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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XIXème dimanche après la Pentecôte – Pères du concile de Nicée II – ton 2

Pères du Concile de Nicée II de l'an 787Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 23 octobre 2022 du calendrier grégorien, 10 octobre 2022 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons en ce dimanche les saints Pères du septième concile œcuménique, second de Nicée, tenu en 787, réuni par l’impératrice Irène sous la présidence du patriarche de Constantinople Taraise, en présence des deux légats du pape Hadrien Ier pour régler la crise iconoclaste. Le concile réunit 365 évêques, dont 37 venaient d’Europe (principalement de Sicile). Les patriarches d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem – alors sous la domination musulmane – envoyèrent des locum tenens.

Le refus de l’icône par les iconoclastes n’était pas une hérésie anodine puisqu’elle équivalait de fait à un refus de l’Incarnation, puisque “le Christ est l’icône du Dieu invisible, le Premier Né de la création” (Colossiens I, 15). De plus la naissance de l’iconoclasme par la volonté impériale de Léon III l’Isaurien en 730 s’est faite probablement par contamination de la pensée islamique avec laquelle les byzantins étaient entrés en contact. Les Pères du second concile de Nicée demandent la restauration des images du Christ, de la Vierge et des saints qui aident la prière et permettent de communiquer avec le divin. L’image n’est pas le modèle qui y est figuré, mais la vénération rendue à l’image renvoie au modèle.

Voici la définition faite par les Pères du Concile de Nicée II :

Nous affirmons en toute certitude et justesse que, tout comme la représentation de la vénérable Croix source de vie, les icônes saintes et vénérables, qu’elles soient en peinture, en mosaïque ou en tout autre matériau approprié, devraient être exposées dans les saintes églises de Dieu, sur les objets et vêtements liturgiques, sur les murs ou sur des panneaux, dans les maisons et autres édifices, de même que les images de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, de la Vierge Marie, la sainte Mère de Dieu, des anges dignes d’honneur et de tous les saintes et dévotes personnes. Plus souvent celles-ci seront vues en tant que représentations figurées, plus les croyants s’élèveront et, se souvenant des personnes qui les ont inspirés, soupireront après leurs prototypes; de telle sorte que celles-ci doivent faire l’objet de vénération (προσκύνησις) mais non d’adoration (λατρεία), chose réservée par notre foi à Dieu seul. Nous nous devons de leur offrir encens et cierges comme nous le faisons à l’endroit de la vénérable Croix source de vie, aux livres des Évangiles et aux autres objets consacrés suivant l’ancienne tradition. C’est ainsi que l’honneur rendu aux icônes se transmet à ce que les icônes représentent de telle sorte qu’en vénérant les icônes, nous vénérons aussi les originaux.”

L’hérésie iconoclaste ne fut toutefois définitivement réglée que 56 ans plus tard, au moment du Triomphe de l’Orthodoxie le 11 marc 843, lorsque l’impératrice Théodora et le patriarche Méthode rétablirent la vénération des saintes icônes.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : des Pères.
A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : du dimanche.

