Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Photos de la messe des Présanctifiés et de l’office des Ténèbres 2019

Messe des présanctifiés :

Pange lingua gloriósi
Prælium certáminis,
Et super Crucis trophæum
Dic triúmphum nóbilem,
Qualiter Redémptor orbis
Immolátus vícerit.
Chante ô ma langue, les lauriers
De ce glorieux combat !
Du trophée de la Croix,
Célèbre le noble triomphe :
Comment le Rédempteur du monde,
En s’immolant, remporte la victoire.
De paréntis Protoplásti
Fraude Factor cóndolens,
Quando pomi noxiális
Mors(u) in mortem córruit,
Ipse lignum tunc notávit
Damna lign(i) ut sólveret.
Dès la faute du premier père,
Le créateur prit pitié
À le voir sombrer dans la mort
En mordant au fruit funeste :
Dès lors lui-même choisit le bois
Pour réparer les pertes causées par le bois.

Sur la messe des Présanctifiés.

Office de Ténèbres du Samedi Saint :

A la fin duquel fut chanté, cette année encore, le Miserere d’Allegri tandis que l’église est plongée dans les Ténèbres.

Ex Tractátu sancti Augustíni Epíscopi super Psalmos.

In Psalmum 63. ad 7. versum.

Du Traité de S. Augustin, Evêque, sur les Psaumes.

Dans le Psaume 63.

Accédet homo ad cor altum, et exaltábitur Deus. Illi dixérunt : Quis nos vidébit ? Defecérunt scrutantes scrutatiónes, consília mala. Accéssit homo ad ipsa consília, passus est se tenéri ut homo. Non enim tenerétur nisi homo, aut viderétur nisi homo, aut cæderétur nisi homo, aut crucifigerétur, aut morerétur nisi homo. Accéssit ergo homo ad illas omnes passiónes, quæ in illo nihil valérent, nisi esset homo. Sed si ille non esset homo, non liberarétur homo. Accéssit homo ad cor altum, id est, cor secrétum, objíciens aspéctibus humánis hóminem, servans intus Deum : celans formam Dei, in qua æquális est Patri, et ófferens formam servi, qua minor est Patre. L’homme pénètrera dans la profondeur du cœur, & Dieu sera exalté. Ils ont dit : Qui nous verra ? Ils se sont épuisés en recherchant des inventions, & de mauvais conseils. L’homme est entré dans ces conseils ; il a permis d’être saisi comme un homme, car il n’a pu être pris, que comme un homme ; on ne le verrait, que comme un homme ; on ne le déchirerait de coups, que comme homme ; on ne le crucifierait, & il ne mourrait pas, s’il n’était homme. C’est donc l’homme qui est entré dans toutes ces passions, qui n’auraient aucune prise sur lui, s’il n’était homme. Mais s’il n’était homme, l’homme ne serait point racheté. L’homme a pénétré dans la profondeur du cœur, en présentant à leurs yeux son humanité, & en leur cachant sa divinité ; leur cachant la forme de Dieu, par laquelle il est égal au Père ; & présentant la forme de serviteur, par laquelle il est inférieur à son Père.

Sur l’office des Ténèbres.

Photos du Dimanche des Rameaux 2019

 

Pange lingua gloriósi
Prælium certáminis,
Et super Crucis trophæum
Dic triúmphum nóbilem,
Qualiter Redémptor orbis
Immolátus vícerit.
Chante ô ma langue, les lauriers
De ce glorieux combat !
Du trophée de la Croix,
Célèbre le noble triomphe :
Comment le Rédempteur du monde,
En s’immolant, remporte la victoire.

saint Venance Fortunat

Photos du dimanche de Laetare 2019

Seulement voilà : il faut avoir faim de ce pain-là. Et pour cela, il ne faut pas être complètement gavé par l’autre, le pain matériel. D’où le sens chrétien du jeûne. Jésus nous a montré la voie : il faut mourir à soi-même. Il faut mortifier nos désirs pour qu’ils renaissent comme le phénix, plus grands mêmes. Il faut que nous mourions à nos désirs centrés sur les biens de ce monde pour renaître au désir qui a Dieu pour objet. Jésus, en accomplissant ses miracles, vient nous révéler que nous sommes faits pour Dieu. La vie qu’il nous donne, c’est la vie éternelle, la guérison qu’il nous procure, c’est le salut éternel, et le Pain dont il nous nourrit, c’est lui-même. Désirons-nous vraiment cela ? Avons-nous vraiment faim de Dieu ? De l’eucharistie qui est viatique, pain de la route en ce pèlerinage terrestre ? Oui, un peu certainement, sinon nous ne serions pas ici. Mais ce pain ne nous nourrira vraiment, spirituellement, miraculeusement, que si nous nous offrons tout entiers. Dieu ne sous sauve pas sans nous. Il a eu besoin de l’offrande spontanée des cinq pains et des deux poissons. C’est un petit enfant qui les a donnés à Jésus. Tout un programme. Si vous ne devenez comme ces petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume de Dieu. A l’instar des baptisés de Pâques que l’introït du dimanche in albis compare à des nouveaux-nés, avides de ce pur lait spirituel en lequel nous pouvons reconnaître, justement, la sainte eucharistie, le pain de vie : ayons faim de ce pain-là. Soyons plus nombreux, chaque jour, à venir nous en nourrir à la sainte Messe, lieu où ne cesse de s’alimenter notre renaissance spirituelle.
Abbé Iborra, extrait du sermon de Lætare – 31 mars 2019