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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXIème dimanche après la Pentecôte – saint Joannice le Grand – Saints Nicandre & Hermée – ton 4

Notre vénérable Père Joannice le Grand, ermite au mont OlympeParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le samedi 16 novembre 2024 du calendrier grégorien – 3 novembre 2024 du calendrier julien, vigiles (grandes vêpres & matines) à 18h30 – le dimanche 17 novembre 2024 du calendrier grégorien – 4 novembre 2024 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton V de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père Joannice le Grand, ermite au Mont Olympe.

Saint Joannice est né en 754 dans le village de Marycate, près de la ville d’Apolloniade en Bithynie. D’origine très modeste, il gardait les porcs et ne reçut qu’une instruction très rudimentaire. Il professait initialement l’hérésie des iconoclastes. Il s’engagea dans la carrière militaire, et c’est au cours d’une campagne près du Mont Olympe de Bithynie qu’il rencontra un vieil ascète qui le convainquit de son erreur iconoclaste. Le jeune homme se repentit et vénéra l’icône du Christ. Après 20 ans passés dans l’armée, il quitta la carrière des armes après la campagne de 795 contre les Bulgares pour devenir moine dans un monastère, afin d’y recevoir l’instruction & la formation religieuse. Il se retira ensuite comme anachorète sur les pentes du Mont Olympe de Bithynie, non loin de Brousse. Les colonies monastique du Mont Olympe de Bithynie étaient entre 727 & 843 l’un des principaux foyers de résistances à la politique impie des empereurs iconoclastes.

Saint Joannice ne resta pas toujours ermite sur le Mont Olympe de Bithynie. Il se déplaça en Lycie puis en Cilicie de 804 à 808 avant de revenir en Bithynie. Vers 810, il se sentit appelé à faire profiter autrui de son expérience ascétique et quitta la vie érémitique pour s’installer dans une cellule du monastère de Trichalika sur le Mont Olympe. Le Saint recevait là de nombreux visiteurs : il consolait les âmes troublées, redressait les pécheurs et les hérétiques iconoclastes dans la voie de la vérité et de la vertu, guérissait les malades. Il était tout pour tous, sans pourtant jamais perdre la quiétude et l’impassibilité que Dieu lui avait accordées en récompense de ses labeurs. Saint Joannice brillait particulièrement par le don de prophétie. Il prédit, entre autres, la chute de l’empereur Michel I Rangabé (813), la prise de pouvoir par Léon V l’Arménien (813-820) et la terrible persécution que ce dernier entreprendrait contre les Orthodoxes. A l’avènement de ce dernier, il alla en Lycie et y fonda trois monastères. A la mort de Léon l’Arménien en 820, il retourna à son monastère du Mont Olympe de Bithynie.

En 824, un groupe d’une centaine des personnages ecclésiastiques les plus illustres du temps (parmi lesquels se trouvaient les Métropolites de Chalcédoine et de Nicée, St Théodore Studite, Clément le Notaire etc) vint rendre visite au Saint et ils lui demandèrent de leur dire quelle est la plus grande des vertus. Joannice répondit que c’est l’humilité. Car c’est par humilité que le Verbe de Dieu s’est anéanti lui-même et a accepté de prendre la forme d’esclave (cf. Philippiens II, 5-11) pour nous délivrer de la mort, dans laquelle est tombé notre premier père Adam par orgueil. Il renvoya ensuite ses hôtes, sans manquer de prédire l’avenir de certains sous forme énigmatique.

En 829, l’empereur Théophile monta sur le trône. Ce fut le plus fanatique des empereurs iconoclastes. Il persécuta violemment l’Eglise et en particulier les moines défenseurs des Saintes Icônes. Toutefois, vers les dernières années de sa vie, il commença à douter de la justesse de ses convictions. En 841, il envoya quelques émissaires auprès de saint Joannice, afin de recevoir ses conseils. Le bienheureux fut catégorique. Il leur dit: “Celui qui ne rend pas l’honneur qui leur est dû aux images du Christ, de la Mère de Dieu et des Saints, ne pourra pas être reçu dans le Royaume des cieux, même s’il a vécu une vie impeccable. De même que ceux qui méprisent ton image, ô empereur, sont sévèrement châtiés, de même, ceux qui se moquent de l’image du Christ, seront-ils jetés dans le feu éternel.” L’année suivante, allongé sur son lit de mort, Théophile fit apporter une icône du Christ et la baisa avec larmes avant d’expirer. Son épouse Théodora fit immédiatement consacrer saint Méthode Patriarche de Constantinople, conformément à la prophétie de Joannice, et rétablit définitivement le culte des Saintes Icônes (Triomphe de l’Orthodoxie : premier dimanche de Carême – 11 mars 843). Joannice appuya la politique apaisante de Méthode qui choisissait de ne pas user de sévérité envers ceux qui étaient tombés dans l’iconoclasme, tandis que saint Théodore Studite et les moines du Studion de Constantinople prônait une politique plus sévère. Agé de 90 ans, il alla soutenir son ami Méthode à Constantinople et mourut à son retour sur le Mont Olympe, le 4 novembre 846.

Translation du chef de saint Joannice le GrandLe chef de saint Joannice, qui était conservé au monastère d’Osios Loukas en Béotie, a été solennellement translaté le 4 novembre 2013 en l’église Saint-Joannice-et-Saint-Nicandre d’Aridaia, près d’Édessa en Macédoine. Cette translation célébrait alors le 99ème anniversaire de la libération de cette ville de la tyrannie turque.

Nous fêtons aussi en ce jour les saints hiéromartyrs Nicandre, premier évêque de Myre en Lycie et Hermée (ou Hermas), prêtre. Tous deux furent ordonnés par saint Tite, lui-même collaborateur et compagnon de saint Paul & premier évêque de Crête. Ils souffrirent leur passion par ordre du préfet Libanius.

