Saint-Eugène, le dimanche 21 septembre 2014, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.
La résurrection du fils de la veuve de Naïm.
Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : « Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ ».
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Procession d’entrée : Veni Creator Spiritus – alternances polyphoniques de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la Sainte Chapelle
Pendant les encensements de l’offertoire : Iste Confessor – Domenico Scarlatti (1685 † 1757), maître de chapelle de Saint-Pierre de Rome. Traduction de Pierre Corneille
A l’élévation : O salutaris Hostia de la veille des O (H. 36) – Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites & de la Sainte Chapelle