Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Rit parisien – Répons Minor sum – IInd dimanche de Carême

Dominica II in Quadragesima
Ad processionem, Resp.

Répons parisien - Minor sum cunctis miserationibus tuis - ton-4

Minor sum cunctis miseratiónibus tuis, Dómine Abraham. In báculo meo transívi Jordánem istum : et nunc cum duábus turmis regrédior. * Líbera me, Dómine, de mánibus Esau quia valde contrémit cor meum illum timens. Je suis indigne de toutes vos miséricordes, Seigneur d’Abraham. J’ai passé ce fleuve du Jourdain n’ayant qu’un bâton, et je retourne maintenant avec ces deux troupes. Délivrez-moi, Seigneur, de la main d’Esaü, parce que mon cœur le crains extrêmement.
(Genèse XXXII, 10-11)
℣. Tu locútus es quod mihi bene fáceres, et dilatáres semen meum sicut arénam maris. ℣. Vous m’avez promis de me combler de biens, et de multiplier ma race comme le sable de la mer.
(Genèse XXXII, 12)
* Líbera me, Dómine, de mánibus Esau quia valde contrémit cor meum illum timens. * Délivrez-moi, Seigneur, de la main d’Esaü, parce que mon cœur le crains extrêmement.
(Genèse XXXII, 11)

Source : Antiphonaire de Notre-Dame de Paris (c. 1300) – F-Pn lat. 15181 f°234 v°. – Cantus ID: 007156 & 007156b.

Ce répons fait partie de la couche ancienne du répertoire de l’office romain, puisqu’on le trouve dans l’antiphonaire de Compiègne du IXème siècle, le plus ancien témoin complet du texte de l’office divin. Son texte est établi sur celui de l’histoire de Jacob Israël, dans le livre de la Genèse, qui est lue à l’office nocturne de ces jours du Carême. Ce répons a cependant progressivement disparu des différents usages diocésains médiévaux, il n’a pas été conservé par les Ordres religieux ni par le Bréviaire romain de saint Pie V.

L’usage de Paris l’a conservé en l’assignant à la procession dominicale qui précède la grand-messe du IInd dimanche de Carême.