Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du Ier dimanche de Carême – Triomphe de l’Orthodoxie (restauration des saintes Images) – Première et seconde invention des reliques du chef de saint Jean Baptiste – ton 5

Triomphe de l'Orthodoxie - rétablissement du culte des Images par l'impératrice ThéodoraParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 8 mars 2020 du calendrier grégorien – 24 février 2020 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Basile le Grand de 9h15.

Dimanche du ton V de l’Octoèque. En ce jour premier dimanche de Carême, le rit byzantin célèbre le Triomphe de l’Orthodoxie, c’est-à-dire le rétablissement de la vénération des icônes au sein de l’Église et la fin définitive de l’hérésie iconoclaste. Cette fête fut instituée en 843.

En dépit du septième concile œcuménique de Nicée II de 787, les empereurs iconoclastes avaient persisté à persécuter les défenseurs des saintes icônes. A la suite d’une vision de la Vierge qu’eut l’impératrice Théodora, l’empereur Théophile se repentit de sa politique iconoclaste, marquant le triomphe définitif des fidèles sur les hérétiques. Le refus de l’icône par les iconoclastes n’était pas une hérésie anodine puisqu’elle équivalait de fait à un refus de l’Incarnation.

L’instauration de cette fête au début du Carême n’est pas sans rapport avec celui-ci. “Le Christ est l’icône du Dieu invisible, le Premier Né de la création” (Colossiens, 1,15). La sainteté consiste bien à restaurer l’image de Dieu en nous, telle qu’elle était au commencement avant qu’elle ne soit altérée par la Chute, comme l’exprime parfaitement & de façon admirable le kondakion de ce dimanche. Cette fête rappelle par ailleurs que le jeûne est aussi une ascèse du regard, de la manière dont nous regardons le monde, et que la contemplation des saintes images y contribue.

Aux dimanches de Carême, c’est la liturgie de saint Basile le Grand qui est utilisée, en place de celle de saint Jean Chrysostome.

Le canon des matines est l’œuvre du saint moine Théophane le Marqué, moine palestinien réfugié à Constantinople en raison des persécutions musulmanes et l’un des principaux protagonistes de la lutte théologique contre l’hérésie iconoclaste. Avec son frère saint Théodore, ils subirent maintes fois l’ire impériale et ont mérité leur surnom de “Marqués” à la suite d’un cruel supplice : en 836, on leur grava sur le visage, à l’aide d’aiguilles rougies au feu, douze trimètres iambiques à la gloire de l’iconoclasme.

*

Chef de saint Jean Baptiste, conservé à la cathédrale d'AmiensCette année, la fête du Triomphe de l’Orthodoxie se combine avec celle de la première & de la seconde invention du chef du Prophète, Précurseur & Baptiste Jean (aux Ménées du 24 février).

L’Eglise byzantine connait six fêtes de saint Jean Baptiste :
1. sa Conception, le 23 septembre,
2. sa mémoire, au lendemain du baptême du Seigneur, le 7 janvier,
3. la première & la seconde Invention (au sens étymologique de découverte) de son Chef le 24 février,
4. la troisième Invention de son Chef le 25 mai,
5. sa Nativité le 24 juin,
6. sa Décollation le 29 août.

La première invention du Chef de saint Jean Baptiste eu lieu au IVème siècle sous les empereurs Valens & Théodose le Grand. La seconde fut effectuée en 451 sous l’empereur Marcien & la troisième eut lieu vers 850 sous l’empereur Michel III (842 † 867). Ces trois inventions sont surtout des fêtes de translation de la précieuse relique.

Au IVème siècle, la tête du Précurseur fut retrouvée une première fois en Palestine, par deux moines, et transférée par eux en Cilicie. L’ayant appris, l’empereur arien Valens (364 † 375) ordonna en 371 de la ramener à Constantinople. Sur la route, le char qui la transportait se trouva miraculeusement immobilisé à Panteichion en Bithynie. On laissa la relique à cet endroit à la garde d’une communauté monastique, jusqu’au jour où l’empereur Théodose le Grand vint la prendre lui-même et, la portant avec humilité & dévotion dans les plis de son manteau, le 17 février 392, il la déposa dans la somptueuse église du quartier de l’Hebdomon, qu’il avait fait construire pour la recevoir. C’est dans cette église Saint-Jean-Baptiste de l’Hebdomon que se déroulait une partie importante du cérémonial de la proclamation & du couronnement des empereurs byzantins.

