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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du IIIème dimanche après la Pentecôte – saint Méthode d’Olympe & de Patare – ton 2

Saint hiéromartyr Méthode, évêque de PatareParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 juillet 2022 du calendrier grégorien – 20 juin 2022 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint hiéromartyr Méthode, évêque d’Olympe & de Patare en Lycie († 312).

L’évêque saint Méthode souffrit le martyre à la fin de la persécution de Dioclétien, ayant la tête tranchée. Les sources les plus anciennes le font évêque d’Olympe, les plus récentes évêque de Parare. Il est possible qu’il ait été évêque des deux villes, situées non loin l’une de l’autre en Lycie. Au témoignage de saint Jérôme, il fut également évêque de Tyr en Syrie. Il fut surtout célèbre pour ses écrits ; outre des réfutations d’hérétiques – il s’attacha en particulier à montrer l’hétérodoxie des positions théologiques d’Origène, son écrit le plus connu est le Banquet des Dix Vierges.

Aux heures
Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du hiéromartyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion du dimanche seulement.

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

Tropaires des Béatitudes : 8 tropaires du dimanche, ton 2 :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, ** ô Christ, se levèrent, ressuscités.
6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.
7. Glorifions le Père éternel, * prosternons-nous devant le Fils * et tous, avec foi célébrons ** la louange du Saint-Esprit.
8. Réjouis-toi, ô Trône flamboyant, * réjouis-toi, Epouse inépousée, * réjouis-toi, Vierge qui enfantas ** pour les hommes notre Dieu.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu es descendu vers la mort, immortelle Vie, * l’Enfer fut renversé par la splendeur de ta divinité * et, lorsque tu ressuscitas les morts * qui gisaient au fond du tombeau, * tous les Anges dans les cieux se mirent à chanter : * Gloire à toi, Source de vie, ô Christ notre Dieu.
2. Tropaire du saint Hiéromartyr Méthode, ton 1 : TTon sang, ô Sage, mystiquement crie depuis la terre, * comme celui d’Abel, vers Dieu, * Sage en Dieu, Sainteté Méthode, * clairement tu prêchas la divine Incarnation ; * tu as aussi fait honte à la flatterie d’Origène, * et tu t’es reposé dans la chambre céleste. * Prie le Christ Dieu, ** afin qu’il sauve nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du saint Hiéromartyr Méthode, ton 4 : Initiateur sacré de la sainte Trinité * et plus encore prédicateur de l’esprit des commandements divins, * et tu fus un docteur de l’orthodoxie, Méthode, * tu as dénoncé les doctrines erronnées, * et tu fus hiéromartyr de la foi véridique par ton sang versé, * et tu te tiens debout devant le Christ avec les Anges, ** prie pour que nous soyons sauvés.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Lorsque tu es ressuscité du tombeau, Sauveur tout-puissant, * l’Enfer à la vue de ce miracle fut saisi de frayeur ; * les morts se sont levés et, te voyant, la création partage ta joie, * Adam s’unit à l’allégresse ; * et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).

Epître
Du dimanche : Romains (§ 88) V, 1-10.
Or cette espérance n’est point trompeuse, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).

Evangile
Du dimanche : Matthieu (§ 18) VI, 22-33.
Pourquoi aussi vous inquiétez-vous pour le vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent point, ils ne filent point : et cependant je vous déclare que Salomon même dans toute sa gloire n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme du XXIXème dimanche après la Pentecôte – Dimanche des saints Ancêtres du Christ – saints Eustrate, Auxence, Eugène, Mardaire & Oreste – ton 2

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 26 décembre 2021 du calendrier grégorien – 13 décembre 2021 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Carême de Noël, l’usage du poisson est autorisé.

Avec le dimanche qui suit, ce jour constitue un dimanche de préparation à la fête de la Nativité du Christ puisque l’on y fête tous les saints ancêtres de notre Seigneur, selon la chair.

En fait, ce premier dimanche a reçu son appellation (en grec “Πропатόрων”) parce qu’il précède le second (“Παтέрων”), mais tous deux célèbrent, sans réelles différences, tous les justes de l’Ancien Testament qui ont précédé & préparé la venue du Messie.

*

Cinq martyrs de Sébaste : Eustrate, Mardaire, Auxence, Oreste & EugeneNous fêtons aussi en ce jour les saints martyrs Eustrate, Auxence, Eugène, Mardaire et Oreste, qui devinrent compagnons dans le martyre en souffrant pour le Christ sous l’empereur Dioclétien (284-305) à Sébaste, en Petite Arménie. Ils sont connus sous le nom des Cinq martyrs de Sébaste.

