Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : pose de voix, vocalise, découverte du chant grégorien

Enregistrement : sainte messe du IVème dimanche de Carême – dimanche de Lætare

L’enregistrement complet de cette messe :

Sermon de M. l’Abbé Pinilla :

Croix dans la chapelle royale de Versailles

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Téléchargez les partitions de cette messe :

Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

François Cosset – Missa Exsultate Deo (1659)

Missa Exsultate Deo de François Cosset - Frontispice de l'édition de 1659 par BallardFrançois Cosset (c. 1600 † c. 1664), maître de chapelle de la cathédrale de Reims.
Missa Exsultate Deo.
Sébastien de Brossard (1655 † 1730), maître de chapelle des cathédrales de Strasbourg, puis de Meaux (sous Bossuet).
2 Domine, salvum fac Regem ajoutés à la Missa Exsultate Deo de François Cosset.
4 voix mixtes (SATB).
20 pages – La mineur.

La biographie de François Cosset (le t final de son nom était vraisemblablement prononcé car on trouve la graphie Cossette ou Cozette) comporte de nombreuses zones d’ombre. En voici cependant les principaux faits connus. Probablement rémois d’orgine, François Cosset prend la direction de la musique de Notre-Dame de Paris à la mort de Jean Veillot en 1643, mais dû démissionner de ce poste prestigieux en 1646, ayant fortement déplu à la reine Anne d’Autriche à la suite d’une exécution malheureuse d’un Te Deum. Il retourne diriger la psallette de la cathédrale de Reims (au moins à partir de 1650), avant de prendre celle de la cathédrale d’Amiens après 1659. En 1664, on le retrouve une dernière fois se consacrant à la composition pour la psallette de Saint-Quentin.

La première édition chez Ballard des différentes Messes de Cosset semble dater de 1649, même si nous ne possédons plus, datée de cette année, que la Missa Gaudeamus omnes, éditée sur ce site ; les autres messes de Cosset ne nous sont connues que par des rééditions ultérieurs de la Maison Ballard. Ainsi la plus ancienne édition qui nous soit parvenue d’Exsultate Deo fut publiée en 1659 (il s’agit probablement de la seconde édition). On signale une troisième édition (perdue) en 1682, une quatrième édition en 1687 et une “nova editio” par Jean-Baptiste Christophe Ballard en 1729. Quoiqu’il en soit, une délibération du chapitre de la Collégiale Notre-Dame de Beaune d’octobre 1650 montre le paiement de cette messe avec d’autres de Cosset, d’où l’on déduit que celles-ci étaient déjà éditées à cette date.

La musique de Cosset, en dépit de sa disgrâce parisienne de 1643, connut néanmoins un succès certain. Les messes de Cosset (on en connait huit, l’une est perdue) étaient fort goûtées de Louis XIV. On sait par Brossard que l’une d’entre elles – la missa Gaudeamus omnes – était la messe préférée du roi, qui la demandait souvent. Les manuscrits musicaux de Sébastien de Brossard contiennent les messes de Cosset et conservent du reste les traces des exécutions qu’il dirigea probablement à Meaux : il y ajoute une basse continue, voire des parties instrumentales tissées à partir des parties vocales écrites par Cosset, selon une pratique courante à l’époque. Sébastien de Brossard a également ajouté des Domine salvum fac Regem écrits pour les messes de Cosset. Nous avons mis à la suite de notre édition les deux qu’il a composés pour Exsultate Deo (avec un texte adapté à l’exécution liturgique actuelle).

La messe Exsultate Deo témoigne à la fois de la permanence en France du style de la messe polyphonique a capella issue de l’école franco-flamande de la Renaissance, mais aussi des mutations stylistiques qui y sont apportées au cours du XVIIème siècle : un contrepoint moins sévère et moins fleuri disparait devant langage harmonique plus moderne et rendant le texte sacré plus perceptible, selon les demandes du Concile de Trente.

Les premières mesures de cette partition :

Kyrie de la messe Exsultate Deo de François Cosset

Téléchargez la partition moyennant un “Like” sur l’un des réseaux sociaux ci-dessous. Le lien apparaîtra ensuite.

Messe en la basilique Saint-Remi de Reims le 21 septembre à 11h30

La sortie paroissiale de rentrée de la paroisse Saint-Eugène – Sainte Cécile s’effectue à Reims le 21 septembre 2013 prochain, en la fête de l’apôtre saint Matthieu (mémoire du samedi des Quatre-Temps de septembre).

Nous aurons la joie de chanter la sainte messe (rit traditionnel) dans la basilique Saint-Remi de Reims le 21 septembre 2013 à 11h30.

La Schola Sainte Cécile interprètera à cette occasion la Missa Exsultate Deo de François Cosset, (c. 1610 † c. 1664), maître de chapelle de la cathédrale de Reims. Cette messe a été publiée en 1659 chez Robert Ballard.

L’évènement sur Facebook.

Programme de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge

Huile sur toile c. 1638-1639 pour servir de carton de tapisserie pour la Tenture de la vie de la Vierge - May de Notre-Dame de Paris conservé au musée d'Arras. Crédit photographique : Henri de Villiers ©Saint-Eugène, le dimanche 8 septembre 2013, grand’messe de 11h.

La fête de la Nativité de la Sainte Vierge fut instituée par le pape saint Serge Ier (687 † 701), syrien de naissance. Ce pape la dota alors d’une procession avant la messe, à l’instar de celles qu’il avait instituées aux trois autres grandes fêtes de la Vierge : la Purification le 2 février, l’Annonciation le 25 mars, l’Assomption le 15 août.

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Programme du Jeudi saint

La Cène - gravure tirée d'un canon pontifical
Saint-Eugène, le jeudi 28 mars 2013, messe solennelle de 21h00.
Répétition à 20h pour les choristes.

La messe du Jeudi Saint a une importance toute particulière, c’est la solennité commémorative de la dernière Cène qui est aussi la première messe. A Rome, la station est aujourd’hui en l’Archibasilique du Très-Saint-Sauveur (Saint-Jean de Latran), l’église cathédrale du Pape, père de la chrétienté.

Procession du Très-Saint Sacrement au tombeau, après la messe du Jeudi Saint - gravure de PicardLa liturgie de cette messe est tout à fait saisissante et touchante, elle présente en effet une double impression, une impression de joie et une impression de tristesse. C’est d’abord une impression de joie. L’autel est orné ; la croix du maître-autel est voilée de blanc ; le prêtre monte à l’autel en ornements blancs ; on chante le joyeux Gloria qu’on n’a pas entendu depuis longtemps ; pendant le Gloria, on sonne, pour la dernière fois, les cloches. Ensuite, les cloches se taisent. Sur cette fête joyeuse, qui est consacrée à l’institution du Sacrement de l’autel, s’étend soudain alors un voile de profonde tristesse : l’Eglise participe alors à la déréliction & à l’agonie de son Maître au Jardin des Oliviers.