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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXXVIIème dimanche après la Pentecôte – sainte Agathe de Sicile – ton 4

Sainte Agathe de Sicile, vierge et martyreParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 18 février 2024 du calendrier grégorien – 5 février 2024 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

Dimanche du ton IV de l’Octoèque. Nous fêtons en ce jour la Martyre Agathe de Sicile.

Saint Agathe est née en Sicile au début du IIIème dans une noble famille patricienne. Son nom est grec et signifie “bonne”. Elle se consacra à Dieu dès son enfance dans l’ordre des vierges. Le gouverneur consulaire de Sicile, Quintien, voulu conquérir le cœur de cette jeune fille de bonne famille, mais en vain car elle ne voulait pas s’unir à ce païen. Quintien profita des édits de persécution des Chrétiens de l’empereur Dèce pour faire arrêter Agathe. A Catane, Quintien la livre à une tenancière de bordel appelée Aphrodote ou Aphrodisie qui pendant un mois tentera tout avec ses neufs filles de joie pour qu’Agathe renonce à sa virginité, mais en vain. Au bout de ce mois, Quintien la fait comparaître aux services d’instruction judiciaire. Agathe y fit alors une admirable profession de sa foi, disant en outre que la plus illustre noblesse et la plus véritable liberté est d’être servante de Jésus-Christ. Après cette première comparution, Agathe est conduite dans une prison qui est maintenant changée en chapelle. Le lendemain, Quintien la fit amener et lui demanda si elle avait songé au moyen de sauver sa vie, Agathe lui répondit : “Jésus-Christ est ma vie & mon salut.” La sainte fut alors torturée sur le chevalet et on lui coupa les seins. Ramenée en prison sans soin et sans nourriture, Agathe reçut une apparition de saint Pierre au cours de la nuit qui la guérit de ses blessures.

Quatre jours après, après un nouvel interrogatoire, on fit rouler le corps dénudé de sainte Agathe sur sur des pièces de poteries cassées. Un tremblement de terre survint alors, qui fit périr deux des assesseurs de la justice romaine. Une fois ramenée dans sa geôle, Agathe quant à elle, rendit son âme à Dieu après une ultime prière et consomma ainsi son martyre, le 5 février de l’an 251.

Un an après ces évènements, l’Etna étant entré en éruption, menaçait Catane par une coulée de lave. Les habitants prirent le voile qui recouvrait le tombeau de sainte Agathe et le brandirent devant la coulée qui s’arrêta aussitôt. Ce miracle fut reproduit à plusieurs reprise au cours des siècles, l’une des dernières fois en 1635.

Sainte Agathe apparut à sainte Luce, et aussi à sainte Digne, vierge de Cordoue, à qui elle prédit le martyre qu’elle endura en effet en 853.

Son dies natalis est déjà marqué au 5 février dans le calendrier de l’Eglise de Carthage daté des environs de 483. Le nom de sainte Agathe figure au canon romain, après Félicité et Perpétue, et avant Lucie, Agnès, Cécile et Anastasie parmi les sept saintes citées dans le Memento des défunts ; saint Aldhelm (c. 640 † 709), premier évêque de Sherborne, rapporte que c’est saint Grégoire le Grand qui l’y inséra.

Reliquaire de sainte Agathe de CataneVers l’an 550, une première église fut dédiée à sainte Agathe à Rome par le pape Symmaque, mais elle fut ruinée depuis (son souvenir n’est conservé que par le cimetière de ce nom qui y était annexé). Une seconde église, qui fut construite initialement par les Ariens, fut re-consacrée par saint Grégoire le Grand et dédiée par lui à sainte Agathe, c’est l’actuelle église de Sainte-Agathe-des-Goths ; le pape Grégoire y déposa des reliques de saint Sébastien et de sainte Agathe. Une église déciée à sainte Agathe existait aussi à Constantinople, où l’on célébrait sa fête du 5 février avec faste. Les reliques de sainte Agathe furent apportées de Catane à Constantinople vers l’an 1040 par le général byzantin Georges Maniakès, qui avait reconquis la Sicile sur les Arabes. Le corps de la sainte fut toutefois ramené à Catane en 1126-1127, par la volonté énergique de son évêque Maurice et déposée dans une chapelle de la nouvelle cathédrale de la ville.

