Les trois hymnes de la fête du Sacré Cœur (Auctor beate sæculi à vêpres, En, ut superba criminum à matines & Cor, arca legens continens à laudes) furent écrites par le piariste Filippo Bruni († 1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le pape Clément XIII en 1765.
Voici l’hymne des laudes sur un plain-chant français du XIXème siècle qui pourra être facilement chanté par une assemblée.
Cor, arca legem cóntinens, Non servitútis véteris, Sed grátiæ sed véniæ, Sed & misericórdiæ. |
Cœur, arche contenant la Loi, Non de l’antique servitude, Mais celle de la grâce, celle du pardon, Celle de la miséricorde. |
Cor sanctuárium novi Intemerátum fœderis, Templum vetústo sánctius Velúmque scíss(o) utílius. |
Cœur, sanctuaire inviolé De la nouvelle alliance, Temple plus saint que l’ancien, Voile plus utile que celui qui fut déchiré. |
Te vulnerátum cáritas Ictu paténti vóluit, Amóris invisíbilis Ut venerémur vúlnera. |
Ton amour a voulu que tu fusses blessé Par un coup visible, Pour que d’un amour invisible Nous vénérions les blessures. |
Quis non amántem rédamet ? Quis non redémptus díligat, Et cord(e) in isto séligat Ætérna tabernácula ? |
A celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ? Quel racheté ne le chérirait pas Et dans ce Cœur ne se choisirait pas Une demeure éternelle. |
Decus Parént(i) et Fílio, Sanctóque sit Spirítui, Quibus potéstas, glória, Regnúmqu(e) in omne sæculum. Amen. |
Louange au Père & au Fils, Ainsi qu’au Saint-Esprit, Puissance, gloire Et règne dans tous les siècles. Amen. |