Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXVIème dimanche après la Pentecôte – avant-fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu – saint Grégoire le Décapolite – ton 1

Présentation au Temple de la Sainte ViergeParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 décembre 2023 du calendrier grégorien – 20 novembre 2023 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Ce dimanche coïncide avec l’avant-fête de la Présentation (ou Entrée) de la Très-Sainte Vierge Marie au Temple de Jérusalem. La divine liturgie de cette grande fête sera célébrée lundi 4 décembre grégorien (/21 novembre julien) à 12h à la paroisse de la Très-Sainte-Trinité.

La fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu célébrée le 21 novembre (4 décembre grégorien) constitue l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique byzantine (la 2nde dans l’ordre du calendrier des 5 grandes fêtes dédiées à la Sainte Vierge). Elle est précédée dans le rit byzantin d’un jour d’avant-fête le 20 novembre et suivie de 4 jours d’après-fête qui se clôturent le 25 novembre.

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Saint Grégoire le Décapolite - miniature du XI-XIIe siècle - Mont-Athos
Saint Grégoire le Décapolite – miniature du XI-XIIe siècle – Mont-Athos.
Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père saint Grégoire le Décapolite.

Saint Grégoire vit le jour à la fin du VIIIème siècle dans une des villes de la Décapole d’Isaurie, appelée Irénopolis. Il était apparenté au patriarche de Constantinople Euthyme (qui siégea de 907 à 912). Grâce à es parents Serge & Marie, le jeune garçon reçut une éducation élémentaire mais, dès l’âge de huit ans, il manifesta nettement sa préférence pour l’étude des saintes Ecritures et la fréquentation des offices.

Parvenu adulte, ses parents cherchèrent à le marier, mais Grégoire s’enfuit de la maison familiale et se rendit dans un monastère à la tête duquel se trouvait l’évêque d’Irénopolis exilé à cause de la persécution iconoclaste. Quelques années passèrent et, après la mort de son père, sa mère finit par le retrouver. Elle ne s’opposa pas à sa vocation, toutefois elle lui demanda de rejoindre son frère, qui était moine dans un monastère voisin. Grégoire obéit, mais il ne put rester dans cet établissement, car l’higoumène était hérétique iconoclaste. Il se rendit alors dans un autre monastère, dirigé par son oncle maternel Syméon. Au bout de 14 ans de vie cénobitique, il obtint de son supérieur l’autorisation de se retirer dans une grotte des environs pour s’y consacrer à la vie érémitique. Là il subit les assauts des tentations des démons, mais y reçut également des extases consolantes.

Il reçoit le commandement divin de quitter sa sainte solitude pour devenir pèlerin et prêcher la foi véritable & la vénération des saintes icônes, alors que l’Empire était ravagé par le second iconoclasme, pourtant déjà condamné par le second Concile œcuménique de Nicée tenu l’an 787. Commence alors une longue série de pérégrinations

Saint Grégoire le Décapolite - icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
Saint Grégoire le Décapolite – icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
Grégoire se rendit d’abord à Éphèse, où il passa l’hiver dans un monastère. Le printemps venu, il embarqua sur un bateau en partance pour Constantinople, où il voulait se rendre car la capitale impériale était le foyer principal de l’iconoclasme politique. Mais il ne put atteindre que l’île de Proconnèse, dans l’archipel des Princes. Ne pouvant entrer dans la capitale par suite des édits impériaux chassant les moines orthodoxes, le saint partit pour la ville d’Énos en Thrace et de là parvint à Thessalonique, après avoir échappé à une bande de brigands slaves à proximité de Christoupolis (l’actuelle Kavala). Se joignant à un moine qui était en partance pour Rome, il parvint à Corinthe par voie de terre. De là, il s’embarqua pour l’Italie et atteignit Reggio de Calabre puis Rome. Cependant, après avoir chassé un démon d’un possédé, il fut sollicité par la foule qui le vénérait comme un saint. Il s’enfuit alors à Syracuse, où il établit sa retraite dans une tour abandonnée près du port. Là, il convertit même une prostituée qui exerçait sa triste profession à proximité, et la convainquit de devenir moniale et de transformer sa maison de débauche en monastère. Il prit une nouvelle fois la route de l’exil volontaire pour fuir la gloire des hommes, mais ne put cependant rester à Otrante où il s’était arrêté, car l’évêque y était gagné à l’hérésie, aussi s’embarqua-t-il pour Thessalonique. Il s’installa dans l’église abandonnée de Saint-Mennas. C’est alors que saint Joseph l’Hymnographe devint son disciple. D’autres disciples vinrent se joindre à eux, et cette communauté devint un centre de rayonnement de la vraie foi et de la grâce de Dieu, par le grand nombre de miracles que saint Grégoire y accomplissait, grâce au don de clairvoyance que Dieu lui avait accordé, gagnant son surnom de νέος θαυματουργός (Le Nouveau Thaumaturge). On possède de cette époque un sermon qu’il prononça concernant la conversion d’un musulman au christianisme.