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 3 & 4 tropaires de la 3ème du canon des saints Pères, œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845) :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, ** ô Christ, se levèrent, ressuscités.
6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.
7. Les divins Pasteurs du troupeau, * ayant reçu du Christ cette révélation * que son Eglise indivise ne chancellera pas, * ont chassé, comme sectateurs de l’Antéchrist, ** de l’assemblée des croyants ceux qui voulaient l’ébranler.
8. Puisant aux sources du salut, * l’assemblée des Pères nettoya * les torrents troubles et chargés de boue ; * alors le peuple du Christ, assoiffé, ** put boire aux flots de leurs purs enseignements.
9. Dans l’illustre ville de Nicée, * contre les iconoclastes, ces gens détestables, * se tint le septième concile des amis du Christ * dont les empereurs Constantin et Irène ** se firent les défenseurs.
10. Qu’ils aillent au feu éternel, * les impies qui refusent de vénérer * la sainte icône de la Mère de Dieu * et de reconnaître qu’elle a mis au monde ** le Christ, homme et Dieu à la fois.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : ** Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire des Pères, ton 8 : Tu es glorifié au-dessus de tout, ô Christ notre Dieu, * toi qui as établi nos Pères pour éclairer la terre ; * et par eux, Tu nous as tous guidés vers la vraie foi. ** Ô Très-miséricordieux, gloire à toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion des Pères, ton 6 : Le Fils qui a indiciblement resplendi du Père, * et qui en deux natures est né d’une femme, * nous le contemplons et ne refusons pas de représenter son visage, * mais le reproduisant avec piété, nous le vénérons avec foi. * C’est pourquoi, fidèle à la foi véritable, ** l’Église embrasse l’icône de l’Incarnation du Christ.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Tu es ressuscité du tombeau, tout-puissant Sauveur : * l’enfer, voyant ce prodige, est saisi de stupeur, * & les morts ressuscitent. * A cette vue, la création se réjouit avec toi ; * Adam s’unit à l’allégresse ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
Des saints Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel 3, 26).

Epîtres
Du dimanche : II Corinthiens (§ 194) XI, 31 – XII, 9.
Ma grâce te suffit : car ma puissance éclate davantage dans la faiblesse. Je prendrai donc plaisir à me glorifier dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
Des Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.
Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont prêché la parole de Dieu ; et considérant quelle a été la fin de leur vie, imitez leur foi.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
Des saints Pères, ton 1 :
℣. Le Seigneur, le Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant. (Psaume 49, 1).

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 30) VII, 11-16.
En même temps le mort se leva en son séant, et commença à parler ; et Jésus le rendit à sa mère.
Des Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.
J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. (Psaume 32, 1) Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du XVIIIème dimanche après la Pentecôte – Pères du concile de Nicée II – ton 1

Pères du Concile de Nicée II de l'an 787Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 24 octobre 2021 du calendrier grégorien, 11 octobre 2021 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Nous fêtons en ce dimanche les saints Pères du septième concile œcuménique, second de Nicée, tenu en 787, réuni par l’impératrice Irène sous la présidence du patriarche de Constantinople Taraise, en présence des deux légats du pape Hadrien Ier pour régler la crise iconoclaste. Le concile réunit 365 évêques, dont 37 venaient d’Europe (principalement de Sicile). Les patriarches d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem – alors sous la domination musulmane – envoyèrent des locum tenens.

Le refus de l’icône par les iconoclastes n’était pas une hérésie anodine puisqu’elle équivalait de fait à un refus de l’Incarnation, puisque “le Christ est l’icône du Dieu invisible, le Premier Né de la création” (Colossiens I, 15). De plus la naissance de l’iconoclasme par la volonté impériale de Léon III l’Isaurien en 730 s’est faite probablement par contamination de la pensée islamique avec laquelle les byzantins étaient entrés en contact. Les Pères du second concile de Nicée demandent la restauration des images du Christ, de la Vierge et des saints qui aident la prière et permettent de communiquer avec le divin. L’image n’est pas le modèle qui y est figuré, mais la vénération rendue à l’image renvoie au modèle.

Voici la définition faite par les Pères du Concile de Nicée II :

Nous affirmons en toute certitude et justesse que, tout comme la représentation de la vénérable Croix source de vie, les icônes saintes et vénérables, qu’elles soient en peinture, en mosaïque ou en tout autre matériau approprié, devraient être exposées dans les saintes églises de Dieu, sur les objets et vêtements liturgiques, sur les murs ou sur des panneaux, dans les maisons et autres édifices, de même que les images de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, de la Vierge Marie, la sainte Mère de Dieu, des anges dignes d’honneur et de tous les saintes et dévotes personnes. Plus souvent celles-ci seront vues en tant que représentations figurées, plus les croyants s’élèveront et, se souvenant des personnes qui les ont inspirés, soupireront après leurs prototypes ; de telle sorte que celles-ci doivent faire l’objet de vénération (προσκύνησις) mais non d’adoration (λατρεία), chose réservée par notre foi à Dieu seul. Nous nous devons de leur offrir encens et cierges comme nous le faisons à l’endroit de la vénérable Croix source de vie, aux livres des Évangiles et aux autres objets consacrés suivant l’ancienne tradition. C’est ainsi que l’honneur rendu aux icônes se transmet à ce que les icônes représentent de telle sorte qu’en vénérant les icônes, nous vénérons aussi les originaux.”

