Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Rit parisien – Répons Inter natos mulierum – Nativité de saint Jean Baptiste

In Nativitate S. Ioannis Baptistæ
In tertio nocturno, Resp. tertius

Répons Inter natos mulierum - ton 1 - Nativité de saint Jean Baptiste, rit parisien.

 

Inter natos mulíerum non surréxit major Joánne Baptísta : * Qui viam Dómino præparávit in erémo. Entre les fils des femmes, il n’y en a point eu de plus grand que Jean-Baptiste. Il prépara la voie du Seigneur dans le désert.
(Matthieu XI, 13)
℣. Fuit homo missus a Deo, cui nomen erat Joánnes. ℣. Et ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim ensuite.
(Jean I, 6)
* Qui viam Dómino præparávit in erémo. * Il prépara la voie du Seigneur dans le désert.
Glória Patri, & Fílio, & Spirítui Sancto. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
* Qui viam Dómino præparávit in erémo. * Il prépara la voie du Seigneur dans le désert.

Source : Antiphonaire de Notre-Dame de Paris (c. 1300) – F-Pn lat. 15182 f°211 v°. – Cantus ID: 006979 & 006979a.

Ce répons, le troisième du troisième nocturne de la fête de la Nativité de saint Jean Baptiste dans l’ancien rit parisien, était également repris au cours de la procession qui précédait à Paris la grand-messe de cette fête (en seconde position, après le répons Hic præcursor). Présent dans de très nombreux manuscrits médiévaux un peu partout en Europe, ce répons ne figure plus dans l’office romain actuel, qui a éliminé les dernier répons de matines par simplification de cette partie de l’office, en posant que le Te Deum en tenait lieu (la disposition primitive était : chant du dernier répons – chant de l’évangile de matines – chant du Te Deum ; or l’évangile de matines, attesté par Egérie au IVème siècle, a fini par disparaître en Occident, mais il s’est conservé à l’office dominical bénédictin ainsi qu’aux matines de Noël et de l’Epiphanie dans la plupart des usages diocésains ou religieux).

Plain-chant dominicain – Fête du saint Nom de Marie – Répons Benedicta

Die 12 Septembris
In festo Sanctissimi Nominis Mariæ
Responsorium

Répons - Benedicta - ton 1

Benedícta et venerábilis es, Virgo María : quæ sine tactu pudóris invénia es Mater Salvatóris. Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte.
℣. Virgo, Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, in tua se clausit víscera factus homo. ℣. Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l’univers ne peut contenir, s’est enfermé dans votre sein en se faisant homme.

Plain-chant dominicain – Nativité de saint Jean-Baptiste – Répons Priusquam te formarem

Die 24 Junii
In Nativitate S. Ioannis Baptistæ
Responsorium

Répons - Priusquam te formarem - tons 6 & 5

Priúsquam te formárem in útero, novi te : et ántequam exíres de ventre, sanctificávi te. Avant que je t’eusse formé dans le sein maternel, je t’ai connu ; et avant ta naissance, je t’ai sanctifié.
(Jérémie I, 5).
℣. Misit Dóminus manum suam, et tétigit os meum. ℣. Le Seigneur a étendu sa main et a touché ma bouche.
(Jérémie I, 19).

Plain-chant dominicain – Dimanche de la Passion – Répons Multiplicati sunt

Dominica in Passione
Ad primas vesperas – Responsorium

MVLTIPLICATI sunt qui tríbulant me, & dicunt : Non est salut illi in Dei ejus : * Exsúrge, Dómine, salvum me fac, Deus meus. Ils se sont multipliés ceux qui me persécutent, et ils disent : II n’y a point de salut pour lui en son Dieu. * Levez-vous, Seigneur ; sauvez-moi, mon Dieu.
(Cf. Psaume III, 2).
℣. Nequándo dicat inimícus meus : Præválui advérsus eum. ℣. De peur qu’un jour mon ennemi ne dise : J’ai prévalu contre lui. * Levez-vous, Seigneur ; sauvez-moi, mon Dieu.
(Cf. Psaume XII, 5).

Plain-chant dominicain – Samedi de la IVème semaine de Carême – Répons Tibi, Domine, derelictus est

Sabbato post Dominicam IV.
in Quadragesimæ
Responsorium

Tibi, Dómine, derelíctus est pauper : pupíllo tu eris adjútor. C’est à vous, Seigneur, qu’a été laissé le soin du pauvre, vous serez le protecteur de l’orphelin.
(Psaume IX, 14).
℣. Vt quid, Dómine, recessísti longe, déspicis in opportunitátibus, in tribulatióne ? dum supérbit ímpius incénditur pauper. ℣. Pourquoi, Seigneur, vous êtes-vous retiré au loin et me dédaignez-vous au temps du besoin et de la tribulation ? Tandis que l’impie s’enorgueillit, le pauvre se consume.
(Psaume IX, 1-2).

