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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

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Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

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Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Un premier bilan du Motu Proprio Summorum Pontificum dans le diocèse de Paris

Nous citons ci-après la lettre n°116 du 2 juillet 2008 de l’Association Paix liturgique :

Après la publication de notre premier bilan des demandes et de l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum dans le diocèse de Versailles, vous avez été très nombreux à nous demander de publier des dossiers semblables à propos des autres grands diocèses de France. Pour répondre à cette demande nous entamons aujourd’hui la publication d’une série de « Premiers bilans du Motu Proprio Summorum Pontificum » en débutant par cette lettre consacrée au bilan du Motu Proprio sur le diocèse de Paris.

A – UN BILAN

1 – Situation des célébrations de la forme « extraordinaire » dans le diocèse de Paris avant la promulgation du Motu Proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007

Depuis 1988, le diocèse de Paris a autorisé la célébration de messes tridentines dans 3 églises du diocèse : L’église paroissiale Sainte-Odile (17ème), la chapelle Notre-Dame du Lys (15ème), que le cardinal Vingt-Trois avait décidé de remplacer par l’église Saint-Germain-L’Auxerrois (1er) et l’église paroissiale Saint-Eugène (9ème).

[Nota de liturgia.com : la célébration du rit traditionnel est accordé en 1984 et mis en place dès 1985 à Saint-Eugène – Sainte-Cécile. C’est la première paroisse en France (dans le monde ?) a bénéficier d’un retour officiel de la liturgie tridentine]

A ces trois lieux, il faut ajouter le cas de prêtres « idoines », au sens du Motu Proprio Summorum Pontificum (par exemple, l’abbé de Tanoüarn, l’abbé Barthe, l’abbé Belon, l’abbé Veuillez, etc.), célébrant, ainsi que les y autorise le Code de Droit Canonique, dans des lieux privés (par exemple, Centre Saint-Paul, 2ème, rue de Grenelle, 7ème, il y a quelques mois, rue Gerbert, 15ème, ainsi que quelques autres célébrations extra locum sacrum). N’oublions pas également que la Fraternité Saint-Pie X est très présente à Paris avec Saint-Nicolas du Chardonnet (5ème) qui est sans doute l’une des plus importantes « paroisses » de la capitale, la chapelle Sainte-Germaine de Wagram (17ème), et la chapelle de l’Institut Saint-Pie-X (6ème), ce qui démontre qu’à Paris, l’attente des fidèles est particulièrement importante et qu’elle est loin d’être géographiquement satisfaite, et qu’en outre, ce même diocèse comporte un nombre très conséquent de prêtres célébrant de manière privée selon la forme extraordinaire et qui ne demandent qu’à le faire officiellement.

Première conclusion

Une situation antérieure au Motu Proprio qui démontre l’importance des besoins parisiens mais une «offre» sans rapport avec l’immensité de la ville et le nombre énorme de ses habitants, ce qui a justifié de nombreuses demandes à la suite du Motu Proprio.

2 – Les demandes suite au Motu Proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007

Il est toujours impossible d’établir un bilan exhaustif des demandes, celles-ci étant souvent exprimées dans une grande discrétion. Aussi nous ne nous fondons, pour ce dossier, que sur les informations déjà très significatives sur lesquelles nous avons des témoignages précis. Ainsi, à notre connaissance, depuis le mois de juillet 2007, au moins 21 curés de paroisses du diocèse de Paris ont été sollicités dans le sens de l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum.

– 8 sont des demandes formelles, officielles et structurées.

– D’autre part, au moins 15 autres paroisses du diocèse de Paris ont fait l’objet de demandes « informelles », c’est-à-dire de demandes formulées lors d’entretiens privés, de rencontres fortuites de fidèles ou de familles avec leurs curés ou de demandes écrites individuelles. Ces demandes « informelles » sont, dans la quasi-totalité des cas, superbement ignorées par les curés. Elles sont néanmoins très importantes car elles témoignent de l’état d’esprit de la plupart de ces paroissiens qui souhaitent que leurs demandes s’épanouissent paisiblement et charitablement dans leurs propres paroisses. Ces fidèles ont lu le Motu Proprio et ont bien compris que la coexistence pacifique des deux formes du même rite romain, dans le cadre paroissial, était non seulement possible et permise mais également encouragée par le Saint-Père. Dès lors, ces paroissiens n’ont pas jugé nécessaire de s’organiser en association, d’organiser un débat public mais ont ils préféré manifester leurs demandes en douceur, sans provoquer « de vagues » ni générer de conflits avec les autres paroissiens aux sensibilités différentes.