Martyre des saints hiérmoartyrs Nicandre, premier évêque de Myre en Lycie, et Hermée, prêtre
Martyre des saints hiéromartyrs Nicandre, premier évêque de Myre en Lycie, et Hermée, prêtre.

Tant saint Joannice que les saints Nicandre & Hermée sont également inscrits au Martyrologe romain à la date du 4 novembre.

*

A la Vigile

Aux grandes vêpres

Premier cathisme.
Lucernaire, ton 4 et 10 stichères : 4 du dimanche, ton 4, 3 du Vénérable Père Joannice, même ton. Dogmatique du dimanche, ton 4.
Prokimen du jour.
A la litie, stichères idiomèles de l’octoèque, ton 4.
Apostiches du dimanche, ton 4.
Tropaires apolytikia : Mère de Dieu & Vierge, réjouis-toi, ton 4 (3 fois).

A matines

Versets du matin, ton 4. Tropaire du dimanche, ton 4 (une fois). Tropaire du Vénérable Père Joannice, ton 8. Gloire. Tropaire du Hiéromartyr Nicandre, ton 4. Et maintenant. Théotokion de l’octoèque, ton 4.

Polyeleos. Tropaires eulogétaires de la Résurrection, ton 5.

Hypakoï du dimanche, ton 4
Accourues les premières, * les femmes myrrhophores portèrent aux apôtres * l’annonce de ta merveilleuse résurrection, ô Christ, * car Tu es ressuscité en tant que Dieu, ** accordant au monde la grande miséricorde.

Prokimen
Du dimanche, ton 4 :
℟. Lève-toi, Seigneur, viens à notre aide, * et délivre-nous à cause de ton Nom (Psaume XLII, 27).
℣. Dieu, nous avons entendu de nos oreilles, et nos pères nous ont raconté (Psaume XLIII, 2).

Xer évangile de la Résurrection : Jean (§ 66) XX1, 1-14.
Alors le disciple que Jésus aimait, dit à Pierre : C’est le Seigneur. Et Simon-Pierre ayant appris que c’était le Seigneur, mit son habit (car il était nu), et il se jeta dans la mer.

Chant de la Résurrection (une fois). Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6.

Canon
Canon de la Résurrection, ton 4 (4 tropaires), de la Mère de Dieu, ton 4 (2 tropaires), du Vénérable Père Joannicebarbier de la serre, œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886) avec l’acrostiche : « Emule du Prodrome, je te loue. Joseph » (4 tropaires) & des hiéromartyrs, œuvre également de saint Joseph l’Hymnographe (4 tropaires). Catavasies de la Mère de Dieu, ton 4 (ton grec, tradition de Valaam).
Après la 3ème ode : Kondakion du Vénérable Père Joannice, ton 8.
Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 4.

Les Laudes, ton 4
Grande doxologie
Tropaire du dimanche (pair), ton 4
Conclusion des matines

Aux heures

A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Hiéromartyr Nicandre. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père Joannice. Kondakion : du dimanche.

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome :

Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical :
1. A cause de l’arbre défendu * Adam fut exilé du Paradis, mais par l’arbre de la croix le Larron y entra ; * car l’un, goûtant de son fruit, méprisa le commandement du Créateur, * l’autre, partageant ta crucifixion, confessa ta divinité : ** Souviens-toi de moi dans ton royaume.
2. Seigneur exalté sur la Croix, * tu as brisé la puissance de la mort, * effaçant la cédule écrite contre nous ; * accorde-nous la repentance du Larron * et donne à tes fidèles serviteurs, ô Christ notre Dieu, * de te crier comme lui : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
3. D’un coup de lance, sur la croix * tu as déchiré la cédule écrite contre nous ; * et, compté parmi les morts, tu as enchaîné le prince de l’Enfer, * délivrant tous les hommes des liens de la mort * par ta Résurrection, dont la lumière a brillé sur nous ; * Seigneur ami des hommes, nous te crions : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
4. Crucifié & ressuscité du tombeau, * Dieu tout-puissant, le troisième jour, * avec toi, seul Immortel, tu ressuscitas le premier homme, Adam ; * donne-moi, Seigneur, de prendre aussi la voie du repentir * afin que, de tout mon cœur * & dans l’ardeur de ma foi, je te crie : ** Souviens-toi de moi, Sauveur, en ton royaume.
5. Pour nous l’Impassible devient homme de douleur * et sur la croix se laisse clouer, * afin de nous ressusciter avec lui ; * aussi nous glorifions avec la Croix * les Souffrances & la sainte Résurrection * par lesquelles nous fûmes rénovés, * obtenant le salut en criant : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
6. Ressuscité d’entre les morts * et dépouillant l’empire de la Mort, * il apparut aux Myrrophores, leur annonçant la joie ; * et nous fidèles, prions-le * d’épargner à nos âmes la corruption, * lui répétant sans cesse la parole du bon Larron : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
7. Fidèles, glorifions d’un même cœur * le Père, le Fils & l’Esprit saint, * invoquons en trois personnes l’unique Divinité * indivisible, inaccessible, sans confusion, ** qui nous sauve des flammes du châtiment.
8. Ta mère, Seigneur, t’enfanta virginalement * et vierge elle est demeurée même après l’enfantement : * c’est elle que nous te présentons pour intercéder auprès de toi : * accorde à sa prière le pardon des péchés * pour ceux qui ne cessent de te crier : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleines de fierté, aux Apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”
2. Tropaire du vénérable Père, ton 8 : Par les flots de tes larmes tu as fait refleurir le stérile désert, * par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, * tu devins un phare éclairant le monde entier en resplendissant de miracles ; ** Joannice notre Père, prie le Christ Dieu, de sauver nos âmes.
3. Tropaire du hiéromartyr Nicandre, ton 4 : Ton Martyr, Seigneur, Nicandre, * pour le combat qu’il a mené, a reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par ses prières sauve nos âmes.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion du vénérable Père Joannice, ton 8 : Tu parus sur la terre comme un astre resplendissant, * éclairant ceux qui gisaient dans les ténèbres des passions, * en habile médecin de ceux qu’afflige la maladie ; * toi qui as reçu le don des guérisons, * accorde cette grâce aux fidèles t’en priant, * afin que nous puissions te dire à haute voix : ** Réjouis-toi, Joannice, Père saint.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion du dimanche, ton 4 : Mon sauveur & mon libérateur, * au sortir du tombeau * a libéré et ressuscité tous les habitants de la terre, car il est Dieu. * Il a brisé les portes des enfers, ** et lui le Maître, il est ressuscité le troisième jour.

