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Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Commémoraison de tous les fidèles défunts

Messe de funéraillesSaint-Eugène, le samedi 2 novembre 2024, Requiem solennel de 11h.

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

La prière pour les morts existe dès les premiers temps du christianisme. A côté de la célébration d’offices pour tel et tel défunt se développèrent par la suite des offices célébrés de façon plus générale (en particulier pour tous les bienfaiteurs défunts d’un monastère). Au VIIIème siècle, le monastère de Fulda célébrait chaque mois une commémoraison générale des fidèles défunts.

La célébration annuelle de l’office pour tous les fidèles défunts au 2 novembre, au lendemain de la Toussaint remonte à saint Odilon, abbé de Cluny. Celui-ci ordonne par un édit de 998 pour la centaine de monastères de sa congrégation que le 1er novembre, après les vêpres solennelles de la Toussaint, les cloches sonnent le glas funèbre et que les moines célèbrent au chœur l’office des défunts. Le lendemain, tous les prêtres doivent offrir à Dieu le divin sacrifice pro requiem omnium defunctorum. Diffusé dans toute l’Europe par les moines de Cluny, cet usage fut accueilli très vite par des diocèses (dès 1008 pour Liège) et finit par devenir général au XIVème siècle.

En raison des ravages causés dans la chrétienté par la Ière guerre mondiale, S.S. le Pape Benoît XV a autorisé tous les prêtres à célébrer le 2 novembre 3 messes pour les défunts, étendant un privilège que le Pape Benoît XIV avait accordé initialement aux états dépendants de la couronne d’Espagne. A cette occasion fut insérée dans le Missel Romain la préface pour les défunts, composition moderne inspirée d’une préface similaire en usage de longue date dans les diocèses français & qui figure au propre de Paris (hélas, de ce vénérable & antique texte, seule la sublime phrase vita mutatur non tollitur a été conservée intacte).

A la sainte messe :

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Commémoraison de tous les fidèles défunts

Messe de funéraillesSaint-Eugène, le jeudi 2 novembre 2023, Requiem solennel de 19h.

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

La prière pour les morts existe dès les premiers temps du christianisme. A côté de la célébration d’offices pour tel et tel défunt se développèrent par la suite des offices célébrés de façon plus générale (en particulier pour tous les bienfaiteurs défunts d’un monastère). Au VIIIème siècle, le monastère de Fulda célébrait chaque mois une commémoraison générale des fidèles défunts.

La célébration annuelle de l’office pour tous les fidèles défunts au 2 novembre, au lendemain de la Toussaint remonte à saint Odilon, abbé de Cluny. Celui-ci ordonne par un édit de 998 pour la centaine de monastères de sa congrégation que le 1er novembre, après les vêpres solennelles de la Toussaint, les cloches sonnent le glas funèbre et que les moines célèbrent au chœur l’office des défunts. Le lendemain, tous les prêtres doivent offrir à Dieu le divin sacrifice pro requiem omnium defunctorum. Diffusé dans toute l’Europe par les moines de Cluny, cet usage fut accueilli très vite par des diocèses (dès 1008 pour Liège) et finit par devenir général au XIVème siècle.

En raison des ravages causés dans la chrétienté par la Ière guerre mondiale, S.S. le Pape Benoît XV a autorisé tous les prêtres à célébrer le 2 novembre 3 messes pour les défunts, étendant un privilège que le Pape Benoît XIV avait accordé initialement aux états dépendants de la couronne d’Espagne. A cette occasion fut insérée dans le Missel Romain la préface pour les défunts, composition moderne inspirée d’une préface similaire en usage de longue date dans les diocèses français & qui figure au propre de Paris (hélas, de ce vénérable & antique texte, seule la sublime phrase vita mutatur non tollitur a été conservée intacte).

A la sainte messe :

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Messe solennelle de Requiem pour le Xème anniversaire du trépas du R.P. Jean-Bernard de Langalerie, ancien vicaire de Saint-Eugène

Armes du R.P. Jean-Bernard de Gérault de Langalerie - dessin de https://lajussienne.comSaint-Eugène, le mercredi 12 juillet 2023, Requiem solennel de 19h.