Sainte Agathe est la patronne de la ville de Catane, qui l’honore chaque année par des fêtes fastueuses, du 3 au 5 février : le reliquaire en forme de buste de la sainte, qui renferme ses reliques, est installé sur un monumental char reliquaire, le “fercolo”, qui est porté en procession dans la ville. C’est un buste en argent doré datant du XVIème siècle dont les mains et le visage sont émaillés, posé sur un socle octogonal orné de deux anges. Sur le socle se trouvent des écussons d’Aragon et de Catane en émaux ; de nombreux bijoux offerts par les fidèles s’accumulent sur le buste au fil des siècles.

Les processions du reliquaire de sainte Agathe à Catane

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Fête de la Rencontre du SeigneurCe dimanche se combine cette année avec l’après-fête de la Rencontre du Seigneur (Hypapante), appelée en Occident Purification de la Sainte Vierge ou “Chandeleur” (les livres liturgiques occidentaux appelaient aussi autrefois cette fête Occursum Domini. Du reste, deux pièces de la liturgie byzantine – le tropaire et le premier des apostiches idiomèles – ont été transcrites en latin au VIIIème siècle pour servir à la procession latine de la Chandeleur.

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Ce dimanche est aussi le dimanche où se lit l’évangile de Zachée, puisque c’est le dernier dimanche après la Pentecôte, avant que ne débute la période du Triode (et de l’Avant-Carême en particulier, qui démarre dans une semaine).

A matines

Versets du matin, ton 4
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleines de fierté, aux Apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !” (deux fois)
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Tropaire de la Martyre, ton 4 : Ta brebis, ô Jésus, Agathe, * crie d’une voix forte : * “Mon époux, c’est toi que j’aime, * c’est pour te chercher que je combats, * c’est avec toi que je suis crucifiée * et ensevelie par ton baptême. * Pour toi je souffre, afin de régner avec toi. * Pour toi je meurs, afin de vivre en toi. * Accueille, comme victime sans tache, * celle qui par amour est immolée pour Toi”. ** Par son intercession, parce que tu es miséricordieux, sauve nos âmes.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Tropaire de la fête, ton 1 : Je te salue, pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu : * de toi, en effet, s’est levé le soleil de justice, le Christ notre Dieu, * illuminant ceux qui sont dans les ténèbres ; * et toi, juste vieillard, * sois dans la joie, * car tu as reçu dans tes bras le libérateur de nos âmes, ** celui qui nous donne la résurrection.

Tropaires de la Résurrection, ton 5

Hypakoï du dimanche, ton 4
Accourues les premières, * les femmes myrrhophores portèrent aux apôtres * l’annonce de ta merveilleuse résurrection, ô Christ, * car Tu es ressuscité en tant que Dieu, ** accordant au monde la grande miséricorde.

Prokimen
Du dimanche, ton 4 :
℟. Lève-toi, Seigneur, viens à notre aide, * et délivre-nous à cause de ton Nom (Psaume XLII, 27).
℣. Dieu, nous avons entendu de nos oreilles, et nos pères nous ont raconté (Psaume XLIII, 2).

IVème évangile de la Résurrection.

Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6.

Canon

Canon du dimanche, ton 4 (4 tropaires), de la Mère de Dieu (Octoèque) (2 tropaires), de la fête (4 tropaires) œuvre du saint moine Côme le Mélode, évêque de Maïouma (c. 675 † c. 787) avec l’acrostiche : Le Vieillard avec joie porte Christ en ses bras, & de la Martyre (4 tropaires) œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845) avec l’acrostiche : Chantons la bonne Agathe par de bonnes hymnes. Catavasies de la Rencontre du Seigneur, ton 3.

