Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 5 novembre 2017 du calendrier grégorien – 23 octobre 2017 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.
Dimanche du ton V de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint hiéromartyr et apôtre Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem.
A la suite des témoignages des pères apostoliques saint Papias d’Hiérapolis et Hégésippe de Jérusalem, de ceux ensuite de saint Clément d’Alexandrie et de saint Hippolyte, repris par Eusèbe de Césarée et explicités par saint Jérôme, l’Eglise romaine identifie Jacques, frère du Seigneur, et donc frère de Jude, Simon et Joseph (ou Joset) avec Jacques d’Alphée qui est cité sous ce nom dans les listes apostoliques toujours accompagné de Simon et de Jude de Jacques (qu’il faut entendre comme Jude frère de Jacques, expression visant clairement à le distinguer de Judas Iscariote). Les Ménées grecs ont par prudence choisi de distinguer deux personnages qui ne forment certainement qu’un seul, les célébrant à deux semaines de distance (9 et 23 octobre). Le rit byzantin fait encore mémoire de saint Jacques le dimanche qui suit Noël.
Pour la présentation du saint apôtre Jacques dans les Ecritures, on pourra se rapporter à la notice du 9 octobre ainsi qu’à celle de saint Jude.
Notons toutefois que saint Jacques, frère du Seigneur, au témoignage unanime des Pères de l’Eglise, prit la tête de l’Eglise de Jérusalem en devenant son premier évêque. Il ne faut pas y voir un anachronisme car le grec Eπίσκοπος (Episcopos, littéralement “surveillant”) traduit probablement l’araméen Mebaqqer (“intendant”) qui désigne dans les écrits Esséniens le responsable de la communauté. Jacques et ses frères sont qualifiés de Justes et de Zélotes, ce mouvement politique et religieux avait pour foyer principal la Galilée et entretenait des rapports avec le mouvement des Esséniens.
Voici l’intéressant récit donné par Eusèbe de Césarée du martyre par défenestration et lapidation de saint Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem. Notons que cette mise à mort a été effectuée l’an 62 sous le grand-prêtre sadducéen Hanan ben Hanan (Ananos Ananou en grec), profitant d’une vacance du pouvoir romain. Le nouveau procurateur romain Lucceius Albinus obtint la destitution rapide de ce grand prêtre suite à ce crime, ce qui laisse entendre que saint Jacques jouissait d’une considération importante dans la ville de Jérusalem. Ledit Hanan ben Hanan sera mis à mort par les Juifs du parti Zélote en 68.
Paul en avait appelé à César, et Festus l’avait envoyé à Rome : ainsi fut trompé l’espoir des Juifs et rendu vaine l’embûche qu’ils avaient dressée contre l’Apôtre, ils tournèrent alors leur fureur contre Jacques, le frère du Seigneur, qui occupait alors le siège épiscopal de Jérusalem qu’il avait reçu des Apôtres. Voici ce qu’ils entreprirent contre lui. Ils le firent venir et, devant tout le peuple, lui demandèrent de renoncer à la foi au Christ. A la surprise de tous, il parla devant la multitude avec une liberté entière et une indépendance qui dépassait de beaucoup leur attente ; il confessa que Jésus notre Sauveur et Seigneur était le Fils de Dieu. Un pareil témoignage, rendu par un tel homme, leur fut insupportable ; car auprès de tous, il avait la réputation d’être un juste hors de pair, pour la sagesse et la piété de sa vie. Ils le mirent à mort, profitant pour le faire de l’absence de gouverneur ; car Festus venait justement alors de mourir en Judée. Cet attentat fut donc commis en dehors de toute autorisation et de tout contrôle d’un procurateur.
Les circonstances de la mort de Jacques ont été déjà indiquées dans une citation de Clément. Celui-ci raconte qu’il fut précipité du haut du temple et tué à coups de bâton. Hégésippe, qui appartient à la première succession des apôtres, expose avec la plus grande exactitude ce qui concerne Jacques, dans le cinquième livre de ses Mémoires. Voici ce qu’il en dit :
“Jacques, le frère du Seigneur, reçut l’administration de l’église avec les Apôtres. Depuis les temps du Christ jusqu’à nous, il a été surnommé le Juste parce que beaucoup s’appelaient Jacques. Il fut sanctifié dès le sein de sa mère : il ne buvait ni vin ni boisson enivrante, ne mangeait rien qui ait eu vie ; le rasoir n’avait jamais passé sur sa tête ; il ne se faisait jamais oindre et s’abstenait des bains. A lui seul il était permis d’entrer dans le Sanctuaire ; car ses habits n’étaient pas de laine, mais de lin. Il entrait seul dans le Temple et ou l’y trouvait à genoux demandant pardon pour le peuple. La peau de ses genoux était devenue dure comme celle des chameaux, parce qu’il était constamment prosterné adorant Dieu et demandant pardon pour le peuple. Son éminente justice du reste le faisait appeler le Juste et Oblias, c’est-à-dire en grec rempart du peuple et justice, selon que les prophètes le montrent à son sujet. Certains membres des sectes, qui existaient au nombre de sept dans le peuple juif, et dont nous avons parlé plus haut, demandèrent à Jacques quelle était la porte de Jésus. Il répondit que Jésus était le Sauveur. Quelques-uns d’entre eux se laissèrent convaincre qu’il était le Christ, mais les sectes susdites ne voulurent pas croire qu’il fût ressuscité, ni qu’il dût venir pour rendre à chacun selon ses œuvres ; en tout cas ceux qui avaient la foi, la tenaient de Jacques.
“Beaucoup donc, et même des chefs, croyaient. Il en résulta un grand émoi parmi les Juifs, les scribes et les pharisiens : “Il y a danger, disaient-ils, que la masse de la nation ne place son attente en Jésus le Christ.” Ils allèrent donc trouver Jacques et l’abordèrent en ces termes : “Nous t’en prions, retiens le peuple ; car il se fourvoie sur Jésus en pensant que c’est le Christ. Nous t’engageons à parler de Jésus à tous ceux qui viennent pour le jour de Pâques ; nous te croyons tous, et nous rendons témoignage avec tout le peuple que tu es juste el n’as point d’égard aux personnes. Persuade donc à la multitude de ne point s’égarer au sujet de Jésus ; car tout le peuple et nous tous, nous te croyons. Tiens toi sur le faîte du temple ; tu seras en vue de tous et tes paroles seront entendues de tout le peuple.” Car, à cause de la pâque, toutes les tribus et même les gentils se rassemblent.
Les susdits scribes et pharisiens placèrent donc Jacques sur le pinacle du temple el ils lui crièrent ces paroles : “Juste que tous nous devons croire, puisque le peuple s’abuse à la suite de Jésus le crucifié, dis-nous quelle est la porte de Jésus.” Il répondit d’une voix forte : “Pourquoi m’interrogez-vous sur le Fils de l’homme ? Il est assis au ciel, à la droite de la grande puissance et il doit venir sur les nuées du ciel.” Un grand nombre entièrement convaincus, dociles au témoignage de Jacques, disaient : “Hosanna au fils de David !” Alors par contre les mêmes scribes et pharisiens se dirent les uns aux autres : “Nous avons mal fait de procurer à Jésus un pareil témoignage ; montons, précipitons cet homme ; on aura peur et on ne croira plus en lui.” Ils se mirent à crier : “Oh, oh, même le Juste s’est égaré” ; et ils accomplirent la parole d’Isaïe dans l’Écriture : “Enlevons le Juste parce qu’il nous est insupportable ; alors ils mangeront le produit de leurs oeuvres.” Ils montèrent donc et précipitèrent le Juste. Ils se dirent les uns aux autres : “Lapidons Jacques le juste”, et ils commencèrent à le lapider ; car il n’était pas mort de sa chute. Mais celui-ci se retourna, se mit à genoux et dit : “Ο Seigneur, Dieu et Père, je t’en prie, pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font.” Cependant ils l’accablaient de pierres ; et un des prêtres, des fils de Rechab, fils de Rechabim auxquels le prophète Jérémie a rendu témoignage, s’écriait : “Arrêtez, que faites-vous ? Le Juste prie pour vous.” Alors un foulon qui se trouvait parmi eux prit le bâton avec lequel il foulait les étoffes et frappa le Juste à la tête. Ce fut ainsi que Jacques fut martyrisé. On l’ensevelit sur place près du temple, où l’on voit encore aujourd’hui s’élever son monument. Il a donné aux Juifs et aux Grecs le témoignage véridique que Jésus est le Christ. Et bientôt après, Vespasien les assiégea.”
Voilà ce qu’Hégésippe raconte au long, s’accordant, du reste, avec Clément. Jacques était si admirable et si vanté de tous pour sa justice, que les gens sensés parmi les Juifs pensèrent que son martyre fut la cause du siège qui suivit immédiatement : ils crurent qu’une pareille calamité n’avait d’autre raison que ce sacrilège audacieux. Josèphe n’hésite pas du reste à se ranger à cet avis, et en témoigne en ces termes :
“Ces malheurs, écrit-il, arrivèrent aux Juifs à l’occasion du crime qu’ils commirent contre Jacques le Juste : il était frère de Jésus qu’on appelle le Christ, et les Juifs le mirent à mort malgré sa justice éminente.”
Il raconte aussi sa mort au vingtième livre de ses Antiquités. Voici ses paroles :
“César, à la nouvelle de la mort de Festus, envoya Albinus en Judée comme gouverneur. Ananos le jeune, que nous avons dit avoir reçu le souverain pontifical, était d’un caractère audacieux et absolument entreprenant ; il appartenait à la secte des Sadducéens, dans les jugements la plus cruelle de toutes parmi les Juifs, ainsi que nous l’avons déjà montré. Ananos, avec ces dispositions, vit dans la mort de Festus une occasion favorable ; tandis qu’Albinus était encore en route, il réunit une assemblée de juges, fit comparaître devant eux le frère de Jésus dit le Christ, appelé Jacques, avec quelques autres, accusés comme lui de transgresser la loi, et les condamna à être lapidés. Tous les esprits modérés qui se trouvaient dans la ville, et les stricts observateurs des lois virent cet excès avec peine et ils envoyèrent en secret des messagers au roi pour le prier d’interdire à Ananos une pareille manière d’agir et l’informer qu’il n’avait jusqu’alors rien fait de bon. Quelques-uns d’entre eux allèrent du reste à la rencontre d’Albinus, qui arrivait d’Alexandrie, et lui dirent qu’Ananos n’avait pas le pouvoir de convoquer le tribunal sans son consentement. Le gouverneur crut ce qu’on lui disait. Il écrivit avec colère à Ananos et le menaça de le punir. De son côté, le roi Agrippa lui enleva à cause de cela le souverain pontifical, qu’il exerçait depuis trois mois, et mil à sa place Jésus, fils de Damaeas.”
Eusèbe de Césarée, Histoire Ecclésiastique, Livre II, chapitre XXIII.
On attribue au saint apôtre Jacques une des épitres catholiques du Nouveau Testament. On place également sous son patronage la divine liturgie de saint Jacques, non qu’elle ait été tout entière rédigée par lui, mais parce qu’elle a été la liturgie primitive de l’Eglise de Jérusalem. Cette liturgie d’abord en usage à Jérusalem, s’est semble-t-il répandue en Syrie où elle est devenue la liturgie principale à partir du IVème siècle et où elle est toujours utilisée aujourd’hui par l’Eglise syriaque en araméen. Au IVème siècle toujours, elle a également influencé en Egypte la nouvelle rédaction de la liturgie de saint Marc connue depuis sous le nom de liturgie de saint Cyrille.
Au XIIème siècle, la liturgie de saint Marc cessa d’être pratiquée par les patriarcats grecs de Jérusalem et d’Antioche qui adoptèrent alors les divines liturgies en usage à Constantinople (saint Basile, saint Jean Chrysostome et saint Grégoire de Rome). Son usage toutefois ne s’éteignit pas totalement : l’île grecque de Zante (Zakynthos) sur la mer Ionienne continua de la célébrer une fois par an pour la fête du 23 octobre, tandis qu’à Jérusalem, le patriarcat grec repris l’usage de l’utiliser pour le dimanche après Noël. Les études liturgiques du XXème siècle qu’on mena sur ce texte antique suscitèrent un regain d’intérêt et de nombreuses communautés, russes en particulier, ont pris l’usage de célébrer la liturgie de saint Jacques à la fois le 23 octobre et le dimanche après Noël.
Parmi les particularités de cette liturgie, on notera les points suivants : globalement, les textes font substantiellement référence à l’Ancien Testament (normal pour des textes nés au sein de communautés judéo-chrétiennes) avec une insistance toute particulière pour Jérusalem, qualifiée de “sainte et glorieuse Sion, mère de toutes les Eglises” ; l’innovation de la préparation des dons avant la liturgie (la proscomidie, introduite au cours des siècles pour des raisons essentiellement pratiques) y est demeurée inconnue et de ce fait la fraction du pain continue logiquement à être pratiquée après l’anaphore ; conformément à l’héritage de la liturgie synagogale, la liturgie des catéchumènes continue à se dérouler sur une estrade, le béma (“chœur”) placée au centre de la nef, au milieu des fidèles, et non dans le sanctuaire, le célébrant n’entrant dans celui-ci qu’à l’offertoire après une “prière du voile” ; La liturgie des catéchumènes comprend une prophétie de l’Ancien Testament, suivie bizarrement de celle de l’évangile puis de l’épître (ordre unique dans toutes les liturgies chrétiennes où l’évangile termine usuellement le cycle des leçons, mais on suit ici en définitive un ordre chronologique), chaque lecture est précédée et suivie du chant d’un triple alleluia sans verset ; après le récit de l’Institution et l’Epiclèse, l’anaphore eucharistique se termine par une très longue série de commémoraisons ou diptyques ; la communion au Corps & au Sang du Christ est toujours distribuée de façon séparée et non simultanément. La durée totale de cette liturgie est notablement plus longue que celle de saint Jean Chrysostome et même de saint Basile (encore que les éditions modernes ont eu tendance à simplifier les textes transmis par les manuscrits). Une très intéressante édition pratique slavon-français du texte de cette liturgie a été éditée par le Père Alexandre Siniakov, supérieur du Séminaire russe d’Epinay-sous-Sénart en 2003. On trouvera aussi en ligne une édition grecque et une en slavon.
Vidéo de la divine liturgie de saint Jacques célébrée en grec :
Vidéo de la divine liturgie de saint Jacques célébrée en slavon :
Extraits de la liturgie de saint Jacques célébrée à Saint-Pétersbourg en 2016 :
Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de l’Apôtre. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de l’Apôtre. Kondakion : de l’Apôtre.
Béatitudes, ton 5. Tropaires des Béatitudes : six tropaires du ton dominical & quatre tropaires de la 3ème ode du canon de l’Apôtre, œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845) :
1. Le bon Larron sur la croix * eut foi en ta divinité, ô Christ ; * il te confessa d’un cœur sincère en s’écriant : ** De moi, Seigneur, en ton royaume souviens-toi.
2. Sur le bois de la croix * pour nous les hommes tu fis fleurir la vie * et se flétrir la malédiction de l’arbre défendu : ** Sauveur & Créateur, nous te chantons d’un même chœur.
3. Par ta mort, ô Christ, * tu as brisé la force de la mort, * ressuscitant tous les morts depuis Adam, ** qui te chantent comme vrai Dieu & Sauveur du genre humain.
4. Venues à ton sépulchre, Sauveur, * les saintes Femmes te cherchaient * pour embaumer la Source de vie, ** mais un Ange leur apparut pour leur dire : Il est ressuscité, le Seigneur !
5. O Christ, lorsque tu fus crucifié * au milieu de deux larrons, * l’un fut justement condamné pour t’avoir insulté, ** l’autre par sa confession devint l’hôte du Paradis.