Eustrate, originaire de la petite ville d’Arauraca située entre Nicolpolis et Satala sur le Lycus en Petite Arménie, était notaire impérial. Il fut arrêté par le gouverneur Lysias pour avoir exhorté à la persévérance des prisonniers chrétiens conduits au martyre. Après avoir été lui-même soumis à la torture, il fut transféré dans les prisons de la ville de Sébaste. Là il fut visité et affermi par saint Blaise, évêque de la ville. Il eut pour compagnon de geôle le prêtre Auxence, originaire comme lui de la ville d’Arauraca. Leur confession inébranlable face aux tortures et au procès du juge entraîna la conversion de plusieurs témoins, dont un certain Eugène, un officier, tandis que d’autres déclaraient leur foi : quelqu’un du peuple de la ville d’Arauraca, Mardaire et un soldat nommé Oreste.

Après de nombreux tourments, Auxence et Eugène furent décapités (Eugène ayant eu au préalable la langue, la main et les pieds coupés). Mardaire succomba à ses tortures avant la décapitation finale, non sans avoir prononcé cette fameuse prière que l’Eglise byzantine récite encore trois fois dans ses offices : à l’office de minuit, à tierce et aux grandes complies :

Dieu notre Maître, Père tout-puissant, Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, avec le Saint Esprit, une seule Divinité, une seule Puissance, aie pitié du pécheur que je suis et, selon les desseins connus de toi, sauve-moi, ton indigne serviteur. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen.

Oreste meurt par le feu. De même Eustrate, qui avant de monter sur le bûcher prononça cette magnifique prière que l’Eglise byzantine récite à l’office de minuit du samedi (sauf en été) :

Oui, je te magnifie, Seigneur, car tu as regardé mon humilité, et ne m’as pas livré aux mains de l’ennemi ; mais tu as sauvé mon âme de l’angoisse. Maintenant, ô Maître, que ta main me protège et que vienne sur moi ta miséricorde, car mon âme est troublée et remplie de tristesse à la pensée de quitté ce corps misérable et souillé.
Que jamais le funeste dessein de l’adversaire ne se dresse contre elle et ne l’entrave à cause des péchés commis en cette vie, par ignorance ou consciemment.
Sois indulgent pour moi, ô Maître, et que jamais mon âme ne contemple le spectacle obscur et ténébreux des esprits malins, mais qu’elle soit accueillie par les anges brillants et lumineux.
Donne gloire à ton saint nom, et, par ta puissance, conduis-moi à ton divin tribunal.
Lors de mon jugement, que la main du prince de ce monde ne me saisisse pour m’attirer, moi pécheur, vers l’abîme infernal, mais tiens-toi près de moi, et sois pour moi sauveur et protecteur.
Seigneur, aie pitié de mon âme souillée par les passions de cette vie, et reçois-la, purifiée par le repentir et la confession, car tu es béni dans les siècles des siècles.
Amen.

Le culte des Cinq Saints fut fort répandu en Cappadoce, à Constantinople et jusqu’à Rome, en l’église de Saint-Apollinaire, où leur reliques furent déposées sous le pape Adrien Ier (772 † 795)

Les cinq Martyrs de Sébaste sont célébrés à la même date dans le rit romain :

En Arménie, le supplice des saints martyrs Eustrate, Auxence, Eugène, Mardaire et Oreste, mis à mort durant la persécution de Dioclétien. Eustrate, d’abord seul, sous le président Lysias, puis à Sébaste avec Oreste, endura des tourments très cruels sous le président Agricolaüs, qui le fit enfin jeter dans une fournaise, où il rendit l’esprit, tandis qu’Oreste, étendu sur un lit de fer embrasé, s’envola vers le Seigneur. Les autres, demeurés chez les Arabraques, y accomplirent leur martyre par divers genres de supplices. Leurs corps furent depuis transportés à Rome et déposés avec honneur dans l’église de Saint-Apollinaire.
Martyrologe romain au 13 décembre

Martyre des saints Eustrate, Mardaire, Auxence, Oreste & Eugene
Martyre des saints Eustrate, Mardaire, Auxence, Oreste & Eugene

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Martyrs. Et maintenant. Theotokion de l’heure.
Kondakion : des Martyrs.

