Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.
Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.
Saint-Eugène, le dimanche 1er septembre 2024, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
La résurrection du fils de la veuve de Naïm.
Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : “Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ”. Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A l’élévation : O salutaris V – harmonisation : Augustin D’Oliveira
Pendant la communion : Prélude, fugue et variation, op. 18 – César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de cha-pelle de la basilique Sainte-Clotilde – transcription pour violon et orgue : Emmanuel Legrand
Procession de sortie : O Marie, ô Mère chérie – Monsieur Flavien Martineau, prêtre de Saint-Sulpice (1830 † 1887)
IIndes vêpres du XVème dimanche après la Pentecôte. Mémoires de saint Etienne, roi de Hongrie, et des Bienheureux Martyrs de Septembre. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Sicut Myrrha, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)
Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 1er septembre 2024 du calendrier grégorien – 19 août 2024 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.
Dimanche du ton I de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint martyr André le Stratilate et ses 2593 compagnons martyrs.
Ces saints martyrs souffrirent pour la foi sous l’empereur Maximien, vers la fin du IIIème ou au début du IVème siècle. Saint André était général – autrement dit en grec στρατηλάτης, c’est-à-dire Stratilate (ou Stratélate – Magister militum en latin). Dans les livres romains, il est appelé saint André Tribun. Il combattait sur les frontières orientales de l’Empire sous les ordres du commandant général de la légion, Antiochus. Il fut envoyé par ce dernier, à la tête d’une armée, pour refouler les Perses qui avaient pénétré loin dans les territoires romains lors des campagnes de l’empereur sassanide Narsès des années 294-298. Invoquant le nom du Christ et persuadant ses compagnons d’en faire autant, André mit en fuite et poursuivit les armées ennemies. Par cette victoire inespérée, le général André convertit ses soldats à la foi du Christ, grâce à laquelle ils avaient échappé à leurs ennemis. Mais, accusé d’être chrétien, saint André dut comparaître devant le préfet Antiochus. Après quelques supplices, Antiochus le relâcha, car André jouissait d’une très grande popularité dans l’armée en raison de sa victoire sur les Perses. Avec 2593 de ses hommes (2597 selon les sources latines), ils eurent alors le temps de recevoir le saint baptême des mains de l’évêque Paul de Tarse, mais le pouvoir impérial, prenant peur devant l’ampleur de la conversion, pourchassa cette troupe néophyte. Ils se laissèrent massacrer par les troupes commandées par Séleuchus, gouverneur de Cilicie, dans un défilé des Monts Taurus de cette province, sur la route qui va de Tarse à Mélitène en Arménie. Les actes de ce martyre rapportent que celui-ci eut lieu un dimanche 19 août, ce qui placerait cette date en l’année 294.
Ces saints martyrs sont également commémorés à la même date du 19 août par le rit romain : “En Cilicie, l’anniversaire de saint André tribun, et des soldats, ses compagnons. Après avoir, avec l’aide de Dieu, vaincu les Perses, ils se convertirent à la foi du Christ : accusés d’être chrétiens, ils furent, sous l’empereur Maximien, massacrés par l’armée du préfet Séleucus, dans les défilés montagneux du Taurus.” (Martyrologe romain).
Ce dimanche tombe cette année le 4ème jour de l’après-fête de la Dormition de la Mère de Dieu (fête qui se clôture le 23 août), aussi les pièces de cette fête se combinent-elles avec celles du dimanche et celle de saint André.
Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Martyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de la fête.
A la divine liturgie
Tropaires des Béatitudes :6 tropaires du dimanche, ton 1, et 4 tropaires de la 5ème ode des deux canons de la fête, œuvres respectivement de saint Côme le Mélode, évêque de Maïouma (c. 675 † vers 787) & de saint Jean Damascène (676 † 749) :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. A ton sépulchre se rendirent de bon matin * les Myrrophores tout en larmes, ô Christ notre Dieu : * elles y trouvèrent un Ange vêtu de blanc, * assis sur la pierre et disant : Que cherchez-vous ? ** Le Christ est ressuscité, ne pleurez plus.
6. Sur la montagne que tu leur avais indiquée * tes Apôtres arrivèrent, Seigneur ; * et, lorsqu’ils te virent, Sauveur, * ils se prosternèrent devant toi ; * vers les nations tu les envoyas ** pour les instruire et baptiser.
7. Portée sur une nuée l’assemblée des apôtres se réunit en Sion * venant des confins du monde pour te célébrer, * ô Vierge, Nuée légère. * De toi le Dieu très haut a resplendi * sur ceux qui étaient dans les ténèbres et l’ombre de la mort, ** comme le soleil de justice.