Saint Grégoire le Décapolite - ménologue de Basile II
Saint Grégoire le Décapolite – ménologue de Basile II.
Vers la fin de sa vie, il fut atteint gravement de maladies mais put enfin se rendre à Constantinople et séjourner quelque temps au sein de la fameuse communauté monastique du Mont Olympe de Bithynie, ce haut lieu de la vie monastique et de la défense de l’Orthodoxie. De retour à Byzance, il s’installa avec Joseph dans l’église de Saint-Antipas, située près de Saint-Mocios, et rendit visite dans sa prison à saint Syméon, son père spirituel, qui avait subi de nombreuses persécutions pour la défense des saintes icônes. Tourmenté encore pendant une année par la maladie, saint Grégoire prédit, douze jours à l’avance, le moment de son trépas. Il s’endormit dans la paix le 20 novembre 842, quelques mois avant le rétablissement définitif de la vénération des saintes icônes et le triomphe de l’Orthodoxie.

Vers 850, son disciple saint Joseph l’Hymnographe transféra ses reliques dans le monastère qu’il fondait près de l’église des Saints-Apôtres, monastère qu’il dédia à saint Barthélémy et à saint Grégoire le Décapolite. Il composa aussi le canon de matines en son honneur.

Après la conquête de Constantinople par les Turcs en 1453, les reliques de saint Grégoire le Décapolite furent transportées en Valachie. En 1498, le boyard Barbu Craiovescu les racheta pour une somme considérable, afin de les placer dans l’église principale du monastère de Bistritsa qu’il fonda près de la ville de Râmnicu Vâlcea, dans la province d’Olténie, où elles sont restées jusqu’à nos jours.

A matines

Versets du matin, ton 1
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Tropaire du Vénérable Père Grégoire, ton 3 : Tu fus un modèle d’abstinence, * illuminant tout avec l’Esprit divin, * tu as achevé la course de la foi orthodoxe, * ayant illuminé le monde par ton enseignement, * et dénoncé les pensées des hérétiques ; * Vénérable Père Grégoire, ** prie le Christ-Dieu, afin qu’il nous accorde la grande miséricorde.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Tropaire de l’avant-fête, ton 4 : Anne annonce maintenant la joie à tous, * en portant le fruit qui dissipe toute tristesse, celle qui seule fut toujours Vierge. * En accomplissement de son vœu, * elle présente aujourd’hui dans la joie au Temple du Seigneur ** celle qui est le véritable temple de Dieu le Verbe et la Mère très pure.

Tropaires de la Résurrection, ton 5

Hypakoï du dimanche, ton 1
Par son repentir le larron a ravi le paradis, * et par leurs lamentations les femmes myrrhophores ont annoncé la joie, * car Tu es ressuscité, Christ Dieu, ** en accordant au monde la grande miséricorde.

Anavathmi, ton 1

Prokimen
Du dimanche, ton 1 :
℟. Maintenant Je ressuscite, dit le Seigneur, * Je serai leur salut, Je le resterai fidèlement (Psaume 11, 6).
℣. Loue le Seigneur, ô mon âme ! * Je louerai le Seigneur toute ma vie, je chanterai mon Dieu tant que je serai. (Psaume 11, 7).

Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6

Canon

Canon du dimanche, ton 1 (hirmi et 3 tropaires), de la Mère de Dieu, ton 1 (2 tropaires) de l’Avant-fête (4 tropaires), œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886) & du Vénérable Père Grégoire (4 tropaires), aussi de Joseph l’Hymnographe.

Après la 3ème ode : Kondakion de l’avant-fête, ton 4 : Aujourd’hui l’univers entier, plein d’allégresse * en l’heureuse fête de la Mère de Dieu, s’écrie : ** Voici le tabernacle céleste.
Kondakion du vénérable Père Grégoire, ton 3 : L’Église te reconnaît comme un rayon de soleil, * rayonnant des beautés des vertus et des rais de guérisons, * illuminant tout, ô favori du Christ ; * Par conséquent, nous célébrons ta mémoire honorable et nous honorons tes luttes, ** Père béni entre tous, sage Grégoire.

Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.

A la 9ème ode : chant du Magnificat.

Exapostilaires
Saint est le Seigneur notre Dieu, ton 1

Les Laudes, ton 1

Grande doxologie
Tropaire du dimanche (impair)

Conclusion des matines

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme du XXVIème dimanche après la Pentecôte – avant-fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu – saint Grégoire le Décapolite – ton 1

Présentation au Temple de la Sainte ViergeParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 décembre 2017 du calendrier grégorien – 20 novembre 2017 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Ce dimanche coïncide avec l’avant-fête de la Présentation (ou Entrée) de la Très-Sainte Vierge Marie au Temple de Jérusalem. La divine liturgie de cette grande fête sera célébrée lundi 4 décembre grégorien (/21 novembre julien) à 12h à la paroisse de la Très-Sainte-Trinité.

La fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu célébrée le 21 novembre (4 décembre grégorien) constitue l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique byzantine (la 2nde dans l’ordre du calendrier des 5 grandes fêtes dédiées à la Sainte Vierge). Elle est précédée dans le rit byzantin d’un jour d’avant-fête le 20 novembre et suivie de 4 jours d’après-fête qui se clôturent le 25 novembre.

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Saint Grégoire le Décapolite - miniature du XI-XIIe siècle - Mont-Athos
Saint Grégoire le Décapolite – miniature du XI-XIIe siècle – Mont-Athos.
Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père saint Grégoire le Décapolite.

Saint Grégoire vit le jour à la fin du VIIIème siècle dans une des villes de la Décapole d’Isaurie, appelée Irénopolis. Il était apparenté au patriarche de Constantinople Euthyme (qui siégea de 907 à 912). Grâce à es parents Serge & Marie, le jeune garçon reçut une éducation élémentaire mais, dès l’âge de huit ans, il manifesta nettement sa préférence pour l’étude des saintes Ecritures et la fréquentation des offices.

Parvenu adulte, ses parents cherchèrent à le marier, mais Grégoire s’enfuit de la maison familiale et se rendit dans un monastère à la tête duquel se trouvait l’évêque d’Irénopolis exilé à cause de la persécution iconoclaste. Quelques années passèrent et, après la mort de son père, sa mère finit par le retrouver. Elle ne s’opposa pas à sa vocation, toutefois elle lui demanda de rejoindre son frère, qui était moine dans un monastère voisin. Grégoire obéit, mais il ne put rester dans cet établissement, car l’higoumène était hérétique iconoclaste. Il se rendit alors dans un autre monastère, dirigé par son oncle maternel Syméon. Au bout de 14 ans de vie cénobitique, il obtint de son supérieur l’autorisation de se retirer dans une grotte des environs pour s’y consacrer à la vie érémitique. Là il subit les assauts des tentations des démons, mais y reçut également des extases consolantes.