L’hérésie iconoclaste ne fut toutefois définitivement réglée que 56 ans plus tard, au moment du Triomphe de l’Orthodoxie le 11 marc 843, lorsque l’impératrice Théodora et le patriarche Méthode rétablirent la vénération des saintes icônes.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : des Pères.
A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : du dimanche.

A la divine liturgie

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 1 & 4 tropaires de la 3ème du canon des saints Pères, œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845) :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. A ton sépulchre se rendirent de bon matin * les Myrrophores tout en larmes, ô Christ notre Dieu : * elles y trouvèrent un Ange vêtu de blanc, * assis sur la pierre et disant : Que cherchez-vous ? ** Le Christ est ressuscité, ne pleurez plus.
6. Sur la montagne que tu leur avais indiquée * tes Apôtres arrivèrent, Seigneur ; * et, lorsqu’ils te virent, Sauveur, * ils se prosternèrent devant toi ; * vers les nations tu les envoyas ** pour les instruire et baptiser.
7. Les divins Pasteurs du troupeau, * ayant reçu du Christ cette révélation * que son Eglise indivise ne chancellera pas, * ont chassé, comme sectateurs de l’Antéchrist, ** de l’assemblée des croyants ceux qui voulaient l’ébranler.
8. Puisant aux sources du salut, * l’assemblée des Pères nettoya * les torrents troubles et chargés de boue ; * alors le peuple du Christ, assoiffé, ** put boire aux flots de leurs purs enseignements.
9. Dans l’illustre ville de Nicée, * contre les iconoclastes, ces gens détestables, * se tint le septième concile des amis du Christ * dont les empereurs Constantin et Irène ** se firent les défenseurs.
10. Qu’ils aillent au feu éternel, * les impies qui refusent de vénérer * la sainte icône de la Mère de Dieu * et de reconnaître qu’elle a mis au monde ** le Christ, homme et Dieu à la fois.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire des Pères, ton 8 : Tu es glorifié au-dessus de tout, ô Christ notre Dieu, * toi qui as établi nos Pères pour éclairer la terre ; * et par eux, Tu nous as tous guidés vers la vraie foi. ** Ô Très-miséricordieux, gloire à toi.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion des Pères, ton 6 : Le Fils qui a indiciblement resplendi du Père, * et qui en deux natures est né d’une femme, * nous le contemplons et ne refusons pas de représenter son visage, * mais le reproduisant avec piété, nous le vénérons avec foi. * C’est pourquoi, fidèle à la foi véritable, ** l’Église embrasse l’icône de l’Incarnation du Christ.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.

Prokimen
Du dimanche, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
Des saints Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel 3, 26).

Epîtres
Du dimanche : II Corinthiens (§ 188) IX, 6-11.
Or je vous avertis que celui qui sème peu, moissonnera peu ; et que celui qui sème avec abondance, moissonnera aussi avec abondance.
Des Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.
Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont prêché la parole de Dieu ; et considérant quelle a été la fin de leur vie, imitez leur foi.

Alleluia
Du dimanche, ton 1 :
℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48).
℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51).
Des saints Pères, ton 1 :
℣. Le Seigneur, le Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant. (Psaume 49, 1).

