Saint-Eugène, le dimanche 31 décembre 2023, premières vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45. Le lundi 1er janvier 2024, messe solennelle de 11h. Couleur liturgique : blanc (rits romain & parisien).
Le 1er janvier constitue à la fois le jour octave de la fête de la Nativité mais aussi la fête de la Circoncision du Seigneur, puisque – selon la Loi – celle-ci intervient 8 jours après la naissance d’un enfant mâle. Lors de la circoncision, on imposait aussi à l’enfant son nom. Cette fête constitue donc la véritable fête du Saint Nom de Jésus, ainsi que le rappelle ci-contre la planche gravée pour cette fête par Jérôme Nadal, s.j. (1507-1580). L’autre fête du Très-Saint Nom de Jésus, fixée depuis 1911 au dimanche entre la Circoncision & l’Epiphanie – ou au 2 janvier si ce dimanche n’existe pas – n’est de fait qu’un doublon moderne de la fête de la Circoncision.
Mais parce que la fragilité de la chair et de l’esprit de l’homme l’emporte, par une pente naturelle de cupidité, vers le mal, et l’embarrasse ici-bas dans des vices inextricables, le huitième jour de la circoncision est la figure du temps de la résurrection, et de notre future délivrance de tout péché. C’est en effet le sens des paroles suivantes : “Tout mâle premier-né sera appelé, consacré au Seigneur.” Les termes de la loi expriment la promesse du fruit de la Vierge, fruit vraiment saint, car il est immaculé. Que ce soit là le fruit désigné par la loi, les paroles de l’Ange nous l’assurent : “La chose sainte, dit-il, qui naîtra de vous, sera appelée le Fils de Dieu.”
Sermon de saint Ambroise, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de la fête de la Circoncision, au second nocturne.
Ières vêpres de la Circoncision. Au salut du Très-Saint Sacrement :
- Motet d’exposition : O Salutaris Hostia – sur le vieux noël français “A la venue de Noël”
- A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
- Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus – VIIème ton
- A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton (“Moderne”)
- Chant final, de Noël : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme du XIIIème & XIVème siècles
A la sainte messe :
- Procession d’entrée : Orgue – improvisation sur le Veni Creator
- Pour implorer l’assistance du Saint Esprit pour l’année qui s’ouvre : Chant du Veni Creator Spiritus – alternances polyphoniques du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres – Aujourd’hui, on peut gagner une indulgence plénière aux conditions ordinaires par le chant public du Veni Creator
- Introït – Puer natus est nobis (ton vii.)
- Kyriale VIII – De Angelis
- Epître : Tite II, 11-15 : Car la grâce de Dieu, notre Sauveur, a paru à tous les hommes
- Séquence de Noël : Votis Pater annuis – prose du propre de Paris – selon la tradition, l’orgue chante les versets impairs – traduction du XVIIIème siècle
- Evangile : Luc II, 21 : Le huitième jour, auquel l’enfant devait être circoncis, étant arrivé, il fut nommé Jésus, qui était le nom que l’ange avait annoncé avant qu’il fût conçu dans le sein.
- Credo III
- Pendant les encensements de l’offertoire : Jesu dulcis memoria – hymne du Ier ton du saint Nom de Jésus – texte attribué à saint Bernard de Clairvaux (1099 † 1153)
- Après la Consécration : O salutaris sur le vieux noël “A la venue de Noël” – Henri de Villiers
- Pendant la communion : Salve puerule, chœur final de l’oratorio de Noël « In Nativitatem Domini nostri Iesu Christi Canticum » (H. 414) de Marc Antoine Charpentier
- Ite missa est VIII
- Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
- Procession de sortie : Silence, ciel ! silence, terre ! – Noël de Normandie du XVIIIème siècle – harmonisation : Henri de Villiers
Télécharger le livret des Ières vêpres & du salut au format PDF.
Télécharger le livret de la messe de la Circoncision au format PDF.