Il reçoit le commandement divin de quitter sa sainte solitude pour devenir pèlerin et prêcher la foi véritable & la vénération des saintes icônes, alors que l’Empire était ravagé par le second iconoclasme, pourtant déjà condamné par le second Concile œcuménique de Nicée tenu l’an 787. Commence alors une longue série de pérégrinations

Saint Grégoire le Décapolite - icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
Saint Grégoire le Décapolite – icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
Grégoire se rendit d’abord à Éphèse, où il passa l’hiver dans un monastère. Le printemps venu, il embarqua sur un bateau en partance pour Constantinople, où il voulait se rendre car la capitale impériale était le foyer principal de l’iconoclasme politique. Mais il ne put atteindre que l’île de Proconnèse, dans l’archipel des Princes. Ne pouvant entrer dans la capitale par suite des édits impériaux chassant les moines orthodoxes, le saint partit pour la ville d’Énos en Thrace et de là parvint à Thessalonique, après avoir échappé à une bande de brigands slaves à proximité de Christoupolis (l’actuelle Kavala). Se joignant à un moine qui était en partance pour Rome, il parvint à Corinthe par voie de terre. De là, il s’embarqua pour l’Italie et atteignit Reggio de Calabre puis Rome. Cependant, après avoir chassé un démon d’un possédé, il fut sollicité par la foule qui le vénérait comme un saint. Il s’enfuit alors à Syracuse, où il établit sa retraite dans une tour abandonnée près du port. Là, il convertit même une prostituée qui exerçait sa triste profession à proximité, et la convainquit de devenir moniale et de transformer sa maison de débauche en monastère. Il prit une nouvelle fois la route de l’exil volontaire pour fuir la gloire des hommes, mais ne put cependant rester à Otrante où il s’était arrêté, car l’évêque y était gagné à l’hérésie, aussi s’embarqua-t-il pour Thessalonique. Il s’installa dans l’église abandonnée de Saint-Mennas. C’est alors que saint Joseph l’Hymnographe devint son disciple. D’autres disciples vinrent se joindre à eux, et cette communauté devint un centre de rayonnement de la vraie foi et de la grâce de Dieu, par le grand nombre de miracles que saint Grégoire y accomplissait, grâce au don de clairvoyance que Dieu lui avait accordé, gagnant son surnom de νέος θαυματουργός (Le Nouveau Thaumaturge). On possède de cette époque un sermon qu’il prononça concernant la conversion d’un musulman au christianisme.

Saint Grégoire le Décapolite - ménologue de Basile II
Saint Grégoire le Décapolite – ménologue de Basile II.
Vers la fin de sa vie, il fut atteint gravement de maladies mais put enfin se rendre à Constantinople et séjourner quelque temps au sein de la fameuse communauté monastique du Mont Olympe de Bithynie, ce haut lieu de la vie monastique et de la défense de l’Orthodoxie. De retour à Byzance, il s’installa avec Joseph dans l’église de Saint-Antipas, située près de Saint-Mocios, et rendit visite dans sa prison à saint Syméon, son père spirituel, qui avait subi de nombreuses persécutions pour la défense des saintes icônes. Tourmenté encore pendant une année par la maladie, saint Grégoire prédit, douze jours à l’avance, le moment de son trépas. Il s’endormit dans la paix le 20 novembre 842, quelques mois avant le rétablissement définitif de la vénération des saintes icônes et le triomphe de l’Orthodoxie.

Vers 850, son disciple saint Joseph l’Hymnographe transféra ses reliques dans le monastère qu’il fondait près de l’église des Saints-Apôtres, monastère qu’il dédia à saint Barthélémy et à saint Grégoire le Décapolite. Il composa aussi le canon de matines en son honneur.

Après la conquête de Constantinople par les Turcs en 1453, les reliques de saint Grégoire le Décapolite furent transportées en Valachie. En 1498, le boyard Barbu Craiovescu les racheta pour une somme considérable, afin de les placer dans l’église principale du monastère de Bistritsa qu’il fonda près de la ville de Râmnicu Vâlcea, dans la province d’Olténie, où elles sont restées jusqu’à nos jours.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du vénérable Père Grégoire. Et maintenant. Théotokion de l’heure. Kondakion du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de l’avant-fête. Et maintenant. Théotokion de l’heure. Kondakion de l’avant-fête.