Rit parisien – Répons Adduxi vos per desertum – IVème dimanche de Carême

Dominica IV in Quadragesima
In tertio nocturno, Resp. tertius

Addúxi vos per desértum quadragínta annos, ego Dóminus ; non sunt attríta vestiménta vestra : * Manna de cœlo plui vobis, & oblíti estis me, dicit Dóminus. Je vous ai menés à travers le désert pendant quarante ans, moi, le Seigneur, & vos vêtements ne se sont pas usés : * J’ai fait pleuvoir du ciel pour vous la manne, & vous m’avez oublié, dit le Seigneur.
(Deutéronome XXIX, 5)
℣. Pópule meus, quid feci tibi aut quid moléstus fui ? Respónde mihi. Quia ego edúxi vos de terra Ægypti. ℣. Mon peuple, que t’ai-je fait ? Ou en quoi t’ai-je été désagréable ? Réponds-moi.
(Michée VI, 3)
* Manna de cœlo plui vobis, & oblíti estis me, dicit Dóminus. * J’ai fait pleuvoir du ciel pour vous la manne, & vous m’avez oublié, dit le Seigneur.
Glória Patri, & Fílio, & Spirítui Sancto. * Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.

Source : Antiphonaire de Notre-Dame de Paris (c. 1300) – F-Pn lat. 15181 f°222 r°. – Cantus ID: 006529 & 006529a.

Ce répons, le troisième du troisième nocturne du IVème dimanche de Carême dans l’ancien rit parisien, était également repris au cours de la procession qui précédait à Paris la grand-messe de ce dimanche. Son texte est tiré du Deutéronome et son verset, emprunté au prophète Michée, sera repris dans les Impropères du Vendredi saint. Ce répons fait partie du fond ancien du répertoire romano-franc : il figure dans l’Antiphonaire de Compiègne du IXème siècle (le plus ancien témoin complet du cursus romain de l’office divin) comme ultime répons de l’office nocture du IVème dimanche de Carême. Présents dans de très nombreux manuscrits médiévaux un peu partout en Europe, il n’a pas été retenu dans le Bréviaire romain de saint Pie V.

Rit parisien – Répons Minor sum – IInd dimanche de Carême

Dominica II in Quadragesima
Ad processionem, Resp.

Répons parisien - Minor sum cunctis miserationibus tuis - ton-4

Minor sum cunctis miseratiónibus tuis, Dómine Abraham. In báculo meo transívi Jordánem istum : et nunc cum duábus turmis regrédior. * Líbera me, Dómine, de mánibus Esau quia valde contrémit cor meum illum timens. Je suis indigne de toutes vos miséricordes, Seigneur d’Abraham. J’ai passé ce fleuve du Jourdain n’ayant qu’un bâton, et je retourne maintenant avec ces deux troupes. Délivrez-moi, Seigneur, de la main d’Esaü, parce que mon cœur le crains extrêmement.
(Genèse XXXII, 10-11)
℣. Tu locútus es quod mihi bene fáceres, et dilatáres semen meum sicut arénam maris. ℣. Vous m’avez promis de me combler de biens, et de multiplier ma race comme le sable de la mer.
(Genèse XXXII, 12)
* Líbera me, Dómine, de mánibus Esau quia valde contrémit cor meum illum timens. * Délivrez-moi, Seigneur, de la main d’Esaü, parce que mon cœur le crains extrêmement.
(Genèse XXXII, 11)

Source : Antiphonaire de Notre-Dame de Paris (c. 1300) – F-Pn lat. 15181 f°234 v°. – Cantus ID: 007156 & 007156b.

Ce répons fait partie de la couche ancienne du répertoire de l’office romain, puisqu’on le trouve dans l’antiphonaire de Compiègne du IXème siècle, le plus ancien témoin complet du texte de l’office divin. Son texte est établi sur celui de l’histoire de Jacob Israël, dans le livre de la Genèse, qui est lue à l’office nocturne de ces jours du Carême. Ce répons a cependant progressivement disparu des différents usages diocésains médiévaux, il n’a pas été conservé par les Ordres religieux ni par le Bréviaire romain de saint Pie V.

L’usage de Paris l’a conservé en l’assignant à la procession dominicale qui précède la grand-messe du IInd dimanche de Carême.