A une époque inconnue, la relique n’était plus conservée à Constantinople mais à Emèse. L’empereur Marcien la ramena à Constantinople en 451 ou 452, elle fut à nouveau déposée dans l’église Saint-Jean-Baptiste de l’Hebdomon qui avait été ruinée et que l’empereur fit restaurer.

La relique quitta une troisième fois Constantinople pendant la crise iconoclaste pour être préservée des destructions des iconoclastes. Elle fut déposée à Comana du Pont. Une fois la paix de l’Eglise retrouvée, l’empereur Michel III la ramena à Constantinople & la déposa dans le Palais impérial.

Gravure représentant le Chef de saint Jean Baptiste, conservé à la cathédrale d'AmiensLors de la IVème Croisade, la relique fut enlevée de Constantinople & apportée en 1206 à la cathédrale d’Amiens par le chanoine Walon de Sarton, qui l’offre à l’évêque, Richard de Gerberoy. La cathédrale d’Amiens conserve toujours aujourd’hui la précieuse relique du Chef du Précurseur & Baptiste Jean.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Précurseur. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : de la fête du Triode.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête du Triode. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de la fête du Triode.

Divine liturgie de saint Basile le Grand

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 5, 4 tropaires de la 3ème ode du canon du Triode, œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe (c. 778 † 845), métropolite de Nicée, & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Précurseur :
1. Le bon Larron sur la croix * eut foi en ta divinité, ô Christ ; * il te confessa d’un cœur sincère en s’écriant : ** De moi, Seigneur, en ton royaume souviens-toi.
2. Sur le bois de la croix * pour nous les hommes tu fis fleurir la vie * et se flétrir la malédiction de l’arbre défendu : ** Sauveur & Créateur, nous te chantons d’un même chœur.
3. Par ta mort, ô Christ, * tu as brisé la force de la mort, * ressuscitant tous les morts depuis Adam, ** qui te chantent comme vrai Dieu & Sauveur du genre humain.
4. Venues à ton sépulchre, Sauveur, * les saintes Femmes te cherchaient * pour embaumer la Source de vie, ** mais un Ange leur apparut pour leur dire : Il est ressuscité, le Seigneur !
5. Les faux docteurs impies ne relèvent plus le front, * car la puissance divine ** a affermi la vraie foi.
6. Qu’aujourd’hui les nuées de prophètes * fassent pleuvoir sur nous du ciel ** une rosée vivifiante pour le relèvement de la foi !
7. Que les voix des apôtres du Christ * retentissent avec éloquence ** pour le rétablissement des saintes icônes !
8. Chantons le Christ * qui nous a donné une reine pieuse et amie du Christ, ** avec son fils couronné de Dieu.
9. Le Christ, la Vérité, * t’appela Prophète, le plus grand des Prophètes, * Baptiste et Précurseur de la Vie, * toi qui as vu de tes yeux * celui qu’avaient annoncé ** les Prophètes et la Loi.
10. Elle n’a pas souffert d’être cachée, * cette source de miracles, * ce trésor de grâce, ton vénérable chef, * Baptiste, Prophète et Précurseur ; * mais, se montrant à nos yeux, ** elle a répandu le flot des guérisons.
11. Ton illustre cité, * cette ville qui aime le Christ, * est fière de posséder * comme riche couronne, * brillante parure, salutaire bouclier, ** Précurseur, ta tête sacrée.
12 De tous les prophètes le plus grand, * d’avance Moïse t’a désignée, * virginale Mère de Dieu, * comme l’arche, l’urne d’or, * la table sainte et le chandelier, ** toutes images du Très-Haut prenant chair en ton sein.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Le Verbe coéternel au Père et à l’Esprit, * né de la Vierge pour notre salut, * chantons-le, fidèles, et adorons-le, * car il a daigné dans sa chair monter sur la Croix * et supporter la mort, * afin de ressusciter les morts ** par sa glorieuse Résurrection.
2. Tropaire du triomphe de l’Orthodoxie, ton 2 : Nous vénérons ton icône très pure, toi qui es bon, * en implorant le pardon de nos fautes, ô Christ Dieu ; * car Tu as bien voulu dans ta chair monter sur la croix, * pour délivrer de l’esclavage de l’Ennemi ceux que Tu as créés. * Aussi, en te rendant grâce, te clamons-nous : ** Tu as tout empli de joie, ô notre Sauveur, toi qui es venu pour sauver le monde.
3. Tropaire du Précurseur, ton 4 : S’étant levé de terre, le chef du Précurseur * irradie comme un soleil sur les croyants * la lumière de l’incorruptible condition * et les grâces des guérisons; * il rassemble la multitude des Anges dans le ciel * et sur terre convoque le genre humain ** pour rendre gloire, d’un même chœur, au Christ notre Dieu.
4. Kondakion du dimanche, ton 5 : Tu es descendu aux enfers, ô mon Sauveur, * tu as brisé leurs portes, comme Tout-Puissant, * avec toi tu as ressuscité les morts, comme Créateur ; * et tu as brisé l’aiguillon de la mort * et Adam a été délivré de la malédiction, ô Ami des hommes. * Aussi te clamons-nous : ** Sauve-nous, Seigneur.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du Précurseur, ton 2 : Prophète de Dieu et Précurseur de la grâce, * ton chef, comme une rose sanctifiée, nous l’avons trouvé en terre ; * nous en recevons toujours la guérison, ** car comme jadis tu continues de prêcher au monde le repentir.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion du Triode, ton 2 : Le Verbe incirconscriptible du Père, * s’est circonscrit en s’incarnant de toi, ô Mère de Dieu, * et, restaurant sous sa forme ancienne l’image souillée, * Il l’a unie à la divine beauté. ** Mais confessant le salut, nous le représentons en actes et en paroles.