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 30) VII, 11-16.
En même temps le mort se leva en son séant, et commença à parler ; et Jésus le rendit à sa mère.
Des Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.
J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. (Psaume 32, 1) Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du XXème dimanche après la Pentecôte – Pères du concile de Nicée II – ton 3

Pères du Concile de Nicée II de l'an 787Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 25 octobre 2020 du calendrier grégorien, 12 octobre 2020 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton III de l’Octoèque. Nous fêtons en ce dimanche les saints Pères du septième concile œcuménique, second de Nicée, tenu en 787, réuni par l’impératrice Irène sous la présidence du patriarche de Constantinople Taraise, en présence des deux légats du pape Hadrien Ier pour régler la crise iconoclaste. Le concile réunit 365 évêques, dont 37 venaient d’Europe (principalement de Sicile). Les patriarches d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem – alors sous la domination musulmane – envoyèrent des locum tenens.

Le refus de l’icône par les iconoclastes n’était pas une hérésie anodine puisqu’elle équivalait de fait à un refus de l’Incarnation, puisque “le Christ est l’icône du Dieu invisible, le Premier Né de la création” (Colossiens I, 15). De plus la naissance de l’iconoclasme par la volonté impériale de Léon III l’Isaurien en 730 s’est faite probablement par contamination de la pensée islamique avec laquelle les byzantins étaient entrés en contact. Les Pères du second concile de Nicée demandent la restauration des images du Christ, de la Vierge et des saints qui aident la prière et permettent de communiquer avec le divin. L’image n’est pas le modèle qui y est figuré, mais la vénération rendue à l’image renvoie au modèle.

Voici la définition faite par les Pères du Concile de Nicée II :

Nous affirmons en toute certitude et justesse que, tout comme la représentation de la vénérable Croix source de vie, les icônes saintes et vénérables, qu’elles soient en peinture, en mosaïque ou en tout autre matériau approprié, devraient être exposées dans les saintes églises de Dieu, sur les objets et vêtements liturgiques, sur les murs ou sur des panneaux, dans les maisons et autres édifices, de même que les images de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, de la Vierge Marie, la sainte Mère de Dieu, des anges dignes d’honneur et de tous les saintes et dévotes personnes. Plus souvent celles-ci seront vues en tant que représentations figurées, plus les croyants s’élèveront et, se souvenant des personnes qui les ont inspirés, soupireront après leurs prototypes; de telle sorte que celles-ci doivent faire l’objet de vénération (προσκύνησις) mais non d’adoration (λατρεία), chose réservée par notre foi à Dieu seul. Nous nous devons de leur offrir encens et cierges comme nous le faisons à l’endroit de la vénérable Croix source de vie, aux livres des Évangiles et aux autres objets consacrés suivant l’ancienne tradition. C’est ainsi que l’honneur rendu aux icônes se transmet à ce que les icônes représentent de telle sorte qu’en vénérant les icônes, nous vénérons aussi les originaux.”

