Saint-Eugène, le dimanche 6 août 2017, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Le Seigneur avait beaucoup parlé de périls à ses disciples, beaucoup aussi de sa passion et de sa mort : il leur avait souvent prédit qu’on les ferait mourir eux-mêmes, et leur avait enjoint bien des choses austères et difficiles. Or ces maux étaient pour la vie présente, et pour un temps déjà tout proche ; tandis qu’au contraire, ce qu’il leur annonçait d’heureux, à savoir, qu’en perdant leur vie ils sauveraient leurs âmes ; que lui-même viendrait en la gloire de son Père leur décerner des récompenses : tout cela n’était qu’en espérance et en expectative. Voulant donc affermir leur certitude au moyen de la vue, et leur montrer ce qu’est la gloire avec laquelle il doit revenir, il leur découvre et leur manifeste cette gloire, autant qu’ils sont capables de la contempler en ce monde, de manière à les empêcher, tous, et surtout Pierre, de s’attrister trop de leur mort et de celle de leur Maître.
Homélie de saint Jean Chrysostome, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de la Transfiguration, au troisième nocturne.
A la messe :
- Procession d’entrée : orgue
- Asperges me
- Kyriale suivant les anciens usages parisiens
- Kyrie II – Fons bonitatis
- Gloria IX
- Credo I
- Pendant les encensements de l’offertoire : O mysterium ineffabile – Louis-Nicolas de Clérambault (1676 † 1749), organiste de Saint-Sulpice et de la maison royale de Saint-Cyr
- Préface de Noël
- Sanctus XVII
- A l’élévation : O salutaris d’après Alexis V. Kastorsky (1901) – adaptation Henri de Villiers
- Agnus Dei XV
- Pendant la communion : Christe qui lux es et dies, antique hymne du Carême, à complies, en usage en France depuis le Vème siècle jusqu’au XVIIIème siècle (citée par Saint Césaire d’Arles et Saint Aurélien d’Arles dans leurs règles monastiques) – mise en musique par Charles de Courbes (1622)
- Prière pour la France, sur le VIème ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
- Ite, missa est II
- Après le dernier Evangile : Sub tuum præsidium, plus ancienne prière mariale connue, attestée en Egypte dès l’an 250
- Procession de sortie : orgue
IIndes vêpres de la Transfiguration du Seigneur. Au salut du Très-Saint Sacrement :
- Motet d’exposition : Christum Regem regum – invitatoire de l’Office de la Transfiguration composé c. 1132 par le Bienheureux Pierre le Vénérable, abbé de Cluny († 1156), IVsup>ème ton
- A la Bienheureuse Vierge Marie : Tota pulchra es, prose du Ier ton, du XIVème siècle
- Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
- A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Ton “moderne”
- Chant d’action de grâces : Hymne O nata lux de lumine – Office de la Transfiguration composé c. 1132 par le Bienheureux Pierre le Vénérable, abbé de Cluny († 1156)
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