Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Papa Stronsay, la nouvelle Thébaïde des terres du Nord

Les Rédemptoristes Transalpins, connus aussi sous le nom de Fils du Tres-Saint Rédempteur (F.SS.R.) forment une communauté originale, mi-contemplative mi-apostolique, qui célèbre la liturgie traditionnelle en reprenant les anciennes traditions et pieux exercices des Rédemptoristes institués par leur fondateur saint Alphonse Marie de Liguori au XVIIIème siècle. Cette communauté nouvelle existe depuis 1988, fondée par les R.P. Michael Mary et Anthony Mary. Le premier lieu d’établissement de la communauté dans le Kent s’étant révélé exigu, les Rédemptoristes firent l’acquisition en 1999 d’une île de 74 hectares, Papa Stronsay, située dans l’archipel des Orcades, au Nord de l’Ecosse, y fondant le Monastère du Golgotha.

Pour rejoindre Papa Stronsay, il faut tout d’abord se rendre sur l’île principale des Orcades, Mainland, au terme d’une heure trente de traversée en ferry depuis Thurso au Nord de l’Ecosse :

Puis de là, reprendre un second ferry pour l’île de Stronsay. Au terme d’une nouvelle traversée d’une heure trente, on arrive en vue de Stronsay et de Papa Stronsay qui se situe juste en face :

Arrivé à Stronsay, il faut prendre le bateau des frères pour passer en face sur l’Ile de Papa Stronsay :

A l’entrée du monastère sur le quai de Papa Stronsay veille l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours. A dire vrai, sa reproduction est un peu partout présente sur Papa Stronsay, car cette icône miraculeuse était tenue en grande vénération par saint Alphonse Marie de Liguori, fondateur des Rédemptoristes : la sandale de l’Enfant Jésus qui se détache signifierait le « rachat », (selon la coutume israélite de donner sa sandale pour conclure un marché) donc la Rédemption (de redimere, racheter) de l’humanité perdue par Notre Seigneur Jésus-Christ lors de Sa Passion. L’Enfant-Jésus sur cette icône regarde aussi deux archanges lui tendant les instruments de sa passion et non sa Mère comme sur d’autres icônes, tandis que la Vierge nous regarde : elle est notre Mère et nous sommes ses enfants.

L’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, apportée à Rome où elle était vénérée dès 1499, avait disparu durant le sac de la Ville éternelle par les troupes napoléoniennes. Redécouverte en 1868, sa garde en fut confiée aux Rédemptoristes romains par le Pape Pie IX. Les Rédemptoristes contribuèrent alors à sa diffusion dans tout l’univers catholique.

Au sommet de l’entrée du Monastère du Golgotha trône la Croix de Papa Stronsay :

Cette croix celtique fut découverte sur l’île de Papa Stronsay et provient du premier monastère établi ici probablement dès le VIème siècle par des moines celtes disciples de saint Colomban. Ce monastère était toujours en activité au XIème siècle, après la conquête des Orcades par les Viking. Du reste, le nom de Papa signifie que l’île était tenue par des Papari, terme qui désignait en vieil irlandais les Pères moines qui y avaient leur monastère. Cette croix constitue ainsi le magnifique témoignage que cette île sainte retrouve sa vocation environ sept siècles après les derniers moines.

On retrouve la Croix de Papa Stronsay sur les armes du Monastère du Golgotha, avec l’étoile qui symbolise Marie, Stella MarisEtoile de la Mer :

Les Rédemptoristes Transalpins ont d’abord réutilisé les bâtiments de la ferme abandonnée qui existaient sur l’île lors de son acquisition. Dû à l’accroissement de leur communauté, ils agrandissent ceux-ci par de nouvelles extensions.