L’hérésie iconoclaste ne fut toutefois définitivement réglée que 56 ans plus tard, au moment du Triomphe de l’Orthodoxie le 11 marc 843, lorsque l’impératrice Théodora et le patriarche Méthode rétablirent la vénération des saintes icônes.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : des Pères.
A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 3 & 4 tropaires de la 3ème du canon des saints Pères, œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845) :
1. Adam, notre premier père, ayant transgressé ton commandement, * ô Christ, tu l’as chassé du Paradis ; * mais, compatissant, tu fis entrer le bon Larron * te confessant sur la croix et criant : * Souviens-toi de moi, Sauveur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Pour notre faute, tu nous condamnas * à la malédiction de la mort, Seigneur source-de-vie ; * mais, souffrant dans ton corps, Maître sans péché, * tu fis revivre les morts qui s’écrièrent : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Ressuscité d’entre les morts, tu nous sauvas de nos passions, * Seigneur, par ta sainte Résurrection ; * et, Sauveur, tu as détruit toute la puissance de la mort ; * c’est pourquoi nous, les fidèles, te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Par ta sépulture de trois jours tu éveillas, * Dieu, les morts qu’aux Enfers tu vivifias ; * et, dans ta bonté, tu fus la source de l’immortelle vie * pour nous tous, fidèles, qui sans cesse te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Aux Myrrophores tu apparus d’abord, * Sauveur ressuscité d’entre les morts, * leur criant : Réjouissez-vous ! * et par elles, ô Christ, tu révèles ton éveil à tes amis ; * aussi te crions-nous : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
6. Sur la montagne Moïse, étendant les bras, préfigurait la croix et triomphait d’Amalec ; * nous-mêmes, nous la prenons pour combattre les démons * et tous ensemble avec foi te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
7. Les divins Pasteurs du troupeau, * ayant reçu du Christ cette révélation * que son Eglise indivise ne chancellera pas, * ont chassé, comme sectateurs de l’Antéchrist, ** de l’assemblée des croyants ceux qui voulaient l’ébranler.
8. Puisant aux sources du salut, * l’assemblée des Pères nettoya * les torrents troubles et chargés de boue ; * alors le peuple du Christ, assoiffé, ** put boire aux flots de leurs purs enseignements.
9. Dans l’illustre ville de Nicée, * contre les iconoclastes, ces gens détestables, * se tint le septième concile des amis du Christ * dont les empereurs Constantin et Irène ** se firent les défenseurs.
10. Qu’ils aillent au feu éternel, * les impies qui refusent de vénérer * la sainte icône de la Mère de Dieu * et de reconnaître qu’elle a mis au monde ** le Christ, homme et Dieu à la fois.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
2. Tropaire des Pères, ton 8 : Tu es glorifié au-dessus de tout, ô Christ notre Dieu, * toi qui as établi nos Pères pour éclairer la terre ; * et par eux, Tu nous as tous guidés vers la vraie foi. ** Ô Très-miséricordieux, gloire à toi.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion des Pères, ton 6 : Le Fils qui a indiciblement resplendi du Père, * et qui en deux natures est né d’une femme, * nous le contemplons et ne refusons pas de représenter son visage, * mais le reproduisant avec piété, nous le vénérons avec foi. * C’est pourquoi, fidèle à la foi véritable, ** l’Église embrasse l’icône de l’Incarnation du Christ.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 3 : Tu es ressuscité aujourd’hui du tombeau, ô Miséricordieux, * et Tu nous as écartés des portes de la mort. * Aujourd’hui Adam exulte et Ève se réjouit ; * avec eux prophètes et patriarches ne cessent de chanter ** la force divine de ta puissance.

Prokimen
Du dimanche, ton 3 :
℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).
Des saints Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel 3, 26).

Epîtres
Du dimanche : Galates (§ 200) I, 11-19.
Je vous déclare donc, frères, que l’Évangile que je vous ai prêché, n’a rien de l’homme.
Des Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.
Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont prêché la parole de Dieu ; et considérant quelle a été la fin de leur vie, imitez leur foi.

Alleluia
Du dimanche, ton 3 :
℣. En toi, Seigneur, j’ai mon abris ; sur moi pas de honte à jamais (Psaume 30, 2).
℣. Sois pour moi un Dieu qui me défend, un lieu fort qui me sauve (Psaume 30, 3).
Des saints Pères, ton 1 :
℣. Le Seigneur, le Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant. (Psaume 49, 1).

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 30) VII, 11-16.
En même temps le mort se leva en son séant, et commença à parler ; et Jésus le rendit à sa mère.
Des Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.
J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. (Psaume 32, 1) Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du XXXVIème dimanche après la Pentecôte – saint Maxime le Confesseur – saint Néophyte de Nicée – ton 3

Saint Maxime le ConfesseurParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 février 2019 du calendrier grégorien, 21 janvier 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton III de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la mémoire de notre vénérable père saint Maxime le Confesseur, ainsi que celle du saint martyr Néophyte.

Saint Maxime le Confesseur fut au VIIème siècle un ardent théologien de la foi orthodoxe.

Né dans une famille patricienne de Constantinople, Maxime fit d’excellentes études et entra dans la carrière de l’administration impériale. À son avènement au trône, en 610, l’empereur Héraclius, discernant sa valeur, le plaça à la tête de sa chancellerie (protasékretis). Cependant, au bout de trois ans, Maxime abandonna sa charge et se fit moine au monastère de la Mère de Dieu de Chrysopolis, en face de Constantinople de l’autre côté du Bosphore.

Lorsque le patriarche de Constantinople Serge élabore une théologie bancale (le monoénergisme : une seule énergie d’action, divine, dans le Christ) en vue de plaire à la volonté impériale de se rallier les monophysites de Syrie & d’Egypte, Maxime entre alors dans la résistance doctrinale en réaffirmant la théologie du Concile œcuménique de Chalcédoine, soulignant que “le Christ opère humainement ce qui est divin, par ses miracles, et divinement ce qui est humain, dans sa Passion vivifiante”. Lors de la promulgation du décret impérial de 638 visant à instaurer officiellement dans l’empire la thèse tout aussi erronée du monothélisme (une seule volonté dans le Christ), promue par le nouveau patriarche de Constantinople Pyrrhus, Maxime travailla par ses écrits et ses prédications à ruiner cette nouvelle hérésie : si le Christ n’a qu’une seule volonté (ou une seule énergie), alors il ne serait pas pleinement homme ET pleinement Dieu. Le pape Théodore excommunia le patriarche Pyrrhus et condamna également pour hérésie son successeur sur le trône de Constantinople, Paul.

Persécuté, Maxime rejoignit le nouveau pape, saint Martin Ier à Rome. En tant que simple moine, il ne put pas participer au synode du Latran réunit par ce Pape à Rome en 649 qui condamna le monothélisme de Constantinople, mais il inspira sans doute la décision finale des 105 évêques et contribua à la rédaction des Actes du concile.

En 653, saint Maxime fut arrêté par Constant II en même temps que le saint pape Martin Ier. Lors de son procès à Constantinople, Maxime refusa de se déclarer en communion avec le patriarche de Constantinople, hérétique. Cela lui valut d’être exilé à Bizya, sur les rives de la mer Noire, en 655. Il refusa les offres de pardon et de réconciliation de l’empereur et du patriarche de Constantinople, partisans du monothélisme : “Ce n’est pas mon intention de déplaire à l’Empereur, mais je ne puis me résoudre à offenser Dieu”, déclarait-il.
Il fut convoqué de nouveau à Constantinople en 662, et jugé à nouveau par les évêques et les sénateurs byzantins. Torturé, saint Maxime eut la langue et la main droite coupées, les deux organes avec lesquels, par la parole et par l’écrit, il avait combattu la doctrine erronée d’une unique volonté dans le Christ.

Déporté dans le pays des Lazes, à l’est de la mer Noire et au nord de l’actuelle Géorgie, il devait y mourir des suites de ses blessures le 13 août 662. Sa grande fermeté dans la foi ainsi que les mauvais traitements qu’il reçut lui valurent le titre de « Confesseur » de la foi. Le rit romain célèbre sa mémoire au 13 août, à la date de sa naissance au ciel. Le rit byzantin le célèbre également le 13 août, il est possible que la fête byzantine du 21 janvier ait pu être instituée pour le placer avec les autres grands docteurs qui sont commémorés durant le mois de janvier. Le rit byzantin commémore une troisième fois saint Maxime le Confesseur le 20 septembre, avec le Pape saint Martin.

Voici la notice du Martyrologe romain au 13 août :

A Constantinople, saint Maxime, abbé, illustre par sa science et son zèle pour la vérité catholique. Comme il combattait courageusement contre les monothélites, l’empereur hérétique Constant lui fit couper les mains & la langue, le relégua ensuite dans la Chersonèse, où Maxime, après cette glorieuse confession, rendit son âme à Dieu. En même temps, deux de ses disciples nommés Anastase, et plusieurs autres, souffrirent divers tourments & un exil rigoureux.