Il serait indélicat de refuser ensuite ces demandes comme n’étant pas « réelles » ou « authentiques » au simple titre qu’elles ne sont pas « formelles » ou « structurées », du moins jusqu’à aujourd’hui. On notera d’ailleurs que ce sont les mêmes qui proclament « pas de pétition, pas d’association… » et qui ne prennent pas non plus en compte les demandes individuelles, fussent elles nombreuses…

3 – Les effets du Motu Proprio au 30 juin 2008 dans le diocèse de Paris

Voici les résultats actuels des effets du Motu Proprio dans le diocèse de Paris au 30 juin 2008.

a) Nous n’avons relevé qu’un seul cas où le curé a proposé de lui-même, en même temps qu’une demande lui était faite, un commencement de mise en place du Motu Proprio dans sa paroisse : il s’agit du Père Hubert Blin, curé de Saint-Georges dans le 19ème arrondissement de Paris, qui depuis le 14 septembre a célébré chaque mardi à 19 h une messe dans la forme « extraordinaire » du rite romain dans son église paroissiale devant une assemblée de 30 à 40 personnes, ce qui, selon un vicaire général du diocèse de Paris, « est un exploit dans ce quartier ». Ce n’est d’ailleurs pas l’avis du Père Blin. Mais le Père Blin quitte dans quelques jours le diocèse de Paris, et cette messe risque de disparaître.

b) Le second cas est celui de la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal dans le 16ème. Dans cette paroisse une demande significative a amené le curé le Père Jean-Pierre Guiot à accorder à partir du 10 février dernier une messe chaque dimanche à 12 h 45. Le succès de cette célébration tardive célébrée désormais par le curé lui-même pourrait être mille fois plus important si cette messe était célébrée à un horaire “familial” et moins tardif.

c) Le troisième cas est celui de la paroisse Saint-Pierre de Montrouge. Là aussi le curé, le Père Philippe Marsset a accordé à partir du 30 mars une messe à 12 h célébrée non pas dans l’église paroissiale mais dans la chapelle Saint-Paul du Boulevard Brune. Le démarrage tardif, juste avant les vacances de Pâques et l’horaire peu familial n’ont pas empêché le succès de cette initiative avec les prêtres désignés par le Père Marsset, Mgr Descourtieux, l’abbé Thuillier, Mgr Fleichmann, le Père Potez. Cette célébration qui s’est interrompue le 22 juin est aujourd’hui l’objet d’une évaluation dont les conséquences seront, nous le souhaitons, son glissement vers un horaire « familial » accessible à tous.

d) Nous avons aussi le cas de Notre-Dame de Clignancourt dans le 18ème ou l’abbé Olivier Horovitz a célébré en semaine une messe privée dans des conditions horaires très dures (jeudi et samedi matin à 8 h) devant un nombre significatif de fidèles, démontrant que la forme extraordinaire avait de l’avenir dans ces quartiers populaires de Paris. Mais l’abbé Horovitz quitte dans quelques jours le diocèse de Paris et cette messe va disparaître. Subsiste, en revanche, la demande de ce groupe stable de fidèles qui assistaient à cette messe.

e) Il faut citer bien sûr le cas, dans le cadre du Motu Proprio de 1988, de la célébration décidée par l’archevêque de Paris, celle de Saint-Germain l’Auxerrois (1er), qui s’est ajoutée dans la continuation de la célébration à Notre-Dame du Lys (15ème), grâce à la volonté du Père Laurent, desservant cette chapelle, et l’appui des fidèles assistant à cette messe. De l’avenir de la messe à Notre-Dame du Lys, on ne sait actuellement rien, le Père Laurent ayant quitté, avec une vingtaine d’autres, sa congrégation des Pères de Saint Vincent de Paul pour entrer dans une nouvelle société érigée dans le diocèse d’Ars.

