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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXXVIème dimanche après la Pentecôte – saint Maxime le Confesseur – saint Néophyte de Nicée – ton 3

Saint Maxime le ConfesseurParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 février 2019 du calendrier grégorien, 21 janvier 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton III de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la mémoire de notre vénérable père saint Maxime le Confesseur, ainsi que celle du saint martyr Néophyte.

Saint Maxime le Confesseur fut au VIIème siècle un ardent théologien de la foi orthodoxe.

Né dans une famille patricienne de Constantinople, Maxime fit d’excellentes études et entra dans la carrière de l’administration impériale. À son avènement au trône, en 610, l’empereur Héraclius, discernant sa valeur, le plaça à la tête de sa chancellerie (protasékretis). Cependant, au bout de trois ans, Maxime abandonna sa charge et se fit moine au monastère de la Mère de Dieu de Chrysopolis, en face de Constantinople de l’autre côté du Bosphore.

Lorsque le patriarche de Constantinople Serge élabore une théologie bancale (le monoénergisme : une seule énergie d’action, divine, dans le Christ) en vue de plaire à la volonté impériale de se rallier les monophysites de Syrie & d’Egypte, Maxime entre alors dans la résistance doctrinale en réaffirmant la théologie du Concile œcuménique de Chalcédoine, soulignant que “le Christ opère humainement ce qui est divin, par ses miracles, et divinement ce qui est humain, dans sa Passion vivifiante”. Lors de la promulgation du décret impérial de 638 visant à instaurer officiellement dans l’empire la thèse tout aussi erronée du monothélisme (une seule volonté dans le Christ), promue par le nouveau patriarche de Constantinople Pyrrhus, Maxime travailla par ses écrits et ses prédications à ruiner cette nouvelle hérésie : si le Christ n’a qu’une seule volonté (ou une seule énergie), alors il ne serait pas pleinement homme ET pleinement Dieu. Le pape Théodore excommunia le patriarche Pyrrhus et condamna également pour hérésie son successeur sur le trône de Constantinople, Paul.

Persécuté, Maxime rejoignit le nouveau pape, saint Martin Ier à Rome. En tant que simple moine, il ne put pas participer au synode du Latran réunit par ce Pape à Rome en 649 qui condamna le monothélisme de Constantinople, mais il inspira sans doute la décision finale des 105 évêques et contribua à la rédaction des Actes du concile.

En 653, saint Maxime fut arrêté par Constant II en même temps que le saint pape Martin Ier. Lors de son procès à Constantinople, Maxime refusa de se déclarer en communion avec le patriarche de Constantinople, hérétique. Cela lui valut d’être exilé à Bizya, sur les rives de la mer Noire, en 655. Il refusa les offres de pardon et de réconciliation de l’empereur et du patriarche de Constantinople, partisans du monothélisme : “Ce n’est pas mon intention de déplaire à l’Empereur, mais je ne puis me résoudre à offenser Dieu”, déclarait-il.
Il fut convoqué de nouveau à Constantinople en 662, et jugé à nouveau par les évêques et les sénateurs byzantins. Torturé, saint Maxime eut la langue et la main droite coupées, les deux organes avec lesquels, par la parole et par l’écrit, il avait combattu la doctrine erronée d’une unique volonté dans le Christ.

Déporté dans le pays des Lazes, à l’est de la mer Noire et au nord de l’actuelle Géorgie, il devait y mourir des suites de ses blessures le 13 août 662. Sa grande fermeté dans la foi ainsi que les mauvais traitements qu’il reçut lui valurent le titre de « Confesseur » de la foi. Le rit romain célèbre sa mémoire au 13 août, à la date de sa naissance au ciel. Le rit byzantin le célèbre également le 13 août, il est possible que la fête byzantine du 21 janvier ait pu être instituée pour le placer avec les autres grands docteurs qui sont commémorés durant le mois de janvier. Le rit byzantin commémore une troisième fois saint Maxime le Confesseur le 20 septembre, avec le Pape saint Martin.

Voici la notice du Martyrologe romain au 13 août :

A Constantinople, saint Maxime, abbé, illustre par sa science et son zèle pour la vérité catholique. Comme il combattait courageusement contre les monothélites, l’empereur hérétique Constant lui fit couper les mains & la langue, le relégua ensuite dans la Chersonèse, où Maxime, après cette glorieuse confession, rendit son âme à Dieu. En même temps, deux de ses disciples nommés Anastase, et plusieurs autres, souffrirent divers tourments & un exil rigoureux.

