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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXVIIIème dimanche après la Pentecôte – saint Alype le Stylite – ton 3

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 9 décembre 2018 du calendrier grégorien, 26 novembre 2018 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton III de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la mémoire de notre vénérable père saint Alype le Stylite.

Saint Alype est né vers 515 à Hadrianopolis, petite ville située géographiquement en Bithynie et politiquement en Paphlagonie (l’une des nombreuses villes de l’Empire nommée du nom de l’empereur Hadrien & qu’il ne faut pas confondre avec la ville – plus connue – du même nom située en Thrace). Il devint orphelin de père à 3 ans et fut confié aux soins de l’évêque de la ville, Théodore, qui se chargea de son éducation et l’agrégea aux enfants qui servaient aux saints autels. Ainsi élevé dans le sanctuaire comme un autre Samuel, il devint économe et diacre de la cathédrale sous le successeur de Théodore. Vers l’âge de 30 ans, il distribua tous ses biens aux pauvres et choisit d’embrasser la vie solitaire en se retirant dans une montagne des environs de la ville, où il bâtit une petite église en l’honneur de sainte Euphémie de Chalcédoine, qui lui était apparue lors d’un voyage à Constantinople fait avec son évêque. Trop importuné par les nombreuses visites qu’il était contraint de recevoir, Alype décida de monter sur une colonne, à l’imitation de saint Syméon le Stylite. Il avait alors 32 ans.

Du haut de sa colonne, exposé aux injures de l’air & à la rigueur des saisons, Alype continua d’attirer les foules, avides de recevoir ses instructions, ses prédications et ses conseils de sagesse mais aussi bénéficier de ses dons de prescience et de guérison. Trois communautés religieuses se formèrent auprès de lui. La première se composait de reclus qui vivaient au pied de sa colonne & chantaient l’office divin avec lui, tandis que deux monastères, l’un d’hommes, l’autre de femmes, se formèrent non loin.

Saint Alype vécut 53 ans sur sa colonne. Ses jambes ne le portèrent plus et il passa les 14 dernières années allongées sur le côté, sans une plainte. Quand on lui témoignait de la compassion sur cet état, il se contentait de déclarer : “Dieu est juste & il châtie avec justice”. Il mourut probablement vers 614, à l’age de 99 ans, sous l’empereur Héraclius, lequel avait commencé à régner en 610. Sa vie fut écrite par l’un de ses disciples.

Saint Alype est l’un des plus fameux stylites, avec saint Syméon & saint Daniel. Ascète original, le stylite (du grec stylos, colonne) prie jour & nuit à mi-chemin entre Dieu et les hommes. Les derniers stylites sont signalés au Mont-Athos au XVIème siècle.

Saint Alype est aussi commémoré au même jour – 26 novembre – par le rit romain, qui lui donne pour nom l’adjectif décrivant son ascèse :

A Adrianopolis en Paphlagonie, saint Stylien, anachorète, illustre par ses mirades.