f) Les pèlerinages de la paroisse Saint-Eugène
En marge de ce bilan « territorial » nous pouvons citer le cas du Père Jean-Pierre Batut, curé de la paroisse Saint-Eugène, qui trois fois au cours de l’année a organisé un pèlerinage marial dans Paris. Ces pèlerinages furent autant d’occasions d’aller célébrer la forme extraordinaire du rite romain dans trois sanctuaires emblématiques de l’Eglise parisienne. Ainsi la messe de novembre au sanctuaire de la Médaille Miraculeuse fut-elle suivie par une célébration en janvier à Notre-Dame des Victoires puis le 17 juin à Notre Dame de Paris devant plus de 1000 fidèles.

Conclusion à propos de l’année 2007/2008

Depuis la promulgation du Motu Proprio Summorum Pontificum en juillet 2007, les demandes de célébrations de la messe selon la forme extraordinaire du rite romain dans le diocèse de Paris ont été significatives (sur au moins 20% des paroisses du diocèse) et, pour l’heure, éminemment discrètes, ce qui n’a pas empêché certains curés de paroisse de profiter du caractère discret de ces demandes pour les rejeter sans concertation réelle, comme à Saint-Etienne-du-Mont ou dans le 12ème… obligeant ces familles de demandeurs à utiliser demain d’autres moyens.

Parallèlement, ce qui a été mis en place a été très limité et pas toujours accordé dans des conditions horaires favorables à l’enracinement de ces « expériences ». D’autre part le succès des messes célébrées dans les quartiers nord de Paris dans des conditions difficiles nous éclaire sur ce que serait la réponse des fidèles si une offre sérieuse de messes « extraordinaires » était proposée sur Paris.

B – LES PERSPECTIVES

1 – Les demandes dans l’avenir

Nous évoquions dans notre étude précédente (Lettre 112) le caractère original du diocèse de Versailles. Celui de Paris l’est tout autant pour des motifs différents liés en premier lieu à l’importance de la population (2 500 000 habitants), ce qui induit que le diocèse de Paris sera certainement le second diocèse de France à voir des demandes d’application du Motu Proprio se manifester dans toutes les paroisses. Aussi, il est évident que, dans l’année à venir, des groupes solliciteront d’une manière ou d’une autre les curés de la plupart des paroisses de la capitale pour demander à y vivre leur foi catholique au rythme de la forme « extraordinaire » du rite romain.

2 – Les espérances raisonnables pour l’année 2008/2009

Il serait insensé de croire que dès l’année 2008/2009 il serait possible d’obtenir la célébration de messes traditionnelles dans la totalité des paroisses du diocèse de Paris car, de bonne foi, d’authentiques difficultés pratiques et matérielles se présentent même si l’on sait qu’une réelle bonne volonté et un authentique dialogue pourraient aisément les résoudre. Cependant il semble réaliste que cette forme soit célébrée chaque dimanche et fête dès l’année prochaine au minimum dans tous les doyennés (qui correspondent grosso modo aux arrondissements parisiens).

A ce minima devrait naturellement s’ajouter d’autres célébrations qui correspondent aux autres besoins des fidèles.

– Tout d’abord quelques célébrations de semaine dans les quartiers « d’affaires » qui attirent sur Paris chaque jour plusieurs dizaines de milliers de « travailleurs ». La célébration à Saint-Louis d’Antin serait un bon écho pour répondre à ce qui se fait déjà petit-à-petit à la Défense.

– Le succès de la messe du 17 juin à Notre Dame nous appelle à demander à l’archevêque de Paris de célébrer à une heure familiale au moins une fois par an une messe solennelle à Notre Dame de Paris pour concourir à la communion ecclésiale.

– A cela devrait s’ajouter, dans un premier temps chaque trimestre, la célébration de la messe extraordinaire dans les grands sanctuaires parisiens comme le Sacré-Cœur de Montmartre, Notre-Dame des Victoires, ou la Chapelle de la Médaille Miraculeuse.