Saint Maxime le ConfesseurOutre son engagement pour la défense de la foi de Chalcédoine et le refus du monothélisme, saint Maxime laissa bien d’autres écrits spirituels dont sa Mystagogie, traité de théologie liturgique de premier plan. Il approfondit la théologie de la divinisation de l’homme déjà exposée par saint Irénée de Lyon (“Dieu se fit homme pour que l’homme devienne Dieu”). Il en dresse une grandiose synthèse théologique selon laquelle l’homme, placé par Dieu dans le monde pour être le prêtre d’une liturgie cosmique, est appelé à rassembler les raisons (logoi) de tous les êtres pour les offrir au Verbe divin, leur Principe, en un dialogue de libre amour ; de sorte qu’en accomplissant le dessein pour lequel il a été créé, son union à Dieu, l’homme amène aussi l’univers entier à sa perfection dans le Christ, le Dieu-Homme.

Voici quelques citations de saint Maxime :

Si tu as du ressentiment contre quelqu’un, prie pour lui et tu empêcheras la passion d’aller plus avant. Par la prière, tu soustrairas la tristesse au souvenir du mal qui t’a été fait. Parvenu à l’amour et à la bienveillance, tu effaceras complètement de l’âme la passion. Et si un autre a du ressentiment contre toi, fais-lui du bien, sois humble, vis avec lui en paix, et tu le délivreras de la passion.
Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

Quand, par le désir ardent de l’amour, l’intelligence émigre vers Dieu, alors elle ne sent absolument plus aucun des êtres. Tout illuminée par la lumière infinie de Dieu, elle est insensible à tout ce qu’il a créé, de même que l’oeil ne voit plus les étoiles quand le soleil se lève.
Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

Bien des choses que font les hommes sont naturellement bonnes. Mais elles peuvent aussi ne pas être bonnes à cause de leur motif. Ainsi le jeûne, les veilles, la prière, la psalmodie, l’aumône et l’hospitalité sont naturellement des oeuvres bonnes. Mais quand elles sont faites par vanité, elles ne sont pas bonnes.
Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

*

Saint Néophyte de Nicée, né de parents chrétiens, reçut la palme du martyre dans cette ville de Bithynie lors de la grande persécution de Dioclétien au début du IVème siècle.

Le rit romain en célèbre la mémoire le 20 janvier :

A Nicée, en Bithynie, saint Néophyte, martyr. Agé de quinze ans, il fut battu de verges, jeté dans une fournaise ardente, exposé aux bêtes ; comme il n’en avait éprouvé aucune atteinte & qu’il persistait à confesser la foi du Christ, il fut mis à mort par le glaire.
Martyrologe romain au 20 janvier.

Saint Néophyte de Nicée, martyr - ménologue impérial - manuscrit du second quart du XIème siècle W521 (Walters Arts Museum, Baltimore).
Saint Néophyte de Nicée, martyr – Ménologue impérial – manuscrit du second quart du XIème siècle – W521 (Walters Arts Museum, Baltimore).

*

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Martyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical occurrent :
1. Adam, notre premier père, ayant transgressé ton commandement, * ô Christ, tu l’as chassé du Paradis ; * mais, compatissant, tu fis entrer le bon Larron * te confessant sur la croix et criant : * Souviens-toi de moi, Sauveur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Pour notre faute, tu nous condamnas * à la malédiction de la mort, Seigneur source-de-vie ; * mais, souffrant dans ton corps, Maître sans péché, * tu fis revivre les morts qui s’écrièrent : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Ressuscité d’entre les morts, tu nous sauvas de nos passions, * Seigneur, par ta sainte Résurrection ; * et, Sauveur, tu as détruit toute la puissance de la mort ; * c’est pourquoi nous, les fidèles, te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Par ta sépulture de trois jours tu éveillas, * Dieu, les morts qu’aux Enfers tu vivifias ; * et, dans ta bonté, tu fus la source de l’immortelle vie * pour nous tous, fidèles, qui sans cesse te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Aux Myrophores tu apparus d’abord, * Sauveur ressuscité d’entre les morts, * leur criant : Réjouissez-vous ! * et par elles, ô Christ, tu révèles ton éveil à tes amis ; * aussi te crions-nous : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
6. Sur la montagne Moïse, étendant les bras, préfigurait la croix et triomphait d’Amalec ; * nous-mêmes, nous la prenons pour combattre les démons * et tous ensemble avec foi te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
7. Fidèles chantons le Père, le Fils, le Saint-Esprit, * un seul Dieu, un seul Seigneur, * car la Trinité, soleil unique au trine éclat, * illumine tous ceux qui lui crient : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
8. Réjouis-toi, divine Porte que franchit, * sans en briser les scellés, * le Créateur lorsqu’il prit chair de toi, * Nuée légère portant le Christ, divine ondée ; * réjouis-toi, Echelle et Trône des cieux ; ** réjouis-toi, Montagne sainte, fertile et n’ayant pas subi d’entaille.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
2. Tropaire du Vénérable Père, ton 8 : Guide de l’orthodoxie, modèle de piété et de pureté * qui illumine le monde entier, toi qui, empli d’esprit divin, es l’ornement des moines, * ô sage Maxime, qui as tout illuminé par tes enseignements, ** lyre spirituelle, intercède auprès du Christ Dieu pour le salut de nos âmes.
3. Tropaire du Martyr, ton 4 : Ton Martyr Néophyte, Seigneur, * pour le combat qu’il a mené, a reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par ses prières sauve nos âmes.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion du Vénérable Père, ton 8 : L’ami de la Trinité, Maxime le Grand * qui enseigna clairement la divine foi * pour glorifier le Christ en deux natures, deux volontés, et deux énergies, * vénérons-le comme il se doit, fidèles, par des cantiques en lui disant : ** Réjouis-toi, prédicateur de la foi.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion du dimanche, ton 3 : Tu es ressuscité aujourd’hui du tombeau, ô Miséricordieux, * et Tu nous as écartés des portes de la mort. * Aujourd’hui Adam exulte et Ève se réjouit ; * avec eux prophètes et patriarches ne cessent de chanter ** la force divine de ta puissance.

