Eglise de l’Archiconfrérie de la Miséricorde, Turin, le dimanche 3 mai 2015, messe prélatice en rit romain traditionnel de 11h, célébrée par Mgr Guido Pozzo, archevêque titulaire de Bagnoregio, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei.
Nous terminons notre pèlerinage pour la vénération du Saint Suaire à Turin par la messe dominicale prélatice de Mgr Pozzo. La Schola Sainte Cécile avait eut l’honneur de chanter les vêpres solennelles célébrées par cet archevêque le 24 octobre 2013 en l’église de la Très-Sainte Trinité des Pèlerins à Rome lors du Pèlerinage international Populus Summorum Pontificum.
Via Barbaroux 41
Turin.
Comme dimanche dernier, l’évangile de ce dimanche nous prépare au départ prochain du Christ à l’Ascension & à la venue du Paraclet de vérité à la Pentecôte. L’évangile est tiré de l’évangile de Jean, comme régulièrement durant le Temps Pascal ; la lecture de l’évangile de Jean pendant le Temps Pascal doit remonter à la plus haute antiquité, car c’est une constante que l’on retrouve dans les différents rits tant Orientaux qu’Occidentaux. Comme dimanche dernier, l’évangile de ce dimanche est extrait du dernier discours du Christ pendant la Cène (Jean 16, 5-14).
“Que veulent donc dire ces paroles : « Mais je ne vous ai pas dit ces choses dès le commencement, parce que j’étais avec vous », si ce n’est que les prédictions qu’il leur fait ici du Saint-Esprit, à savoir qu’il viendrait à eux et rendrait témoignage au moment où ils auraient à souffrir les maux qu’il leur annonçait, il ne les leur avait pas faites dès le commencement, parce qu’il était avec eux ? Ce consolateur ou cet avocat (car le mot grec Paraclet veut dire l’un et l’autre) n’était donc nécessaire qu’après le départ du Christ ; il ne leur en avait point parlé dès le commencement lorsqu’il était avec eux, parce qu’il les consolait lui-même par sa présence.”
Homélie de saint Augustin, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
- Accueil de Mgr l’Archevêque : Ecce sacerdos magnus – de l’”offertoire pour le sacre d’un évêque à quatre parties de voix & d’instruments” (H. 432) de Marc Antoine Charpentier (c. 1643 † 1704), maître de chapelle de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites puis de la Sainte Chapelle de Paris
- Au début de la messe : Ad cœnam Agni providi – hymne du temps pascal à vêpres, texte de Saint Nicetas de Remesiana (Vème siècle), mise en musique de Charles de Courbes (1622)
- Epître : Jacques I, 17-21 : Toute grâce excellente et tout don parfait vient d’en haut, et descend du Père des lumières, qui ne peut recevoir ni de changement, ni d’ombre, par aucune révolution.
- Evangile : Jean XVI, 5-14 : Cependant je vous dis la vérité : Il vous est utile que je m’en aille : car si je ne m’en vais point, le Consolateur ne viendra point à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai.
- Pendant l’offertoire : Dextera Domini du Padre Giovanni Baptista Martini, o.f.m. (1704 † 1784), maître de chapelle et organiste du couvent franciscain de Bologne
- Après la Consécration : O salutaris Hostia sur le Salve festa dies de saint Venance Fortunat – harmonisation : Touve Ratovondrahety
- Pendant la communion : Christus resurgens (Ier répons du samedi in Albis) – Jean Richafort (c. 1480 † après 1547) – texte tiré de l’épître aux Romains VI, 9-10 & IV, 25
- Au dernier Evangile : Regina cœli – mise en polyphonie d’après Charles de Courbes (1622)
- Procession de sortie : Cantilène pascale O fílii et filiæ – mélodie du XIIIème siècle, paroles de Jehan Tisserant (XVème siècle), harmonisation Henri de Villiers