NOS CONCLUSIONS

Nous laissons le mot de la fin au Père Chauvet, ancien vicaire général du diocèse de Paris et depuis peu curé de Saint-François-Xavier, qui a dit devant quelques-uns de ses confrères que « l’on pouvait raisonnablement penser qu’à moyen terme, la forme extraordinaire du rite romain pourrait être célébrée dans toutes les grandes églises de Paris ».

Le Père Leborgne, vicaire général du diocèse de Versailles a, de même, affirmé que « l’Eglise, ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un et l’autre. C’est un vrai défi ».

Prions pour cela et relevons le défi !

Marc Tezier
Membre du bureau du mouvement
pour la Paix Liturgique et la Réconciliation dans l’Eglise.

Le site web de la Fraternité Saint-Pierre à Venise

Saint Simeon Piccolo

La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre dessert à Venise la belle église de San Simeon Piccolo, établie sur les berges du Grand Canal, non loin de la gare. Elle est l’œuvre de l’architecte Scalfaretto (1718 † 1738) et frappe le regard par sa coupole. Assez délaissée elle revit désormais, au rythme de la liturgie traditionnelle.

N’hésitez pas à aller visiter leur site web, qui est magnifique : http://venezia.fssp.it/
La visite en est agrémentée par l’écoute d’une très belle musique.

Saint Simeon Piccolo

Messe solennelle en la fête de Saint-Marc.

Saint Simeon Piccolo

La coupole verte, surmontée d’une statue du Sauveur.

Saint Simeon Piccolo

Pureté des lignes. D’autres photos sur le site de San Simeon Piccolo.

Deux anciens de Saint-Eugène ordonnés diacres ce matin

Ce matin, 31 mai 2008, en la fête de la Bienheureuse Marie, Reine, S. E. Mgr Albert Malcolm Ranjith Patabendige Don, archevêque titulaire d’Umbriatico, Secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements ordonnait pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre huit diacres – cinq français, un allemand et deux australiens – au Séminaire international de Wigratzbad, en Bavière. Parmi ces huit ordinants, deux anciens fidèles de Saint-Eugène – Sainte-Cécile, Messieurs les Abbés Barker & Toulza. Monsieur l’Abbé Barker est de plus un ancien chantre de notre schola.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Mgr Ranjith donne l’homélie avant les ordinations.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Premières oraisons de l’ordination diaconale.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Pendant le chant des litanies des saints.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

La prosternation des ordinants pendant le chant des litanies des saints.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Chant de la préface consécratoire par Mgr Ranjith.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Imposition des mains à M. l’Abbé Barker.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Imposition des mains à M. l’Abbé Toulza.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Mgr Ranjith revêt M. l’Abbé Barker de la dalmatique des diacres.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Mgr l’Archevêque pendant le chant de l’évangile.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Pendant l’offertoire, les nouveaux diacres (ici, M. l’Abbé Barker) font offrande de leur cierge au pontife.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Pendant les encensements de l’offertoire.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Le chant de la préface par le pontife.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

L’élévation du Corps du Seigneur.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

L’élévation du Sang du Seigneur.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Le pontife donne la paix à M. l’Abbé Leclair.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Le pontife donne la paix à M. l’Abbé Barker.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Avant le Confiteor.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Communion des nouveaux diacres.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

Bénédiction pontificale à la fin de la messe.

Ordinations diaconales à Wigratzbad

La traditionnelle photo officielle d’après la cérémonie.

Voici la liste des nouveaux diacres :

  • William Barker,
  • Dieter Biffart,
  • Denis Cuchet,
  • Louis-Dominique Kegelin,
  • Thomas Leclair,
  • Dominic Popplewell,
  • Marko Rehak,
  • ChristopheToulza.
  • Ordinations diaconales à Wigratzbad

    Le pontife et ses ministres.

    Ordinations diaconales à Wigratzbad

    Merci Mgr Ranjith !

