Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Mathieu Gascongne – Bone Jesu dulcissime

Mathieu Gascongne (avant 1502 † 1552), chantre de la chapelle royale de François 1er/sup> en 1517-1518, prêtre du diocèse de Meaux, chapelain de Sainte-Marie-Madeleine de Tours.
Bone Jesu dulcissime
4 voix mixtes (SATB).
2 pages – Sol mineur / do mineur (ton originel m mineur).

Bone Jesu dulcissime,
O Jesu clementissime,
Regem nostrum & regnum
Tu conserva,
Salva, defende, guberna
Bon Jésus, très doux !
O Jésus très clément !
Notre roi & le royaume
Conserve-les,
Sauve-les, défends-les & gouverne-les.

Ce bref motet de Mathieu Gascongne est une lente invocation au Christ pour préserver la France et son Roi, fut composé (ou plutôt son texte fut ré-adapté) dans une période difficile pour le royaume, peut-être à l’occasion des Guerres d’Italie. La musique – homorythmique – porte à la médiation & à l’imploration. Ce motet dut connaître un succès certain, car il eut l’honneur de faire partie des 13 motets réduits en tablature pour l’orgue paru à Paris chez Pierre Attaingnant en 1531 (“Treze motetz musicaulx, avec vng Prelude, le tout reduict en la tabulature des Orgues Espinettes et Manicordions et telz semblables instrumentz”). Le motet lui-même fut publié par Attaingnant dans sa version vocale en 1535, dans le 11ème des 14 volumes de motets que ce célèbre imprimeur de musique parisien. En voici les 4 parties vocales imprimées :

Bone Iesu dulcissime – Superius
Bone Iesu dulcissime – Contra
Bone Iesu dulcissime – Tenor
Bone Iesu dulcissime – Bassus

Antérieurement à ces publications, on trouve ce motet, avec un texte légèrement différent[1] dans un manuscrit de la confrérie de Sainte-Barbe attachée à l’Abbaye de Corbie, très bien étudié par le musicologue Peter Woetmann Christoffersen qui date son insertion dans ce recueil avant 1503.

On ne sait que peu de choses sur Mathieu Gascongne, qui parait avoir été lié tôt à la Cour de France. Il aurait composé des motets pour le sacre de François Ier en 1515. Certains le font maître de chapelle de la cathédrale de Cambrai. Il a laissé neuf messes, des motets à 4 voix, 2 magnificat & des chansons à 3 voix. Adrien Willaert, fondateur de l’école de Venise, le tenait en très haute estime. Sa musique est typique du style polyphonique français du début du XVIème siècle. Son contrepoint use souvent du dialogue entre voix, qui peut-être annonce les motets à double chœur de la fin du XVIème siècle (qui seront justement un fleuron de Venise).

Nous offrons deux versions du motet, l’une avec le texte originel et une seconde légèrement réadaptée pour l’usage liturgique actuel (Regnum tuum Franciæ au lieu de Regem nostrum & regnum).

Les premières mesures de cette partition :

 
Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger la partition en fichier PDF (texte originel).
Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger la partition en fichier PDF (texte adapté pour l’usage liturgique actuel).
 

Notes :    (↵ reviens au texte)

  1. Bone Jesu dulcissime,
    O Jesu clementissime,
    Domum istam liberam
    Tu conserva,
    Salva, defende, guberna

    Serait-ce le texte originel ou déjà une adaptation pour les besoins de la confrérie ?

Programme du XVème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 9 septembre 2012, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

La résurrection du fils de la veuve de Naïm.

“Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : “Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ””. Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

  • Procession d’entrée : Stirps Jesse – répons composé par saint Fulbert, évêque de Chartres († 1028) en l’honneur de la Nativité de Notre Dame, et chanté à l’office nocturne de cette fête – Polyphonie : Henri de Villiers
  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Ave Virgo gloriosa – motet à la T.S. Vierge – Henri de Villiers, sur un thème de Loyset Compère
  • Après la Consécration : O vere digna Hostia de Mathieu Gascongne, chantre de la chapelle de François Ier
  • Pendant la communion : Tota pulchra es – motet à la Très Sainte Vierge tiré du Cantique des Cantiques, d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et de Louis XV à Versailles
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du Ier ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : O vous qui sur terre n’aspirez qu’au ciel
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Iconographie & les 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.