A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Ancêtres. Et maintenant. Theotokion de l’heure.
Kondakion : des Ancêtres.

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du ton dominical occurrent, 4 tropaires de la 3ème ode du canon des Ancêtres (œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886)) et 4 tropaire de la 6ème ode du canon des Martyrs (œuvre de saint Jean Damascène (676 † 749)) :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Louons les Pères par des hymnes, * ceux qui brillèrent avant la Loi et sous la Loi * et servirent droitement le Seigneur * issu de la Vierge comme un soleil * et jouissent maintenant ** de sa lumière sans couchant.
6. Honorons Adam, le premier père * couronné d’honneur par la main du Créateur: * il est l’ancêtre sans prédécesseur de tout le genre humain * et repose avec tous les élus ** dans les tabernacles des cieux.
7. Le Seigneur et Dieu de l’univers * agréa les offrandes que son serviteur Abel * lui présentait dans la noblesse de son cœur ; * mis à mort par la main du meurtrier, * il est entré dans la clarté ** comme un témoin de notre Dieu.
8. Ecoutons les paroles inspirées * de qui annonce l’apparition du Christ: * voici que dans la grotte est enfanté * par une Vierge inépousée * celui dont l’astre prédisait aux Mages ** le merveilleux enfantement.
9. Ton Eglise te crie à pleine voix : * Je t’offrirai le sacrifice de louange, Seigneur ; * dans ta compassion tu l’as purifiée * du sang offert aux démons ** par le sang qui coule de ton côté.
10. Le Christ est tout pour moi, * disait Mardaire à haute voix ; * il est ma patrie et mon honneur, * le nom dont je suis appelé ; ** c’est par toi, Eustrate, qu’il avait appris cela.
11. Par tes pieds transpercés * tu fus pendu la tête en bas ; * on te brûla le dos * avec des broches rougies au feu ; ** et tu rendis l’esprit à ton Maître, Mardaire.
12. Ta langue arrachée ne cesse pas de chanter, * tes mains coupées s’élèvent encor, * Eugène, vers ton Dieu, * demandant le salut ** pour ceux qui célèbrent ta mémoire sacrée.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : ** Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire des Ancêtres, ton 2 : Par la foi tu as justifié les Ancêtres, * en épousant d’avance par eux l’Eglise de la gentilité. * Ces saints sont fiers, dans la gloire, * car de leur lignée devait naître un fruit glorieux, * celle qui t’a engendré virginalement. ** Par leurs supplications, ô Christ Dieu, aie pitié de nous.
3. Tropaire des Martyrs, ton 4 : Tes Martyrs, Seigneur, * pour le combat qu’ils ont mené ont reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par leurs prières sauve nos âmes.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion des Martyrs (saint Eustrate), ton 2 : Saint Martyr, tu apparus comme un flambeau resplendissant * pour ceux qui gisaient dans les ténèbres de l’erreur ; * avec la foi comme une lance dans ta main, * tu n’as pas craint l’audace des ennemis, ** Eustrate, plus éloquent que les habiles rhéteurs.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion des Ancêtres, ton 6 : Jeunes gens trois fois heureux, vous n’avez point vénéré * l’image faite de main d’homme, * mais fortifiés par l’Essence indescriptible, * dans la fournaise de feu vous fûtes glorifiés, vous trois fois bienheureux. * Dans la flamme de feu irrésistible vous tenant, vous avez invoqué Dieu. * Hâte-Toi, ô Miséricordieux, ** viens vite, plein de pitié, à notre aide, car Tu le peux selon ta volonté.

Prokimen
Des Ancêtres, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement. (Daniel, 3, 26).
℣. Car tu es juste en toutes les œuvres accomplies pour nous. (Daniel 3, 27).
(On ne dit pas le prokimen du dimanche).
em>Des Martyrs, ton 4 :
℟. Pour les saints qui sont sur sa terre, le Seigneur a rendu merveilleuse toutes ses volontés (Psaume 15, 3).

Epîtres
Du dimanche des Ancêtres : Colossiens (§ 257) III, 4-11 (du XXIXème dimanche après la Pentecôte).
Dépouillez le vieil homme avec ses œuvres, et revêtez-vous du nouveau.
Des Martyrs : Ephésiens (§ 233) VI, 10-17.
Prenez encore le casque du salut, et l’épée spirituelle qui est la parole de Dieu.