    Ordinations diaconales à Wigratzbad

    M. l’Abbé Barker, diacre.

    Ordinations diaconales à Wigratzbad

    M. l’Abbé Toulza, diacre.

    Ordinations diaconales à Wigratzbad

    Saint-Eugène d’hier & d’aujourd’hui !
    Au premier rang, de gauche à droite, 4 des nombreuses vocations, issues de notre paroisse & membres de la Fraternité Saint-Pierre :
    – Monsieur l’Abbé Lefèbvre,
    – Monsieur l’Abbé Toulza,
    – Monsieur l’Abbé Barker,
    – Monsieur l’Abbé Saw.
    Au second rang, de droite à gauche, 4 membres de la Schola Sainte Cécile :
    – Monsieur Gilles Lacombe,
    – Mademoiselle Fanny Bornot,
    – Monsieur Philippe Guy,
    – & votre serviteur, Henri de Villiers, maître de chapelle.

    Une paroisse personnelle à Rome pour le rit traditionnel

    Ainsi que nous l’annoncions sur ce blog le 19 décembre dernier, la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre se voit confier la première paroisse personnelle à Rome pour le rit traditionnel, en la très belle église de la Trinité des Pèlerins.

    Messe ambrosienne traditionnelle - mai 2004 - Trinité des Pèlerins

    Elévation du calice
    Messe en rit milanais traditionnel (rit ambrosien)
    célébrée par Mgr Amodeo, chanoine cardinal de l’Eglise de Milan
    (devant le chef d’œuvre de Guido Reni)
    chantée par la Schola Sainte Cécile
    Rome, Trinité des Pèlerins, mai 2004

    ROME, Jeudi 22 mai 2008 (ZENIT.org) – Le diocèse de Rome a érigé la première « paroisse personnelle » de la ville pour les fidèles qui suivent la « forme extraordinaire » de la liturgie du rite romain.

    Il s’agit de l’église Santissima Trinità dei Pellegrini, confiée à la fraternité sacerdotale Saint-Pierre, qui s’est réjouie de la nouvelle, estimant que les structures de l’église San Gregorio dei Muratori étaient trop petites pour accueillir les nombreux fidèles lors des célébrations liturgiques.

    En application à la lettre apostolique de Benoît XVI « Summorum Pontificum », le cardinal Camillo Ruini, Vicaire du pape pour le diocèse de Rome, a proposé de confier l’église Santissima Trinità dei Pellegrini à la fraternité.

    Le dimanche de Pâques, le pape a décrété l’érection de la paroisse « afin de satisfaire aux besoins pastoraux de la communauté entière des fidèles traditionnels résidents dans le dit diocèse ».

    Pour la fraternité elle constitue une vraie pierre angulaire car c’est non seulement le dixième apostolat à avoir été érigé en paroisse personnelle à part entière, mais le tout premier à avoir été institué en Europe.

    L’abbé Joseph Kramer, nommé premier curé de la paroisse Santissima Trinità dei Pellegrini, et recteur de l’église, a expliqué à Zenit que l’apostolat de la Fraternité avait commencé à Rome en 1988 sous les auspices de la commission Ecclesia Dei et l’approbation du pape.

    Aujourd’hui, quelque 200 prêtres de la fraternité œuvrent dans plusieurs diocèses à travers le monde. Ils servent les fidèles attachés à la messe et aux sacrements du rite romain traditionnel.

    Interrogé sur le ressenti de la fraternité après l’annonce de la charge qui leur est confiée, l’abbé Kramer s’est dit profondément reconnaissant au diocèse de cette « marque de confiance » et a souligné la « grande responsabilité » qui les attend, vu que « Rome a toujours été un exemple pour le reste de l’Eglise ».

    L’abbé espère que “cette paroisse particulière ne servira pas seulement les paroissiens locaux mais qu’elle fournira aussi un exemple approprié de la beauté et de la solennité de la célébration de la forme extraordinaire du rite romain aux nombreux pèlerins et étudiants qui viennent à Rome”.

    L’église Santissima Trinità dei Pellegrini fut construite par la Confraternité de la Très Sainte Trinité des Pèlerins sur une inspiration et sous la direction de saint Philippe Néri, avec la mission spécifique d’héberger et d’entretenir les pèlerins à Rome.