Après la 3ème ode : Kondakion de la fête, ton 1 : Tu as sanctifié le sein virginal par ta nativité * et Tu as béni les bras de Syméon, comme il convenait ; * Tu es venu et Tu nous as sauvés en ce jour, Christ-Dieu, * dans ses guerres, donne la paix à Ta cité * et affermis les chrétiens orthodoxes ** que Tu as aimés, Toi seul Ami des hommes.
Kondakion de la Martyre, ton 4 : Que l’Eglise se pare en ce jour de la glorieuse pourpre * teinte dans le sang pur de la martyre Agathe : ** “Réjouis-toi, s’écrie-t-elle, Gloire de Catane !”

Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 4 : Mon sauveur & mon libérateur, * au sortir du tombeau * a libéré et ressuscité tous les habitants de la terre, car il est Dieu. * Il a brisé les portes des enfers, ** et lui le Maître, il est ressuscité le troisième jour.

A la 9ème ode : chant du Magnificat.

Les Laudes, ton 4

Grande doxologie
Tropaire du dimanche (pair), ton 4

Conclusion des matines

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Bénédiction du pain en l’honneur de sainte Agathe

Le martyre de sainte Agathe de CataneNée vers 231 en Sicile, probablement à Catane, sainte Agathe y confessa sa foi au Christ et y reçut la palme du martyre à l’âge de 20 ans, après avoir subi de nombreuses tortures parmi lesquelles l’arrachement de ses seins à l’aide de tenailles est resté célèbre.

Citée au canon de la messe romaine, sainte Agathe est l’une des plus célèbres vierges martyres de la chrétienté occidentale, également célébrée dans les Eglises orientales.

Dès le IVème siècle, on l’honore un peu partout : le pape saint Damase compose une hymne en son honneur, saint Ambroise de Milan et le saint pape Gélase écrivent des préfaces particulières pour le jour de sa fête, saint Jérôme en fait mention dans son martyrologe et saint Augustin en parle dans ses ouvrages. Le pape Symmaque (498-514) lui édifie une basilique à Rome. Sainte Agathe figure dans le calendrier de Carthage du VIème siècle et dans tous les martyrologes latins et grecs.

Sainte Agathe - Francisco de Zurbarán - Musée Fabre - MontpellierLors d’une éruption de l’Etna, les habitants de Catane étaient allés chercher le voile qui recouvrait le tombeau de sainte Agathe pour le porter en procession autour de la cité, et la coulée de lave s’arrêta aux portes de la ville. Depuis, saint Agathe est invoquée contre le fléau du feu.

En France, au Moyen-Age, on la place au nombre des saints auxiliaires. Voici comment des vers du XVème siècle la célèbrent :

Saint Blaise, glorieux martyr,
Avec madame sainte Agathe,
Garde mon âme au départir
Du corps, que l’enfer ne l’abatte.

Ou encore d’autres vers du XIIIème siècle :

Sainte Agathe, vierge pucelle,
Qui souffris en ta mamelle,
Tu y souffris pour Dieu amour,
Prie pour moi notre Seignour.

Et d’autres encore :

Sainte Agathe, vierge piteuse,
Qui souffris peine douloureuse
Pour Jésus-Christ en ta poitrine,
Prie Dieu qu’il me donne son amour fine.

Pain de la sainte Agathe à Mons en ProvenceDans certaines régions de France s’est conservée jusqu’à nos jours l’ancienne coutume (déjà attestée au moins au XIVème siècle) de bénir des pains en l’honneur sainte Agathe le jour de sa fête le 5 février. En Provence, ces pains ont la forme de petits seins ! 🙂

La bénédiction particulière au jour de sainte Agathe ne s’est pas conservée dans le Rituale Romanum de 1614, qui se veut un ouvrage synthétique allant à l’essentiel. On la trouve néanmoins dans les rituels antérieurs et elle a été conservée dans beaucoup de rituels diocésains ultérieurs. Au XVIIIème siècle, on bénit le jour de la sainte Agathe du pain et de l’eau, puis du pain seulement dans les livres du XIXème siècle. Les livres plus anciens mentionnent beaucoup plus d’aliments.