Rit parisien – Répons Ductus est Jesus in desertum – Ier dimanche de Carême

Dominica I In Quadragesima
In tertio nocturno, Resp. tertius

Répons Ductus est Jesus - ton 7 - Ier dimanche de Carême

Ductus est Jesus in desértum a Spíritu, ut tentarétur a diábolo : * et áccendens tentátor, dixit ei : Si Fílius Dei es dic ut lápides isti panes fiant. Jésus fut conduit par l’Esprit dans le désert, pour y être tenté par le diable ; * et le tentateur s’approchant de lui, lui dit : Si vous êtes Fils de Dieu, dites que ces pierres deviennent des pains.
(Matthieu IV, 1 & 3)
℣. Et cum jejunásset quadragínta diébus & quadragínta nóctibus, póstea esúriit. ℣. Et ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim ensuite.
(Matthieu IV, 2)
* et áccendens tentátor dixit ei si Fílius Dei es dic ut lápides isti panes fiant. * Et le tentateur s’approchant de lui, lui dit : Si vous êtes Fils de Dieu, dites que ces pierres deviennent des pains.
(Matthieu IV, 3)

Source : Antiphonaire de Notre-Dame de Paris (c. 1300) – F-Pn lat. 15181 f°222 r°. – Cantus ID: 006529 & 006529a.

Ce répons, le troisième du troisième nocturne du Ier dimanche de Carême dans l’ancien rit parisien, était également repris au cours de la procession qui précédait à Paris la grand-messe de ce dimanche. Son texte est bien sûr tiré du début du IVème chapitre de l’évangile selon saint Matthieu, qui est lu à la messe du Ier dimanche de Carême. Présent dans de très nombreux manuscrits médiévaux un peu partout en Europe, ce répons ne figure plus dans l’office romain actuel.

Quicumque baptizati sumus in Christo – répons pascal gallican – plain-chant de Verneuil

Quicumque baptizati sumus in Christo - plain-chant de Verneuil - 01

Quicumque baptizati sumus in Christo - plain-chant de Verneuil - 02

Quicumque baptizati sumus in Christo - plain-chant de Verneuil - 03

Quicumque baptizati sumus in Christo - plain-chant de Verneuil - 04

Le répons Quicumque baptizati sumus in Christo a été très populaire en France au XVIIème & XVIIIème siècles où il servait pour les processions des vêpres stationales du jour de Pâques. Le texte du répons proprement dit est tiré de l’Epître aux Romains (VI, 3) et – conformément à l’usage français, se combine ici au chant d’un psaume, le psaume 113 sur une psalmodie ornée, entre les versets duquel s’intercale un antique double Alleluia en guise de refrain.

Source : Salut solemnel pour le renouvellement des vœux du baptême. A l’usage de l’Eglise Paroissiale de Notre-Dame de Verneuil. Verneuil, 1751. In-8°. (7) & 18 pages. 198×122.

Ce très original opuscule a été rédigé par un certain Vente & dédié à Monsieur Luneau, curé de Verneuil-sur-Avre en Normandie. Cette para-liturgie combine un salut du Saint-Sacrement avec les psaumes processionnels des vêpres stationales pascales, autour de l’idée moderne du renouvellement des vœux du baptême (qui sera reprise par Bugnini & les réformistes des années 1950), maladroite tentative de faire revivre l’antique coutume de la Pâque anotine.

Traductions :