Le monastère comporte trois chapelles. Voici l’intérieur de l’une d’entre elles :

Au cours des offices & prières communs, j’ai pu découvrir quelques unes des nombreuses spécificités des Rédemptoristes, en particulier dans les prières du soir et du matin réglées par saint Alphonse de Ligori en sus de l’office divin : abandon à la Providence, grand amour de Notre Dame, amour pour l’enfance de Jésus (les Rédemptoristes font mémoire de la fête de Noël le 25 de chaque mois), importance de la prière commune pour des intentions précises. La vie en cellule monacale tient aussi une grande place, l’entrée dans sa cellule passe par un petit oratoire où l’on est invité à prier en entrant et en sortant. Je ne soupçonnais pas l’importance des nombreux pii exercitationes qui font la richesse de la tradition rédemptoriste (il me faudra faire l’acquisition d’un manuel rédemptoriste traditionnel latin-français, qui manque à ma bibliothèque). Toutefois, un des aspects qui m’a beaucoup poussé à découvrir Papa Stronsay est l’intérêt que porte cette communauté – qui célèbre le rit romain traditionnel – au rit byzantin slave. Voici la chapelle byzantine du Monastère du Golgotha :

Le monastère referme de nombreuses reliques. Parmi celles-ci, mon attention a été retenue par cet antimension sur lequel célébrait le Bienheureux Nicholas Charnesky (1884 † 1959), Rédemptoriste et évêque byzantin, martyr du communisme, béatifié par le Pape Jean-Paul II en 2001 :

Ce saint évêque et martyr est en grande vénération à Papa Stronsay.

Sur l’île voisine de Stronsay (beaucoup plus grande et peuplée d’environ 300 habitants, très majoritairement protestants), les frères sont en train de construire une église catholique. Les intérieurs viennent juste d’être achevés, l’extérieur est en cours de finition. Chaque dimanche, la communauté tout entière vient y chanter la messe à 9h, auquel assistent les fidèles catholiques de l’île. Heureux effet de la Providence, lors de mon passage tombait ce dimanche-là l’une des grandes fêtes patronales des Rédemptoristes, la Fête du Très-Saint Rédempteur, fixée de façon mobile au 3ème dimanche de juillet :

La fête liturgique du Très-Saint Rédempteur au 3ème dimanche de juillet est propre à quelques lieux & quelques congrégations. Le Pape l’a concédée aux Rédemptoristes comme fête double de 1ère classe avec octave le 8 mars 1749, mais cette fête est plus ancienne : elle fut instituée à Venise à la suite d’un vœu fait par le Sénat de cette ville, en action de grâce pour la rapide cessation de la peste de 1576.

Voici un détail de la chasuble du célébrant où l’on peut lire la devise des Rédemptoristes, tirée du psaume 129, v. 7 Copiosa apud eum redemptioPrès de lui abondante rédemption.

Retour au monastère des frères en bateau après la sainte messe à Stronsay :

Les conditions de vie aux Orcades sont difficiles. En raison du vent qui souffle sur l’archipel, presque aucun arbre ne s’y rencontre. Partout ne sont que pâtures pour moutons et vaches. A ces conditions déjà rudes, s’ajoutent à Papa Stronsay l’absence de câble fournissant depuis l’extérieur l’eau ou l’électricité à l’île. Des forages profonds ont permis aux frères de trouver de l’eau douce, l’électricité est fournie par des groupes électrogènes. Comme les autres Orcadiens, les frères élèvent sur l’île des vaches & des moutons :

Les frères ont cependant construit une serre qui produit à profusion des légumes et des fruits (dont du raisin) et aussi les fleurs qui serviront à orner les différents autels du monastère :

Sur l’un des rivages de l’île, les frères ont également construit un ermitage byzantin :

L’accueil de la communauté fut d’une authentique et palpable charité, qui réchauffait singulièrement le cœur sur ces terres froides & isolées. Que Dieu bénisse avec largesse cette communauté, que la Providence pourvoie amplement à ses besoins !

Le site web du Monastère du Golgotha à Papa Stronsay.
Le blog de Fils du Très-Saint Rédempteur (Rédemptoristes Transalpins).

Fête-Dieu à Liège ce samedi 25 juin 2011

La Solennité de la Fête-Dieu sera célébrée le samedi 25 juin prochain à 16 heures, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132). La messe solennelle sera célébrée par le chanoine Jos Vanderbruggen, o.praem., recteur du sanctuaire de Tancrémont (officiant), assisté par les abbés Jean-Pierre Herman, chapelain aux sanctuaires de Beauraing (diacre) et Claude Germeau, directeur du foyer d’accueil des jeunes à Herstal (sous-diacre).