Aux heures
A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

A la divine liturgie

Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical occurrent :
1. Adam, notre premier père, ayant transgressé ton commandement, * ô Christ, tu l’as chassé du Paradis ; * mais, compatissant, tu fis entrer le bon Larron * te confessant sur la croix et criant : * Souviens-toi de moi, Sauveur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Pour notre faute, tu nous condamnas * à la malédiction de la mort, Seigneur source-de-vie ; * mais, souffrant dans ton corps, Maître sans péché, * tu fis revivre les morts qui s’écrièrent : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Ressuscité d’entre les morts, tu nous sauvas de nos passions, * Seigneur, par ta sainte Résurrection ; * et, Sauveur, tu as détruit toute la puissance de la mort ; * c’est pourquoi nous, les fidèles, te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Par ta sépulture de trois jours tu éveillas, * Dieu, les morts qu’aux Enfers tu vivifias ; * et, dans ta bonté, tu fus la source de l’immortelle vie * pour nous tous, fidèles, qui sans cesse te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Aux Myrophores tu apparus d’abord, * Sauveur ressuscité d’entre les morts, * leur criant : Réjouissez-vous ! * et par elles, ô Christ, tu révèles ton éveil à tes amis ; * aussi te crions-nous : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
6. Sur la montagne Moïse, étendant les bras, préfigurait la croix et triomphait d’Amalec ; * nous-mêmes, nous la prenons pour combattre les démons * et tous ensemble avec foi te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
7. Fidèles chantons le Père, le Fils, le Saint-Esprit, * un seul Dieu, un seul Seigneur, * car la Trinité, soleil unique au trine éclat, * illumine tous ceux qui lui crient : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
8. Réjouis-toi, divine Porte que franchit, * sans en briser les scellés, * le Créateur lorsqu’il prit chair de toi, * Nuée légère portant le Christ, divine ondée ; * réjouis-toi, Echelle et Trône des cieux ; ** réjouis-toi, Montagne sainte, fertile et n’ayant pas subi d’entaille.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
2. Tropaire du Vénérable Père, ton 1 : Colonne de patience, tu imitas les Pères de jadis: * dans ses souffrances Job, dans ses épreuves Joseph ; * tu menas la vie des Anges incorporels en ton corps, * notre Père Alypios, prie le Christ Dieu, ** pour qu’il sauve nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du Vénérable Père, ton 8 : En ce jour l’Eglise te chante et glorifie, * Alype, joyau des ascètes et fondement des vertus; * par tes prières accorde aux fidèles vénérant * avec amour tes exploits et tes luttes sacrées * la rémission de leurs funestes péchés ** et la délivrance de tout chagrin, comme l’indique ton nom.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 3 : Tu es ressuscité aujourd’hui du tombeau, ô Miséricordieux, * et Tu nous as écartés des portes de la mort. * Aujourd’hui Adam exulte et Ève se réjouit ; * avec eux prophètes et patriarches ne cessent de chanter ** la force divine de ta puissance.

Prokimen
Du dimanche, ton 3 :
℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).

Epître
Du dimanche : Colossiens (§ 250) I, 12-18.
Il est le chef, la tête du corps de l’Église. Il est les prémices, et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il soit le premier en tout.

Alleluia
Du dimanche, ton 3 :
℣. En toi, Seigneur, j’ai mon abris ; sur moi pas de honte à jamais (Psaume 30, 2).
℣. Sois pour moi un Dieu qui me défend, un lieu fort qui me sauve (Psaume 30, 3).

Evangile
Du dimanche : Luc (§ 71) XIII, 10-17.
Pourquoi donc ne fallait-il pas délivrer de ses liens, en un jour de sabbat, cette fille d’Abraham, que Satan avait tenue ainsi liée durant dix-huit ans ?

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).

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Programme du XIVème dimanche après la Pentecôte – Indiction (Nouvel an) – saint Syméon Stylite – ton 5

Saint Syméon le Stylite - icône russe de 1465Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 14 septembre 2014 du calendrier grégorien, 1er septembre 2014 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton V de l’Octoèque. Ce jour – 1er septembre julien – est l’indiction c’est-à-dire le nouvel an byzantin.

Le terme d’Indiction est d’origine latine (Indictio = annonce) et correspond sous la République romaine à une imposition en nature. Sous Dioclétien, la fiscalité de l’Empire fut réorganisée, l’imposition étant calculée sur la base foncière et les revenus des contribuables. L’évaluation de cette base est alors faite tous les cinq ans.

C’est l’empereur saint Constantin le Grand qui décide en 312 que :
– l’évaluation de cette base d’imposition se ferait désormais tous les 15 ans,
– ce cycle de 15 ans commencerait le 23 septembre (dans l’Empire, jour férié marquant l’anniversaire de la naissance d’Auguste),
– la mention de l’année de l’indiction (c’est-à-dire le numéro d’ordre dans le cycle des 15 ans) devait être obligatoire dans un acte juridique, afin que celui-ci soit valide.