Prokimen
Du dimanche de l’Orthodoxie (des Pères), ton 4 :
℟. Béni es-tu, Seigneur, Dieu de nos Pères, * & ton nom est loué & exalté dans tous les siècles.
℣. Car tu es juste en tout ce que tu as fait pour nous, toutes tes œuvres sont vérité.
Du Précurseur, ton 7 :
℟. Le juste a sa joie dans le Seigneur, en lui il se réfugie (Psaume 63, 11).

Epîtres
Du dimanche de l’Orthodoxie : Hébreux (§ 329), XI, 24-26, 32 – XII, 2.
Jetant les yeux sur Jésus, l’auteur et le consommateur de la foi, qui au lieu de la vie tranquille, heureuse dont il pouvait jouir, a souffert la croix en méprisant la honte, l’ignominie, et maintenant est assis à la droite du trône de Dieu.
Du Précurseur : II Cоrinthiens (§ 176), IV, 6-15.
Or nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que la grandeur de la puissance est de Dieu, et non pas de nous.

Alleluia
Du dimanche de l’Orthodoxie (des Pères), ton 8 :
℣. Moïse & Aaron, parmi ses prêtres, & Samuel, invoquant son nom,
℣. En appelaient au Seigneur, & Dieu les exauçait.
Du Précurseur :
℣. Le juste fleurira comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban (Psaume 91, 13).

Evangiles
Du dimanche de l’Orthodoxie : Jean (§ 5), I, 43-51.
Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont prédit : Jésus de Nazareth, fils de Joseph.
Du Précurseur : Matthieu (§ 40), XI, 2-15.
Je vous le dis en vérité : entre ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point eu de plus grand que Jean-Baptiste ; mais celui qui est le plus petit dans le royaume des cieux, est plus grand que lui.

Mégalinaire de la liturgie de saint Basile le Grand :
En toi se réjouissent, * ô Pleine de grâce, * toute la création, * la hiérarchie des anges * et la race des hommes. * Ô Temple sanctifié, * ô Jardin spirituel, * ô Gloire virginale, * c’est en toi que Dieu s’est incarné, * en toi qu’est devenu petit enfant * Celui qui est notre Dieu avant tous les siècles. * De ton sein il a fait un trône, * il l’a rendu plus vaste que les cieux. * Ô Pleine de grâce, * toute la création se réjouit en toi, ** gloire à toi.