Tropaires des Béatitudes : six tropaires du dimanche, ton 1, & quatre tropaires de la 3ème ode du canon de l’avant-fête (œuvre de saint Théophane le Marqué, métropolite de Nicée – 778 † 845) :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. A ton sépulchre se rendirent de bon matin * les Myrrophores tout en larmes, ô Christ notre Dieu : * elles y trouvèrent un Ange vêtu de blanc, * assis sur la pierre et disant : Que cherchez-vous ? ** Le Christ est ressuscité, ne pleurez plus.
6. Sur la montagne que tu leur avais indiquée * tes Apôtres arrivèrent, Seigneur ; * et, lorsqu’ils te virent, Sauveur, * ils se prosternèrent devant toi ; * vers les nations tu les envoyas ** pour les instruire et baptiser.
7. Les jeunes filles précédant * la Vierge avec leurs lampes allumées * préfigurent ce qui doit arriver ; * car d’elle naîtra la clarté * de la connaissance mettant fin aux ténèbres de l’erreur.
8. Imitant par sa prière son homonyme de jadis, * Anne accomplit son vœu * et t’offre au sanctuaire, Tout-immaculée * qui de la plus sainte des façons ** dois concevoir et enfanter.
9. Le soleil a déployé ses rayons, en voyant * la nuée de la lumière déployée par volonté divine * entrer dans le sanctuaire de Dieu, * car la rémission va pleuvoir d’elle ** pour ceux que leurs péchés ont rendus stériles.
10. Le Dieu qui par amour a demeuré * en toi, ô Vierge tout-immaculée, * me divinise, moi qui par ruse du serpent * fus dérobé jadis en goûtant le fruit défendu, ** et me rend les incorruptibles délices du Paradis.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire de l’avant-fête, ton 4 : Anne annonce maintenant la joie à tous, * en portant le fruit qui dissipe toute tristesse, celle qui seule fut toujours Vierge. * En accomplissement de son vœu, * elle présente aujourd’hui dans la joie au Temple du Seigneur ** celle qui est le véritable temple de Dieu le Verbe et la Mère très pure.
3. Tropaire du Vénérable Père Grégoire, ton 3 : Tu fus un modèle d’abstinence, * illuminant tout avec l’Esprit divin, * tu as achevé la course de la foi orthodoxe, * ayant illuminé le monde par ton enseignement, * et dénoncé les pensées des hérétiques ; * Vénérable Père Grégoire, ** prie le Christ-Dieu, afin qu’il nous accorde la grande miséricorde.
4. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du vénérable Père Grégoire, ton 3 : L’Église te reconnaît comme un rayon de soleil, * rayonnant des beautés des vertus et des rais de guérisons, * illuminant tout, ô favori du Christ ; * Par conséquent, nous célébrons ta mémoire honorable et nous honorons tes luttes, ** Père béni entre tous, sage Grégoire.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion de l’avant-fête, ton 4 : Aujourd’hui l’univers entier, plein d’allégresse * en l’heureuse fête de la Mère de Dieu, s’écrie : ** Voici le tabernacle céleste.

Prokimen
Du dimanche, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
[Du vénérable Père Grégoire, ton 7 :
℟. Elle a du prix aux yeux du Seigneur, la mort de ses serviteurs (Psaume 115, 5).]

Epîtres
Du dimanche : Ephésiens (§ 229) V, 8-19.
Mais remplissez-vous du Saint-Esprit ; vous entretenant de psaumes, d’hymnes et de cantiques spirituels, chantant et psalmodiant du fond de vos cœurs au Seigneur.
[Du vénérable Père Grégoire : Galates (§ 213) V, 22 – VI, 2.
Les fruits de l’esprit sont la charité, la joie, la paix, la patience, l’humanité, la bonté, la longanimité, la douceur, la foi, la modestie, la continence, la chasteté. Il n’y a point de loi contre ceux qui vivent de la sorte.]

Alleluia
Du dimanche, ton 1 :
℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48).
℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51).
[Du vénérable Père Grégoire, ton 6 :
℣. Bienheureux l’homme qui craint le Seigneur, et qui a une grande affection pour ses commandements (Psaume 111, 1).]

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 66) XII, 16-21.
Mais Dieu dit à cet homme : Insensé que tu es ! on va te redemander ton âme cette nuit même ; et pour qui sera ce que tu as amassé ?
[Du vénérable Père Grégoire : Matthieu (§ 43) XI, 27-30.
Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes.]

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
[Du vénérable Père Grégoire : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6).] Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.