Prokimen
Du dimanche, ton 4 :
℟. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur ! Toutes, avec sagesse tu les fis (Psaume 103, 24).
℣. Bénis le Seigneur, mon âme ! Seigneur, mon Dieu, tu es si grand ! (Psaume 103, 1).
[Du vénérable Père, ton 7 :
℟. Elle a du prix aux yeux du Seigneur, la mort de ses serviteurs (Psaume 115, 5).]

Epîtres
Du dimanche : Galates (§ 203) II, 16-20.
Ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi.
[Du Vénérable Père : Galates (§ 213), V, 22 – VI, 2.
Les fruits de l’Esprit sont la charité, la joie, la paix, la patience, l’humanité, la bonté, la longanimité, la douceur, la foi, la modestie, la continence, la chasteté.]

Alleluia
Du dimanche, ton 4 :
℣. Va, chevauche pour la cause de la vérité, de la piété & de la justice (Psaume 44, 5).
℣. Tu aimes la justice, tu hais l’impiété (Psaume 44, 8).
[Du vénérable Père, ton 2 :
℣. Heureux l’homme qui craint le Seigneur, et qui a une grande affection pour ses commandements (Psaume 111, 1).]

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 39) VIII, 41-56.
Et Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a guérie ; vas en paix.
[Du vénérable Père : Matthieu (§ 10), IV, 25 – V, 12.
Réjouissez-vous, et tressaillez de joie ; parce qu’une grande récompense vous est réservée dans les cieux.]

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1).
[Du Vénérable Père : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6).] Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour la vigile de ce dimanche au format PDF.
Télécharger le livret des choristes pour la divine liturgie de ce dimanche de ce dimanche.

Programme du XXVème dimanche après la Pentecôte

Vème dimanche après l'Epiphanie : le bon grain & l'ivraieSaint-Eugène, le dimanche 7 novembre 2021, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Oraisons & lectures reprises du Vème dimanche après l’Epiphanie.
Le bon grain & l’ivraie.

“Mais comme le Seigneur nous dit qu’ils ont été semés au milieu du blé, il semblerait bien qu’ils signifient ceux qui appartiennent à une même communion. D’autre part, le Seigneur interprète le champ comme étant non pas l’Église mais ce monde ; on peut aussi comprendre qu’il s’agit d’hérétiques car en ce monde, ils sont mêlés aux bons non pas dans la société d’une même Église ou dans celle d’une même foi, mais dans la société du seul nom chrétien. Quant à ceux qui, au sein d’une même foi, sont mauvais, il faut les regarder comme de la paille, plutôt que comme de l’ivraie, car la paille a la même souche que le blé et une racine commune.”
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XXVème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Panis angelicus, du Ier ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve regina, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Te laudamus Domine – Transitus (antienne de communion) de la liturgie ambrosienne pour le IVème dimanche après l’Epiphanie

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Télécharger le livret des IIndes vêpres du dimanche.
Télécharger le livret des IIndes vêpres et du salut du Très-Saint Sacrement propre à ce dimanche au format PDF.

Programme du XXème dimanche après la Pentecôte – saints Térence & Néonile – Saint Etienne le Sabbaïte – ton 3

Martyre des saints Térence & Néonile et de leurs sept enfants Sarbèle, Photos, Théodule, Hiérax, Nitas, Vilos & EunicéeParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 10 novembre 2024 du calendrier grégorien, 28 octobre 2024 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

Dimanche du ton III de l’Octoèque.

Nous fêtons aussi en ce jour les saints martyrs Térence & Néonile et leurs sept enfants : leurs six fils nommés Sarbèle (Charbel), Photos, Théodule, Hiérax, Nitas, Vilos & leur fille Eunicée.

Ces saints furent décapités en Syrie sous la persécution de Dèce au IIIème siècle, non sans avoir subi des tortures multiples et raffinées.

Prions cette sainte famille syrienne en nos temps troublées tant pour la famille que pour la Syrie !

*

Saint Etienne le SabbaïteNous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père saint Etienne le Sabbaïte – appelé également saint Etienne le Mélode, compositeur de canons et neveu de saint Jean Damascène. Il vécut une cinquantaine d’années dans la laure de Saint-Sabbas en Palestine, où vécurent également son oncle saint Jean Damascène et son oncle par adoption saint Côme de Maïouma.

Saint Etienne le Sabbaïte est né à Damas comme son oncle en l’an 725. Dans sa dixième année, il vint à la laure de Saint-Sabbas et fut placé sous la direction de son oncle Jean pendant quinze ans. Après quoi, il remplit différents emplois dans le monastère avant de se retirer au désert pour y mener la vie érémitique.

Saint Etienne dû assister au pillage de la laure de Saint-Sabbas par les Musulmans infidèles le 20 mars 787 qui y mirent le feu, martyrisant vingt moines. Il relata cette agression et écrivit des hymnes à la gloire de ces martyrs.

Il composa, sur le modèle de ses oncles Jean et Côme, de nombreux canons et également – avec André l’Aveugle – les apostiches idiomèles de matines et de vêpres pour les jours de semaine durant la période du Triode : ces idiomèles expriment parfaitement la théologie du Grand Carême. Voici par exemple l’apostiche idiomèle du lundi soir, premier jour du grand Carême :

Jeûnons du jeûne que reçoit et qu’aime le Seigneur : * le vrai jeûne est le rejet du mal, * la tempérance de la langue, l’abstention de la colère * l’éloignement des désirs, de la médisance, du mensonge, du parjure. * Rompre avec ces choses est le vrai jeûne que reçoit Dieu.

