Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

A history of Requiem, part II. André Campra – Michael Haydn – Laudantes Consort, Guy Janssens dir.

Laudantes Consort, A history of Requiem, Part II - Campra, Haydn

A history of Requiem, part II. Requiem d’André Campra & de Michael Haydn – Laudantes Consort, sous la direction de Guy Janssens.

Acheter ce disque sur Alapage – 21,99 € – CYPRES – sorti le 29/11/2007.

Partant du constat que la messe des morts demeure la forme qui a suscité le plus grand nombre de réalisations concrètes dans toute l’histoire de la musique, le belge Guy Janssens et son Laudantes Consort ont entrepris d’en brosser un panorama significatif en choisissant d’enregistrer un Requiem pour chaque siècle. Ce second volume de la collection couvre ainsi le XVIIème siècle baroque et le XVIIIème siècle classique en mettant en perspective le Requiem grand siècle d’André Campra (1660 † 1744) avec celui en ut mineur de Michael Haydn (1737 † 1806), lequel a profondément marqué le jeune Mozart, qui devait s’en inspirer largement pour composer le sien (voyez le Dies iræ ou le Quam olim Abrahæ de l’offertoire).

Ce genre d’intégrales fait d’ordinaire craindre des réalisations bâclées : il n’en est rien ici, fort heureusement, les deux Requiem présentés sont réellement de bonne tenue. Le chœur du Laudantes Consort demeure dans l’un et l’autre d’une fort belle couleur, illuminé tout particulièrement par les soprani. L’équilibre choral, idéal dans Campra, se révèle un peu moins bien réalisé dans Haydn, où les pupitres masculins sont assourdis sous les cuivres caracolants de l’orchestre. Le travail des solistes s’avère assez inégal : dans la Messe des morts de Campra, seul Stephan Van Dyck paraît véritablement épanoui dans ce répertoire ; chez Haydn, on retiendra surtout la belle souplesse vocale d’Elke Janssens.

Tant le Requiem de Campra que celui en ut mineur d’Haydn possèdent par ailleurs de nombreuses gravures par des ensembles davantage spécialisés ; on s’en doute, le présent disque ne se distingue pas par des apports novateurs ou bouleversants. La messe de Campra tout particulièrement souffrirait fort d’une comparaison avec une version véritablement baroqueuse, telle celle d’Hervé Niquet : l’orchestre de Janssens paraît terne, sans mordant, en tout cas par trop éloigné de l’esthétique du baroque français, en un mot trop « classique ». On était en droit d’attendre une meilleure différenciation dans la juxtaposition d’univers si différents que celui de l’héroïsme louis-quatorzien d’une part et de l’exubérance viennoise de l’autre.

Bossancourt

Marc-Antoine Charpentier : tableau des énergies des modes

Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704)

Pour répondre ici à une demande impérée de l’une de nos plus fidèles lectrices (laquelle nous fait l’honneur d’émailler ce blog de commentaires spirituels), nous donnons ci-dessous le tableau des énergies des modes selon Marc-Antoine Charpentier, tiré d’un opuscule manuscrit de cet auteur (Les Règles de Composition), rédigé à l’attention de son élève, le Duc de Chartres :

  • Ut majeur – Gai & guerrier
  • Ut mineur – Obscur & triste
  • Ré majeur – Joyeux & très guerrier
  • Ré mineur – Grave & dévot
  • Mi bémol majeur – Cruel & dur
  • Mi bémol mineur – Horrible & affreux
  • Mi majeur – Querelleux & criard
  • Mi mineur – Efféminé, amoureux & plaintif
  • Fa majeur – Furieux & emporté
  • Fa mineur – Obscur & plaintif
  • Sol majeur – Doucement joyeux
  • Sol mineur – Sérieux & magnifique
  • La majeur – Joyeux & champêtre
  • La mineur – Tendre & plaintif
  • Si bémol majeur – Magnifique & joyeux
  • Si bémol mineur – Obscur & terrible
  • Si majeur – Dur & plaintif
  • Si mineur – Solitaire & mélancolique
  • Pour mieux percevoir les synesthésies charpentieriennes, on peut même écouter de brefs extraits, mode par mode, sur le site dédié à Marc-Antoine Charpentier par Catherine Cessac.

    Programme du second dimanche de Carême

    La Transfiguration de Notre Seigneur

    > Catéchisme sur le Carême

    Saint-Eugène, le dimanche 17 février 2008, grand’messe de 11h.

  • Procession d’entrée : Audi benigne Conditor, hymne du Carême, à vêpres – alternances polyphoniques de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris
  • Kyrie XVII – Kyrie Salve
  • Trait : Faux-bourdon du 2nd ton à l’usage de l’Eglise de Paris (édition de 1739)
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Christe qui lux es et dies, antique hymne du Carême, à complies, en usage en France depuis le Vème siècle jusqu’au XVIIIème siècle (citée par Saint Césaire d’Arles et Saint Aurélien d’Arles dans leurs règles monastiques) – mise en musique par Charles de Courbes (1622)
  • Sanctus XV
  • Après la Consécration : O salutaris sur le ton de l’hymne du Carême Audi benigne Conditor, d’après Jean de Bournonville
  • Agnus Dei XV
  • Pendant la communion : Miserere du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres, en alternance avec le ton parisien
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du Vème ton (édition de 1739)
  • Ite missa est XV
  • Au dernier Evangile : Ave Regina cœlorum
  • Procession de sortie : Attende, Domine – plain-chant musical français, harmonisation de M. le chanoine Gaston Roussel, curé du Port-Marly, maître de chapelle de la cathédrale de Versailles. Versets modernes, repris d’une ancienne litanie du rit mozarabe
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Translation de l’icône de Notre Dame des Ibères

