Saint-Eugène, le Vendredi Saint 14 avril 2017, messe des Présanctifiés de 19h.
Répétition pour les choristes à compter de 18h30.
Procession d’entrée en silence
Traits : Faux-bourdon du 2nd ton à l’usage de l’Eglise de Paris (édition de 1739)
Passion de Notre Seigneur-Jésus-Christ selon Jean – Répons de la Synagogue en polyphonie – Henri de Villiers
Découvrement de la croix : Antienne Ecce lignum
Pendant l’adoration de la croix :
– Premiers impropères : polyphonie de Thomas Luis de Victoria (1540 † 1611), maître de chapelle de l’impératrice Marie
– Seconds impropères : Popule meus sur une polyphonie du R.P. Jean-Baptiste Geoffroy, s.j. (1601 † 1675), maître de musique de la maison professe des jésuites à Paris
– Crucem tuam de František Picka (1873 † 1918), organiste, chef d’orchestre et compositeur à Prague
– Crux fidelis en plain-chant
A la procession ramenant le Saint Sacrement : Vexilla Regis prodeunt – hymne du temps de la Passion, composé au VIème siècle par Saint Venance Fortunat lors de la susception à Poitiers des reliques de la vraie Croix par la reine de France Sainte Radegonde – mise en polyphonie d’Anthoine de Bertrand (1530 † 1581)
Pendant la communion : Psaume 50 – Miserere de Gregorio Allegri (1582 † 1652), maître de la Chapelle Sixtine, chanté à la fin des offices des Ténèbres célébrés devant le Pape dans la Chapelle Sixtine – partition originale du compositeur, sans les abellimenti baroques ultérieurs (le Miserere d’Allegri avec les ornements sera chanté à la fin de l’Office des Ténèbres qui suivront)
Procession de sortie : Au sang qu’un Dieu va répandre – cantique sur un texte de François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651 † 1715), archevêque de Cambrai, de l’Académie française – mélodie d’Amédée Gastoué – harmonisation Henri de Villiers
Les Présanctifiés seront suivis de l’Office des Ténèbres du samedi saint
(après une courte pause)
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Bonjour Henri,
J’ai constaté Vendredi Saint que le rituel etait différent de celui du missel de 1962. Par exemple, pas lectures des PU en chappe.
J’ai l’impression que des usages d’avant Pie XII ont été adoptés, apres avoir parcouru votre études comparative. Jusqu’à quel point ?
En tout cas, merci pour ces célébrations de qualité.
Jérôme.
Bonjour Jérôme,
Depuis plusieurs décennies, Saint-Eugène n’observe pas la Semaine Sainte de 1955 (comme refusait de le faire également le Pape saint Jean XXIII…), les aspects les plus anti-traditionnels sont progressivement effacés ou gommés. Chaque année, on progresse ainsi insensiblement vers la Semaine Sainte traditionnelle. Les Grandes Oraisons en chasuble et non en chape, côté épitre et pas au centre de l’autel, cela se fait chez nous déjà depuis plusieurs années.
L’amélioration nouvelle qui a été décidée pour cette année est que la croix (voilée) était placée sur l’autel dès avant la cérémonie, ce qui évite de faire toute la première partie – et en particulier le chant de la passion – devant un autel sans croix (assez moyen au niveau du symbolisme liturgique !).
Du coup pour l’adoration, on a fait tout logiquement le dispositif traditionnel : la croix est simplement descendue de l’autel et dévoilée – tandis que Bugnini la fait arriver en silence de la sacristie, ce qui prend un temps fou (la cérémonie de cette année a duré 3/4 h de moins que l’an passé – c’est dû bien sûr aussi au fait qu’il y a eu une seconde croix pour l’adoration et qu’il y avait trois prêtres pour distribuer la communion aux fidèles, mais la simplification de cette partie de la cérémonie y a aussi fortement contribué).
Merci pour vos encouragements ! En vous souhaitant de très joyeuses Pâques,
Henri
C’est bien aimable de m’avoir répondu, Henri. Je vais relire en détail et avec délectation vos articles.
Joyeuses Pâques à vous aussi et à tout Saint-Eugène-Sainte-Cécile (prêtres, clercs et schola)