Prokimen
Du dimanche, ton 3 :
℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).
[Des Saints, ton 4 :
℟. Pour les saints qui sont sur sa terre, le Seigneur a rendu merveilleuse toutes ses volontés (Psaume 15, 3).]

Epîtres
Du dimanche : I Timothée (§ 280) I, 15–17.
Jésus-Christ est venu dans le monde sauver les pécheurs, entre lesquels je suis le premier
(Epître du XXXIèmeDes Saints : Hébreux (§ 330) XI, 33 – XII, 2..
Puis donc que nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, dégageons-nous de tout le poids qui nous abat, et des pièges qui nous assiègent, et courons par la patience dans cette carrière qui nous est ouverte.]

Alleluia
Du dimanche, ton 3 :
℣. En toi, Seigneur, j’ai mon abris ; sur moi pas de honte à jamais (Psaume 30, 2).
℣. Sois pour moi un Dieu qui me défend, un lieu fort qui me sauve (Psaume 30, 3).
[Des Saints, ton 4 :
℣. Les justes ont crié, et le Seigneur les a exaucés ; et il les a délivrés de toutes leurs peines (Psaume 33, 18).]

Evangiles
Du dimanche du Fils prodique : Luc (§ 93) XVIII, 35-43.
Lorsqu’il était près de Jéricho, un aveugle se trouva assis le long du chemin, demandant l’aumône.
[Des Saints : Luc (§ 64) XII, 8-12.
Or je vous déclare que quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les anges de Dieu.]

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
[Des saints : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).] Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du XXXVème dimanche après la Pentecôte – saint Maxime le Confesseur – saint Néophyte – ton 2

Saint Maxime le ConfesseurParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 2 février 2013 du calendrier grégorien, 21 janvier 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la mémoire de notre vénérable père saint Maxime le Confesseur, ainsi que celle du saint martyr Néophyte.

Saint Maxime le Confesseur fut au VIIème siècle un ardent théologien de la foi orthodoxe telle que le concile œcuménique de Chalcédoine l’avait exprimée, face à l’hérésie dans laquelle était tombée le patriarche de Constantinople Serge, qui avait élaboré une théologie bancale (le monoénergisme : une seule énergie dans le Christ) en vue de plaire à la volonté impériale de se rallier les monophysites de Syrie & d’Egypte. Lors de la promulgation du décret impérial de 638 visant à instaurer officiellement dans l’empire la thèse tout aussi erronée du monothélisme (une seule volonté dans le Christ), Maxime travailla par ses écrits et ses prédications à ruiner cette nouvelle hérésie : si le Christ n’a qu’une seule volonté (ou une seule énergie), alors il ne serait pas pleinement homme ET pleinement Dieu.

En tant que moine, saint Maxime ne put pas participer au synode du Latran réunit par le Pape Martin Ier à Rome en 649 qui condamna le monothélisme de Constantinople, mais il inspira sans doute la décision finale des 105 évêques et contribua à la rédaction des Actes du concile. Outre son engagement pour la défense de la foi de Chalcédoine, saint Maxime laissa bien d’autres écrits dont sa Mystagogie, traité de théologie liturgique de premier plan.

En 653, saint Maxime fut arrêté par Constant II en même temps que le saint pape Martin Ier. Lors de son procès à Constantinople, Maxime refusa de se déclarer en communion avec le patriarche de Constantinople. Cela lui valut d’être exilé à Bizya, sur les rives de la mer Noire, en 655. Il refusa les offres de pardon et de réconciliation de l’empereur et du patriarche de Constantinople, partisans du monothélisme : “Ce n’est pas mon intention de déplaire à l’Empereur, mais je ne puis me résoudre à offenser Dieu”, déclarait-il.
Il fut convoqué de nouveau à Constantinople en 662, et jugé à nouveau par les évêques et les sénateurs byzantins. Torturé, saint Maxime eut la langue et la main droite coupées, les deux organes avec lesquels, par la parole et par l’écrit, il avait combattu la doctrine erronée d’une unique volonté dans le Christ.