8. De leurs bouches inspirées par l’Esprit, * les théologiens clamaient à la Mère de Dieu * un chant de d’adieu plus éclatant que le son des trompettes : * Réjouis-toi, Source incorruptible, de qui Dieu s’est incarné, ** nous accordant à tous la vie et le salut.
9. Que résonnent en ce jour les voix des théologiens, * que la bouche des hommes adresse de vibrantes acclamations, * que tout alentour l’air retentisse, brillant d’une lumière infinie ** et que les anges chantent la Dormition de la Vierge.
10. Le poète se distinguait par des hymnes en ton honneur, ô Vierge, * et tout ravi d’admiration, ayant quitté son pays pour se consacrer totalement à Dieu, * il se montrait à tous, d’aspect comme en réalité, inspiré de Dieu, ** ô Mère digne de toute louange.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire de la Dormition, ton 1 : Dans l’enfantement, tu as gardé la virginité ; * dans ta dormition, tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. * Tu as été transférée à la Vie, étant Mère de la Vie, ** & par tes prières, tu délivres nos âmes de la mort.
3. Tropaire du Martyr, ton 5 : Laissant la gloire des honneurs terrestres, * tu héritas le royaume des cieux ; * et de larmes de sang, telles des pierres précieuses * tu as orné ta couronne incorruptible ; * au Christ tu amenas une armée de martyrs ; * avec les chœurs des Anges dans la lumière sans couchant * tu as trouvé le Soleil sans déclin, le Christ, ô André le Stratilate, * prie donc sans cesse avec ceux qui ont souffert avec toi ** pour qu’Il sauve nos âmes.
4. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du Martyr, ton 1 : Debout devant le Seigneur en prière, * comme une étoile précédant le soleil, * tu as vu le trésor désiré du royaume, * plein de joie ineffable; * et pour des siècles sans fin, ô stratilate André, * tu chantes sans cesse le roi immortel avec les anges. ** Avec eux, prie-nous continuellement pour nous tous.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion de la Dormition, ton 2 : La Mère de Dieu qui jamais ne se lasse d’intercéder pour nous * et dont la protection ne pouvait cesser d’être notre espérance * ne se laissa pas vaincre par la mort ni le tombeau, * puisqu’elle est la Mère de la Vie et qu’elle a rejoint la Source de la vie : * celui qui demeura dans son sein toujours virginal.
Prokimen Du dimanche, ton 1 : ℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22). ℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Autre prokimen de la Dormition, ton 3 : ℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).
Epîtres Du dimanche :I Corinthiens (§ 131) IV, 9–16. Portant toujours en notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus paraisse aussi dans notre corps.
[Des Martyrs :Ephésiens (§ 233) VI, 10-17. Prenez encore le casque du salut, et l’épée spirituelle qui est la parole de Dieu.]
Alleluia Du dimanche, ton 1 : ℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48). ℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51). Verset de la Dormition, ton 2 : ℣. Lève-toi, Seigneur, vers ton repos, toi & l’arche de ta sainteté (Psaume 131, 8).
Мф., 72 зач., XVII, 14–23. Evangiles Du dimanche :Matthieu (§ 72) XVII, 14-23. Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne, Transporte-toi d’ici là ; et elle s’y transporterait ; et rien ne vous serait impossible.
[Des Martyrs :Luc (§ 106) XXI, 12-19. Car je vous donnerai moi-même une bouche et une sagesse à laquelle tous vos ennemis ne pourront résister, et qu’ils ne pourront contredire]
A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique, mégalinaire de la Dormition, ton 4 & 1
Lorsqu’ils virent la Dormition de la Toute-Sainte et Immaculée, les anges furent émerveillés, admirant que la Vierge pût monter de la terre jusqu’aux cieux. Et en ton 1 : La nature et ses lois par ton mystère sont dépassées, Vierge toute-sainte : tu gardes la virginité dans ton enfantement et ta mort est le prélude qui annonce la Vie. Toujours vierge après l’enfantement et vivante encore après la mort, garde pour toujours sous ta protection ton héritage, ô Mère de Dieu !
Verset de communion Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. De la Dormition : J’élèverai le calice du salut & j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.
Saint-Eugène, le dimanche 18 août 2024, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
La guérison des 10 lépreux.