Par glissement de sens, le terme d’Indiction, qui désignait à l’origine l’impôt, signifia ce cycle de 15 ans puis la date de septembre, à laquelle on change d’année.

La datation des actes juridiques par l’année de l’Indiction eut un grand succès dans l’Empire romain après 312 : on avait enfin un système stable de référencement des dates, plus pratique que l’indication du nom des consuls de l’année.

La date du 23 septembre avait une signification particulière dans l’Empire romain : c’était en effet l’ancienne date de la fête de la naissance d’Auguste dans le calendrier impérial païen et ce jour était regardé comme le premier jour de l’année dans beaucoup de contrées de la partie orientale de l’empire. Après la suppression de la fête de la naissance d’Auguste, l’Indiction fut déplacée à une date plus commode : le 1er septembre (on estime que le changement se fit le 1er septembre 462). Pendant un temps, l’Eglise de Constantinople garda l’ancienne date du 23 septembre comme premier jour de l’année ecclésiastique, y célébrant la fête de la Conception de saint Jean Baptiste, qui se trouve être le premier mystère historique de l’économie de la Nouvelle Alliance. Puis, l’Eglise byzantine s’aligna sur le pouvoir civil et démarra son nouvel an également au 1er septembre.

Le système organisé par Constantin se perpétua dans l’Empire byzantin mais fut également repris par Charlemagne en Occident à partir de l’an 800, mais le jour de l’an ne fut pas établi au 1er septembre (selon les époques & les régions, il fut placé au 1er janvier, au 25 décembre ou au 25 mars). Le cycle de l’Indiction est toujours utilisé par l’Eglise romaine pour la datation des documents officiels. L’Eglise byzantine démarre elle aujourd’hui encore sa nouvelle année au 1er septembre.

La première Indiction ayant commencé en 312, la seconde débuta en 327, la troisième en 342, etc… Actuellement nous avons commencé un nouveau cycle d’Indiction en 2007 et donc 2014 est la 8ème année (Indiction 8).

*

Ce même jour est aussi commémoré notre vénérable Père Syméon le Stylite, appelé aussi “l’Ancien” ou “le Grand” (c. 390 † 459), moine en Syrie. L’appellation de Stylite vient du grec style, “colonne”, cette mention est utilisée dans les synaxaires pour designer une catégorie particulière de saints, qui ont vécu sur une colonne, à l’instar de saint Syméon, le premier d’entre eux.

Syméon est né dans une famille de bergers, dans le village Sisan en Syrie, non loin d’Antioche. Jeune, il fut très ému après avoir entendu les Béatitudes et décida de tout quitter pour suivre le Christ et s’en vint auprès d’un moine du nom d’Héliodore, supérieur d’une laure nommé Mandras. Sa passion pour l’ascèse et le jeûne grandit rapidement.

Au bout de dix ans de vie cénobitique, Syméon s’en va poursuivre son ascèse en tant qu’ermite, vivant un temps dans un puits vide, près des montagnes.

Des foules accourent à lui pour être guéries et pour entendre ses conseils sur la foi chrétienne, mais Syméon, pour les éviter, décide de monter sur une colonne, et commence à vivre là dans une petite cellule, en s’adonnant toujours à la prière et au jeûne. Il priait, assis ou debout, continuellement pendant des semaines. Mais il n’avait pas tout à fait coupé les liens avec le monde. Il écrivait des lettres et recevait même des visiteurs, qui montaient à lui par une échelle. Des foules énormes se déplacèrent au pied de sa colonne pour le voir, écouter ses enseignements et même recevoir le saint baptême par lui. Parmi ceux qui vinrent écouter ses enseignements figurent en particulier l’empereur Théodose II et sa femme, l’impératrice Aelia Eudocia. Sa lettre à l’empereur Léon de Constantinople en faveur du Concile œcuménique de Chalcédoine fut très respectée et contribua à l’acceptation des décisions du concile.