La Schola Sainte-Cécile interprétera, outre le propre grégorien de la fête, la messe Ad Majorem Dei Gloriam d’André Campra (1660 † 1744) ainsi que des motets du XVIIème siècle français (Michel de Lalande, Jean de Bournonville) et liégeois (Henri Du Mont, Peter Philips, Lambert Pietkin).

La messe sera suivie de la procession du Saint-Sacrement se déroulera ensuite dans les rue de Liège.

Vision de sainte Julienne par Philippe de Champaigne

La fête du Corps du Seigneur est née au Pays de Liège voici plus de sept siècles, avec l’instauration de la Fête-Dieu en 1246 sous l’impulsion de sainte Julienne de Cornillon et de la bienheurseuse Ève de Saint-Martin. Elle fut étendue par le Pape Urbain IV au monde entier en 1264 et la procession qui suit la messe instituée quelque cinquante ans plus tard en 1318.

Foule massée à Liege pour la procession fluviale de la Fete-Dieu sur la Meuse

Mais à Liège, berceau de la fête, cette procession, qui revêtait autrefois une solennité fastueuse, s’est éteinte dans les années 1970. Un comité de fidèles a vu le jour pour la faire renaître au cœur de la cité.

L’an dernier, près de 500 personnes y ont pris part ainsi qu’à la messe dont elle procède. Le rendez-vous est pris cette année pour le samedi 25 juin 2011, 16 heures, à l’église du Saint-Sacrement.

EXTRAIT DU RADIOMESSAGE DU PAPE PIE XII AU PEUPLE LIÉGEOIS, LE 30 JUIN 1946
pour le VIIe centenaire de l’institution de la Fête-Dieu à Liège

« Faut-il Nous étonner que le Christ de lumière, d’amour et de charité ait choisi votre patrie pour lui confier, par le ministère caché de la vierge augustinienne de Cornillon, ce joyau de la liturgie catholique, la Fête-Dieu, afin que, brillant d’abord chez vous du plus pur éclat, il rayonne de chez vous sur le monde entier en sorte que tous, sans distinction de pays, de classes, de conditions, rassasiés de la même nourriture divine, goûtent ensemble la fortifiante douceur de l’unité et de la paix que signifient les apparences du pain et du vin sous lesquelles se voilent le corps, le sang, l’âme, la divinité du Christ, notre véritable aliment et notre véritable vie.

Tel est l’objet de la prière qui monte, ardente, de Notre cœur vers le Cœur de Jésus, présentée par le Cœur immaculé de Marie, Mère et Médiatrice ; qu’elle attire sur vous l’abondance de toutes grâces avec la Bénédiction que Nous allons vous donner dans toute l’effusion de Notre amour paternel à vous, peuple liégeois, à vos chefs spirituels et particulièrement aux nouveaux prêtres et sous-diacres ordonnés en cette mémorable journée. »

Plus d’informations sur le site de l’église du Saint-Sacrement de Liège et sur le blog de la Fête-Dieu à Liège.

Ordination d’un prêtre diocésain dans l’ancien rit à Rome

Le 1er juin dernier, en l’église de la Très-Sainte-Trinité-des-Pèlerins à Rome, Mgr Haas, archevêque de Vaduz, a conféré l’ordination sacerdotale à l’un de ses diocésains, M. l’Abbé Daniel Kretschmar, en présence de nombreux membres de la Commission pontificale Ecclesia Dei elle-même. Après l’ordination faite par un autre évêque, Mgr Rey, d’un diacre diocésain, le 11 mai dernier, il semble donc bien que le point 31 de la récente instruction Universæ Ecclesiæ ne doivent pas s’entendre de manière absolument restrictive et que les autorisations peuvent être accordées volontiers à un évêque qui souhaiterait ordonner des diocésains avec l’ancien pontifical.

Bénédiction du nouveau prêtre :

Crédit photographique & vidéo : John Paul Sonnen

Le Nonce en Belgique célèbre pontificalement à Bruxelles

Mgr Berloco, Nonce apostolique en Belgique, a célébré la messe pontificale dimanche dernier 22 mai dans la forme extraordinaire en l’église du Couvent de Sainte-Anne-Boitsfort, église confiée à l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre. Il a également confirmé plus de 30 enfants et a donné la première communion à 25 autres. La cérémonie a déplacé un grand concours de fidèles, ce qui a nécessité une diffusion vidéo dans une pièce adjacente à l’église.