On peut donc, sans absurdité, penser que les lépreux représentent ceux qui, sans avoir la science de la vraie foi, professent en conséquence les doctrines variées de l’erreur. Loin de cacher leur ignorance, ils la produisent au grand jour comme la science suprême et dans des discours pleins de jactance, ils en font étalage. Or, il n’est si fausse doctrine qui ne soit mêlée de quelque vérité. Dans une seule et même discussion ou récit d’un homme, les vérités s’entremêlent sans ordre aux erreurs comme si elles apparaissaient dans la coloration d’un seul corps. Ainsi en va-t-il de la lèpre, elle altère et flétrit les corps humains, mêlant aux teintes vraies des fausses couleurs.” Homélie de saint Augustin, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Procession de sortie : Vierge, notre espérance – cantique de l’abbé Chevojon, curé de Notre-Dame des Victoires au XIXème siècle
IIndes vêpres du XIIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : O salutaris du VIème ton de l’Abbé du Gué, maître de chapelle de Saint-Germain-L’Auxerrois (1768 -1780) puis de Notre-Dame de Paris (1780 – 1790)
A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria du Ier ton
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
Chant d’action de grâces : Adoremus in æternum du VIème ton
Saint-Eugène, le dimanche 11 août 2024, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Le dimanche du bon Samaritain.
Mais voici qu’un docteur de la loi se leva pour le mettre à l’épreuve, en disant : “Maître, que dois-je faire pour posséder la vie éternelle ?” Il me semble que ce docteur de la loi qui voulait mettre le Seigneur à l’épreuve en le questionnant au sujet de la vie éternelle, a pris occasion pour ce faire des paroles mêmes du Seigneur : “Réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux.” Mais par sa question même il proclama combien est vraie cette parole du Seigneur louant son Père “d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout petits.” Homélie de saint Bède le Vénérable, prêtre, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A la sainte messe :
Introït – Deus in adjutorium meum intende (ton viii.) – Psaume LIX, 2-4
Kyriale : Missa XI Orbis factor
Epître : II Corinthiens III, 4-9 : Si le ministère de la lettre gravée sur des pierres, qui était un ministère de mort, a été accompagné d’une telle gloire, que les enfants d’Israël ne pouvaient regarder le visage de Moïse, à cause de la gloire dont il éclatait, laquelle devait néanmoins finir ; combien le ministère de l’Esprit doit-il être plus glorieux !
Graduel – Benedicam Dominum in omni tempore (ton vii.) – Psaume XXXIII, 2-3
IIndes vêpres du XIIème dimanche après la Pentecôte. Mémoire de sainte Claire. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Sicut Myrrha, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)
Saint-Eugène, le dimanche 4 août 2024, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45. Organiste invité : Vincent Rigot.
“Ephphetha” – dimanche de la guérison du sourd-muet.
Quand Dieu, Créateur de toutes choses, a voulu guérir un sourd-muet, il lui mit les doigts dans les oreilles et il prit de la salive et lui toucha la langue. Pourquoi ? Que signifient les doigts du Rédempteur, sinon les dons du Saint-Esprit ? C’est pour cela que, ailleurs, après avoir chassé un démon, il dit : “Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le Royaume de Dieu est donc venu jusqu’à vous.” Un autre évangéliste exprime cette même parole ainsi : “Si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le Royaume de Dieu est donc venu jusqu’à vous.” En mettant ces deux textes ensemble, on voit que l’Esprit est appelé doigt de Dieu. Donc, mettre les doigts dans les oreilles, c’est ouvrir à l’obéissance l’esprit du sourd par les dons du Saint-Esprit.” Homélie de saint Grégoire, pape, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A la messe :
Asperges me
Introït – Deus in loco sancto suo (ton v.) – Psaume LXVII, 6-7, 36 & 2
Kyriale : Missa XI Orbis factor
Epître : I Corinthiens XV, 1-10 : Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis, et sa grâce n’a point été stérile en moi : mais j’ai travaillé plus que tous les autres ; non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu avec moi.
Graduel – In Deo speravit cor meum (ton v.) – Psaume XXVII, 7 & 1
Alleluia – Exsultate Deo (ton vii.) – Psaume LXXX, 2-3
Evangile : Marc VII, 31-37 : Et levant les yeux au ciel, il jeta un soupir, et lui dit : Éphphétha, c’est-à-dire, Ouvrez-vous.
Saint-Eugène, le dimanche 28 juillet 2024, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Organiste invité : Joseph Pottier, organiste du Ministère de la Défense au Prytanée national militaire
Le pharisien & le publicain.
