Saint-Eugène, le mercredi 2 mai 2018, grand’messe de 19h. 60ème anniversaire de M. l’Abbé Iborra.
Saint Athanase (né vers 298, mort le 2 mai 373) prit part, alors qu’il n’était encore que diacre, au premier concile œcuménique réunit à Nicée en 325. Il y brilla en défendant la vrai foi – à savoir que le Christ est consubstantiel (“homoousios”) au Père (cf. Jean XIV, 9), et pas une simple créature comme le prétendaient les Ariens. Par la suite, il dû lutter contre Arius – qui avait été déposé par son prédécesseur saint Alexandre d’Alexandrie – et par son parti, qui eut parfois les faveurs du gouvernement impérial, entraînant son exil à 5 reprises. Ce n’est qu’avant sa mort qu’il put vivre en paix quelque temps durant, en bon berger au milieu de son troupeau alexandrin, qui l’aimait profondément. Ses reliques sont vénérées dans l’église Saint-Zacharie de Venise au-dessus du corps de saint Zacharie, le père de saint Jean-Baptiste. On lui doit probablement le symbole qu’il a pu composer lors de l’un de ses exils en Occident.
Saint Athanase sur l’Incarnation du Verbe :
Le Verbe de Dieu, incorporel, incorruptible et immortel vient parmi nous. Certes, il ne se tenait pas éloigné auparavant, car il n’a vidé de sa présence aucune partie de la création, lui qui remplissait toutes choses en tout lieu, puisqu’il était avec son Père. Mais il vient dans sa condescendance, nous manifester son amour pour notre humanité. Il a compassion de notre race, prend pitié de notre faiblesse, s’émeut de notre déchéance et ne peut supporter la domination sur nous de la mort. Pour empêcher que sa créature ne se perde et que l’œuvre accomplie par son Père en créant les hommes ne soit inutile, il prend lui-même un corps, et ce corps n’est pas différent du nôtre. Il ne s’est pas contenté de prendre un corps n’importe comment et de se rendre seulement visible. C’est dans la Vierge qu’il se construit à lui-même ce corps comme temple de sa présence et qu’il se l’approprie comme instrument de sa manifestation.
Saint Athanase d’Alexandrie
A la sainte messe :
- Procession d’entrée : Psaume 109 – Dixit Dominus (H. 197) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de chapelle de Mademoiselle de Guise, du Dauphin, des Jésuites et de la Sainte Chapelle
- Kyrie : de la Messe pour le Samedy de Pasques (H. 8) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle
- Gloria : de la Messe pour le Samedy de Pasques (H. 8) de Marc-Antoine Charpentier
- Pendant les encensements de l’offertoire : Laudáte Dóminum – Psaume CXVI du IInd ton – Henri de Villiers
- Sanctus : de la Messe pour le Samedy de Pasques (H. 8) de Marc-Antoine Charpentier
- Après la Consécration : Benedictus de la Messe pour le Samedy de Pasques (H. 8) de Marc-Antoine Charpentier
- Agnus Dei : de la messe H. 1 pour chœur et instruments de Marc-Antoine Charpentier
- Pendant la communion : O salutaris d’après Alexis V. Kastorsky (1901) – adaptation Henri de Villiers
- Ite missa est : de la Messe VIII – De Angelis
- Au dernier Evangile : Regina cœli – mise en polyphonie d’après Charles de Courbes (1622)
- Te Deum d’action de grâces : Premier Te Deum d’Antoine de Boësset, seigneur de Villedieu (1587 † 1643) , surintendant de la Musique du Roi Louis XIII, maître de la Musique de la Reine
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