    En étant nommé premier curé de la paroisse Santissima Trinità dei Pellegrini, l’abbé Kramer devient également recteur de la vénérable Archiconfrérie du même nom. “Saint Philippe, a-t-il souligné, fut le premier à répandre la Dévotion aux quarante heures ici à Rome et nous ferons en sorte que cette tradition se perpétue”.

    Mais “nous sommes également attachés à notre service de charité auprès des convalescents que nous suivons à domicile” a-t-il ajouté ; et “comme saint Philippe, qui assistaient tous ceux qui étaient renvoyés des hôpitaux, par manque de places, au XVIème siècle, nous rendrons visite aux malades et nous nous occuperons de tous ceux qui ne peuvent sortir de chez eux”.

    Le recteur de la nouvelle paroisse a par ailleurs en projet d’organiser un centre d’accueil à l’intention des nombreux pèlerins de Rome ; et de devenir, au regard du fait que Rome propose sans cesse de nouveaux programmes universitaires, “un point de référence spirituel pour tous ceux qui viennent ici pour étudier mais aussi pour approfondir leur foi”.

    L’église de la Trinité a été édifiée en 1597 dans le sillage de la réforme liturgique tridentine, et l’abbé Kramer a souligné les nombreux éléments qui la rendent idéale pour la fraternité.

    “La visibilité de l’autel, ainsi que le haut et grand tabernacle, bien éclairé, et la balustrade du chœur, reflètent la configuration typique des églises de la contre-réforme, comme l’église du Gesù et la Chiesa Nuova”, a-t-il précisé.

    “Il y a huit chapelles latérales, mais pas de nefs latérales et tout se concentre sur le maître-autel”, a-t-il expliqué.

    L’église renferme aussi de nombreuses œuvres d’art, comme la “Vierge à l’Enfant au milieu de saints” réalisée par le Chevalier d’Arpin, sous la direction duquel le Caravage avait travaillé, et “Saint Grégoire le Grand libérant les âmes du purgatoire” réalisé par Baldassarre Croce.

    Le retable d’autel est un chef-d’œuvre peint par Guido Reni au sommet de sa carrière. L’artiste a réalisé sa Très sainte Trinité pour l’année jubilaire de 1625, en prévision de l’arrivée de milliers de pèlerins qui auraient visité l’Eglise.

    L’ouverture officielle de la paroisse aura lieu le 8 juin prochain.

    Le cardinal Darí­o Castrillón Hoyos, président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, a défini l’érection de la paroisse “un acte important qui applique à Rome le récent motu proprio ‘Summorum Pontificum’ de Benoît XVI”.

    “Cet acte est le fruit d’une disposition du pape pour le diocèse de Rome qui a une valeur en soi dans le parcours progressif mis en œuvre quant à l’application du motu proprio sur l’utilisation de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970”, a-t-il expliqué.

    A la nouvelle paroisse, lit-on dans le décret du cardinal Ruini, sont reconnus les mêmes droits dont disposent les autres paroisses de la ville. L’administration et les moyens de subsistance du curé seront assurés conformément aux normes établies par la Conférence épiscopale italienne et par le Vicariat de Rome.

    Elizabeth Lev

    Traduction française : Isabelle Cousturié

    Paris – nouvelles Messes à Notre-Dame de Clignancourt & à Saint-Georges (Paris 18ème & 19ème)

    nddeclignacourt.jpg

    Bonnes nouvelles !

    Désormais, chaque semaine, le vendredi à 10h30 et le samedi à 8h00, sont célébrées des messes selon la forme extraordinaire du rite romain en l’église Notre-Dame de Clignancourt (en face de la mairie du XVIIIème), métro Jules-Joffrin.

    Notre-Dame de Clignancourt
    2, place Jules Joffrin – 75018 Paris
    01 44 92 70 21

    De même, une nouvelle messe tridentine est dite désormais le dimanche à 12h30 (en plus de celle du jeudi soir) en l’église Saint-Georges de La Villette, métro Bolivar ou Jaurès.