Théodoret affirme qu’il était devenu tellement célèbre que des milliers d’arabes nomades crurent en Jésus Christ et furent baptisés grâce à lui ; le Roi de Perse envoya des messagers pour avoir des nouvelles sur son style de vie et la Reine demanda d’avoir de l’huile qui avait été bénite par lui. Importuné par cette affluence, Syméon change plusieurs fois de colonnes, les choisissant de plus en plus hautes. Après une vie de prières, d’efforts et d’accomplissements inouïs, il reposa en paix, âgé de 69 ans, en 459. Son corps fut descendu de la colonne trois jours après sa mort et ses reliques envoyées à Antioche.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du vénérable Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du vénérable Père.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de l’Indiction. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 5, 4 tropaires de la 3ème ode du canon de l’Indiction & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du vénérable Père :
1. Le bon Larron sur la croix * eut foi en ta divinité, ô Christ ; * il te confessa d’un cœur sincère en s’écriant : ** De moi, Seigneur, en ton royaume souviens-toi.
2. Sur le bois de la croix * pour nous les hommes tu fis fleurir la vie * et se flétrir la malédiction de l’arbre défendu : ** Sauveur & Créateur, nous te chantons d’un même chœur.
3. Par ta mort, ô Christ, * tu as brisé la force de la mort, * ressuscitant tous les morts depuis Adam, ** qui te chantent comme vrai Dieu & Sauveur du genre humain.
4. Venues à ton sépulchre, Sauveur, * les saintes Femmes te cherchaient * pour embaumer la Source de vie, ** mais un Ange leur apparut pour leur dire : Il est ressuscité, le Seigneur !
5. Affermis, Dieu de bonté, * la fructueuse vigne que par amour * sur terre ta droite a plantée ** et garde ton Eglise, Seigneur tout-puissant.
6. Les fidèles te chantant * comme Dieu de l’univers, * rends-dignes de passer l’année qui vient ** en vaquant aux œuvres spirituelles qui te plaisent, Seigneur.
7. Ô Christ, en ton amour accorde-moi * de parcourir en paix le cycle de l’année * et comble-moi des enseignements divins ** que tu prononçais devant les Juifs, les jours de sabbat.
8. Toi qui seule, dépassant notre nature, as accueilli * la surnaturelle grâce dans ton sein, * lorsque le Christ notre Dieu y demeura sans changement, ** sans cesse nous te glorifions.
9. Le Christ fit de toi, Bienheureux, * l’auteur de miracles prodigieux, ** comme un habitacle de la puissance de Dieu.
10. Ton corps fut élevé, comme en croix, * sur la colonne, Siméon; c’est pourquoi ** tu fus glorifié avec le Christ qui pour toi fut élevé sur le bois.
11. Toi qui frayas le suprême chemin, * fais monter vers la céleste hauteur ** les fidèles qui te chantent, admirable Siméon.
12. Nous les fidèles, nous te chantons, * Vierge Mère, comme l’arche et le temple de Dieu, ** sa chambre nuptiale et la porte du ciel.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Les vertus angéliques sur ton tombeau, * les gardes pétrifiés de crainte, * Marie près de ton sépulcre cherchait ton corps très pur ; * Toi, Tu captives l’enfer sans être séduit. * Tu vas à la rencontre de la Vierge, ** Tu donnes la Vie, ô Ressuscité des morts, gloire à toi !
2. Tropaire de l’Indiction, ton 2 : Auteur de l’entière création * qui as soumis à ton pouvoir les moments et les temps, * bénis la couronne de l’année * que ta bonté nous donne de commencer ; * garde en paix le peuple fidèle qui t’appartient ** et par l’intercession de ta Mère, Seigneur, sauve-nous.
3. Tropaire du vénérable Père, ton 1 : Colonne de patience, tu imitas les Pères de jadis : * dans ses souffrances Job, dans ses épreuves Joseph ; * des Anges incorporels tu menas la vie en ton corps, * vénérable Père Siméon ; * intercède auprès du Christ notre Dieu, ** pour qu’il accorde à nos âmes le salut.
4. Kondakion du dimanche, ton 5 : Des enfers où tu descendis, mon Sauveur, * tu as brisé les portes, Tout-Puissant, * pour ressusciter les morts, ô Créateur ; * et tu brisas l’aiguillon de la mort, * Adam fut délivré de la malédiction ; * et nous, Seigneur, nous te crions : ** sauve-nous, dans ton amour pour les hommes.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du vénérable Père, ton 2 : Recherchant les choses d’en-haut, * conversant avec les êtres d’en-bas * et faisant de ta colonne un char de feu, * par elle tu devins un confident des Anges, Père saint ; * et sans cesse tu intercèdes avec eux ** pour nous tous auprès du Christ notre Dieu.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de l’Indiction, ton 2 : Toi qui vis au plus haut des Cieux, Christ Roi, * Créateur et Fondement de tout ce qui est visible et invisible, * qui as créé les jours et les nuits, les temps et les années, ** veille sur Ta cité et Ton peuple et garde-les en paix, ô Très Miséricordieux.