Le Seigneur est le Très-Haut et il regarde l’humilité. Mais les hommes hautains, – et le pharisien était l’un d’eux –, il ne les connaît que de loin. Leurs actes hautains, Dieu les connaît de loin, mais il ne méconnaît pas leur faute. Écoute encore l’humilité du publicain. Non content de se tenir à distance, il ne levait même pas les yeux vers le ciel. Afin d’être regardé, lui ne regardait pas. Il n’osait pas relever les yeux. Sa conscience l’opprimait, l’espérance le soulevait. Écoute encore : “Il se frappait la poitrine.” De lui-même, il exige un châtiment. Aussi le Seigneur épargne-t-il celui qui confesse sa faute. “Il se frappait la poitrine en disant : Mon Dieu, sois indulgent au pécheur que je suis.” Le voilà, celui qui prie ! Pourquoi t’étonner ? La faute qu’il reconnaît, Dieu, lui, ne veut plus la connaître. Homélie de saint Augustin, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Evangile : Luc XVIII, 9-14 : Je vous déclare que celui-ci s’en retourna chez lui justifié, et non pas l’autre : car quiconque s’élève, sera abaissé ; et quiconque s’abaisse, sera élevé.
Saint-Eugène, le dimanche 21 juillet 2024, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Jésus pleure sur Jérusalem & chasse les marchands du temple.
Quiconque a lu l’histoire de la chute de Jérusalem survenue sous les chefs romains Vespasien et Titus, reconnaît cette ruine que le Seigneur a décrite en pleurant. N’est-ce pas les chefs romains qu’il dénonce quand il dit : “Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’entoureront de tranchées” ? Et ces paroles aussi : “Ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre”, témoignent du déplacement même de cette ville. Car si maintenant elle a été reconstruite en dehors de la porte, là où le Seigneur fut crucifié, c’est que la Jérusalem antérieure a été renversée de fond en comble, comme il est dit. Sermon de saint Grégoire, pape, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.
Epître : I Corinthiens X, 6-13 : Dieu est fidèle, et il ne souffrira pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais il vous fera tirer avantage de la tentation même, afin que vous puissiez persévérer.
Saint-Eugène, le dimanche 14 juillet 2024, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
L’économe infidèle.
On comprend la suite : Celui qui est fidèle pour très peu de chose, ce qui veut dire pour le plan charnel, sera fidèle aussi pour beaucoup, ce qui veut dire pour le plan spirituel. Mais celui qui est malhonnête pour très peu qui ne met pas au service de ses frères ce que Dieu a créé pour tous, celui-là sera malhonnête aussi dans le partage des richesses spirituelles, car il ne dispensera pas la doctrine selon les besoins, mais selon les personnes. “Or, dit le Seigneur, si vous ne dispensez pas bien les richesses matérielles et caduques, qui donc vous confiera les vraies et éternelles richesses de la doctrine divine ?” Homélie de saint Jérôme, prêtre, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
L’introït de la messe de ce dimanche, – Suscepimus, Deus, misericordiam tuam, in medio templi tui – Nous avons reçu, Dieu, ta miséricorde au milieu de ton temple -, tiré du psaume XLVII, a été ultérieurement réutilisé au VIIIème siècle pour servir également d’introït à la messe de la Purification le 2 février, lorsque cette fête fut instituée à Rome.
Par ailleurs, l’antienne de communion de ce dimanche – Gustate & videte quoniam suavis est Dominus – Goutez & voyez combien doux est le Seigneur – est tirée du psaume XXXIII. Au IVème siècle, ce psaume eucharistique par excellence était universellement chanté à la communion, tant en Orient comme en Occident, et il en subsiste des traces nombreuses dans les différents rits de toute la Chrétienté. Il est possible que l’antienne de ce jour soit un témoin pour le rit romain de cet usage primitif.
Evangile : Luc XVI, 1-9 : Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avait agi prudemment : car les enfants du siècle sont plus sages dans la conduite de leurs affaires, que ne le sont les enfants de lumière.
Procession de sortie : Je mets ma confiance – Cantique et mélodie du R.P. Lambillotte – harmonisation de M. le chanoine Gaston Roussel, maître de chapelle de la cathédrale de Versailles
IIndes vêpres du VIIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :
A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve Regina – solennel, du Ier ton
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton.