    Saint-Georges de La Villette
    112 – 114 av. Simon Bolivar – 75019 Paris)
    (adresse postale : 4 rue Edouard Pailleron – 75019 Paris)
    01 42 39 61 80

    DEO GRATIAS

    Rappel à Dieu de Dom Gérard Calvet, ancien abbé du Barroux

    Dom Gérard Calvet (1926 † 2008)

    Nous avons appris que le T.R.P. Dom Gérard Calvet, premier Abbé de Sainte-Madeleine du Barroux est retourné à Dieu aujourd’hui.

    Né en 1926, il avait quitté son abbaye de Tournay (dans les Pyrénées) en 1970 alors balayée par la “révolution culturelle” de l’après Concile, obtenant de se retirer dans un très modeste ermitage près de Bédoin (Vaucluse) où un premier disciple (l’actuel Père Jean) vint bientôt le rejoindre. Il laisse aujourd’hui dans le Vaucluse une abbaye prospère, ainsi qu’une abbaye de moniales, et, près d’Agen, un nouveau monastère, et de nombreux oblats.

    *

    Nous associerons aussi dans notre prière :

  • Madame de Langalerie, mère de notre ancien vicaire, le R.P. Jean-Bernard de Langalerie, rappelée également ce jour dans sa 97ème année,
  • Monsieur Didier Guillard, ténor au chœur de Port-Marly & à celui du Pèlerinage de Chartres, père de Monsieur l’Abbé Guillard, icrsp, décédé dimanche dernier, dont le convoi sera célébré ce samedi 1er mars à 9h30 en l’Eglise de Port)Marly,
  • Frá Andrew Willoughby Ninian Bertie (15 mai 1929 à Londres † 7 février 2008 à Rome), 78ème Grand Maître de l’Ordre de Malte. Notre Schola avait eu à plusieurs reprises l’honneur d’être félicitée pour son chant par le Grand Maître de Malte, lors des dernières sessions tenues en la chapelle de Merton College sous l’égide du CIEL UK & de la Latin Mass Society.
  • R.I.P

    Subvenite, Sancti Dei, occurite, Angeli Domini : * suscipientes animam ejus : † offerentes eam in conspectu Altissimi.
    ℣. Suscipiat te Christus, qui vocavit te : & in sinum Abrahæ Angeli deducant te :
    * suscipientes animam ejus : † offerentes eam in conspectu Altissimi.
    ℣. Requiem æternam dona ei, Domine, & lux perpetua luceat ei.
    † offerentes eam in conspectu Altissimi.

    Venez à son secours, saints de Dieu, accourez, anges du Seigneur : * recevez son âme : † apportez-là devant la face du Très-Haut.
    ℣. Que te reçoive le Christ, qui t’as appelé : & que dans le sein d’Abraham les anges te conduisent :
    * recevez son âme : † apportez-là devant la face du Très-Haut.
    V/ Donnez-lui, Seigneur, le repos éternel, & que votre lumière luise sur lui.
    † apportez-là devant la face du Très-Haut.

    Ordinations à Saint-Jean-de-Latran pour l’IBP

    Bon Pasteur

    La Basilique du Très-Saint Sauveur (Saint-Jean-de-Latran), cathédrale du Pape & mère de toutes les églises, verra le 23 février prochain des ordinations dans le rit traditionnel. Quatre séminaristes de l’Institut du Bon Pasteur recevront le diaconat des mains de S.Exc. Mgr Louis de Magistris.

    Par ailleurs, le 16 février prochain, S. Exc. Mgr Madec, Archevêque émérite de Toulon, conférera la tonsure, les ordres mineurs et 6 sous-diaconats à 23 de séminaristes de l’IBP en l’église de Courtalain.

    Lettre du cardinal Hoyos au président des Scouts d’Europe

    Monsieur le Président,

    Dernièrement sont arrivés à la Commission Pontificale Ecclesia Dei de nombreuses lettres au sujet de la Déclaration que vous avez fait au nom des Guides et Scouts d’Europe, qui porte le titre “Place au Scoutisme” et la date du 17 novembre 2007.

    Dans cette Déclaration vous vous exprimez sur la possibilité de faire usage de la forme extraordinaire du Rite Romain pendant des activités de votre mouvement, comme par exemple des camps.

