Saint-Eugène, le dimanche 11 janvier 2015, grand’messe de 11h.
> Catéchisme sur la fête de l’Epiphanie.
“Nous vénérons ce jour saint, orné de trois miracles : aujourd’hui l’étoile conduit les Mages à la crèche; aujourd’hui l’eau est transformée en vin au cours des noces ; aujourd’hui dans le Jourdain le Christ veut être baptisé, afin de nous sauver, alléluia.”
Antienne de Magnificat des secondes vêpres de l’Epiphanie.
- Procession d’entrée : “Dans les cieux, quel astre radieux ?” Marche des rois – musique attribuée à Jean-Baptiste de Lully (1632 † 1687), surintendant de la musique de la Chambre du roi Louis XIV – texte traditionnel
- Kyrie de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704) maître de la musique de la Sainte Chapelle
- Kyrie sur le vieux noël “Joseph est bien marié”
- Christe sur le vieux noël “Or nous dites Marie“
- Kyrie sur le vieux noël “Une jeune pucelle de noble cœur”
- Gloria de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier
- Laudamus te sur le vieux noël « Tous les bourgeois de Chastre »
- Quoniam tu solus sanctus sur le vieux noël « Où s’en vont ces gays bergers »
- Epître : Isaïe LX, 1-6 : Levez-vous, Jérusalem, recevez la lumière : car votre lumière est venue, et la gloire du Seigneur s’est levée sur vous.
- Séquence de l’Epiphanie : Ad Jesum accurite – Prose entrée au missel de Paris de 1685, mélodie du XIIème siècle – conformément à la tradition, l’orgue “chante” les versets impairs – traduction du Missel de Paris latin-français, 1764
- Evangile : Matthieu II, 1-12 : Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils l’adorèrent : puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent pour présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
- Publication de la date de Pâques et de celles des fêtes mobiles qui en dépendent : selon une tradition remontant aux premiers temps de l’Eglise, on proclame aujourd’hui la date de Pâques et des principales fêtes en découlant, sur le même ton employé pour la bénédiction du cierge pascal dans la nuit de Pâques
- Credo III
- Et incarnatus de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier
- Pendant les encensements de l’offertoire : Ecce venimus – “Motet de la Feste de l’Epiphanie”, pour les damoiselles de Saint-Cyr – Guillaume Gabriel Nivers (1632 † 1714), organiste de Saint Sulpice et des damoiselles de Saint-Cyr
- Sanctus : Sanctus de la Messe de Minuit de Marc-Antoine Charpentier, sur le vieux noël « O Dieu que n’estois-je ne vie »
- Après la Consécration : O salutaris sur le vieux noël « A la venue de Noël » – Henri de Villiers
- Agnus Dei de la Messe de Minuit de Marc-Antoine Charpentier, sur le vieux noël « A Minuit fut fait un réveil »
- Pendant la communion : Hostis Herodes impie – Hymne de l’Epiphanie, à vêpres, texte du poëte Sedulius (Vème siècle) – alternance entre l’orgue (versets de Guillaume Gabriel Nivers (1632 † 1714), organiste de Saint Sulpice et des damoiselles de Saint-Cyr) et le plain-chant. Sedulius évoque dans son hymne les trois « épiphanies » : le Verbe incarné révèle sa divinité aux hommes :
- lors de l’adoration des Mages,
- à son baptême dans le Jourdain,
- aux noces de Cana.
- Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
- Ite missa est IV
- Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
- “Aliam viam” – conformément à une antique tradition, la procession de ce jour retourne à la sacristie par un chemin différent de celui habituel, afin de marquer symboliquement que les Mages, divinement avertis, retournèrent chez eux “par une autre voie”. Les Pères de l’Eglise y ont vu l’image de la conversion des cœurs, après la rencontre de Jésus.
- Pour sauver l’humanité – cantate sur le Noël “Bon Joseph écoutez-moi”, d’après Louis-Claude d’Aquin (1694 † 1772), organiste de la chapelle royale et de Saint-Paul