Alleluia
Des Ancêtres, ton 4 :
℣. Moïse et Aaron étaient ses prêtres, et Samuel était au nombre de ceux qui invoquaient son nom (Psaume 98, 6).
℣. Ils invoquaient le Seigneur, et le Seigneur les exauçait (Psaume 98, 6).
(On ne dit pas l’alleluia du dimanche).
em>Des Martyrs, ton 4 :
℣. Les justes ont crié, et le Seigneur les a exaucés ; et il les a délivrés de toutes leurs peines (Psaume 33, 18).

Evangiles
Du dimanche des saints Ancêtres : Luc (§ 76) XIV, 16-24 (du XXVIIIème dimanche après la Pentecôte).
Car je vous assure nul de ces hommes que j’avais conviés, ne goûtera de mon souper.
Des Martyrs : Luc (§ 106) XXI, 12-19.
Car je vous donnerai moi-même une bouche et une sagesse à laquelle tous vos ennemis ne pourront résister, et qu’ils ne pourront contredire.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des Ancêtres (et des Martyrs) : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du IIIème dimanche après la Pentecôte – translation des reliques des saints Cyr & Jean – ton 2

Martyre par décapitation des saints Cyr Jean Anastasia Théodotè Théoctistè et EudoxiaParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 11 juillet 2021 du calendrier grégorien, 28 juin 2021 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la translation des reliques des martyrs anargyres et thaumaturges Cyr et Jean.

Les saints Cyr et Jean sont tenus en haute estime par l’Eglise égyptienne. Saint Cyr était un médecin d’Alexandrie qui soignait gratuitement les malades (d’où le surnom d’anargyre (“sans argent”) qui, à l’instar des saints Côme et Damien, lui est attribué). Dénoncé au cours de la persécution de Dioclétien, il quitte Alexandrie pour se réfugier au Nord-Est dans la ville de Canope (Κάνωπος), ville qui porte désormais en son honneur le nom d’Aboukir (Abou-Kir : Père Cyr en Arabe). Là il embrasse la vie monastique en compagnie de son disciple Jean, un ancien militaire.

Une chrétienne de Canope, Anastasia, et ses trois jeunes filles Théodotè, Théoctistè et Eudoxia ayant été arrêtées, saint Cyr & saint Jean décident de les accompagner à Alexandrie pour les soutenir dans leur foi, et les encourager durant le procès et les tourments qu’on leur inflige. Les deux saints sont finalement repérés, arrêtés et décapités à leur tour un 31 janvier (probablement de l’an 311), jour où est célébré leur martyre dans les liturgies byzantine et copte. Après leur glorieux martyre, leurs corps sont emportés et enterrés par les chrétiens de la ville dans l’église qui sera par la suite la cathédrale patriarcale Saint-Marc d’Alexandrie.

Saint Cyr l'anargyre et le thaumaturgeEn 414, sous le règne de l’Empereur Théodose II le Jeune, le pape d’Alexandrie saint Cyrille eut une vision d’un ange lui ordonnant de transférer les reliques des deux saints dans l’église dédiés aux Saints Evangélistes à Ménouthis, près de Canope, afin d’y contrer le paganisme d’un temple d’Isis qui se maintenait là. On ouvrit le tombeau des saints dans la cathédrale patriarcale d’Alexandrie, et ont y trouva les corps incorrompus des deux martyrs. Saint Cyrille présida ensuite lui-même la grande procession solennelle des reliques d’Alexandrie à Canope/Menouthis (23 kilomètres séparent ces deux villes), à la tête de son clergé et d’un grand concours de peuple. Les corps des martyrs étaient placés sur un char, accompagnés de luminaires et d’encens, et d’un grand concert d’hymnes en l’honneur du Christ et de ses saints. Cette translation eut lieu un 28 juin et se signala par l’accomplissement de nombreux miracles, qui perdurèrent une fois les reliques installées dans l’église des Saints-Evangélistes de Ménouthis, ce qui ruina rapidement l’influence du culte d’Isis dans cette ville. On conserve trois discours prononcés par saint Cyrille d’Alexandrie au cours de cette translation solennelle.

Saint Sophrone, futur patriarche de Jérusalem, reçut lui-même la grâce de la guérison de ses yeux lors d’un pèlerinage auprès des reliques des deux saints thaumaturges vers l’année 610. Reconnaissant, il écrivit un Eloge des saints Cyr et Jean et un recueil des miracles accomplis au sanctuaire de Ménouthis auprès de leurs reliques.