    Comme vous le savez, cette matière a été réglée par le Motu proprio “Summorum Pontificum” du Souverain Pontife Benoit XVI entré en vigueur le 14.9.2007, lequel a donné à la Commission la charge de veiller sur l’application de ce Motu proprio.

    Les lettres, qui nous sont arrivées, proviennent de la part de nombreux prêtres, – dont 61 ont signé une pétition explicite adressée à cette Commission Pontificale, – et aussi de la part des laïcs membres de votre mouvement : toutes expriment la même préoccupation que cette interdiction de l’usage de l’usage extraordinaire ne soit pas conforme au Motu proprio et devrait causer de grands problèmes dans plusieurs sections des Scouts d’Europe.

    Après avoir fait une profonde réflexion sur la matière, je me vois dans l’obligation de vous inviter à reconsidérer cette normative ; une nouvelle réglementation de votre part devrait prendre acte de ce qui suit :

    Les prêtres membres d’un Mouvement de l’Eglise ont le droit de célébrer selon la forme extraordinaire, comme tous les autres prêtres ; ils ne peuvent, certes, imposer cette forme à tout leur mouvement ; d’autre part, les Dirigeants de telles Associations et Mouvements ne peuvent, ni imposer ni empêcher cette forme de la célébration dans leur Mouvement.

    Je vous saurais donc gré, Monsieur le président, si vous pouviez en informer le comité des Scouts d’Europe lors de la réunion annuelle des Conseillers religieux prévue pour le 14 janvier.

    Signé : Dario Card. Castrillon Hoyos

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    La direction du mouvement des Scouts d’Europe avait interdit la célébration de la messe selon les anciens livres liturgiques dans le cadre de ses activités. Ce rappel à l’ordre ferme de Rome était connu par ouï-dire, mais le texte vient d’en être publié sur le web. L’assemblée générale du mouvement le 15 mars prochain risque fort d’être agitée…

    Sources : Le Forum catholique & Le Salon Beige.

    On nous prie d’annoncer

    AVANDA
    Association Versaillaise des Amis de Notre Dame des Armées

    CONFERENCE

    Le jeudi 10 janvier 2008 à 20h45
    à l’Université Inter-Ages
    6, Impasse des Gendarmes
    VERSAILLES

    A LA LUMIERE DE L’ENCYCLIQUE « SPE SALVI »,
    LA RECEPTION DU MOTU PROPRIO
    ET L’ACTUALITE DE L’APOSTOLAT
    DE LA FRATERNITE SACERDOTALE SAINT PIERRE

    par

    M.l’Abbé John BERG , Supérieur Général,
    &
    M. l’Abbé Vincent RIBETON , Supérieur du District de France

    Création d’une paroisse traditionnelle personnelle à Rome

    On annonce la la création d’une paroisse personnelle à Rome pour le rit traditionnel. L’actuel apostolat de Monsieur l’Abbé Joseph Kramer, fssp en la minuscule église Saint-Grégoire dei Muratori serait élevé au rang de paroisse personnelle et devrait emménager au début de 2008 dans une bien plus grande église (et ô combien sublime !), que nous connaissons bien pour y avoir chanté en 2004 une messe en rit ambrosien traditionnel : La Très-Sainte Trinité des Pèlerins.

    Messe ambrosienne traditionnelle - mai 2004 - Trinité des Pèlerins

    Elévation du calice
    Messe en rit milanais traditionnel (rit ambrosien)
    célébrée par Mgr Amodeo, chanoine cardinal de l’Eglise de Milan
    chantée par la Schola Sainte Cécile
    Rome, Trinité des Pèlerins, mai 2004

    On aperçoit bien sur cette photo le fameux retable de l’autel majeur de la Très-Sainte Trinité des Pèlerins, peint par Guido Reni.

    Messe ambrosienne traditionnelle - mai 2004 - Trinité des Pèlerins

    Chant des souhaits de longue vie
    à Mgr Amodeo,
    à l’issue de la messe en rit ambrosien
    Rome, Trinité des Pèlerins, mai 2004

    On raconte que le Saint-Père, qui est évêque de Rome, voudrait que cette nouvelle paroisse personnelle soit un exemple pour toute l’Eglise.

    Source : Rorate cæli