Versets de communion
Du triomphe de l’Orthodoxie : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
Du Précurseur : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.
Télécharger le livret des choristes pour le commun de la liturgie des dimanches de Carême.

Programme du Dimanche du Fils prodigue – Après-fête de la Rencontre du Seigneur – ton 2

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 16 février 2020 du calendrier grégorien – 3 février 2020 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque.

Le Dimanche du Fils prodigue est le second du cycle du Triode du Carême et, par son évangile, prépare les fidèles à la perspective du jeûne de la grande Quarantaine qui arrive. Il correspond au dimanche de la Sexagésime dans le rit romain et inaugure la semaine dite de l’apokréo ou de carnaval, dernière semaine pendant laquelle les laïcs peuvent encore consommer de la viande. Ce dimanche de l’avant-Carême est attesté au moins à partir du IXème siècle dans les évangéliaires constantinopolitains. Aux matines à partir de ce dimanche et pour les deux autres dimanches suivants de l’avant-Carême, on ajoute aux psaumes 134 & 135 du polyéleos le psaume 136 (“Au bord des fleuves de Babylone”) (ou plutôt, le chant du psaume 136, qui existait à l’origine tous les dimanches de l’année, n’a été conservé que pour ces trois dimanches).

Fête de la Rencontre du SeigneurCe dimanche se combine cette année avec l’après-fête de la Rencontre du Seigneur (Hypapante), appelée en Occident Purification de la Sainte Vierge ou “Chandeleur” (les livres liturgiques occidentaux appelaient aussi autrefois cette fête Occursum Domini. Du reste, deux pièces de la liturgie byzantine – le tropaire et le premier des apostiches idiomèles – ont été transcrites en latin au VIIIème siècle pour servir à la procession latine de la Chandeleur.

*

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : de la fête.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : du Triode.

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome :

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 2, 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Triode, œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886) et 4 tropaires de la 1ère ode du canon de la fête (œuvre de saint Côme de Maïouma) :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers
5. L’abîme de mes transgressions me retient toujours * et la tempête de mes péchés m’engloutit ; * guide-moi vers le havre de vie, ô Christ Dieu, ** Roi de gloire, et sauve-moi.
6. J’ai fâcheusement dilapidé les richesses paternelles * et m’étant appauvri, j’ai été rempli de honte, asservi à des pensées stériles ; ** aussi je te clame : Sois compatissant, ô Ami des hommes, et sauve-moi.
7. Je suis épuisé par la privation de tous biens pour m’être écarté de toi, ô Très-bon ; * maintenant je reviens : Sois compatissant, ô Christ, ** et sauve-moi qui chante ton amour pour les hommes.
8. Toi qui as enfanté le Christ Sauveur et Maître, ô Vierge très pure, * rends-moi digne du salut, moi qui suis devenu pauvre de tous biens, ** afin que je chante tes prodiges.
9. Jadis le soleil a atteint la terre sèche apparue au fond de l’abîme ; * car l’eau s’était figée comme une muraille * de part et d’autre du peuple qui traversait la mer à pied sec * et qui chantait cette hymne digne de Dieu : ** Chantons le Seigneur, car Il s’est couvert de gloire.
10. Que les nuages répandent la pluie, * car le Christ, soleil porté sur une nuée légère, * enfant tenu dans des bras très purs, a resplendi dans le temple. * Aussi, fidèles, clamons-nous : ** Chantons le Seigneur, car Il s’est couvert de gloire.
11. Que s’affermissent les bras et les genoux fatigués de Syméon, * affaiblis par la vieillesse ; * qu’il courre droit à la rencontre du Christ. * Et nous, en chœur avec les incorporels, ** chantons le Seigneur, car Il s’est couvert de gloire.
12. Que les cieux étendus avec sagesse soient dans l’allégresse * et que la terre se réjouisse ; * car le Christ, l’Artisan, issu du sein de Dieu avant tous les siècles, * est apporté, petit enfant, à Dieu son Père, par la Vierge, sa Mère, ** car Il s’est couvert de gloire.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : ** Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire de la fête, ton 1 : Je te salue, pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu : * de toi, en effet, s’est levé le soleil de justice, le Christ notre Dieu, * illuminant ceux qui sont dans les ténèbres ; * et toi, juste vieillard, * sois dans la joie, * car tu as reçu dans tes bras le libérateur de nos âmes, ** celui qui nous donne la résurrection.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du Fils prodigue, ton 3 : Dans ma déraison, j’ai fui ta gloire paternelle, * par de mauvaises actions j’ai dissipé les richesses que Tu m’avais léguées. * Aussi comme le fils prodigue je te clame : * J’ai péché contre toi, Père compatissant ; * reçois-moi qui me repens ** et fais de moi l’un de tes serviteurs.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la fête, ton 1 : Tu as sanctifié le sein virginal par ta nativité * et Tu as béni les bras de Syméon, comme il convenait ; * Tu es venu et Tu nous as sauvés en ce jour, Christ-Dieu, * dans ses guerres, donne la paix à Ta cité * et affermis les chrétiens orthodoxes ** que Tu as aimés, Toi seul Ami des hommes.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
De la fête, ton 3 :
℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc I, 46).