Saint Cyr d’Alexandrie est aussi vénéré à Rome (où fut apportée une partie de ses reliques) et en Italie. On doit le distinguer toutefois de saint Cyr d’Antioche, très vénéré en France depuis que saint Amâtre d’Auxerre y apporta une part de ses reliques dans sa cathédrale au début du Vème siècle : de très nombreux lieux de France l’ont pour patron et il donne son nom à l’Académie militaire de l’Armée française.

Aux heures
A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Martyrs. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

A la divine liturgie

Tropaires des Béatitudes : 8 tropaires du dimanche ton 2 :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, ** ô Christ, se levèrent, ressuscités.
6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.
7. Glorifions le Père éternel, * prosternons-nous devant le Fils * et tous, avec foi célébrons ** la louange du Saint-Esprit.
8. Réjouis-toi, ô Trône flamboyant, * réjouis-toi, Epouse inépousée, * réjouis-toi, Vierge qui enfantas ** pour les hommes notre Dieu.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, ô Vie immortelle, * alors l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité . * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ notre Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire des Martyrs, ton 5 : Les miracles de tes saints Martyrs, * tu nous les as donné comme rempart invincible, Christ Dieu ; * par leurs prières, ruine les complots des païens, * affermis le règne de la foi, ** car tu es le seul bon et ami de l’homme.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion des Martyrs, ton 3 : Recevant le don des miracles de la grâce divine, ô saints, * vous faites sans cesse des merveilles, * abattant toutes nos passions avec une habileté invisible, * Cyr le divinement sage et Jean le glorieux, *** car vous êtes de divins médecins.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Tu es ressuscité du tombeau, tout-puissant Sauveur : * l’enfer, voyant ce prodige, est saisi de stupeur, * & les morts ressuscitent. * A cette vue, la création se réjouit avec toi ; * Adam s’unit à l’allégresse ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).

Epître
Du dimanche : Romains (§ 88) V, 1-10.
Or cette espérance n’est point trompeuse, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).

Evangile
Du dimanche : Matthieu (§ 18) VI, 22-33.
Pourquoi aussi vous inquiétez-vous pour le vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent point, ils ne filent point : et cependant je vous déclare que Salomon même dans toute sa gloire n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du IIIème dimanche après la Pentecôte – saint Jonas de Moscou – ton 2

Saint Jonas de MoscouParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 28 juin 2020 du calendrier grégorien, 15 juin 2020 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour notre Père parmi les saints Jonas, métropolite de Moscou et de toutes les Russies, le Thaumaturge.

Saint Jonas naquit dans la ville de Galitch (oblast de Kostroma), dans une pieuse famille chrétienne. Il reçut la tonsure monastique dans un des monastères de Galich alors qu’il n’avait que 12 ans. De là, il partit pour le monastère Saint-Simon (Симонов – Simonov) de Moscou.
Un jour que saint Photius, métropolite de Moscou (de droit métropolite de Kiev, le siège de Kiev a été transféré à Moscou en 1408) visitait le monastère Simonov, il trouva après le Moleben d’action de grâces saint Jonas dormant dans la boulangerie du monastère, épuisé de travail. Saint Jonas dormait avec les doigts de sa main formant le signe de la bénédiction. Saint Photius ne dit rien, bénit le moine endormi et prédit à ceux présents que ce moine serait un grand hiérarque de l’Église russe, et qu’il guiderait nombre de gens sur le chemin du salut.

Plusieurs années après, saint Jonas fut sacré évêque de Ryazan et Mourom. Après la mort du métropolite saint Photius en 1431, Basile II, grand prince de Moscou (1415 † 1462) choisit saint Jonas pour lui succéder à la tête de l’Eglise russe, mais ce choix fut refusé par le patriarche Joseph II de Constantinople (1360 † 1439) qui imposa Isidore sur le siège métropolitain de Kiev. Isidore fut déposé par Basile II en 1441 à son retour du Concile de Florence, et le siège métropolitain de Kiev (de fait transféré à Moscou) resta vacant pendant 7 ans, ce que Jonas appela le “veuvage” de l’Eglise russe : “Voyez mes enfants, – écrit-il dans une lettre pastorale – combien de temps a duré le veuvage de notre Eglise, qui a vécu sans primat, sans métropolite ! Vous n’ignorez pas les maux et les malheurs innombrables qui en sont résultés pour les chrétiens de notre pays !”.