Il mourut probablement en 807.

A matines

Versets du matin, ton 3
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
2. Tropaire des martyrs, ton 4 : Tes Martyrs, Seigneur, * pour le combat qu’ils ont mené ont reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par leurs prières sauve nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Tropaire du vénérable Père, ton 8 : Guide de l’Orthodoxie, maître de piété et de sainteté * luminaire de l’univers, ornement des pontifes, inspiré par Dieu, * Etienne, tu nous as tous illuminés par tes sages enseignements, * toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l’Esprit. * Intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu’Il sauve nos âmes.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Théotokion du même ton : Toi qui pour nous es né d’une vierge et as enduré la Croix, ô Très-Bon, * qui par la mort as dépouillé la mort, * et, en tant que Dieu, as manifesté la Résurrection, * ne dédaigne pas ceux que Tu as créés de ta main, * montre ton amour pour les hommes, ô Miséricordieux. * Accueille l’intercession de celle qui t’a enfanté, la Mère de Dieu, ** et sauve un peuple désespéré, ô notre Sauveur.

Polyeleos puis tropaires eulogétaires de la Résurrection, ton 5

Hypakoï du dimanche, ton 3
L’ange resplendissant remplit d’effroi les femmes myrrhophores par son apparition * et répandit la rosée de ses paroles en disant : * Pourquoi cherchez-vous dans le tombeau le Vivant ? * Il est ressuscité après avoir vidé les tombeaux ; * sachez que l’Immuable a aboli la corruption ; * et dites à Dieu : Que tes œuvres sont redoutables, ** car Tu as sauvé le genre humain.

Prokimen
Du dimanche, ton 3 :
℟. Dites parmi les nations que le Seigneur est entré dans son règne ; * car Il a affermi l’univers qui ne sera pas ébranlé (Psaume XCV, 10).
℣. Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, toute la terre (Psaume XCV, 1).

IXer évangile de la Résurrection : Jean (§ 65) XX, 19-31.
Thomas répondit, et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu !

Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6.

Canon

Canon du dimanche, ton 3 (4 tropaires), œuvre de saint Jean Damascène (676 † 749), de la Mère de Dieu alphabétique (2 tropaires), des Martyrs (4 tropaires) & du Vénérable Père (4 tropaires), œuvre saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845), avec pour acrostiche en grec : Etienne, de nos hymnes nous te couronnons. Catavasies de la Mère de Dieu, ton 4 (ton grec, tradition de Valaam).

Après la 3ème ode : Kondakion des martyrs, ton 4 : Pour la Joie du monde entier, * revient en ce jour la sainte mémoire des martyrs * Térence, Néonile, et leurs enfants: * accourons donc avec ferveur * pour recevoir les guérisons, * car l’Esprit Saint leur a donné le pouvoir * de guérir les maux et les passions de nos âmes.
Kondakion du vénérable Père, ton 4 : Ayant planté le paradis des vertus * et l’ayant arrosé sous les flots de tes pleurs, * illustre Père, toi qui as trouvé l’Arbre de Vie, * sauve de la ruine, par tes prières, tout ton troupeau; * délivre du péril ceux qui te vénèrent avec ardeur, * car en toi, sage Etienne, nous possédons, * nous les fidèles, un très grand protecteur.

Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 3 : RTu es ressuscité aujourd’hui du tombeau, ô Miséricordieux, * et Tu nous as écartés des portes de la mort. * Aujourd’hui Adam exulte et Ève se réjouit ; * avec eux prophètes et patriarches ne cessent de chanter ** la force divine de ta puissance.

A la 9ème ode : chant du Magnificat.

Les Laudes, ton 3

Grande doxologie
Tropaire du dimanche (impair), ton 3

Conclusion des matines

Télécharger le livret des matines de la résurrection du 3ème ton au format PDF
Télécharger le livret des choristes pour les matines de la fête des saints Térence, Néonile & Etienne le Sabbaïte.

Programme du XXIVème dimanche après la Pentecôte

IVème dimanche après l'Epiphanie - La Tempête apaiséeSaint-Eugène, le dimanche 3 novembre 2024, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Oraisons & lectures reprises du IVème dimanche après l’Epiphanie.
La tempête apaisée.

Lui, cependant, dormait. Mais ils vinrent l’éveiller en disant : ‘Seigneur, sauve nous.’” Nous lisons dans Jonas une figure de ce miracle : alors que tous les autres sont en danger, lui-même dort, tranquille ; on le réveille ; par son ordre et par le signe symbolique de sa passion, il délivre ceux qui l’ont réveillé. “Alors, se levant, il menaça les vents et la mer.” Ce passage nous donne à comprendre que toutes les créatures reconnaissent le Créateur. On les gronde, on leur commande ; elles reconnaissent le maître non parce que toutes choses sont animées, comme le pensent à tort certains hérétiques, mais parce que la majesté du Créateur lui rend sensibles les choses qui pour nous sont insensibles.
Homélie de saint Jérôme, prêtre, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XXIVème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Panis angelicus, du Ier ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve regina, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Te laudamus Domine – Transitus (antienne de communion) de la liturgie ambrosienne pour le IVème dimanche après l’Epiphanie

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Télécharger le livret des IIndes vêpres du dimanche.
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Programme du XIXème dimanche après la Pentecôte – saint Hilarion le Grand – ton 2

Saint Hilarion le GrandParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 novembre 2024 du calendrier grégorien, 21 octobre 2024 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père saint Hilarion le Grand.

Saint Hilarion le Grand est l’un des disciples de saint Antoine le Grand et l’un des Pères des origines du monachisme au IVème siècle. Sa vie a été écrite par saint Jérôme, qui nous donne de nombreux détails sur les nombreux miracles qu’il opéra.