Epître
Du dimanche du Fils prodique : 1 Corinthiens (§ 135) VI, 12-20.
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui réside en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes plus à vous-mêmes ?

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
De la fête, ton 8 :
℣. Maintenant laisse s’en aller ton serviteur, Maître, selon ta parole, dans la paix. (Luc II, 29).

Evangile
Du dimanche du Fils prodique : Luc (§ 79) XV, 11-32.
Parce que mon fils que voici était mort, et il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé.

Mégalinaire à la Mère de Dieu pendant l’anaphore
Verset : Vierge Mère de Dieu,* espérance des chrétiens * protège, garde et sauve ** ceux qui espèrent en toi.
Hirmos : Dans l’ombre et l’écriture de la Loi, * fidèles, nous voyons le mystère préfiguré : * Tout enfant mâle * qui ouvre le sein * doit être consacré à Dieu ! * Verbe premier-né, * du Père éternel * Fils premier-né d’une Mère * inépousée, ** nous te magnifions.

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De la fête : J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme du Ier dimanche de Carême – Triomphe de l’Orthodoxie (restauration des saintes Images) – ton 1

Triomphe de l'Orthodoxie - rétablissement du culte des Images par l'impératrice ThéodoraParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 17 mars 2019 du calendrier grégorien – 4 mars 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Basile le Grand de 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. En ce jour premier dimanche de Carême, le rit byzantin célèbre le Triomphe de l’Orthodoxie, c’est-à-dire le rétablissement de la vénération des icônes au sein de l’Église et la fin définitive de l’hérésie iconoclaste. Cette fête fut instituée en 843.

En dépit du septième concile œcuménique de Nicée II de 787, les empereurs iconoclastes avaient persisté à persécuter les défenseurs des saintes icônes. A la suite d’une vision de la Vierge qu’eut l’impératrice Théodora, l’empereur Théophile se repentit de sa politique iconoclaste, marquant le triomphe définitif des fidèles sur les hérétiques. Le refus de l’icône par les iconoclastes n’était pas une hérésie anodine puisqu’elle équivalait de fait à un refus de l’Incarnation.

L’instauration de cette fête au début du Carême n’est pas sans rapport avec celui-ci. “Le Christ est l’icône du Dieu invisible, le Premier Né de la création” (Colossiens, 1,15). La sainteté consiste bien à restaurer l’image de Dieu en nous, telle qu’elle était au commencement avant qu’elle ne soit altérée par la Chute, comme l’exprime parfaitement & de façon admirable le kondakion de ce dimanche. Cette fête rappelle par ailleurs que le jeûne est aussi une ascèse du regard, de la manière dont nous regardons le monde, et que la contemplation des saintes images y contribue.

Aux dimanches de Carême, c’est la liturgie de saint Basile le Grand qui est utilisée, en place de celle de saint Jean Chrysostome.

Le canon des matines est l’œuvre du saint moine Théophane le Marqué, moine palestinien réfugié à Constantinople en raison des persécutions musulmanes et l’un des principaux protagonistes de la lutte théologique contre l’hérésie iconoclaste. Avec son frère saint Théodore, ils subirent maintes fois l’ire impériale et ont mérité leur surnom de “Marqués” à la suite d’un cruel supplice : en 836, on leur grava sur le visage, à l’aide d’aiguilles rougies au feu, douze trimètres iambiques à la gloire de l’iconoclasme.