Nous donnons ci-dessous cette bénédiction telle qu’elle figure dans le fameux Sacerdotale Romanum de 1579, ancêtre du Rituale Romanum de 1614. Il est tout à fait significatif de voir que cet ouvrage conserve l’antique usage de bénir de nombreux biens, non pas hors de la messe mais à l’intérieur même de celle-ci, à la fin du canon. Cet usage semble avoir été général autrefois et explique parfaitement ces paroles du canon qui concluaient de fait autrefois les diverses bénédictions des offrandes des fidèles :

Per quem hæc omnia, Domine, semper bona creas, santificas, vivificas, benedicis, et præstas nobis.
Par qui vous ne cessez, Seigneur, de créer tous ces biens, de les sanctifier, des les vivifier, de les bénir et de nous les accorder.

Sainte Agathe portant ses seins arrachésLa disparition de l’usage de bénir les offrandes (qui étaient apportées au moment de l’offertoire au sanctaire par les fidèles) à ce moment précis du canon rend un peu obscur le sens des paroles de cette prières, devenues quelque peu hors contexte : le pluriel hæc omnia et le sens général des paroles s’appliquent mal aux seuls oblats eucharistiques. Les trois signes de croix que fait le prêtre à ce moment du canon sont un souvenir des trois signes de croix qu’il traçait sur toutes les offrandes pour les bénir.

Le Sacerdotale Romanum de 1579 indique qu’on bénissait non seulement des pains, mais aussi des fruits, des cierges, de l’eau, du vin, de l’huile et d’autres dons (de l’argent vraisemblablement, ce qui correspond assez bien à la liste des 7 dons traditionnels qu’apportaient à l’offertoire les premiers chrétiens dans l’ancienne Gaule et qui étaient ensuite consommés au cours d’agapes fraternelles).

Voici le texte de Sacerdotale Romanum de 1579 :

Benedictio panis, & aqua in festo S. Agatha,

contra periculum ignis

Bénédiction du pain & de l’eau en la fête de sainte Agathe,

contre le péril du feu.