M. l’Abbé Hudson a du reste ouvert un blog pour l’apostolat bruxellois de l’institut du Christ-Roi en l’église du Couvent Sainte-Anne Boisford, que je vous invite à consulter pour retrouver toutes les photos de cette cérémonie.

Ordination dans le rit traditionnel dans le diocèse de Toulon

Le 11 mai dernier, Mgr Rey a conféré le diaconat en sa cathédrale de Toulon selon la forme extraordinaire du rite romain. Comme le note Perepiscopus, cette ordination fut réalisée par Mgr l’évêque de Toulon deux jours avant la publication de l’instruction Universae Ecclesiae, qu’il avait déjà reçue. Merci, Mgr Rey !

Source : Perepiscopus

Le IIIème congrès sur le Motu Proprio Summorum Pontificum – “Une espérance pour l’Eglise”

Le troisième congrès sur le Motu Proprio Summorum Pontificum, avec, comme sous-titre, “Une espérance pour toute l’Eglise” a eu lieu à Rome du 13 au 15 mai.

Comme les deux années précédentes, les organisateurs en étaient le mouvement Giovanni e Tradizione et sa branche sacerdotale internationale, Amicizia Sacerdotale Summorum Pontificum.

Le congrès s’est ouvert le vendredi après-midi, par une rencontre des prêtres, religieux et séminaristes à l’église de la Trinité des Pèlerins, paroisse romaine de la Fraternité Saint-Pierre.

L’abbé Joseph Kramer, FSSP, curé du lieu, et le Père Vincenzo Nuara, official de la Commission « Ecclesia Dei » et principal cheville ouvrière du colloque ont d’abord prononcé quelques mots d’accueil. Puis, après la récitation du chapelet et le chant des Litanies de la Sainte Vierge, l’assemblée a peu entendre une méditation de Dom Cassian Falsom, OSB, prieur du Monastère de Norcia (le « Nursie » de saint Benoit) sur le thème Liturgie et Sacerdoce. L’orateur a particulièrement insisté sur le caractère de serviteur du prêtre lorsqu’il célèbre la liturgie. En tant que « pontife » entre Dieu et les hommes, il se doit de disparaître dans la liturgie de l’Eglise. Ce devoir est particulièrement sensible durant la célébration de la messe, où il se doit de respecter un ordo particulier, les rubriques prescrites et les textes liturgiques. “La liturgie ne lui appartient pas, elle n’est pas un lieu où il peut s’affirmer lui-même.”

L’après-midi s’est conclu par la célébration des vêpres pontificales, présidées par Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan. Le service liturgique était assuré par la Fraternité Saint-Pierre et un chœur formé de Franciscains de l’Immaculé a interprété plusieurs pièces, tandis que la soixantaine de clercs présents alternaient la psalmodie. Les vêpres ont été suivies du salut du Saint-Sacrement.

Le congrès proprement dit a eu lieu le samedi 14, à l’Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin (Angelicum). Huit interventions se sont échelonnées sur la journée. Nous reviendrons sur chacune d’elle dans de prochains articles.

Mais le sommet des trois jours fut sans conteste la messe pontificale au faldistoire, célébrée le dimanche matin, à l’autel de la Chaire de la Basilique Saint-Pierre. L’événement vaut la peine d’être souligné, car il s’agit de la première messe pontificale célébrée à cet autel depuis le pontificat de Jean XXIII. Voici la relation qu’en a donné l’édition du 15 mais de l’Osservatore Romano :

Dimanche matin, 15 mai, en conclusion du congrès sur le Motu proprio Summorum Pontificum, la messe selon la forme extraordinaire du rite romain a été célébrée dans la basilique vaticane. Elle a été célébrée à l’autel de la Chaire par le Cardinal Walter Brandmüller, en présence des trois cardinaux – William Joseph Levada, président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, Franc Rodé et Domenico Bartolucci, qui a dirigé le chant final, ainsi que de plusieurs évêques et prélats de la Curie romaine.

Il faut noter qu’y participaient une bonne centaine de prêtres, religieux et séminaristes, ainsi qu’une assistance de plus de 500 personnes, dont de nombreux jeunes, qui avaient pris place dans les bancs de l’abside. Le service liturgique a été assuré par les membres de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre.

