En ces temps où la croix, symbole s’il en est du christianisme, est attaquée de toute part comme récemment par le dernier arrêt du conseil constitutionnel, il est intéressant de se pencher sur le rôle de la confrérie des Pénitents blancs de Montpellier. Son siège se situe dans la Chapelle Sainte-Foy à Montpellier.
Héritière des confréries du Moyen-Age, sa création dans sa forme actuelle remonte à 1517. La Dévote et Respectable Confrérie des Pénitents blancs est placée sous le vocable du Saint-Esprit. Sa devise est : “Spiritus Sanctus ubi vult spirat”. L’objet de la confrérie, outre la prière et la dévotion, est l’assistance, l’accompagnement au cimetière des confrères et de ceux qui en font la demande. Au début du XXème siècle elle s’est vue confier une mission supplémentaire. En effet en 1920, la chute accidentelle de la Croix de Peyrou a convaincu Monseigneur Mignen, évêque de Montpellier, Agde, Béziers, Lodève et Saint-Pons de Thomières de demander à la Confrérie de pourvoir à l’entretien des Croix de la ville. A ce titre, il leur conféra le sous-titre de “Conservateur des croix publiques de la ville”. Les confrères qui avaient toujours eu une grande dévotion envers la Croix avaient entrepris d’en édifier deux dans la ville. Aujourd’hui ils s’occupent encore de la préservation et de l’entretien de 14 croix publiques qui forment un chemin à travers la ville.