Prokimen
de l’Indiction, ton 3 :
℟. Grand est le Seigneur, et infinie est sa puissance, et sa sagesse n’a pas de bornes (Psaume 146, 5).
℣. Louez le Seigneur parce qu’il est bon de le louer ; que la louange que l’on donne à Dieu lui soit agréable & digne de lui (Psaume 146, 1).
du vénérable Père, ton 7 :
℟. Elle a du prix aux yeux du Seigneur, la mort de ses serviteurs (Psaume 115, 5).

Epître
De l’Indiction : I Timothée (§ 282) II, 1-7.
Je vous conjure donc avant toutes choses, que l’on fasse des supplications, des prières, des demandes et des actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois, et pour tous ceux qui sont élevés en dignité ; afin que nous menions une vie paisible et tranquille, dans toute sorte de piété et d’honnêteté.
Du dimanche : II Corinthiens (§ 170) I, 21 – II, 4.
Du vénérable Père : Colossiens (§ 258) III, 12-16.

Alleluia
De l’Indiction, ton 4 :
℣. A toi est due la louange, Dieu, dans Sion ; et c’est à toi que l’on doit rendre des vœux dans Jérusalem. (Psaume 64, 2).
℣. Tu comblera de bénédictions tout le cours de l’année par les effets de ta miséricorde (Psaume 64, 12).
Du vénérable Père :
℣. Bienheureux l’homme qui craint le Seigneur, et qui a une grande affection pour ses commandements (Psaume 111, 1).

Evangile
De l’Indiction : Luc (§ 13) IV, 16-22.
L’Esprit du Seigneur sur moi ; c’est pourquoi il m’a consacré par son onction : il m’a envoyé pour prêcher l’Évangile aux pauvres, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour annoncer aux captifs leur délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue ; pour mettre en liberté ceux qui sont brisés ; pour publier l’année favorable du Seigneur, et le jour où il se vengera.
Du dimanche : Matthieu (§ 89) XXII, 1-14.
Du vénérable Père : Matthieu (§ 43) XI, 27-30.

Versets de communion
De l’Indiction : Tu comblera de bénédictions tout le cours de l’année par les effets de ta miséricorde (Psaume 64, 12).
Du vénérable Père : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du XXVIIème dimanche après la Pentecôte – saint Alype le Stylite – ton 2

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 9 décembre 2012 du calendrier grégorien, 26 novembre 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la mémoire de notre vénérable père saint Alype le Stylite.