Jonas fut élu par l’assemblée des évêques de la principauté de Moscou comme métropolitain le 15 décembre 1448, sans avoir reçu le consentement du patriarcat de Constantinople. Cette élection marque de fait le début de l’autocéphalie de l’Eglise russe, qui se constitue indépendamment de Rome comme de Constantinople, selon la théorie de la IIIème Rome. En 1458, le patriarche légitime de Constantinople (de l’Union de Florence) Grégoire III Mammas institua un autre métropolite, Grégoire, sur le siège de Kiev, marquant la séparation en deux de la Russie historique, entre la Moscovie indépendante et la Kiévie, sous domination lituano-polonaise. En 1469, le patriarche orthodoxe Denys de Constantinople (nommé par le Sultan) déclare schismatique l’Eglise russe de Moscou, et invalides les élections indépendantes de ses métropolites depuis celle de Jonas. Dans une lettre aux habitants de Novgorod de 1470, le Grand Duc de Moscou Ivan III écrit au sujet de Denys de Constantinople : “Nous tenons ce patriarche pour dégradé et privé de tout droit sur nous”. Le patriarche orthodoxe de Constantinople Syméon Ier nomma en 1475 un métropolite pour la Russie, Spyridon de Tver, qui fut surnommé Satan par les Russes, ce qui fit que trois hiérarques réclamaient simultanément le titre de métropolite de Kiev et de toutes les Russies.

Dans ce contexte fort complexe d’incertitudes canoniques, Jonas montra toutefois un zèle pastoral envers son troupeau qu’il guida vers la vertu et la piété par son propre exemple. En 1451, les Tatars firent une progression inattendue vers Moscou ; ils brûlèrent la région avoisinante et préparèrent la prise de la ville. Le métropolite Jonas mena le 2 juillet 1451 une procession le long des murs de la ville, suppliant Dieu dans les larmes, afin qu’Il sauve la ville et le peuple. Au cours de cette procession fut portée le précieux vêtement de la Mère de Dieu que la Russie avait reçu de Constantinople à la fin du siècle précédent. La sainte Robe de la Mère de Dieu, qui avait tant de fois sauvé Constantinople, accomplit le même miracle à Moscou : le siège fut miraculeusement levé, et, pour rendre grâces, saint Jonas fit construire au Kremlin de Moscou l’église de la Déposition du vêtement de la Mère de Dieu.

Saint Jonas rendit son âme à Dieu le 31 mars 1461 et fut enseveli dans la cathédrale de l’Assomption, au Kremlin de Moscou. Des guérisons miraculeuses commencèrent bientôt à s’accomplir sur sa tombe. En 1472, son corps fut exhumé et trouvé incorrompu, il fut placé dans un reliquaire dans la cathédrale. Saint Jonas fut proclamé saint par le métropolite Macaire de Moscou, lors du concile de l’Eglise russe de 1547.

Reliquaire contenant le corps de saint Jonas de Moscou dans la cathédrale de l'Assomption au Kremlin
Reliquaire contenant le corps de saint Jonas de Moscou dans la cathédrale de l’Assomption au Kremlin