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
Chant d’action de grâces : Hymne Te decet hymnus – hymne de la liturgie byzantine à matines, vêpres & complies, employée par saint Benoît à la fin du troisième nocturne des dimanches dans l’office monastique (cf. Règle de saint Benoît XI, 10)
Saint-Eugène, le dimanche 7 juillet 2024, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Vous les reconnaitrez à leurs fruits
Le Seigneur nous recommande d’évaluer aux fruits des œuvres les paroles de flatterie et les apparences de douceur et de n’apprécier personne tel qu’il se dépeint en paroles, mais bien tel qu’il se présente par ses actes ; car la rage du loup se couvre chez plus d’un de la peau du mouton. Les épines ne produisent pas de raisins, ni les chardons des figues, et les arbres mauvais ne donnent pas de bons fruits : le Seigneur nous enseigne par là que la réalité des bonnes œuvres ne consiste pas en de telles apparences, et qu’il faut donc reconnaître chacun à ses fruits. Car ce n’est pas uniquement le zèle en paroles qui obtiendra le Royaume des Cieux et ce n’est pas celui qui dit : “Seigneur, Seigneur” qui en recueillera l’héritage. Homélie de saint Hilaire, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Ce dimanche, à la sainte messe, la Schola Sainte Cécile a la joie d’accueillir le chœur des Cantores Sanctæ Mariæ de Londres qui interprètera sous la direction de Martin Toyer un programme de musique sacrée de la Renaissance, dont le sommet est la Missa Præter rerum seriem de Georges de La Hele (1547 † 1586). Celui-ci fut maître de chapelle du roi Philippe II d’Espagne, et dirigea de 1582 à sa mort la fameuse Capilla Flamenca (la « Chapelle flamande » fondée à Madrid par Charles Quint en 1515). Sa Missa Præter rerum seriem est fondée sur le motet à 6 voix composé par Josquin des Prez (1440 † 1521) ; elle est écrite à 7 voix (8 pour le dernier Agnus Dei)
Kyriale : Missa Præter rerum seriem de Georges de La Hele (1547 † 1586), maître de chapelle du roi Philippe II d’Espagne
Epître : Romains VI, 19-23 : Car la mort est la solde et le payement du péché ; mais la vie éternelle est une grâce et un don de Dieu, en Jésus-Christ notre Seigneur.
Pendant les encensements de l’offertoire : Laudate Dominum quoniam bonus (Psaume CXLVI) à 7 voix – Roland de Lassus (1532 † 1594), le « Prince de la Musique », maître de chapelle des ducs de Bavière à Munich
Pendant la communion : Descendi in hortum – motet à 5 voix de Giovanni Pierluigi da Palestrina (c. 1525 † 1594), maître de chapelle papale de Saint-Pierre du Vatican, de Saint-Jean de Latran & de Sainte-Marie-Majeure (Cantique des Cantiques VI, 10 – Motettorum, Liber Quartus (Canticum Canticorum), Rome 1584)
Au dernier Evangile & procession de sortie : Salve Regina – Peter Philips (c. 1560 † 1628), maître de chapelle du Collège anglais de Rome, chanoine de Soignies & de Béthune, organiste de la chapelle de l’Archiduc Albert VII d’Autriche, gouverneur des Pays-Bas
IIndes vêpres du VIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Ave verum, VIème ton – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362)
A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
Chant d’action de grâces : Adoremus in æternum du VIème ton
Saint-Eugène, le dimanche 23 juin 2023, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Premières vêpres de la fête de la Nativité de saint Jean Baptiste & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Le pardon des injures
La justice des Pharisiens consistait à ne pas tuer ; la justice de ceux qui doivent entrer dans le royaume des cieux est de ne point se fâcher sans raison. C’est donc peu de chose que de ne pas tuer ; et celui qui aura violé ce commandement sera appelé très petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui l’aura observé, en ne se rendant point coupable d’homicide, ne sera pas pour cela réputé grand devant Dieu et digne du royaume des cieux, quoiqu’il soit déjà monté d’un degré ; il se perfectionnera s’il ne se met pas non plus en colère sans sujet ; et s’il se perfectionne, il sera beaucoup plus éloigné de l’homicide. C’est pourquoi le législateur qui nous défend de nous mettre en colère, ne détruit nullement la loi, nous interdisant de tuer ; mais il la complète plutôt, afin que nous gardions l’innocence, et extérieurement, en ne tuant point, et au fond de notre cœur, en ne nous mettant pas en colère. Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Procession de sortie : L’heure sainte est venue – Cantique au Sacré Cœur Roi de l’univers, du chanoine P. Nouguès († 1925), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse
Ières vêpres de la fête de la Nativité de saint Jean Baptiste avec mémoire du Vème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :