Collégiale Saint-Martin de Bollène (Vaucluse), le dimanche 1er septembre 2013, messe solennelle en rit romain traditionnel de 10h30.
La résurrection du fils de la veuve de Naïm.
Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : « Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ ».
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Pendant les encensements de l’offertoire : Laudate pueri – Psaume 112 – de Claudio Monteverdi (1567 † 1643), maître de chapelle à Mantoue puis de Saint-Marc de Venise
Pendant la communion : Tantum ergo sacramentum « mozarabe » – Sur le plain-chant des livres de Tolède – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle de l’impératrice Marie à Madrid
Ave Maria – Tomás Luis de Victoria