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche, ton 3. Gloire au Père. Tropaire de Sa Sainteté. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche, ton 3. Gloire au Père. Tropaire de Sa Sainteté. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de Sa Sainteté.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche ton 2, & 4 tropaires de la 3ème ode du canon de Sa Sainteté.
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, ** ô Christ, se levèrent, ressuscités.
6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.
7. Tu es monté au sommet des vertus, ô saint hiérarque, * et recevant l’onction sacrée de la vie supérieure, * sur une cathèdre élevée ** tu as servi Dieu comme grand prêtre.
8. T’ayant acquis comme phare, ô très sage et saint hiérarque, * l’Eglise du Christ est illuminé par tes instructions vertueuses, * disant : Toi, Seigneur, tu es ma force et ma confirmation !
9. Après avoir retranché tout désir charnel grâce au désir divin, * tu as brillé ensuite dans une vie parfaite ; ** c’est pourquoi, tu es donc passé dans éclat sans déclin.
10. O pincette étincelante du charbon divin, * O buisson qui n’a pas été consommé par le Divinité ; ** brûle jusqu’à l’amadou de mes passions, ** et sauve-moi du feu éternel.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, ô Vie immortelle, * alors l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité . * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ notre Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire de Sa Sainteté, ton 4 : Depuis ta jeunesse, t’ayant entièrement consacré au Seigneur, * tu fus un modèle de vertu par la prière, le jeûne et les travaux ; * c’est pourquoi, Dieu voyant ton intention sincère, * t’a nommé le hiérarque et pasteur de son Eglise ; * et pour cela, ton corps précieux * a été conservé entier et intact après ton repos. * Ô Sainteté Jonas, * prie le Christ Dieu, ** afin qu’Il sauve nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion de Sa Sainteté, ton 8 : Dès l’enfance, tu t’es toi-même mis au service du Seigneur, ô sage, * domptant ton corps par le jeûne et la tenue de veilles ; * c’est pourquoi, tu as été désigné pour être le vase pur et la demeure du Très-Saint Esprit. * C’est pourquoi tu as été ordonné hiérarque et pasteur de son Eglise ; * et l’ayant conduite vers le bien, tu est retourné vers le Seigneur que tu aimais. * Nous te prions donc : Souviens-toi de nous qui honorons ta sainte mémoire avec foi, ** que nous puissions tous crier vers toi : Réjouis-toi, père Jonas, très honorée Sainteté !
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Tu es ressuscité du tombeau, tout-puissant Sauveur : * l’enfer, voyant ce prodige, est saisi de stupeur, * & les morts ressuscitent. * A cette vue, la création se réjouit avec toi ; * Adam s’unit à l’allégresse ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
De Sa Sainteté, ton 1 :
℟. Ma bouche annonce la sagesse, & le murmure de mon cœur, l’intelligence (Psaume 48, 4).

Epîtres
Du dimanche : Romains (§ 88) V, 1-10.
Or cette espérance n’est point trompeuse, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
De Sa Sainteté : Hébreux (§ 335) XIII, 17-21.
Obéissez à vos conducteurs, et soyez soumis à leur autorité : car ce sont eux qui veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
De Sa Sainteté, ton 2 :
℣. La bouche du juste méditera la sagesse ; et sa langue parlera selon l’équité et la justice (Psaume 36, 30).

Evangiles
Du dimanche : Matthieu (§ 18) VI, 22-33.
Pourquoi aussi vous inquiétez-vous pour le vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent point, ils ne filent point : et cependant je vous déclare que Salomon même dans toute sa gloire n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux.
De Sa Sainteté : Jean (§ 36) X, 9-16.
Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De Sa Sainteté : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du IIIème dimanche après la Pentecôte – Nativité de saint Jean Baptiste – ton 2

Nativité de saint Jean Baptiste
Nativité de saint Jean Baptiste
Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 7 juillet 2019 du calendrier grégorien – 24 juin 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la Nativité du vénérable et glorieux Prophète, Précurseur et Baptiste du Seigneur Jean.

La Nativité de saint Jean Baptiste intervint six mois avant celle du Seigneur et est rapportée par l’Evangéliste Luc au premier chapitre de son évangile, versets 57 à 80. Conformément à l’évangile, six mois jours pour jours – mais comptés selon le calendrier romain (VIII des calendes de juillet (soit le 24 juin) – VIII des calendes de janvier (soit le 25 décembre) séparent en effet les fêtes de la Nativité de saint Jean-Baptiste et de celle de Notre Seigneur.

La fête de la Nativité de saint Jean Baptiste est ancienne dans l’Eglise (saint Maxime l’évoque et nous possédons huit sermons de saint Augustin prononcés en ce jour). Elle est célébrée à la même date dans le rit romain. Dans le rit byzantin, elle est suivie d’un jour d’après-fête le 25 juin.

Rappelons que Zacharie, père de Jean-Baptiste, était prêtre de la classe d’Abia et servait dans le Temple de Jérusalem lorsque l’Ange vint lui apprendre la conception et la future naissance de son fils. Des études de calendriers trouvés dans les manuscrits de Qumran, publiées par les professeurs Shemaryahu Talmon et Israel Knohl en 1995 et Shemaryahu Talmon en 2001 ont permis de reconstruire l’ordre des alternances des 24 classes sacerdotales qui assuraient le service du Temple de Jérusalem à l’époque de la naissance du Christ. On sait désormais que la classe d’Abia était en charge au Grand Temple au cours du troisième trimestre de la troisième année d’un cycle de six ans, ce qui place son service en septembre, pendant le mois de Tishri (fin septembre/début octobre), ce qui tend à corroborer la date traditionnelle de la fête de la Conception de saint Jean Baptiste au 23 septembre, et par voie de conséquence, sa Nativité au 24 juin et celle du Christ au 25 décembre. Rappelons aussi que saint Jean Chrysostome justifiait l’adoption par l’Eglise d’Antioche de la date du 25 décembre pour fêter Noël par l’examen des archives impériales mises à la disposition de l’Eglise de Rome.