Le Révérend Père Jean-Barnard de Langalerie fut six ans vicaire de Saint-Eugène – Sainte-Cécile, de septembre 2001 à septembre 2007, après l’avoir été à la paroisse voisine de Saint-Louis-d’Antin. Il avait été ordonné prêtre, en des temps difficiles pour l’Eglise, le 21 décembre 1969 par le Son Eminence Giuseppe, cardinal Siri en la chapelle du séminaire diocésain de Gênes. Il était membre de la Fraternité de la très Sainte Vierge Marie, fondée à Gênes par le Révérend Père Theodossios Marie de la Croix.

A la sainte messe :

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R. P. Jean-Bernard de Langalerie

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

Commémoraison de tous les fidèles défunts

Messe de funéraillesSaint-Eugène, le mercredi 2 novembre 2022, Requiem solennel de 19h.

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

La prière pour les morts existe dès les premiers temps du christianisme. A côté de la célébration d’offices pour tel et tel défunt se développèrent par la suite des offices célébrés de façon plus générale (en particulier pour tous les bienfaiteurs défunts d’un monastère). Au VIIIème siècle, le monastère de Fulda célébrait chaque mois une commémoraison générale des fidèles défunts.

La célébration annuelle de l’office pour tous les fidèles défunts au 2 novembre, au lendemain de la Toussaint remonte à saint Odilon, abbé de Cluny. Celui-ci ordonne par un édit de 998 pour la centaine de monastères de sa congrégation que le 1er novembre, après les vêpres solennelles de la Toussaint, les cloches sonnent le glas funèbre et que les moines célèbrent au chœur l’office des défunts. Le lendemain, tous les prêtres doivent offrir à Dieu le divin sacrifice pro requiem omnium defunctorum. Diffusé dans toute l’Europe par les moines de Cluny, cet usage fut accueilli très vite par des diocèses (dès 1008 pour Liège) et finit par devenir général au XIVème siècle.

En raison des ravages causés dans la chrétienté par la Ière guerre mondiale, S.S. le Pape Benoît XV a autorisé tous les prêtres à célébrer le 2 novembre 3 messes pour les défunts, étendant un privilège que le Pape Benoît XIV avait accordé initialement aux états dépendants de la couronne d’Espagne. A cette occasion fut insérée dans le Missel Romain la préface pour les défunts, composition moderne inspirée d’une préface similaire en usage de longue date dans les diocèses français & qui figure au propre de Paris (hélas, de ce vénérable & antique texte, seule la sublime phrase vita mutatur non tollitur a été conservée intacte).

A la sainte messe :

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Commémoraison de tous les fidèles défunts

Messe de funéraillesSaint-Eugène, le mardi 2 novembre 2021, Requiem solennel de 19h.

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

La prière pour les morts existe dès les premiers temps du christianisme. A côté de la célébration d’offices pour tel et tel défunt se développèrent par la suite des offices célébrés de façon plus générale (en particulier pour tous les bienfaiteurs défunts d’un monastère). Au VIIIème siècle, le monastère de Fulda célébrait chaque mois une commémoraison générale des fidèles défunts.

La célébration annuelle de l’office pour tous les fidèles défunts au 2 novembre, au lendemain de la Toussaint remonte à saint Odilon, abbé de Cluny. Celui-ci ordonne par un édit de 998 pour la centaine de monastères de sa congrégation que le 1er novembre, après les vêpres solennelles de la Toussaint, les cloches sonnent le glas funèbre et que les moines célèbrent au chœur l’office des défunts. Le lendemain, tous les prêtres doivent offrir à Dieu le divin sacrifice pro requiem omnium defunctorum. Diffusé dans toute l’Europe par les moines de Cluny, cet usage fut accueilli très vite par des diocèses (dès 1008 pour Liège) et finit par devenir général au XIVème siècle.