Hilarion est né de parents païens vers l’an 291 dans le village palestinien de Tabatha, non loin de Gaza. Envoyé à Alexandrie pour y étudier, il y découvre le Christ et demande le baptême. Après avoir entendu un compte rendu de la vie angélique de saint Antoine le Grand, Hilarion se mit quelques mois à son école et devint son disciple. Revenu avec quelques compagnons en sa terre natale pour découvrir que ses parents étaient morts, il distribue son héritage aux pauvres & à ses frères moines et se retire dans le désert près de la ville de Maïouma (le port de Gaza). Il n’était alors âgé que de 15 ans.

Pratiquant des jeunes austère au désert, il triomphe des tourments que les démons tentaient de l’affliger ; on dit de lui qu’il pouvait réciter toute l’Ecriture par cœur. Un jour que des brigands l’abordaient en disant : “Que ferais-tu si des voleurs venaient à toi ?”, il répondit “Un homme qui n’a rien n’a point peur des voleurs.” Ceux-ci renchérirent : “Mais ils te peuvent tuer !” – “Ils le peuvent sans doute, répliqua le saint, mais cela ne fait pas que je les craigne, parce que je suis tout préparé à la mort”. Confondus, les brigands promirent au saint de changer de vie.

A partir de l’âge de 22 ans, saint Hilarion commence à opérer de nombreux miracles par le nom de Jésus-Christ : il guérit les malades, rend la vue aux aveugles & délivre les possédés du démon. Autour de sa hutte dans le désert de Maïouma se forme une importante communauté monastique et les foules accourent au désert ! Lors des terribles années du règne de Julien l’Apostat, son monastère est ruiné par les habitants de Gaza et commence pour Hilarion une longue pérégrination, initialement pour fuir la persécution des païens, mais aussi pour fuir les foules des fidèles qui cherchent auprès de lui à recevoir miracles & guérisons. Le saint se réfugie en Libye puis en Sicile, en Dalmatie et enfin à Chypre. Il y rendit à Dieu l’esprit, à plus de 80 ans, et ses dernières paroles avant d’expirer furent : “Sors mon âme, que crains-tu ? Sors mon âme, de quoi as-tu peur ? Tu as servi Jésus-Christ près de soixante-dix ans, & tu crains la mort ?”

Il est aussi fêté à la même date du 21 octobre par le rit romain :

En Chypre, l’anniversaire de saint Hilarion, abbé. Saint Jérôme a écrit sa vie pleine de vertus et de miracles.
Martyrologe romain du 21 octobre.

A matines

Versets du matin, ton 2
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : ** Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi ! (deux fois)
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Tropaire du vénérable Père, ton 8 : Par les flots de tes larmes tu as fait refleurir le stérile désert, * par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, * tu devins un phare éclairant le monde entier en resplendissant de miracles ; ** Hilarion notre Père, prie le Christ Dieu, de sauver nos âmes.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Théotokion du même ton : Toi qui pour nous es né d’une vierge et as enduré la Croix, ô Très-Bon, * qui par la mort as dépouillé la mort, * et, en tant que Dieu, as manifesté la Résurrection, * ne dédaigne pas ceux que Tu as créés de ta main, * montre ton amour pour les hommes, ô Miséricordieux. * Accueille l’intercession de celle qui t’a enfanté, la Mère de Dieu, ** et sauve un peuple désespéré, ô notre Sauveur.

Polyeleos puis tropaires eulogétaires de la Résurrection, ton 5

Hypakoï du dimanche, ton 2
Après ta passion, ô Christ Dieu, * les femmes venues à ton sépulcre pour embaumer ton corps * virent les anges dans le tombeau * et furent frappés de stupeur ; * car elles entendirent d’eux cette parole : * Le Seigneur est ressuscité, ** en accordant au mon-de la grande miséricorde.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Eveille-toi, Seigneur mon Dieu, selon le précepte que Tu as prescrit, * et l’assemblée des peuples t’entourera (Psaume VII, 7).
℣. Seigneur mon Dieu, en toi j’ai mis mon espérance, sauve-moi. (Psaume VII, 8).

VIIIer évangile de la Résurrection : Jean (§ 64) XX, 11-18.
Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.

Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6.

Canon

Canon du dimanche, ton 1 (4 tropaires), œuvre de saint Jean Damascène (676 † 749), de la croix et de la Résurrection (2 tropaires), œuvre de saint Côme le Mélode, évêque de Maïouma (c. 675 † c. 787), de la Mère de Dieu alphabétique (2 tropaires), & du Vénérable Père (6 tropaires), œuvre saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845), avec pour acrostiche en grec : Je chante, Bienheureux, l’éclat de tes miracles. Catavasies de la Mère de Dieu, ton 4 (ton grec, tradition de Valaam).

Après la 3ème ode : Kondakion du vénérable Père, ton 3 : Comme un astre sans déclin, du mystique Soleil * tous ensemble nous, * t’acclamons par des hymnes en ce jour : * sur ceux qui gisaient dans les ténèbres de l’ignorance tu as brillé, * faisant monter vers la hauteur divine les fidèles s’écriant : ** Réjouis-toi, Père Hilarion, en qui les moines ont un appui.

Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 2 : Tu es ressuscité du tombeau, tout-puissant Sauveur : * l’enfer, voyant ce prodige, est saisi de stupeur, * & les morts ressuscitent. * A cette vue, la création se réjouit avec toi ; * Adam s’unit à l’allégresse ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Les Laudes, ton 2

Grande doxologie
Tropaire du dimanche (pair), ton 2

Conclusion des matines

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Programme du XXIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 20 octobre 2024, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Rendez à César ce qui est à César, & à Dieu ce qui est à Dieu.