Quicúmque baptizáti sumus in Christo Jesu, in morte ipsius baptizáti sumus. Consepúlti enim sumus cum illo per baptísmum in mortem : ut quómodo Christus surréxit a mórtuis per glóriam Patris, ita & nos in novitáte vitæ ambulémus. Alleluia. Nous tous qui avons été baptisé en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort. Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, qu’ainsi nous aussi nous marchions dans une nouvelle vie. Alléluia.
In éxitu Israel de Ægypto, *
domus Jacob de pópulo bárbaro.
Lorsqu’Israël sortit d’Egypte, la maison de Jacob du milieu d’un peuple barbare,
℟. Alleluia, alleluia. ℟. Alléluia, alléluia.
Facta est Judæa sanctificátio ejus, *
Israel potéstas ejus.
Juda est devenu son sanctuaire, Israël sa puissance.
Mare vidit, & fugit : *
Jordánis convérsus est retrórsum.
La mère le vit & s’enfuit ; le Jourdain retourna en arrière.
Montes exultavérunt ut aríetes : *
& colles sicut agni óvium.
Les montagnes bondirent comme des béliers, et les collines comme de agneaux.
Quid est tibi mare quod fugísti ? *
et tu Jordánis, quia convérsus es retrórsum ?
Qu’as-tu, mer, à t’enfuir ? et toi, Jourdain, à retourner en arrière ?
Montes exultástis sicut aríetes : *
et colles sicut agni óvium ?
Montagnes, à bondir comme des béliers ? et collines commes des agneaux ?
A fácie Dómini mota est terra, *
a fácie Dei Jacob :
Devant la face du Seigneur, la terre a tremblé, devant la face du Dieu de Jacob,
Qui convértit petram in stagna aquárum, *
et rupem in fontes aquárum.
Qui changea la pierre en torrents d’eau, et le rocher en fontaines.
Non nobis Dómine non nobis : *
sed nómini tuo da glóriam.
Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à votre nom donnez la gloire.
Super misericórdia tua et veritáte tua : *
nequándo dicant gentes ubi est Deus eórum ?
En raison de votre miséricorde et de votre vérité ; de crainte que les nations ne disent : « où est leur Dieu ? »
Deus autem noster in cœlo : *
ómnia quæcúmque vóluit, fecit.
Notre Dieu est dans le ciel, tout ce qu’il a voulu, il l’a fait.
Simulácra géntium argéntum et aurum, *
ópera mánuum hóminum.
Les idoles de nations sont argent & or, œuvres des mains des hommes.
Os habent, et non loquéntur : *
óculos habent et non vidébunt.
Elles ont une bouche & ne parlent point, elles ont des yeux & ne voient point.
Aures habent, et non áudient : *
nares habent, et non odorábunt.
Elles ont des oreilles & n’entendent point, elles ont des narines & ne sentent point.
Manus habent, et non palpábunt : †
pedes habent, et non ambulábunt : *
non clamábunt in gútture suo.
Elles ont des mains & ne touchent point, elles ont des pieds & ne marchent point, elles ne crient point pas leur gorge.
Símiles illis fiant qui fáciunt ea : *
et omnes qui confídunt in eis.
Que soient rendus semblables à elles, tous ceux qui les font, et tous ceux qui se confient en elles.
Domus Israel sperávit in Dómino : *
adjútor eórum et protéctor eórum est.
La maison d’Israël a espéré dans le Seigneur : il est leur soutien & leur protecteur.
Domus Aaron sperávit in Dómino : *
adjútor eórum et protéctor eórum est.
La maison d’Aaron a espéré dans le Seigneur : il est leur soutien & leur protecteur.
Qui timent Dóminum speravérunt in Dómino : *
adjutor eórum et protéctor eórum est.
Ceux qui craignent le Seigneur ont espéré dans le Seigneur : il est leur soutien & leur protecteur.
Dominus memor fuit nostri : *
et benedíxit nobis.
Le Seigneur s’est souvenu de nous & il nous a bénis.
Benedíxit dómui Israel : *
benedíxit dómui Aaron.
Il a béni la maison d’Israël, il a béni la maison d’Aaron.
Benedíxit ómnibus qui timent Dóminum, *
pusíllis cum majóribus.
Il a béni tous ceux qui craignent le Seigneur, petits & grands.
Adjíciat Dóminus super vos : *
super vos, et super fílios vestros.
Que le Seigneur vous comble, vous & vos fils.
Benedícti vos a Dómino : *
qui fecit cælum et terram.
Soyez bénis du Seigneur, lui qui fit ciel & terre.
Cœlum cœli Dómino : *
terram autem dedit fíliis hóminum.
Le ciel du ciel est au Seigneur, mais il donna la terre aux fils des hommes.
Non mortui laudábunt te Dómine : *
neque omnes qui descéndunt in inférnum.
Les morts ne vous loueront point, Seigneur : ni tous ceux qui descendent en enfer.
Sed nos qui vívimus, benedícimus Dómino, *
ex hoc nunc et usque in sæculum.
Mais nous qui vivons, bénissons le Seigneur, dès à présent et jusque dans les siècles.
Glória Patri, & Fílio, *
& Spirítui Sancto.
Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
Sicut erat in princípio, & nunc, & semper, *
& in sæcula sæculórum. Amen.
Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

Rit parisien – Répons Loquens Joseph fratribus suis – vigiles du IIIème dimanche de Carême

Parlant à ses frères, Joseph dit : * Paix à vous, ne craignez point. C’est en effet pour votre salut que le Seigneur m’a envoyé avant vous.
℣. En pleurant, il éleva alors sa voix qui fut entendue des Egyptiens & de toute la maison de Pharaon. * Paix à vous, ne craignez point. C’est en effet pour votre salut que le Seigneur m’a envoyé avant vous.
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
Parlant à ses frères, Joseph dit : * Paix à vous, ne craignez point. C’est en effet pour votre salut que le Seigneur m’a envoyé avant vous.
(Genèse xlv, 5 & 2)

Source : Antiphonaire de Notre-Dame de Paris (c. 1300) – F-Pn lat. 15181 f°243 v° – Cantus ID: 0007102, 0007102a & 9009000.

Dans le rit parisien, Loquens Joseph constitue le 9ème et dernier répons des vigiles du IIIème dimanche des Carême, au cours desquelles on lit l’histoire de Joseph vendu par ses frères, tirée du livre de la Genèse. Ce même répons est aussi utilisé dès les premières vêpres, comme répons après le capitule. Il sert pour la procession qui précède la grand-messe de ce dimanche. Il est enfin également répété aux secondes vêpres du dimanche. Il est donc au total chanté 4 fois aux offices de ce IIIème dimanche de Carême.