Aux heures
A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête du Triode. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de la fête du Triode.

Divine liturgie de saint Basile le Grand

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Triode, de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe (c. 778 † 845), métropolite de Nicée :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. A ton sépulchre se rendirent de bon matin * les Myrrophores tout en larmes, ô Christ notre Dieu : * elles y trouvèrent un Ange vêtu de blanc, * assis sur la pierre et disant : Que cherchez-vous ? ** Le Christ est ressuscité, ne pleurez plus.
6. Sur la montagne que tu leur avais indiquée * tes Apôtres arrivèrent, Seigneur ; * et, lorsqu’ils te virent, Sauveur, * ils se prosternèrent devant toi ; * vers les nations tu les envoyas ** pour les instruire et baptiser.
7. Je T’offre le sacrifice de louange, Seigneur, proclame l’Eglise purifiée des souillures des démons ** par le sang qui coula de ton côté, en ta compassion.
8. L’image adorée du Maître * est peinte et vénérée dans la foi * Et l’Eglise reçoit une nouvelle confiance ** glorifiant le Sauveur dans l’amour de Dieu.
9. L’Eglise du Christ se dépouille * de la tristesse et des ténèbres de l’hérésie. * Elle porte le vêtement de la réjouissance ** et se couvre de la grâce lumineuse de Dieu.
10. Le peuple des Orthodoxes a reçu la lumière de l’ancienne splendeur * par le geste de Théodora la reine ** et de Michel son empereur qui aime Dieu.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire du triomphe de l’Orthodoxie, ton 2 : Nous vénérons ton icône très pure, toi qui es bon, * en implorant le pardon de nos fautes, ô Christ Dieu ; * car Tu as bien voulu dans ta chair monter sur la croix, * pour délivrer de l’esclavage de l’Ennemi ceux que Tu as créés. * Aussi, en te rendant grâce, te clamons-nous : ** Tu as tout empli de joie, ô notre Sauveur, toi qui es venu pour sauver le monde.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
4. Kondakion du Triode, ton 2 : Le Verbe incirconscriptible du Père, * s’est circonscrit en s’incarnant de toi, ô Mère de Dieu, * et, restaurant sous sa forme ancienne l’image souillée, * Il l’a unie à la divine beauté. ** Mais confessant le salut, nous le représentons en actes et en paroles.

Prokimen
Du dimanche de l’Orthodoxie (des Pères), ton 4 :
℟. Béni es-tu, Seigneur, Dieu de nos Pères, * & ton nom est loué & exalté dans tous les siècles.
℣. Car tu es juste en tout ce que tu as fait pour nous, toutes tes œuvres sont vérité.

Epître
Du dimanche de l’Orthodoxie : Hébreux (§ 329), XI, 24-26, 32 – XII, 2.
Jetant les yeux sur Jésus, l’auteur et le consommateur de la foi, qui au lieu de la vie tranquille, heureuse dont il pouvait jouir, a souffert la croix en méprisant la honte, l’ignominie, et maintenant est assis à la droite du trône de Dieu.

Alleluia
Du dimanche de l’Orthodoxie (des Pères), ton 8 :
℣. Moïse & Aaron, parmi ses prêtres, & Samuel, invoquant son nom,
℣. En appelaient au Seigneur, & Dieu les exauçait.

Evangile
Du dimanche de l’Orthodoxie : Jean (§ 5), I, 43-51.
Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont prédit : Jésus de Nazareth, fils de Joseph.

Mégalinaire de la liturgie de saint Basile le Grand :
En toi se réjouissent, * ô Pleine de grâce, * toute la création, * la hiérarchie des anges * et la race des hommes. * Ô Temple sanctifié, * ô Jardin spirituel, * ô Gloire virginale, * c’est en toi que Dieu s’est incarné, * en toi qu’est devenu petit enfant * Celui qui est notre Dieu avant tous les siècles. * De ton sein il a fait un trône, * il l’a rendu plus vaste que les cieux. * Ô Pleine de grâce, * toute la création se réjouit en toi, ** gloire à toi.

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Du dimanche de l’Orthodoxie (des Pères) : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.
Télécharger le livret des choristes pour le commun de la liturgie des dimanches de Carême.