Connaissant le secret de leurs pensées, (car Dieu observe ce qui est caché au plus intime des hommes) Jésus se fait apporter un denier, et il s’informe de qui sont l’inscription et l’effigie. Les pharisiens répondent : “De César.” Il leur dit : “A César il faut rendre ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu.” Réponse vraiment admirable, et solution parfaite que cette parole céleste ! Le Seigneur équilibre si bien tout entre le mépris du siècle et l’injure blessante pour César, qu’il décharge les âmes consacrées à Dieu de tous les soucis et embarras humains en décrétant qu’il faut rendre à César ce qui lui appartient. Car s’il ne reste rien de lui chez nous nous ne serons pas obligés de lui rendre ce qui lui appartient.
Homélie de saint Hilaire, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XXIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Rendez à César ce qui est à César, & à Dieu ce qui est à Dieu

Programme du XVème dimanche après la Pentecôte – Conception de saint Jean Baptiste – ton 6

Conception de saint Jean BaptisteParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 6 octobre 2024 du calendrier grégorien – 23 septembre 2024 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

Dimanche du ton VI de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la Conception du vénérable & illustre Prophète, Précurseur & Baptiste Jean.

La Naissance de Notre Sauveur est fêtée par la liturgie le 25 décembre, précédé de 6 mois (le 24 juin) par celle de son cousin Jean Baptiste (cf. Luc I, 36). Aussi l’Eglise fête-t-elle neuf mois auparavant – le 23 septembre – la fête de la Conception du Baptiste & Précurseur Jean, rapportée par l’évangile de Luc (I, 5-25). Saint Jean Baptiste partage donc avec la Bienheureuse Vierge Marie et avec notre Seigneur le privilège d’être fêté liturgiquement pour leur conception, leur naissance et leur trépas, tandis que les autres saints ne sont fêtés qu’au jour de leur mort, leur naissance au ciel.

Notons que la date retenue pour la fête de la Conception de saint Jean Baptiste aurait pu être le 24 septembre, mais la date du 23 septembre qui a été retenue par l’Eglise de Constantinople avait une signification particulière dans l’Empire romain : c’était en effet l’ancienne date de la fête de la naissance d’Auguste dans le calendrier impérial païen et ce jour était regardé comme le premier jour de l’année dans beaucoup de contrées de la partie orientale de l’Empire. Cette date du 23 septembre avait ensuite été retenue en 312 par l’empereur Constantin pour marquer le commencement de l’Indiction, c’est à dire la fixation de l’impôt foncier annuel. Après la suppression de la fête de la naissance d’Auguste, l’Indiction fut déplacée à une date plus commode : le 1er septembre (on estime que le changement se fit le 1er septembre 462). Pendant un temps, l’Eglise de Constantinople garda l’ancienne date du 23 septembre comme premier jour de l’année ecclésiastique, y célébrant la fête de la Conception de saint Jean Baptiste, qui se trouve être le premier mystère historique de l’économie de la Nouvelle Alliance. Puis, l’Eglise byzantine s’aligna sur le pouvoir civil et démarra son nouvel an également au 1er septembre.

Si nous choisissons de nous étendre quelque peu sur cette question de la date du 23 septembre, c’est parce qu’elle a curieusement une incidence sur l’organisation de la lecture de l’évangile dans le rit byzantin. En effet, primitivement, on lisait à Byzance l’évangile de Matthieu en lecture continue les samedis & dimanches depuis la Pentecôte jusqu’au 23 septembre, et on passait à cette date à la lecture continue de l’évangile de Luc en commençant par ses premiers versets (I, 5-25) qui font justement le récit de la Conception de saint Jean Baptiste.

Le passage du 23 au 1er septembre pour marquer l’indiction et le début de l’année diminua l’importance de la fête de la Conception de saint Jean Baptiste et eut pour conséquence de troubler l’organisation de la lecture continue des évangiles. Plusieurs systèmes se mirent en place pour déterminer la date à laquelle il fallait faire ce que les typikaristes appellent “le saut de Luc”, c’est-à-dire la fin de la lecture continue de Matthieu et le passage à la lecture continue de Luc. Certains se mirent à faire le saut de Luc au lendemain du nouvel an le 1er septembre ; d’autres, pour rester à une date plus proche du 23 septembre, fixèrent le saut de Luc au lundi qui suit le dimanche après l’Exaltation de la sainte Croix. L’Eglise russe, elle, lisait l’évangile de Luc à partir du lundi suivant le XVIIIème dimanche après la Pentecôte. Toutefois l’usage de faire le saut de Luc après le dimanche qui suit l’Exaltation de la sainte Croix (14 septembre) – déjà attesté au XIème siècle par le Lectionnaire byzantino-géorgien (Sin. Géorg. 74) – avait finit par largement se diffuser dans les Eglises de tradition grecque. Le Patriarcat de Moscou prit la décision d’introduire cette pratique dans son ressort en 1957 sur l’initiative de l’évêque liturgiste Athanase Sakharov, ce qui sema une certaine confusion dans le clergé les premières années.

A matines

Versets du matin, ton 6
1. Tropaire du dimanche, ton 6 : Les vertus angéliques sur ton tombeau, * les gardes pétrifiés de crainte, * Marie près de ton sépulcre cherchait ton corps très pur ; * Toi, Tu captives l’enfer sans être séduit. * Tu vas à la rencontre de la Vierge, ** Tu donnes la Vie, ô Ressuscité des morts, gloire à toi ! (deux fois)
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Tropaire du Précurseur, ton 4 : Réjouis-toi, toi qui jadis fus stérile, * car tu as conçu en vérité * la Lampe qui précède le Soleil venant illuminer le monde malade de cécité ; * exulte, ô Zacharie et clame avec hardiesse : ** Voici le prophète du Très-Haut qui est appelé à naître.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Théotokion du même ton : Le mystère caché depuis les siècles et inconnu des Anges * par toi est apparu aux hommes, ô Mère de Dieu ; * Dieu s’est incarné par une union sans confusion * et il a volontairement accepté la Croix pour nous ; * par elle ayant ressuscité le premier homme, ** Il a sauvé nos âmes de la mort.

Tropaires de la Résurrection, ton 5

Hypakoï du dimanche, ton 6
Par ta mort volontaire et vivifiante, ô Christ, * Tu as brisé les portes des enfers, car Tu es Dieu ; * Tu nous as ouvert l’antique paradis ** et, ressuscité des morts, Tu as délivré notre vie de la corruption.

