Saint-Eugène, le dimanche 13 janvier 2019, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
D’abord fête de dévotion locale, la fête de la sainte Famille fut fixée par le Pape Benoît XV au dimanche de l’Octave de l’Epiphanie, dimanche où on lisait déjà depuis des temps immémoriaux l’évangile du recouvrement au Temple (Luc. 2, 42-52). Depuis 1955 seulement, la fête a préséance sur l’octave de l’Epiphanie lorsqu’elle tombe un 13 janvier, et elle supprime de ce fait la lecture de l’évangile du Baptême du Christ.
Quand vint le temps fixé par ses décrets pour l’accomplissement de la grande œuvre du relèvement de l’humanité, que les siècles depuis longtemps attendaient, le Dieu de miséricorde en disposa l’ordre et l’économie de telle sorte que les débuts de cette œuvre offrissent au monde l’auguste spectacle d’une famille divinement constituée, en laquelle tous les hommes pussent contempler l’exemplaire le plus parfait de la société domestique, ainsi que de toute vertu et sainteté. Telle fut en effet cette famille de Nazareth, où, (avant de répandre sur toutes les nations la splendeur de sa pleine lumière), le Soleil de justice, c’est-à-dire le Christ, Dieu, notre Sauveur, demeura caché avec la Vierge sa Mère et Joseph, l’homme très saint qui remplissait à l’égard de Jésus la charge paternelle. Quant aux mutuelles preuves d’amour, à la sainteté des mœurs, à l’exercice de la piété dans la société familiale et dans les rapports habituels de ceux qui vivent sous un même toit, on ne peut sans nul doute trouver à célébrer aucune vertu qui n’ait brillé en cette sainte famille destinée à en devenir le modèle pour les autres. Et la providence l’a ainsi établi selon son dessein plein de bonté, pour que tous les chrétiens quelle que soit leur condition ou leur patrie puissent facilement, s’ils tournent vers elle leur attention, avoir et l’exemple de a vertu, et une invitation à la pratiquer.
Des lettres de Léon XIII, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.
A la sainte messe :
- Procession d’entrée : Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle, harmonisation de Nicolas Vardon
- Kyriale VIII – De Angelis
- Credo III
- Et incarnatus est de la Messe de Minuit pour Noël de Marc-Antoine Charpentier
- Pendant les encensements de l’offertoire : Hostis Herodes impie – Hymne de l’Epiphanie, à vêpres, texte du poëte Sedulius ( Vème siècle) – polyphonie (musique de Charles de Courbes – 1622)
- Après la Consécration : O salutaris sur le vieux noël « A la venue de Noël » – Henri de Villiers
- Pendant la communion : Stichères de l’ancien office grec de l’Epiphanie, traduits en latin avec leur mélodie grecque d’origine à la cour de Charlemagne pour servir à l’octave de l’Epiphanie
- Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
- Ite missa est VIII
- Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
- Procession de sortie : Pour sauver l’humanité – cantate sur le Noël “Bon Joseph écoutez-moi”, d’après Louis-Claude d’Aquin (1694 † 1772), organiste de la chapelle royale et de Saint-Paul
IIndes vêpres de la fête de la sainte Famille. Au salut du Très-Saint Sacrement :
- Motet d’exposition : prose parisienne de l’Epiphanie : Ad Iesum accurite – Ier ton
- A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
- Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
- A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton “moderne”
- Chant final, du temps de Noël et de l’Epiphanie : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles
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