Fils du prêtre Zacharie & d’Elisabeth la stérile, fruit de la promesse, Jean délia par sa naissance la langue de son père devenu muet, et “combla de joie le monde entier”. C’est alors que son père, prononçant l’immortel cantique où il chante la réalisation de la promesse faite à Abraham, prédit à son petit enfant le rôle grandiose de Précurseur, devant préparer les voies sur terre à l’Astre qui vient d’en-haut, “afin de mettre nos pieds dans le droit chemin, sur la voix de la paix”. Ce cantique de Zacharie est joint dans le rit byzantin au cantique de la Vierge Marie, et tous deux forment le 9ème cantique de l’office de matines. Les tropaires de la 9ème ode des canons de matines ont été à l’origine écrits pour être chantés entre les versets de ce cantique double.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Précurseur. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Précurseur. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du Précurseur.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 2 & 4 tropaires de la 3ème ode du canon du Précurseur (deux tropaires de chacun des deux canons, le premier est l’œuvre de saint Jean Damascène (676 † 749), le second de saint Georges l’Hymnographe, évêque de Nicomédie en Bithynie – IXème siècle) :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, ** ô Christ, se levèrent, ressuscités.
6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.
7. D’une Vierge devait naître le Seigneur ; * quant à son loyal Serviteur, * il naît d’une mère stérile et âgée : ** d’un autre miracle les plus grands se laissent précéder.
8. La Stérile, en ses vieux jours, * embrasse la Vierge mère, * sachant bien que pour un tel enfantement ** Dieu l’a délivrée de sa stérilité.
9. Ton cri au sortir de la Stérile a rompu * les liens par lesquels la voix de ton père était retenue * et fit connaître, illustre Prophète, clairement * la divine révélation ** de l’ineffable condescendance du Christ.
10. Issu de l’inféconde stérilité, * celui qui annonce la fécondité en Christ * avec la cognée de sa prédication * a retranché le peuple ingrat ** comme stérile et sans fruit.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, ô Vie immortelle, * alors l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité . * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ notre Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire du Précurseur, ton 2 : Prophète & Précurseur de la venue du Christ * nous ne pouvons te louer dignement, nous qui t’honorons avec amour : * la stérilité d’une mère & la mutité d’un père ont cessé, * par ta glorieuse & vénérable nativité ** tandis que l’incarnation du Fils de Dieu est annoncée au monde.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du Précurseur, ton 3 : Celle qui fut jadis stérile enfante en ce jour le Précurseur du Christ, * celui qui récapitule toutes les prophéties ; * Celui qui avait été annoncé par les prophètes * il Lui imposa la main dans le Jourdain ** & il est apparu à la fois comme le prophète du Verbe de Dieu, le prédicateur et son Précurseur.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Tu es ressuscité du tombeau, tout-puissant Sauveur : * l’enfer, voyant ce prodige, est saisi de stupeur, * & les morts ressuscitent. * A cette vue, la création se réjouit avec toi ; * Adam s’unit à l’allégresse ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
Du Précurseur, ton 7 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).

Epîtres
Du dimanche : Romains (§ 88) V, 1-10.
Or cette espérance n’est point trompeuse, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
Du Précurseur : Romains (§ 112) XIII, 11 – XIV, 4.
Acquittons-nous donc de cet amour, et d’autant plus que nous savons que le temps presse, et que l’heure est déjà venue de nous réveiller de notre assoupissement ; puisque nous sommes plus proches de notre salut que lorsque nous avons reçu la foi.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
Du Précurseur, ton 1 :
℣. Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple (Luc I, 68).

Evangile
Du dimanche : Matthieu (§ 18) VI, 22-33.
Pourquoi aussi vous inquiétez-vous pour le vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent point, ils ne filent point : et cependant je vous déclare que Salomon même dans toute sa gloire n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux.
Du Précurseur : Luc (§ 1) I, 1–25, 57–68, 76, 80..
Ayant demandé des tablettes, il écrivit dessus : Jean est son nom. Ce qui remplit tout le monde d’étonnement.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Du Précurseur : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

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