Prokimen
Du dimanche, ton 6 :
℟. Seigneur, réveille ta puissance, * et viens nous sauver (Psaume LXXIX, 3).
℣. Pasteur d’Israël, sois attentif, toi qui mènes Joseph comme une brebis (Psaume LXXIX, 2).

IVème évangile de la Résurrection : Marc (§ 112) XXIV, 1–12.
Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?

Chant de la Résurrection (une fois). Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6.

Canon

Canon du dimanche (4 tropaires), œuvre de saint Jean Damascène (676 † 749), de la croix et de la Résurrection (2 tropaires), œuvre de saint Côme le Mélode, évêque de Maïouma (c. 675 † c. 787), de la Mère de Dieu alphabétique (2 tropaires), & du Précurseur (6 tropaires), œuvre de saint Jean Damascène. Catavasies de la Mère de Dieu, ton 4 (ton grec, tradition de Valaam).

Après la 3ème ode : Kondakion du Précurseur, ton 1 : Sois dans l’allégresse, ô illustre Zacharie, * avec Élisabeth, ton épouse toute glorieuse, * car vous avez dignement conçu Jean le Précurseur, * lui que l’archange annonça en se réjouissant * et que nous vénérons comme il convient, ** lui qui est initié au mystère de la grâce.

Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 6 : De sa main, source de vie, * le Donateur de vie a ressuscité tous les morts du fond des ténèbres, * lui, le Christ Dieu, * qui a accordé la résurrection à l’homme qu’il avait façonné, * car il est le Sauveur, la résurrection et la Vie de tous, ** lui, le Dieu de l’univers.

A la 9ème ode : chant du Magnificat.

Les Laudes, ton 6

Grande doxologie
Tropaire du dimanche (pair), ton 6

Conclusion des matines

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Programme du XVIIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 22 septembre 2024, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La guérison du paralytique.

Alors, pourquoi refuse-t-il pour lui-même les services de la mer, et recourt-il à ceux d’un batelier pour traverser un si petit lac ? « Il monta dans une barque, dit l’Évangile, et il passa sur l’autre rive. » Et quoi d’étonnant, frères ? Le Christ est venu se charger de nos faiblesses et nous donner sa force, chercher ce qui est humain, accorder ce qui est divin, accepter des injures, rendre des dignités, porter des maux, apporter la guérison ; car le médecin qui ne porte pas l’infirmité ne sait pas guérir, et celui qui n’a pas été malade avec le malade ne peut pas apporter au malade la guérison.”
Homélie de saint Pierre Chrysologue, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la messe :

  • Procession d’entrée : Regnávit Dóminus, hymne litanique du poète Sedulius (Vème siècle) – mélodie du XIIIème siècle
  • Propre du jour en plain-chant grégorien
  • Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du Vème ton – faux-bourdon parisien (édition de 1739)
  • A l’élévation : O salutaris d’après A. Fateiev – adaptation Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Tollite hostias, chœur final de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns (1835 † 1921), organiste de La Madeleine
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du VIIème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Après le dernier Evangile : Sub tuum præsidium (la plus ancienne prière à la Très-Sainte Vierge Marie)
  • Procession de sortie : Mon esprit glorifie le Tout-Puissant – Paraphrase du Magnificat par Fernand Fouand, baron de La Tombelle (1854 † 1928), organiste à la Madeleine & à la Trinité

IIndes vêpres du XVIIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Programme du XVème dimanche après la Pentecôte

Résurrection du fils de la veuve de NaïmSaint-Eugène, le dimanche 1er septembre 2024, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La résurrection du fils de la veuve de Naïm.

Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : “Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ”.
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XVème dimanche après la Pentecôte. Mémoires de saint Etienne, roi de Hongrie, et des Bienheureux Martyrs de Septembre. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Sicut Myrrha, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)

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Iconographie & les 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.

Programme du Xème dimanche après la Pentecôte – saint André le Stratilate – après-fête de la Dormition de la Mère de Dieu – ton 1

Saint André le StratilateParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 1er septembre 2024 du calendrier grégorien – 19 août 2024 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint martyr André le Stratilate et ses 2593 compagnons martyrs.

Ces saints martyrs souffrirent pour la foi sous l’empereur Maximien, vers la fin du IIIème ou au début du IVème siècle. Saint André était général – autrement dit en grec στρατηλάτης, c’est-à-dire Stratilate (ou Stratélate – Magister militum en latin). Dans les livres romains, il est appelé saint André Tribun. Il combattait sur les frontières orientales de l’Empire sous les ordres du commandant général de la légion, Antiochus. Il fut envoyé par ce dernier, à la tête d’une armée, pour refouler les Perses qui avaient pénétré loin dans les territoires romains lors des campagnes de l’empereur sassanide Narsès des années 294-298. Invoquant le nom du Christ et persuadant ses compagnons d’en faire autant, André mit en fuite et poursuivit les armées ennemies. Par cette victoire inespérée, le général André convertit ses soldats à la foi du Christ, grâce à laquelle ils avaient échappé à leurs ennemis. Mais, accusé d’être chrétien, saint André dut comparaître devant le préfet Antiochus. Après quelques supplices, Antiochus le relâcha, car André jouissait d’une très grande popularité dans l’armée en raison de sa victoire sur les Perses. Avec 2593 de ses hommes (2597 selon les sources latines), ils eurent alors le temps de recevoir le saint baptême des mains de l’évêque Paul de Tarse, mais le pouvoir impérial, prenant peur devant l’ampleur de la conversion, pourchassa cette troupe néophyte. Ils se laissèrent massacrer par les troupes commandées par Séleuchus, gouverneur de Cilicie, dans un défilé des Monts Taurus de cette province, sur la route qui va de Tarse à Mélitène en Arménie. Les actes de ce martyre rapportent que celui-ci eut lieu un dimanche 19 août, ce qui placerait cette date en l’année 294.