    Un de nos honorables lecteurs a mis une commentaire fort érudit sur la fête de la Translation de l’icône de Notre Dame des Ibères que célèbre aujourd’hui certaines églises de rit byzantin. Nous reproduisons ce texte de qualité ici, avec deux photographies de cette fameuse icône, l’originale, et sa copie de Montréal qui a exsudé de l’huile à partir de 1981 & produit de nombreux miracles (les même phénomènes s’observant par la suite sur des centaines de copies de celle-ci).

    L

    Voici le texte de Méthode :

    “Précisons simplement que les Ibères dont il s’agit ne sont pas espagnols, mais géorgiens et que le monastère qu’ils ont fondé au mont Athos, au Xe s., occupe le troisième rang selon l’ordre de préséance qui prévaut sur la Sainte Montagne.

    Dans le calendrier de l’église russe, le 12 février est le jour de la fête liturgique de l’icône miraculeuse, qui remonte au moins au IXe siècle. Celle-ci, selon la tradition, fut cachée par une pieuse veuve habitant dans les environs de la ville de Nicée, durant la persécution qui eut lieu sous le règne de l’empereur Théophile (829-842). L’un des iconoclastes, ayant découvert la sainte icône, la transperça de sa lance. L’icône se mit à saigner. La veuve soudoya les soldats et obtint que l’image sainte ne fût pas détruite avant le lendemain. Durant la nuit, elle mit l’icône à la mer et celle-ci navigua, dressée sur les flots, jusqu’au mont Athos. Les moines, ayant aperçu, pendant plusieurs jours, une colonne de feu allant de la mer jusqu’au ciel, descendirent sur la plage et trouvèrent l’icône, dressée sur l’eau. Les moines la placèrent immédiatement dans l’église, mais l’icône, chaque matin, se retrouvait à la porte du monastère. La Mère-de-Dieu révéla qu’elle entendait elle-même assurer la garde des moines et son icône est, depuis, placée à l’entrée du monastère et surnommée “portaitissa”, ce qui signifie “portière” ou “tourière”.

    Une copie de cette icône miraculeuse, écrite par le moine Jamblique, fut transportée à Moscou, en 1648, à la demande de celui qui devait devenir le patriarche Nikon. Cette copie, elle-même miraculeuse, est l’une des icônes les plus vénérées de Russie. La fête liturgique de sa translation est fixée, dans le calendrier de l’Eglise russe, au 13 octobre.”

    L

    Programme du premier dimanche de Carême

    Les trois tentations de N.S. - Le Miroir de l'humaine condition, Ecole française du XVe siècleSaint-Eugène, le dimanche 10 février 2008, grand’messe de 9h30 (ATTENTION : horaire exceptionnel !!! Raccord pour les choristes à 9h).

  • Procession d’entrée : Audi benigne Conditor, hymne du Carême, à vêpres – alternances polyphoniques de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris
  • Kyrie XVII – Kyrie Salve
  • Graduel : Conformément au propre du diocèse, le graduel Angelis suis est aujourd’hui chanté sur une mélodie propre du 3ème ton, constamment en usage à Paris depuis au moins le IXème siècle
  • Trait : Faux-bourdon du 2nd ton à l’usage de l’Eglise de Paris (édition de 1739)
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Peccavimus Domine, chœur des Fils d’Israël extrait de l’oratorio « Judith » (H. 391) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de la Sainte Chapelle
  • Sanctus XV
  • Après la Consécration : O salutaris sur le ton de l’hymne du Carême Audi benigne Conditor, d’après Jean de Bournonville
  • Agnus Dei XV
  • Pendant la communion : Miserere sur le ton parisien – faux-bourdon de Sébastien de Brossard (1655 † 1730), maître de chapelle des cathédrales de Strasbourg, puis de Meaux (sous Bossuet)
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du IIIème ton (édition de 1739)
  • Ite missa est XV
  • Au dernier Evangile : Ave Regina cœlorum
  • Procession de sortie : En l’honneur du 150ème anniversaire des apparitions : Ave Maria de Lourdes
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Ordinations à Saint-Jean-de-Latran pour l’IBP

    Bon Pasteur

    La Basilique du Très-Saint Sauveur (Saint-Jean-de-Latran), cathédrale du Pape & mère de toutes les églises, verra le 23 février prochain des ordinations dans le rit traditionnel. Quatre séminaristes de l’Institut du Bon Pasteur recevront le diaconat des mains de S.Exc. Mgr Louis de Magistris.

    Par ailleurs, le 16 février prochain, S. Exc. Mgr Madec, Archevêque émérite de Toulon, conférera la tonsure, les ordres mineurs et 6 sous-diaconats à 23 de séminaristes de l’IBP en l’église de Courtalain.