Programme du Dimanche du Fils prodigue – ton 6

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 28 février 2016 du calendrier grégorien – 15 février 2016 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VI de l’Octoèque. Le Dimanche du Fils prodigue est le second du cycle du Triode du Carême et, par son évangile, prépare les fidèles à la perspective du jeûne de la grande Quarantaine qui arrive. Il correspond au dimanche de la Sexagésime dans le rit romain et inaugure la semaine dite de l’apokréo ou de carnaval, dernière semaine pendant laquelle les laïcs peuvent encore consommer de la viande. Ce dimanche de l’avant-Carême est attesté au moins à partir du IXème siècle dans les évangéliaires constantinopolitains. Aux matines à partir de ce dimanche et pour les deux autres dimanches suivants de l’avant-Carême, on ajoute aux psaumes 134 & 135 du polyéleos le psaume 136 (“Au bord des fleuves de Babylone”) (ou plutôt, le chant du psaume 136, qui existait à l’origine tous les dimanches de l’année, n’a été conservé que pour ces trois dimanches).

Aux heures
A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du Triode.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Triode, œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886) :
1. Souviens-toi de moi, Dieu Sauveur, * quand tu entreras dans ton royaume, ** seul Ami des hommes, sauve-moi.
2. Adam fut séduit par l’arbre défendu, * mais par celui de la Croix tu as sauvé * le bon Larron s’écriant : ** Dans ton royaume, Seigneur, souviens-toi de moi.
3. Ayant brisé les portes & les verrous de l’Enfer, * tu as ressuscité, Source de vie, * Sauveur, tous ceux qui s’écrient : ** Gloire à ta sainte Résurrection.
4. Souviens-toi de moi, Seigneur * qui par ta sépulture triomphas de la mort * & comblas de joie l’univers, ** Dieu de tendresse, par ta Résurrection.
5. Les Myrophores venues au tombeau * entendirent l’Ange proclamer : * Il est vraiment ressuscité, ** le Christ qui illumine le monde entier.
6. Le Christ qui fut cloué * sur le bois de la croix * & sauva le monde de l’erreur, ** chantons-le tous d’un même chœur.
7. L’abîme de mes transgressions me retient toujours * et la tempête de mes péchés m’engloutit ; * guide-moi vers le havre de vie, ô Christ Dieu, ** Roi de gloire, et sauve-moi.
8. J’ai fâcheusement dilapidé les richesses paternelles * et m’étant appauvri, j’ai été rempli de honte, asservi à des pensées stériles ; ** aussi je te clame : Sois compatissant, ô Ami des hommes, et sauve-moi.
9. Je suis épuisé par la privation de tous biens pour m’être écarté de toi, ô Très-bon ; * maintenant je reviens : Sois compatissant, ô Christ, ** et sauve-moi qui chante ton amour pour les hommes.
10. Toi qui as enfanté le Christ Sauveur et Maître, ô Vierge très pure, * rends-moi digne du salut, moi qui suis devenu pauvre de tous biens, ** afin que je chante tes prodiges.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 6 : Les vertus angéliques sur ton tombeau, * les gardes pétrifiés de crainte, * Marie près de ton sépulcre cherchait ton corps très pur ; * Toi, Tu captives l’enfer sans être séduit. * Tu vas à la rencontre de la Vierge, ** Tu donnes la Vie, ô Ressuscité des morts, gloire à toi !
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
3. Kondakion du Fils prodigue, ton 3 : Dans ma déraison, j’ai fui ta gloire paternelle, * par de mauvaises actions j’ai dissipé les richesses que Tu m’avais léguées. * Aussi comme le fils prodigue je te clame : * J’ai péché contre toi, Père compatissant ; * reçois-moi qui me repens ** et fais de moi l’un de tes serviteurs.

Prokimen
Du dimanche, ton 6 :
℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).

Epître
Du dimanche du Fils prodique : 1 Corinthiens (§ 135) VI, 12-20.
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui réside en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes plus à vous-mêmes ?

Alleluia
Du dimanche, ton 6 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).

Evangile
Du dimanche du Fils prodique : Luc (§79) XV, 11-32.
Parce que mon fils que voici était mort, et il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Télécharger le livret commun des Dimanches d’Avant-Carême