Saint Alype est né vers 515 à Hadrianopolis, petite ville située géographiquement en Bithynie et politiquement en Paphlagonie (l’une des nombreuses villes de l’Empire nommée du nom de l’empereur Hadrien & qu’il ne faut pas confondre avec la ville – plus connue – du même nom située en Thrace). Il devint orphelin de père à 3 ans et fut confié aux soins de l’évêque de la ville, Théodore, qui se chargea de son éducation et l’agrégea aux enfants qui servaient aux saints autels. Ainsi élevé dans le sanctuaire comme un autre Samuel, il devint économe et diacre de la cathédrale sous le successeur de Théodore. Vers l’âge de 30 ans, il distribua tous ses biens aux pauvres et choisit d’embrasser la vie solitaire en se retirant dans une montagne des environs de la ville, où il bâtit une petite église en l’honneur de sainte Euphémie de Chalcédoine, qui lui était apparue lors d’un voyage à Constantinople fait avec son évêque. Trop importuné par les nombreuses visites qu’il était contraint de recevoir, Alype décida de monter sur une colonne, à l’imitation de saint Syméon le Stylite. Il avait alors 32 ans.

Du haut de sa colonne, exposé aux injures de l’air & à la rigueur des saisons, Alype continua d’attirer les foules, avides de recevoir ses instructions, ses prédications et ses conseils de sagesse mais aussi bénéficier de ses dons de prescience et de guérison. Trois communautés religieuses se formèrent auprès de lui. La première se composait de reclus qui vivaient au pied de sa colonne & chantaient l’office divin avec lui, tandis que deux monastères, l’un d’hommes, l’autre de femmes, se formèrent non loin.

Saint Alype vécut 53 ans sur sa colonne. Ses jambes ne le portèrent plus et il passa les 14 dernières années allongées sur le côté, sans une plainte. Quand on lui témoignait de la compassion sur cet état, il se contentait de déclarer : “Dieu est juste & il châtie avec justice”. Il mourut probablement vers 614, à l’age de 99 ans, sous l’empereur Héraclius, lequel avait commencé à régner en 610. Sa vie fut écrite par l’un de ses disciples.

Saint Alype est l’un des plus fameux stylites, avec saint Syméon & saint Daniel. Ascète original, le stylite (du grec stylos, colonne) prie jour & nuit à mi-chemin entre Dieu et les hommes. Les derniers stylites sont signalés au Mont-Athos au XVIème siècle.

Saint Alype est aussi commémoré au même jour – 26 novembre – par le rit romain, qui lui donne pour nom l’adjectif décrivant son ascèse :

A Adrianopolis en Paphlagonie, saint Stylien, anachorète, illustre par ses mirades.

Aux heures
Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical occurrent.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire du Vénérable Père, ton 1 : Colonne de patience, tu imitas les Pères de jadis: * dans ses souffrances Job, dans ses épreuves Joseph ; * tu menas la vie des Anges incorporels en ton corps, * vénérable Père Alypios, * intercède auprès du Christ notre Dieu, ** pour qu’il accorde à nos âmes le salut.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du Vénérable Père, ton 8 : En ce jour l’Eglise te chante et glorifie, * Alype, joyau des ascètes et fondement des vertus; * par tes prières accorde aux fidèles vénérant * avec amour tes exploits et tes luttes sacrées * la rémission de leurs funestes péchés ** et la délivrance de tout chagrin, comme l’indique ton nom.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Lorsque tu es ressuscité du tombeau, Sauveur tout-puissant, * l’Enfer à la vue de ce miracle fut saisi de frayeur ; * les morts se sont levés et, te voyant, la création partage ta joie, * Adam s’unit à l’allégresse ; ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).

Epître
Du dimanche : Ephésiens (§ 233) VI, 10-17.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).

Evangile
Du dimanche : Luc (§ 71) XIII, 10-17.
Pourquoi donc ne fallait-il pas délivrer de ses liens, en un jour de sabbat, cette fille d’Abraham, que Satan avait tenue ainsi liée durant dix-huit ans ?

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).