Saint Maxime le ConfesseurOutre son engagement pour la défense de la foi de Chalcédoine et le refus du monothélisme, saint Maxime laissa bien d’autres écrits spirituels dont sa Mystagogie, traité de théologie liturgique de premier plan. Il approfondit la théologie de la divinisation de l’homme déjà exposée par saint Irénée de Lyon (“Dieu se fit homme pour que l’homme devienne Dieu”). Il en dresse une grandiose synthèse théologique selon laquelle l’homme, placé par Dieu dans le monde pour être le prêtre d’une liturgie cosmique, est appelé à rassembler les raisons (logoi) de tous les êtres pour les offrir au Verbe divin, leur Principe, en un dialogue de libre amour ; de sorte qu’en accomplissant le dessein pour lequel il a été créé, son union à Dieu, l’homme amène aussi l’univers entier à sa perfection dans le Christ, le Dieu-Homme.

Voici quelques citations de saint Maxime :

Si tu as du ressentiment contre quelqu’un, prie pour lui et tu empêcheras la passion d’aller plus avant. Par la prière, tu soustrairas la tristesse au souvenir du mal qui t’a été fait. Parvenu à l’amour et à la bienveillance, tu effaceras complètement de l’âme la passion. Et si un autre a du ressentiment contre toi, fais-lui du bien, sois humble, vis avec lui en paix, et tu le délivreras de la passion.
Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

Quand, par le désir ardent de l’amour, l’intelligence émigre vers Dieu, alors elle ne sent absolument plus aucun des êtres. Tout illuminée par la lumière infinie de Dieu, elle est insensible à tout ce qu’il a créé, de même que l’oeil ne voit plus les étoiles quand le soleil se lève.
Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

Bien des choses que font les hommes sont naturellement bonnes. Mais elles peuvent aussi ne pas être bonnes à cause de leur motif. Ainsi le jeûne, les veilles, la prière, la psalmodie, l’aumône et l’hospitalité sont naturellement des oeuvres bonnes. Mais quand elles sont faites par vanité, elles ne sont pas bonnes.
Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

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Saint Néophyte de Nicée, né de parents chrétiens, reçut la palme du martyre dans cette ville de Bithynie lors de la grande persécution de Dioclétien au début du IVème siècle.

Le rit romain en célèbre la mémoire le 20 janvier :

A Nicée, en Bithynie, saint Néophyte, martyr. Agé de quinze ans, il fut battu de verges, jeté dans une fournaise ardente, exposé aux bêtes ; comme il n’en avait éprouvé aucune atteinte & qu’il persistait à confesser la foi du Christ, il fut mis à mort par le glaire.
Martyrologe romain au 20 janvier.

Saint Néophyte de Nicée, martyr - ménologue impérial - manuscrit du second quart du XIème siècle W521 (Walters Arts Museum, Baltimore).
Saint Néophyte de Nicée, martyr – Ménologue impérial – manuscrit du second quart du XIème siècle – W521 (Walters Arts Museum, Baltimore).