6. Devant le chœur des Apôtres, * les saintes Femmes s’écriaient : * Le Christ est vraiment ressuscité, ** adorons en lui notre Maître & Créateur.
7. A ton sujet se réjouit * en ce jour la tribu de Juda, * car elle te voit resplendissant * de la lumière du Christ.
8. L’Eglise des nations, * t’ayant pour astre divinement allumé * et pour divin prédicateur, * rayonne de divine splendeur.
9. Pour l’Eglise du Christ * tu promulguas la loi de vie, * toi qui parlais et légiférais * dans l’Esprit vivifiant.
10. Celui que le Père fait briller * et qu’en la chair tu enfantas, * Vierge Mère immaculée, * Jacques le prêcha comme Dieu de l’univers.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Les vertus angéliques sur ton tombeau, * les gardes pétrifiés de crainte, * Marie près de ton sépulcre cherchait ton corps très pur ; * Toi, Tu captives l’enfer sans être séduit. * Tu vas à la rencontre de la Vierge, ** Tu donnes la Vie, ô Ressuscité des morts, gloire à toi !
2. Tropaire de l’Apôtre, ton 2 : Comme disciple du Seigneur, tu as accueilli l’Evangile, ô juste ; * comme martyr tu possèdes ce qui est indescriptible, * la hardiesse, comme frère de Dieu, * et l’intercession, comme évêque. ** Prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion de l’Apôtre, ton 4 : L’unique fils du Père, Dieu le Verbe, * venu vers nous dans les temps derniers, a fait de toi, ô divin Jacques, * le premier pasteur et maître des habitants de Jérusalem * et le fidèle bâtisseur des mystères spirituels : ** aussi te vénérons-nous tous, ô Apôtre.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion du dimanche, ton 5 : Tu es descendu aux enfers, ô mon Sauveur, * tu as brisé leurs portes, comme Tout-Puissant, * avec toi tu as ressuscité les morts, comme Créateur ; * et tu as brisé l’aiguillon de la mort * et Adam a été délivré de la malédiction, ô Ami des hommes. * Aussi te clamons-nous : ** Sauve-nous, Seigneur.
Prokimen
Du dimanche, ton 5 :
℟. Toi, Seigneur, tu nous prends en garde, tu nous protèges d’une telle engeance, à jamais (Psaume 11, 8).
℣. Sauve-moi, Seigneur, il n’est plus de saints (Psaume 11, 2).
[De l’Apôtre, ton 8 :
℟. Par toute la terre a retenti leur message, & leur parole jusqu’aux limites du monde (Psaume 18, 5).]
Epîtres
Du dimanche : Galates (§ 215) VI, 11-18.
Pour moi, à Dieu ne plaise que je me glorifie en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est mort et crucifié pour moi, comme je suis mort crucifié pour le monde !
[De l’Apôtres : Galates (§ 200) I, 11-19.
Ainsi trois ans s’étant écoulés, je retournai à Jérusalem pour visiter Pierre ; et je demeurai quinze jours avec lui ; et je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, frère du Seigneur.]
Alleluia
Du dimanche, ton 5 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
[De l’Apôtre, ton 1 :
℣. Les cieux rendent grâce pour tes merveilles, Seigneur, pour ta fidélité, dans l’assemblée des saints (Psaume 88, 6).]
Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 83) XVI, 19-31.
Abraham lui répondit : S’ils n’écoutent ni Moïse, ni les prophètes, ils ne croiront pas non plus, quand même quelqu’un des morts ressusciterait.
[De l’Apôtre : Matthieu (§ 56) XIII, 54-58.
N’est-ce pas là le fils de ce charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joseph, Simon et Jude ?]
Hymne à la Mère de Dieu pendant l’anaphore
Il est digne en vérité, ton 5.
Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.
[De l’Apôtre : ℟. Par toute la terre a retenti leur message, & leur parole jusqu’aux limites du monde (Psaume 18, 5).] Alleluia, alleluia, alleluia.