En raison des ravages causés dans la chrétienté par la Ière guerre mondiale, S.S. le Pape Benoît XV a autorisé tous les prêtres à célébrer le 2 novembre 3 messes pour les défunts, étendant un privilège que le Pape Benoît XIV avait accordé initialement aux états dépendants de la couronne d’Espagne. A cette occasion fut insérée dans le Missel Romain la préface pour les défunts, composition moderne inspirée d’une préface similaire en usage de longue date dans les diocèses français & qui figure au propre de Paris (hélas, de ce vénérable & antique texte, seule la sublime phrase vita mutatur non tollitur a été conservée intacte).

A la sainte messe :

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Commémoraison de tous les fidèles défunts

Messe de funéraillesSaint-Eugène, le lundi 2 novembre 2020, Requiem solennel de 19h.

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

La prière pour les morts existe dès les premiers temps du christianisme. A côté de la célébration d’offices pour tel et tel défunt se développèrent par la suite des offices célébrés de façon plus générale (en particulier pour tous les bienfaiteurs défunts d’un monastère). Au VIIIème siècle, le monastère de Fulda célébrait chaque mois une commémoraison générale des fidèles défunts.

La célébration annuelle de l’office pour tous les fidèles défunts au 2 novembre, au lendemain de la Toussaint remonte à saint Odilon, abbé de Cluny. Celui-ci ordonne par un édit de 998 pour la centaine de monastères de sa congrégation que le 1er novembre, après les vêpres solennelles de la Toussaint, les cloches sonnent le glas funèbre et que les moines célèbrent au chœur l’office des défunts. Le lendemain, tous les prêtres doivent offrir à Dieu le divin sacrifice pro requiem omnium defunctorum. Diffusé dans toute l’Europe par les moines de Cluny, cet usage fut accueilli très vite par des diocèses (dès 1008 pour Liège) et finit par devenir général au XIVème siècle.

En raison des ravages causés dans la chrétienté par la Ière guerre mondiale, S.S. le Pape Benoît XV a autorisé tous les prêtres à célébrer le 2 novembre 3 messes pour les défunts, étendant un privilège que le Pape Benoît XIV avait accordé initialement aux états dépendants de la couronne d’Espagne. A cette occasion fut insérée dans le Missel Romain la préface pour les défunts, composition moderne inspirée d’une préface similaire en usage de longue date dans les diocèses français & qui figure au propre de Paris (hélas, de ce vénérable & antique texte, seule la sublime phrase vita mutatur non tollitur a été conservée intacte).

A la sainte messe :

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Nicolas-Mammès Couturier – Requiem des Evêques de Langres

Chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres.
Requiem des Evêques de Langres (Populus 95-102)
4 voix mixtes (SATB).
40 pages – Sol majeur.

Parmi les 19 messes complètes qui nous restent de l’œuvre féconde et multiforme du Chanoine Couturier, la Messe de Requiem des Evêques de Langres constitue une œuvre étonnante à plusieurs titres. Elle fut composée pour les funérailles de Mgr Guérrin, évêque de Langres, célébrées le 24 mars 1877. Dans le catalogue général des œuvres du Chanoine Couturier dressé en 1937 par Bernard Populus, les différentes parties de ce Requiem forment les numéros 95 à 102.

Ce Requiem possède la particularité d’être très complet, puisque presque tous les chants de la messe des morts y sont mis en musique par Couturier (ce fait est à souligner car très peu de compositeurs l’ont fait). Il n’y manque que le graduel Requiem æternam et le trait Absolve (dans notre présente édition, nous avons inséré pour la commodité des chanteurs ces deux pièces en plain-chant ordinaire).

Second fait rare à noter : comme cette messe a été composée pour les funérailles d’un évêque, elle comporte la mise en musique des cinq répons des cinq absoutes. Les cinq absoutes solennelles en effet ne se donnent dans le rit romain qu’après la messe de funérailles d’un pape, d’un cardinal, d’un métropolitain, d’un évêque, d’un empereur, d’un roi, d’un grand duc ou du seigneur du lieu. La présence de cinq évêques différents est requise par les rubriques pour leur célébration. Cette occasion étant rare, on pourra puiser dans les quatre répons qui précèdent le Libera me habituel pour en faire des motets pour les messes et offices des morts.

Requiem des Evêques de Langres du chanoine Couturier - les cinq évêques des cinq absoutes
Funérailles pontificales :
les cinq évêques des cinq absoutes.

Autre point étonnant pour une époque où la décadence du style avait gagné beaucoup d’églises françaises, où les mondanités de l’opéra moderne étaient préférées aux styles musicaux ecclésiastiques traditionnels, l’auteur non seulement fait alterner le plain-chant grégorien et la polyphonie mais de plus utilise à des degrés divers le plain-chant comme matériel thématique de sa composition, parfois strictement (Introït et Kyriale), parfois assez librement (les cinq répons des cinq absoutes qui gardent la tonalité du mode grégorien préexistant, facilitant l’alternance des versets). Seul le De profundis (déjà publié à part sur ce site) ne dépend pas d’un plain-chant prééxistant, même si il évolue dans le IInd ton ecclésiastique.

Populus qualifie le style de l’écriture de Couturier dans cette œuvre de “faux-bourdon mesuré”, ce qui n’est pas tout à fait exact : même si la mélodie du plain-chant est citée et mesurée dans la voix de Dessus (ou des parties de Ténor et Basse dans le Dies iræ), les règles du contrepoint sont bien présentes dans la composition, qui n’est par ailleurs pas toujours isorythmique. L’harmonie est à la fois archaïque (présence de fausses relations dans le Dies iræ) et moderne dans son esthétique (en particulier dans le Sanctus et l’Agnus Dei). Quoique datée de 1877, voilà une œuvre qu’on verrait tout droit sortie des débats esthétiques postérieurs au Motu Proprio de saint Pie X sur la musique sacrée (1903) et de son application dans l’Europe de l’après Première Guerre Mondiale : en bref, cette œuvre a 30 à 50 ans d’avance sur la musique d’Eglise de son temps en quelque sorte.

Les premières mesures de cette partition :

Messe de Requiem des Evêques de Langres du chanoine Couturier

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Messe de Requiem des Evêques de Langres du chanoine Couturier - frontispice

Commémoraison de tous les fidèles défunts

Messe de funéraillesSaint-Eugène, le samedi 2 novembre 2019, Requiem solennel de 11h.

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

La prière pour les morts existe dès les premiers temps du christianisme. A côté de la célébration d’offices pour tel et tel défunt se développèrent par la suite des offices célébrés de façon plus générale (en particulier pour tous les bienfaiteurs défunts d’un monastère). Au VIIIème siècle, le monastère de Fulda célébrait chaque mois une commémoraison générale des fidèles défunts.

La célébration annuelle de l’office pour tous les fidèles défunts au 2 novembre, au lendemain de la Toussaint remonte à saint Odilon, abbé de Cluny. Celui-ci ordonne par un édit de 998 pour la centaine de monastères de sa congrégation que le 1er novembre, après les vêpres solennelles de la Toussaint, les cloches sonnent le glas funèbre et que les moines célèbrent au chœur l’office des défunts. Le lendemain, tous les prêtres doivent offrir à Dieu le divin sacrifice pro requiem omnium defunctorum. Diffusé dans toute l’Europe par les moines de Cluny, cet usage fut accueilli très vite par des diocèses (dès 1008 pour Liège) et finit par devenir général au XIVème siècle.

En raison des ravages causés dans la chrétienté par la Ière guerre mondiale, S.S. le Pape Benoît XV a autorisé tous les prêtres à célébrer le 2 novembre 3 messes pour les défunts, étendant un privilège que le Pape Benoît XIV avait accordé initialement aux états dépendants de la couronne d’Espagne. A cette occasion fut insérée dans le Missel Romain la préface pour les défunts, composition moderne inspirée d’une préface similaire en usage de longue date dans les diocèses français & qui figure au propre de Paris (hélas, de ce vénérable & antique texte, seule la sublime phrase vita mutatur non tollitur a été conservée intacte).

A la sainte messe :

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Commémoraison de tous les fidèles défunts

Messe de funéraillesSaint-Eugène, le vendredi 2 novembre 2018, Requiem de 19h.
Répétition pour les choristes à partir de 18h30.

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

La prière pour les morts existe dès les premiers temps du christianisme. A côté de la célébration d’offices pour tel et tel défunt se développèrent par la suite des offices célébrés de façon plus générale (en particulier pour tous les bienfaiteurs défunts d’un monastère). Au VIIIème siècle, le monastère de Fulda célébrait chaque mois une commémoraison générale des fidèles défunts.

La célébration annuelle de l’office pour tous les fidèles défunts au 2 novembre, au lendemain de la Toussaint remonte à saint Odilon, abbé de Cluny. Celui-ci ordonne par un édit de 998 pour la centaine de monastères de sa congrégation que le 1er novembre, après les vêpres solennelles de la Toussaint, les cloches sonnent le glas funèbre et que les moines célèbrent au chœur l’office des défunts. Le lendemain, tous les prêtres doivent offrir à Dieu le divin sacrifice pro requiem omnium defunctorum. Diffusé dans toute l’Europe par les moines de Cluny, cet usage fut accueilli très vite par des diocèses (dès 1008 pour Liège) et finit par devenir général au XIVème siècle.

En raison des ravages causés dans la chrétienté par la Ière guerre mondiale, S.S. le Pape Benoît XV a autorisé tous les prêtres à célébrer le 2 novembre 3 messes pour les défunts, étendant un privilège que le Pape Benoît XIV avait accordé initialement aux états dépendants de la couronne d’Espagne. A cette occasion fut insérée dans le Missel Romain la préface pour les défunts, composition moderne inspirée d’une préface similaire en usage de longue date dans les diocèses français & qui figure au propre de Paris (hélas, de ce vénérable & antique texte, seule la sublime phrase vita mutatur non tollitur a été conservée intacte).

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Commémoraison de tous les fidèles défunts

Messe de funéraillesSaint-Eugène, le jeudi 2 novembre 2017, Requiem de 19h.
Répétition pour les choristes à partir de 18h30.

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

La prière pour les morts existe dès les premiers temps du christianisme. A côté de la célébration d’offices pour tel et tel défunt se développèrent par la suite des offices célébrés de façon plus générale (en particulier pour tous les bienfaiteurs défunts d’un monastère). Au VIIIème siècle, le monastère de Fulda célébrait chaque mois une commémoraison générale des fidèles défunts.

La célébration annuelle de l’office pour tous les fidèles défunts au 2 novembre, au lendemain de la Toussaint remonte à saint Odilon, abbé de Cluny. Celui-ci ordonne par un édit de 998 pour la centaine de monastères de sa congrégation que le 1er novembre, après les vêpres solennelles de la Toussaint, les cloches sonnent le glas funèbre et que les moines célèbrent au chœur l’office des défunts. Le lendemain, tous les prêtres doivent offrir à Dieu le divin sacrifice pro requiem omnium defunctorum. Diffusé dans toute l’Europe par les moines de Cluny, cet usage fut accueilli très vite par des diocèses (dès 1008 pour Liège) et finit par devenir général au XIVème siècle.

En raison des ravages causés dans la chrétienté par la Ière guerre mondiale, S.S. le Pape Benoît XV a autorisé tous les prêtres à célébrer le 2 novembre 3 messes pour les défunts, étendant un privilège que le Pape Benoît XIV avait accordé initialement aux états dépendants de la couronne d’Espagne. A cette occasion fut insérée dans le Missel Romain la préface pour les défunts, composition moderne inspirée d’une préface similaire en usage de longue date dans les diocèses français & qui figure au propre de Paris (hélas, de ce vénérable & antique texte, seule la sublime phrase vita mutatur non tollitur a été conservée intacte).

En prélude à l’année Gounod que chantera la Schola Sainte Cécile en 2018, le Requiem choisit cette année est l’étonnante messe des morts insérée par Charles Gounod dans la première partie de son oratorio Mors & Vita.

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