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Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Martyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical occurrent :
1. Adam, notre premier père, ayant transgressé ton commandement, * ô Christ, tu l’as chassé du Paradis ; * mais, compatissant, tu fis entrer le bon Larron * te confessant sur la croix et criant : * Souviens-toi de moi, Sauveur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Pour notre faute, tu nous condamnas * à la malédiction de la mort, Seigneur source-de-vie ; * mais, souffrant dans ton corps, Maître sans péché, * tu fis revivre les morts qui s’écrièrent : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Ressuscité d’entre les morts, tu nous sauvas de nos passions, * Seigneur, par ta sainte Résurrection ; * et, Sauveur, tu as détruit toute la puissance de la mort ; * c’est pourquoi nous, les fidèles, te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Par ta sépulture de trois jours tu éveillas, * Dieu, les morts qu’aux Enfers tu vivifias ; * et, dans ta bonté, tu fus la source de l’immortelle vie * pour nous tous, fidèles, qui sans cesse te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Aux Myrophores tu apparus d’abord, * Sauveur ressuscité d’entre les morts, * leur criant : Réjouissez-vous ! * et par elles, ô Christ, tu révèles ton éveil à tes amis ; * aussi te crions-nous : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
6. Sur la montagne Moïse, étendant les bras, préfigurait la croix et triomphait d’Amalec ; * nous-mêmes, nous la prenons pour combattre les démons * et tous ensemble avec foi te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
7. Fidèles chantons le Père, le Fils, le Saint-Esprit, * un seul Dieu, un seul Seigneur, * car la Trinité, soleil unique au trine éclat, * illumine tous ceux qui lui crient : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
8. Réjouis-toi, divine Porte que franchit, * sans en briser les scellés, * le Créateur lorsqu’il prit chair de toi, * Nuée légère portant le Christ, divine ondée ; * réjouis-toi, Echelle et Trône des cieux ; ** réjouis-toi, Montagne sainte, fertile et n’ayant pas subi d’entaille.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
2. Tropaire du Vénérable Père, ton 8 : Guide de l’orthodoxie, modèle de piété et de pureté * qui illumine le monde entier, toi qui, empli d’esprit divin, es l’ornement des moines, * ô sage Maxime, qui as tout illuminé par tes enseignements, ** lyre spirituelle, intercède auprès du Christ Dieu pour le salut de nos âmes.
3. Tropaire du Martyr, ton 4 : Ton Martyr Néophyte, Seigneur, * pour le combat qu’il a mené, a reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par ses prières sauve nos âmes.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion du Vénérable Père, ton 8 : L’ami de la Trinité, Maxime le Grand * qui enseigna clairement la divine foi * pour glorifier le Christ en deux natures, deux volontés, et deux énergies, * vénérons-le comme il se doit, fidèles, par des cantiques en lui disant : ** Réjouis-toi, prédicateur de la foi.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion du dimanche, ton 3 : Tu es ressuscité aujourd’hui du tombeau, ô Miséricordieux, * et Tu nous as écartés des portes de la mort. * Aujourd’hui Adam exulte et Ève se réjouit ; * avec eux prophètes et patriarches ne cessent de chanter ** la force divine de ta puissance.

Prokimen
Du dimanche, ton 3 :
℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).
[Des Saints, ton 4 :
℟. Pour les saints qui sont sur sa terre, le Seigneur a rendu merveilleuse toutes ses volontés (Psaume 15, 3).]

Epîtres
Du dimanche : I Timothée (§ 280) I, 15–17.
Jésus-Christ est venu dans le monde sauver les pécheurs, entre lesquels je suis le premier
(Epître du XXXIèmeDes Saints : Hébreux (§ 330) XI, 33 – XII, 2..
Puis donc que nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, dégageons-nous de tout le poids qui nous abat, et des pièges qui nous assiègent, et courons par la patience dans cette carrière qui nous est ouverte.]

Alleluia
Du dimanche, ton 3 :
℣. En toi, Seigneur, j’ai mon abris ; sur moi pas de honte à jamais (Psaume 30, 2).
℣. Sois pour moi un Dieu qui me défend, un lieu fort qui me sauve (Psaume 30, 3).
[Des Saints, ton 4 :
℣. Les justes ont crié, et le Seigneur les a exaucés ; et il les a délivrés de toutes leurs peines (Psaume 33, 18).]

Evangiles
Du dimanche du Fils prodique : Luc (§ 93) XVIII, 35-43.
Lorsqu’il était près de Jéricho, un aveugle se trouva assis le long du chemin, demandant l’aumône.
[Des Saints : Luc (§ 64) XII, 8-12.
Or je vous déclare que quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les anges de Dieu.]

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
[Des saints : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).] Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.