Saint-Eugène, le vendredi 28 juin 2019, grand’messe de 19h.
Une disposition de Dieu permit à un des soldats d’ouvrir d’un coup de lance le cœur sacré de Jésus. Ainsi, l’Église serait tirée du côté du Christ endormi sur la croix. En même temps, serait réalisée la parole de l’Écriture : “Ils regarderont vers celui qu’ils ont transpercé”. Le sang et l’eau, prix de notre salut, s’écoulèrent de cette blessure du cœur, comme d’une source mystérieuse, pour donner aux sacrements de l’Église la puissance de conférer la vie de la grâce et pour être le breuvage de “cette source d’eau vive jaillissant en vie éternelle” que goûteraient les âmes qui vivent dans le Christ. Lève-toi donc, ô amie du Christ, ne cesse pas de veiller, applique ici tes lèvres pour “puiser l’eau aux sources du salut”.
Homélie de saint Bonaventure, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au troisième nocturne.
- A la messe : propre grégorien du jour
- Kyrie : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
- Gloria : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Prose – Fas sit, Christe, mysteria (ton v.)
- Credo : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Sanctus : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Agnus Dei : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Ite missa est : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Au dernier Evangile : Salve Regina
- Procession de sortie : Cor arca legem continens – hymne des laudes de la fête écrite par le piariste Filippo Bruni († 1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le pape Clément XIII en 1765 – plain-chant français