Saint-Eugène, le dimanche 13 septembre 2015, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.
La guérison de l’hydropique.
Voici d’abord la guérison d’un hydropique, en qui le poids de la chair accablait l’âme et éteignait l’ardeur de l’esprit. Puis vient une leçon d’humilité, quand le Seigneur condamne ceux qui, dans le banquet nuptial, choisissent les premières places : il le fait néanmoins avec douceur, voulant qu’une bonté persuasive tempère la sévérité de la réprimande, que la raison serve à la persuasion, et que la correction réprime la convoitise. Cette leçon d’humilité est accompagnée d’une leçon de miséricorde, et les paroles du Seigneur nous prouvent que la miséricorde doit se pratiquer envers les pauvres et les faibles ; car être hospitalier pour ceux qui en récompenseront, c’est plutôt de l’avarice que de la charité.
Homélie de saint Ambroise, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
- Procession d’entrée : Les étendards du roi s’avancent, traduction versifiée du Vexilla Regis prodeunt – harmonisation du plain-chant traditionnel par Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
- Introït – Miserere mihi Domine (ton viii.)
- Kyriale : Missa XI Orbis factor
- Epître : Ephésiens III, 13-21 : afin que vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur ; et connaître l’amour du Christ envers nous, qui surpasse toute connaissance
- Graduel – Timebunt gentes (ton v.)
- Alleluia – Cantate Domino (ton i.)
- Evangile : Luc XIV, 1-11 : Car quiconque s’élève, sera abaissé ; et quiconque s’abaisse, sera élevé.
- Credo I
- Offertoire – Domine, in auxilium meum (ton vi.)
- Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du VIème ton – faux-bourdon parisien (édition de 1739)
- A l’élévation : O salutaris hostia sur le ton de Vexilla Regis prodeunt, d’après Antoine de Bertrand (1530 † 1581)
- Pendant la communion : Pange lingua – hymne du Saint Sacrement – alternances polyphoniques d’Orfeo Vecchi (c. 1550 † 1604), maître de chapelle de Santa Maria della Scala à Milan
- Communion – Domine, memorabor (ton viii.)
- Prière pour la France, faux-bourdon parisien du VIIIème ton (d’après l’édition de 1739)
- Ite missa est XI
- Après le dernier Evangile : La Croix ouvre l’entrée au trône de la gloire, cantique sur un texte de Pierre Corneille (1606 † 1684), de l’Académie française, tiré de sa traduction versifiée de l’Imitation de Jésus-Christ (livre II, chap. 12 : Du chemin royal de la sainte Croix) – mélodie de Charles Gounod – harmonisation à 4 voix Henri de Villiers
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