Le chœur a alterné les pièces grégoriennes du propre avec de majestueuses compositions polyphoniques de Palestrina et de Vittoria, mais aussi du Cardinal Bartolucci. L’ordinaire était la Missa Papae Marcelli de Palestrina.

Les vêpres pontificales à la Très-Sainte-Trinité-des-Pèlerins :

Quelques vidéos de la messe à Saint-Pierre :


Les encensements de l’autel pendant le Kyrie.


Le Credo de la Messe du Pape Marcel de Palestrina, dirigé par S.E. le cardinal Bartolucci, maître de chapelle perpétuel de la Chapelle Sixtine.


Le Sanctus.

Crédit photographique : Gregory DiPippo & John Paul Sonnen

Messe pontificale du dimanche de la Passion à Amsterdam

Dimanche dernier, en la paroisse Sainte-Agnès d’Amsterdam, Mgr Kozon, évêque de Copenhague, était venu conférer le sacrement de la confirmation puis célébrer la sainte messe du dimanche de la Passion selon le rit traditionnel.

La paroisse Saint-Agnès d’Amsterdam a été confiée depuis 2006 à la Fraternité Saint-Pierre et constitue une lueur d’espoir et de renouveau de la foi catholique dans un pays où l’Eglise catholique a subi très profondément les ravages de la crise moderniste. On pourra à ce propos lire la lettre 278 de Paix liturgique de ce jour.

Crédit photographique : Benjamin Blanchard

3ème congrès sur le Motu proprio à Rome, du 13 au 15 mai – Messe pontificale à Saint-Pierre

Après les congrès de 2008 et 2009, l’Association italienne Giovani e Tradizione (Jeunesse et Tradition) et l’association Amicizia Sacerdotale Summorum Pontificum (Amis prêtres Summorum Pontificum, dont la cheville ouvrière est le P. Vincenzo Nuara, op, de la Commission Ecclesia Dei), organisent à nouveau un congrès sur le motu proprio Summorum Pontificum à Rome à l’Angelicum du 13 au 15 mai 2011.

Le programme des conférences & offices de ce congrès peut être consulté ici.

Après la messe pontificale célébrée l’an passé dans la Chapelle du Sacrement de la Basilique Saint-Pierre par S. Em. Raymond cardinal Burke – première messe pontifcale dans le rit traditionnel célébrée à Saint-Pierre depuis la réforme (photo ci-dessus) -, ce congrès se conclura magnifiquement par une autre messe pontificale selon l’usus antiquior à Saint-Pierre, cette fois célébrée par S. Em. Antonio Llovera cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, à l’autel de la chaire de saint Pierre, le dimanche 15 mai 2011 à 8h.

La musique de cette messe sera dirigée – pour la partie polyphonique – par S. Em. Domenico, cardinal Bartolucci. Le célèbre musicien et maître de chapelle émérite de la Sixtine – qui a toujours refusé de dire le nouveau rit tout en étant maître de chapelle des papes Paul VI, Jean-Paul Ier et Jean-Paul II – dirigera la Messe du Pape Marcel de Palestrina ainsi que plusieurs motets dont Terra tremuit de Palestrina et le très beau O sacrum convivium de sa composition. Le prêtre assistant sera M. l’Abbé de Andrade, fssp, le diacre M. l’Abbé Withoos, le sous-diacre Mgr Descourtieux (tous trois membres de la Commission pontificale Ecclesia Dei), le cérémoniaire sera M. l’Abbé Guitard, icrss.

L’autel de la chaire de saint Pierre se situait au fond de l’abside de la basilique Vaticane. C’était un chef-d’œuvre du Bernin réalisé pour Alexandre VII, dont il ne subsiste que le retable : l’autel était surmonté d’un reliquaire conçu pour contenir la cathèdre paléochrétienne du prince des Apôtres, portée par les statues monumentales des quatre pères de l’Église latine. La relique de la chaire de saint Pierre est aujourd’hui conservée & visible au Trésor de la basilique. L’autel de la chaire de Saint Pierre, placé au-dessous du reliquaire, a disparu à une date indéterminée, sous le pontificat de Jean-Paul II. Il a été remplacé par un autel versus populum placé un peu en avant. A noter que seul le Pape pouvait célébrer à l’autel de la confession de Saint-Pierre.