Ces saints martyrs sont également commémorés à la même date du 19 août par le rit romain : “En Cilicie, l’anniversaire de saint André tribun, et des soldats, ses compagnons. Après avoir, avec l’aide de Dieu, vaincu les Perses, ils se convertirent à la foi du Christ : accusés d’être chrétiens, ils furent, sous l’empereur Maximien, massacrés par l’armée du préfet Séleucus, dans les défilés montagneux du Taurus.” (Martyrologe romain).

Ce dimanche tombe cette année le 4ème jour de l’après-fête de la Dormition de la Mère de Dieu (fête qui se clôture le 23 août), aussi les pièces de cette fête se combinent-elles avec celles du dimanche et celle de saint André.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Martyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de la fête.

A la divine liturgie

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 1, et 4 tropaires de la 5ème ode des deux canons de la fête, œuvres respectivement de saint Côme le Mélode, évêque de Maïouma (c. 675 † vers 787) & de saint Jean Damascène (676 † 749) :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. A ton sépulchre se rendirent de bon matin * les Myrrophores tout en larmes, ô Christ notre Dieu : * elles y trouvèrent un Ange vêtu de blanc, * assis sur la pierre et disant : Que cherchez-vous ? ** Le Christ est ressuscité, ne pleurez plus.
6. Sur la montagne que tu leur avais indiquée * tes Apôtres arrivèrent, Seigneur ; * et, lorsqu’ils te virent, Sauveur, * ils se prosternèrent devant toi ; * vers les nations tu les envoyas ** pour les instruire et baptiser.
7. Portée sur une nuée l’assemblée des apôtres se réunit en Sion * venant des confins du monde pour te célébrer, * ô Vierge, Nuée légère. * De toi le Dieu très haut a resplendi * sur ceux qui étaient dans les ténèbres et l’ombre de la mort, ** comme le soleil de justice.
8. De leurs bouches inspirées par l’Esprit, * les théologiens clamaient à la Mère de Dieu * un chant de d’adieu plus éclatant que le son des trompettes : * Réjouis-toi, Source incorruptible, de qui Dieu s’est incarné, ** nous accordant à tous la vie et le salut.
9. Que résonnent en ce jour les voix des théologiens, * que la bouche des hommes adresse de vibrantes acclamations, * que tout alentour l’air retentisse, brillant d’une lumière infinie ** et que les anges chantent la Dormition de la Vierge.
10. Le poète se distinguait par des hymnes en ton honneur, ô Vierge, * et tout ravi d’admiration, ayant quitté son pays pour se consacrer totalement à Dieu, * il se montrait à tous, d’aspect comme en réalité, inspiré de Dieu, ** ô Mère digne de toute louange.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire de la Dormition, ton 1 : Dans l’enfantement, tu as gardé la virginité ; * dans ta dormition, tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. * Tu as été transférée à la Vie, étant Mère de la Vie, ** & par tes prières, tu délivres nos âmes de la mort.
3. Tropaire du Martyr, ton 5 : Laissant la gloire des honneurs terrestres, * tu héritas le royaume des cieux ; * et de larmes de sang, telles des pierres précieuses * tu as orné ta couronne incorruptible ; * au Christ tu amenas une armée de martyrs ; * avec les chœurs des Anges dans la lumière sans couchant * tu as trouvé le Soleil sans déclin, le Christ, ô André le Stratilate, * prie donc sans cesse avec ceux qui ont souffert avec toi ** pour qu’Il sauve nos âmes.
4. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du Martyr, ton 1 : Debout devant le Seigneur en prière, * comme une étoile précédant le soleil, * tu as vu le trésor désiré du royaume, * plein de joie ineffable; * et pour des siècles sans fin, ô stratilate André, * tu chantes sans cesse le roi immortel avec les anges. ** Avec eux, prie-nous continuellement pour nous tous.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion de la Dormition, ton 2 : La Mère de Dieu qui jamais ne se lasse d’intercéder pour nous * et dont la protection ne pouvait cesser d’être notre espérance * ne se laissa pas vaincre par la mort ni le tombeau, * puisqu’elle est la Mère de la Vie et qu’elle a rejoint la Source de la vie : * celui qui demeura dans son sein toujours virginal.

Prokimen
Du dimanche, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
Autre prokimen de la Dormition, ton 3 :
℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).

Epîtres
Du dimanche : I Corinthiens (§ 131) IV, 9–16.
Portant toujours en notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus paraisse aussi dans notre corps.
[Des Martyrs : Ephésiens (§ 233) VI, 10-17.
Prenez encore le casque du salut, et l’épée spirituelle qui est la parole de Dieu.]

Alleluia
Du dimanche, ton 1 :
℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48).
℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51).
Verset de la Dormition, ton 2 :
℣. Lève-toi, Seigneur, vers ton repos, toi & l’arche de ta sainteté (Psaume 131, 8).

Мф., 72 зач., XVII, 14–23.
Evangiles
Du dimanche : Matthieu (§ 72) XVII, 14-23.
Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne, Transporte-toi d’ici là ; et elle s’y transporterait ; et rien ne vous serait impossible.
[Des Martyrs : Luc (§ 106) XXI, 12-19.
Car je vous donnerai moi-même une bouche et une sagesse à laquelle tous vos ennemis ne pourront résister, et qu’ils ne pourront contredire]

A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique, mégalinaire de la Dormition, ton 4 & 1
Lorsqu’ils virent la Dormition de la Toute-Sainte et Immaculée, les anges furent émerveillés, admirant que la Vierge pût monter de la terre jusqu’aux cieux. Et en ton 1 : La nature et ses lois par ton mystère sont dépassées, Vierge toute-sainte : tu gardes la virginité dans ton enfantement et ta mort est le prélude qui annonce la Vie. Toujours vierge après l’enfantement et vivante encore après la mort, garde pour toujours sous ta protection ton héritage, ô Mère de Dieu !

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.
De la Dormition : J’élèverai le calice du salut & j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

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