L’hymne des secondes vêpres de la fête de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus & de la Sainte-Face – du mètre de l’hymne Iste Confessor – est donnée ici avec un plain-chant normand tiré des livres de Coutances.
Texte & traduction :
Luce divína rutilántis aulæ Sédibus, virgo, frúeris, secúndans Vota, promísso réfoves precántes Imbre rosárum. |
O vierge, tu trônes au palais éclatant de lumière divine ; répondant à nos vœux, selon ta promesse, tu réconfortes ceux qui te prient, par une pluie de roses. |
Sint rosæ nobis fídei supérnæ Lumen affúlgens, columénque rebus Spes in advérsis, et amóris almi Vívida virtus. |
Que ces roses soient pour nous la lumière brillante de la foi céleste, l’espérance qui soutient dans l’adversité, et la vertu vivace d’une sainte charité. |
Sint rosæ nobis tuus ille fidens Candor infántis Dómino, patérno Grata qui præbet vel acerba nostræ Númine vitæ. |
Que ces roses soient pour nous ta candeur d’enfant abandonné au Seigneur, qui, par sa grâce paternelle, nous rend douces même les amertumes de notre vie. |
Præstet hoc nobis Deitas beáta Patris, ac Nati paritérque Sancti Spíritus, cuius résonat per omnem Glória mundum. Amen. |
Que tout cela nous soit accordé par la Déité bienheureuse du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, dont la gloire éclate dans le monde entier. Amen. |
Petite question d’interprétation du Plain-chant : quelle est ici la valeur du punctum lozangé (est-ce la semi-brève ou la brève) et de la Virga? D’avance merci.