Sacerdos existens in canone missæ, ad locum illum : Per quem hæc omnia Dómine semper bona creas etc., vertens se ad populum, benedicit panem hoc modo : Le prêtre étant parvenu dans le canon de la messe aux paroles : Par qui vous ne cessez, Seigneur, de créer tous ces biens etc., se tourne alors vers le peuple et bénit le pain de cette façon :
Primo dicat Psalmus LXI. D’abord il dit le Psaume XXIII.
Deus, misereátur nostri, et benedícat nobis : * illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri. Que Dieu ait pitié de nous, et nous comble de ses bénédictions : qu’il répande sur nous la lumière de son visage, et qu’il fasse éclater sur nous sa miséricorde :
Ut cognoscámus in terra viam tuam, * in ómnibus géntibus salutáre tuum. Afin que nous connaissions, votre voie sur la terre, et que le salut que vous procurez soit connu de toutes les nations.
Confiteántur tibi pópuli, Deus : * confiteántur tibi pópuli omnes. Que tous les peuples, ô Dieu ! publient vos louanges ; que tous les peuples vous louent, vous rendent grâces.
Læténtur et exsúltent gentes : * quóniam júdicas pópulos in æquitáte, et gentes in terra dírigis. Que les nations se réjouissent et soient transportées de joie ; parce que vous jugez les peuples dans l’équité, et que vous conduisez dans la droiture les nations sur la terre.
Confiteántur tibi pópuli, Deus, confiteántur tibi pópuli omnes : * terra dedit fructum suum. Que les peuples, ô Dieu ! publient vos louanges ; que tous les peuples vous louent : la terre a donné son fruit.
Benedícat nos Deus, Deus noster, benedícat nos Deus : * et métuant eum omnes fines terræ. Que Dieu, que notre Dieu nous bénisse ; que Dieu nous comble de ses bénédictions ; et qu’il soit craint jusqu’aux extrémités de la terre.
Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit.
Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, * et in sæcula sæculórum. Amen. Comme il était au commentcement, et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Kýrie, éleison. Christe, éleison. Kýrie, éleison. Seigneur, ayez pitié. Christ, ayez pitié. Seigneur, ayez pitié.
Pater noster. Notre Père.
Secreto usque ad En secret jusqu’à
℣. Et ne nos indúcas in tentatiónem. ℣. Et ne nous laissez pas succomber à la tentation.
℟. Sed líbera nos a malo. ℟. Mais délivrez-nous du mal.
℣. Adjutórium nostrum in nómine Dómini. ℣. Notre secours est dans le Nom du Seigneur.
℟. Qui fecit cælum et terram. ℟. Lui qui fit ciel et terre.
℣. Sit nomen Dómini benedíctum. ℣. Que le nom du Seigneur soit béni.
℟. Ex hoc nunc & usque in sæculum. ℟. Dès maintenant & jusque dans les siècles.
℣. Ora pro nobis beáta Agatha. ℣. Priez pour nous, bienheureuse Agathe.
℟. Ut digni efficiámur promissiónibus Christi. ℟. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
℣. Dómine exáudi oratiónem meam. ℣. Seigneur, exaucez ma prière.
℟. Et clamor meus ad te véniat. ℟. Et que mon cri parvienne jusqu’à vous.
℣. Dóminus vobíscum. ℣. Le Seigneur soit avec vous.
℟. Et cum spíritu tuo. ℟. Et avec ton esprit.
Orémus. Prions.
Dómine Jesu Christe, Fílii Dei vivi, qui es Panis vivus, qui de cœlo descendísti, benedic, & sanctífica hos panes, fructus, cereos, aquam, vinum, oleum & cetera hic posita in honorem Beátæ Agathæ Virginis, & Martyris, ut, ubicumque contra ignem comburentem missa, vel posita fuerit, illico ignis evanescat, & penitus extinguatur. Qui vivis, & regnas, cum Deo Patre in unitáte Spíritus Sancti Deus : per ómnia sæcula sæculórum. Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, qui êtes le Pain vivant qui est descendu du ciel, bénissez & sanctifiez ces pains, ces fruits, ces cierges, cette eau, ce vin, cette huile et ces autres dons ici déposés en l’honneur de la Bienheureuse Agathe, Vierge & Martyre, afin qu’en quelque lieu où il seront envoyés ou posés contre un feu consumant, qu’aussitôt ce feu s’évanouisse et s’éteigne tout à fait. Vous qui vivez & régnez, avec Dieu le Père en l’unité du Saint-Esprit, Dieu pour les siècles des siècles.
℟. Amen. ℟. Amen.
Benedictio Dei omnipotentis Patris, & Fílii, & SpíritusSancti, per intercessiónem Beátæ Agathæ Vírginis, & Martyris tuæ, descéndat & maneat super hos panes, & super omnes ex eis gustantes. Que la bénédiction de Dieu tout-puissant, Père, & Fils, & SaintEsprit, par l’intercession de la Bienheureuse Agathe Vierge & Martyre, descende & demeure sur ces pains, et sur tous ceux qui y goûteront.
℟. Amen. ℟. Amen.
Aspergantur aqua benedicta. On asperge d’eau bénite.
Postea dicat : Ensuite il dit :
Per quem hæc omnia Domine semper bona creas… Par qui vous ne cessez, Seigneur, de créer tous ces biens…