Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Trait de la Septuagésime – faux-bourdon parisien du VIIIème ton

Trait de la Septuagésime en faux-bourdon parisien.
De profundis clamavi ad te Domine.
3 voix d’hommes (TTB).
1 page.

Ce trait de la Septuagésime est réalisé en faux-bourdon parisien (édition de 1739) pour les chœurs qui ne pourraient pas le chanter pour diverses raisons dans le plain-chant grégorien ordinaire.

Dans le rit romain, l’Alleluia cesse d’être chanté depuis la fin des premières vêpres du dimanche de la Septuagésime jusqu’à la vigile pascale où il retentit, joyeux de la joie de la résurrection. A la messe de même, le dimanche et aux fêtes, l’alleluia qui précède l’évangile est remplacé par le trait.

Le nom qu’on donne à cette pièce (tractus en latin) parait se référer à la façon de l’exécuter, d’un trait, sans aucun principe d’alternance ni de reprise. Les traits appartiennent donc aux chants en directané, un style plus antique que les chants responsoriaux ou antiphonés et qui parait issu des pratiques cantorales de la Synagogue. Les traits n’existent que dans deux tons : ceux du 2nd ton sont moins nombreux dans le répertoire de la liturgie romaine que ceux du VIIIème ton.

Le trait de la Septuagésime est tiré du Psaume CXXIX dont il reprend les quatre premiers versets. Signe d’antiquité, le texte suit ici la première version du Psautier réalisée par saint Jérôme (Versio Romana) et non la seconde version de saint Jérôme (Versio Gallicana) utilisée à l’office divin depuis le IXème siècle.

Voici le texte de ce trait de la Septuagésime en faux-bourdon, ainsi qu’une traduction française :

De profúndis clamávi ad te, Dómine :
Dómine, exáudi vocem meam.
Des profondeurs, j’ai crié vers toi, Seigneur, Seigneur, exauce ma voix.
℣. Fiant aures tuæ intendéntes in oratiónem servi tui. ℣. Que tes oreilles soient attentives à la prière de ton serviteur.
℣. Si iniquitátes observáveris Dómine : Dómine, quis sutinébit ? ℣. Si tu tiens compte des iniquités, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ?
℣. Quia apud te propitiátio est, et propter legem tuam sustínui te, Dómine. ℣. Car près de toi est le pardon, et, à cause de ta loi j’ai espéré en toi, Seigneur.

Les premières mesures de cette partition :

Trait de la Septuagésime en faux-bourdon parisien

Téléchargez les partition moyennant un « Like » sur l’un des réseaux sociaux ci-dessous. Les liens apparaîtront ensuite.

 
Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger la partition du trait de la Septuagésime en fichier PDF.
 

Ier dimanche de Carême – Trait – Graduale Romanum 1905

Dominica I. in Quadragesima
Tractus

Trait - Qui habitat - ton 2 - 1

Trait - Qui habitat - ton 2 - 2

Trait - Qui habitat - ton 2 - 3

Trait - Qui habitat - ton 2 - 4

Qui hábitat * in adjutório Altíssimi, in protectióne Dei cæli commorábitur. Qui demeure sous l’assistance du Très-Haut reposera sous la protection du Dieu du ciel.
Dicet Dómino : Suscéptor meus es tu, et refúgium meum : Deus meus, sperábo in eum. Il dira au Seigneur : tu es mon défenseur et mon refuge, mon Dieu en qui j’espère.
Quóniam ipse liberávit me de láqueo venántium, et a verbo áspero. Parce qu’il m’a lui-même délivré du filet des chasseurs, et de la parole âpre.
Scápulis suis obumbrábit tibi, et sub pennis ejus sperábis. Il te mettra sous l’ombre de ses épaules, et tu espèreras sous ses ailes.
Scuto circúmdabit te véritas ejus : non timébis a timóre noctúrno. Sa vérité t’environnera comme un bouclier ; tu ne craindras point les terreurs nocturnes.
A sagítta volánte per diem, a negótio perambulánte in ténebris, a ruína et dæmónio meridiáno. Ni la flèche qui vole pendant le jour, ni les complots qui s’ourdissent dans les ténèbres, ni les attaques du démon de midi.
Cadent a látere tuo mille, et decem míllia a dextris tuis : tibi autem non appropinquábit. Mille tomberont à ton côté, et dix mille à ta droite, mais on ne s’approchera point de toi.
Quóniam Angelis suis mandávit de te, ut custódiant te in ómnibus viis tuis. Parce qu’il a commandé à ses anges de te garder en tes voies.
In mánibus portábunt te, ne umquam offéndas ad lápidem pedem tuum. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes une pierre de ton pied.
Super aspidem et basilíscum ambulábis, et conculcábis leónem et dracónem. Tu marcheras sur l’aspic et sur le basilic, et tu fouleras aux pieds le lion et le dragon.
Quóniam in me sperávit, liberábo eum : prótegam eum, quóniam cognóvit nomen meum. Parce qu’en moi il a espéré, je le délivrerai, je le protégerai, parce qu’il a connu mon nom.
Invocábit me, et ego exáudiam eum : cum ipso sum in tribulatióne. Il m’invoquera, et moi, je l’exaucerai : je suis avec lui dans la tribulation.
Erípiam eum, et glorificábo eum : longitúdine diérum adimplébo eum, et osténdam illi salutáre meum. Je le sauverai et je le glorifierai ; je le comblerai de jours, et je lui montrerai mon salut.
(Psaume XC, 7 & 11-16).

Dimanche de la Quinquagésime – Trait – Graduale Romanum 1905

Trait Jubilate Domino - ton 8

Jubiláte Deo, * omnis terra : servíte Dómino in lætítia. Jubilez pour Dieu, toute la terre, servez le Seigneur dans la joie.
℣. Intráte in conspéctu ejus in exsultatióne : scitóte, quod Dóminus ipse est Deus. ℣. Présentez-vous devant sa face dans l’exultation, car lui, le Seigneur, est Dieu.
℣. Ipse fecit nos, et non ipsi nos : nos autem pópulus ejus, et oves páscuæ * ejus. ℣. C’est lui qui nous a faits, et non nous-mêmes, et nous sommes son peuple et les brebis de son pâturage.