Déporté dans le pays des Lazes, à l’est de la mer Noire et au nord de l’actuelle Géorgie, il devait y mourir des suites de ses blessures le 13 août 662. Sa grande fermeté dans la foi ainsi que les mauvais traitements qu’il reçut lui valurent le titre de « Confesseur » de la foi. Le rit romain célèbre sa mémoire au 13 août, à la date de sa naissance au ciel. Le rit byzantin le célèbre également le 13 août, il est possible que la fête byzantine du 21 janvier ait pu être instituée pour le placer avec les autres grands docteurs qui sont commémorés durant le mois de janvier. Le rit byzantin commémore une troisième fois saint Maxime le Confesseur le 20 septembre, avec le Pape saint Martin.

Voici la notice du Martyrologe romain au 13 août :

A Constantinople, saint Maxime, abbé, illustre par sa science et son zèle pour la vérité catholique. Comme il combattait courageusement contre les monothélites, l’empereur hérétique Constant lui fit couper les mains & la langue, le relégua ensuite dans la Chersonèse, où Maxime, après cette glorieuse confession, rendit son âme à Dieu. En même temps, deux de ses disciples nommés Anastase, et plusieurs autres, souffrirent divers tourments & un exil rigoureux.

Voici quelques citations de saint Maxime :

Si tu as du ressentiment contre quelqu’un, prie pour lui et tu empêcheras la passion d’aller plus avant. Par la prière, tu soustrairas la tristesse au souvenir du mal qui t’a été fait. Parvenu à l’amour et à la bienveillance, tu effaceras complètement de l’âme la passion. Et si un autre a du ressentiment contre toi, fais-lui du bien, sois humble, vis avec lui en paix, et tu le délivreras de la passion. Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

Quand, par le désir ardent de l’amour, l’intelligence émigre vers Dieu, alors elle ne sent absolument plus aucun des êtres. Tout illuminée par la lumière infinie de Dieu, elle est insensible à tout ce qu’il a créé, de même que l’oeil ne voit plus les étoiles quand le soleil se lève. Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

Bien des choses que font les hommes sont naturellement bonnes. Mais elles peuvent aussi ne pas être bonnes à cause de leur motif. Ainsi le jeûne, les veilles, la prière, la psalmodie, l’aumône et l’hospitalité sont naturellement des oeuvres bonnes. Mais quand elles sont faites par vanité, elles ne sont pas bonnes. Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

*

Saint Néophyte de Nicée, né de parents chrétiens, reçut la palme du martyre dans cette ville de Bithynie lors de la grande persécution de Dioclétien au début du IVème siècle.

Le rit romain en célèbre la mémoire le 20 janvier :

A Nicée, en Bithynie, saint Néophyte, martyr. Agé de quinze ans, il fut battu de verges, jeté dans une fournaise ardente, exposé aux bêtes ; comme il n’en avait éprouvé aucune atteinte & qu’il persistait à confesser la foi du Christ, il fut mis à mort par le glaire. Martyrologe romain au 20 janvier.

*

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Martyr. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical occurrent.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire du Vénérable Père, ton 8 : Guide de l’orthodoxie, modèle de piété et de pureté * qui illumine le monde entier, toi qui, empli d’esprit divin, es l’ornement des moines, * ô sage Maxime, qui as tout illuminé par tes enseignements, ** lyre spirituelle, intercède auprès du Christ Dieu pour le salut de nos âmes.
3. Tropaire du Martyr, ton 4 : Ton Martyr Néophyte, Seigneur, pour le combat qu’il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons; ** par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion du Vénérable Père, ton 8 : L’ami de la Trinité, Maxime le Grand * qui enseigna clairement la divine foi * pour glorifier le Christ en deux natures, deux volontés, et deux énergies, * vénérons-le comme il se doit, fidèles, par des cantiques en lui disant : ** Réjouis-toi, prédicateur de la foi.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion du dimanche, ton 2 : Lorsque tu es ressuscité du tombeau, Sauveur tout-puissant, * l’Enfer à la vue de ce miracle fut saisi de frayeur ; * les morts se sont levés et, te voyant, la création partage ta joie, * Adam s’unit à l’allégresse ; ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).

Epître
Du dimanche : 1 Timothée (§ 280) I, 15-17.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).

Evangile
Du dimanche : Luc (§ 93) XVIII, 35-43.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.