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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du dimanche de l’expulsion d’Adam du Paradis – ton 8 – Pannychide pour les 10 ans de la mort du R.P. Igor Sendler

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 17 mars 2024 du calendrier grégorien – 4 mars 2024 du calendrier julien, vêpres du pardon (vêpres d’entrée en Carême) à 9h et pannychide (office de matines des défunts) pour le repos de l’âme du Père Igor Sendler à 9h30.

Dimanche du ton VIII de l’Octoèque.

Le dimanche de l’expulsion d’Adam du Paradis perdu est aussi appelé dimanche de la Tyrophagie car ce jour est le dernier jour de la semaine de la Tyrophagie, où les fidèles peuvent encore user des laitages. Ce dimanche est le dernier jour avant le grand Carême, lequel commence aux vêpres de ce soir. Techniquement, ce dimanche correspond au Ier dimanche de Carême dans la tradition latine (en Occident, le jeûne de Carême commençait aussi jusqu’à saint Grégoire le Grand au lundi suivant ce dimanche ; c’est toujours le cas dans les rits ambrosien & mozarabe).

Les vêpres de ce dimanche soir appartiennent déjà liturgiquement au lendemain lundi, qui est le premier jour du jeûne du Carême dans le rit byzantin. Cet office des vêpres du dimanche soir est donc le premier office du Carême byzantin.

Ta grâce a resplendi, Seigneur, * & nos âmes sont illuminées. * Voici le temps favorable, voici le temps du repentir ; * laissons les œuvres des ténèbres * & revêtons les armes de la lumière, * afin de traverser le vaste océan du jeûne, * & de parvenir à la Résurrection du troisième jour ** de notre Seigneur & Sauveur Jésus-Christ, qui sauve nos âmes. (premier stichère idiomèle des apostiches).

Dans le rit byzantin, l’entrée en Carême se fait à l’entrée du clergé dans le sanctuaire après le chant du lucernaire de ces vêpres du dimanche soir, à l’issue desquelles se déroulent dans la tradition russe le rit émouvant du pardon : le célébrant demande pardon à tous pour les blessures et les offenses qu’il a pu causer ; tous se demandent alors pardon tandis que le chœur a pris récemment coutume de chanter les stichères de Pâques (rien n’est prescrit à cet endroit par le Typikon ; dans certains lieux, on a pris coutume de chanter le psaume 136 “Sur le bord des fleuves de Babylone” ou les stichères de l’Avant-Carême du psaume 50 : “Ouvre-moi les portes de la pénitence”). Les stichères de Pâques sont chantés à ce moment comme un avant-goût de la joie pascale qui nous attend au terme du Carême, mais aussi en raison du pardon mutuel & de la fraternité chrétienne véritable qu’ils chantent :

C’est le jour de la Résurrection, * soyons illuminés par le triomphe, * embrassons-nous les uns les autres, * disons : “Frères”, * même à ceux qui nous haïssent ; * pardonnons tout dans la Résurrection.

Aux vêpres du pardon, les stichères de Pâques sont chantés tout doucement à mi-voix par le chœur ; elles seront proclamées à pleine voix dans la nuit de la résurrection à Pâques.

Vêpres d’entrée en Carême

Lucernaire, ton 8
4 stichères de l’octoèque, ton 8 (deux des vêpres du dimanche soir, deux des apostiches des matines du lundi matin), 3 stichères du Triode, ton 2 & 3 stichères des Ménées (au 5 mars : du martyr Conon d’Isaurie), ton 8. Théotokion des Ménées, ton 8..
5. Du Triode, de saint Joseph l’Hymnographe († 886), ton 2 : Entrant dans le stade divin du jeûne purificateur, * hâtons-nous, par la tempérance, de rendre humble la chair, * par les prières et les larmes, recherchons le Seigneur qui nous sauve, * oublions définitivement tout mal et clamons : * Christ Roi, nous avons péché contre Toi, * sauve-nous comme jadis Tu as sauvé les Ninivites ** et, dans ta tendresse, rends-nous participants du Royaume céleste.
6. Du Triode, de saint Joseph l’Hymnographe († 886), ton 2 : Seigneur, je désespère de moi-même, * à la pensée de mes oeuvres qui méritent le châtiment, * car voici, Sauveur, j’ai négligé tes saints commandements * et j’ai dépensé ma vie dans le péché. * Aussi, je T’implore, Toi le seul miséricordieux, * purifie-moi dans les flots du repentir, * illumine-moi par le jeûne et la prière * et ne Te détourne pas de moi, ô Très-bon, ** Toi qui combles de biens l’univers.
7. Du Triode, de saint Théodore Studite (759 † 826), ton 2 : Commençons dans la joie le temps du jeûne, * engageons le combat spirituel, * purifions l’âme, purifions la chair, * abstenons-nous de toute passion, comme de nourriture, * pour goûter aux vertus de l’Esprit en persévérant dans leur désir, * afin d’être rendus dignes de contempler * la Passion vénérable du Christ Dieu ** et, dans l’allégresse spirituelle, sa sainte Pâque.
8. De notre vénérable Père Auxence de Bithynie, ton 4 : SAuxence, en l’ascèse croissant, * de Dieu tu reçus * l’augmentation de tes charismes pour guérir les maladies * et chasser les démons * en invoquant le Christ avec foi, Père bienheureux ; * alors, comblé de la puissance de l’Esprit * et de sa grâce divine, tu as atteint, ** sous sa conduite, le havre de la paix.
9. De notre vénérable Père Auxence de Bithynie, ton 4 : Ayant purifié ton esprit, * tu reçus la grâce des miracles et des guérisons; * en effet, tu avais repoussé loin de toi * le mal des passions, le brouillard et la tempête de la chair * et changé le climat de ton âme en un temps radieux; * c’est pourquoi tu es devenu resplendissant * en l’assemblée des Moines saints, ** où tu pries l’Ami des hommes pour les fidèles t’acclamant.
10. De notre vénérable Père Auxence de Bithynie, ton 4 : Tu as accru le talent * qui te fut confié, Bienheureux, * en le faisant fructifier abondamment; * ayant semé dans les larmes, tu moissonnes à présent dans la joie, * recueillant au centuple allégresse et jubilation; * grâce au crédit que tu possèdes auprès du Christ, * supplie le Maître en faveur ** de qui te chante, Père Auxence porteur-de-Dieu
Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
Théotokion des Ménées, au 5 mars, ton 8

Entrée – Lumière joyeuse

Grand prokimenon de vêpres :
℟. Ne détourne pas ta Face de ton serviteur, car je suis dans l’affliction ; * hâte-Toi de m’exaucer. Prête attention à mon âme, et délivre-la. (Psaume 68, 18-19)
℣. Que ton salut, ô Dieu, vienne me secourir. (Psaume 68, 30)
℣. Que les pauvres voient et se réjouissent. (Psaume 68, 33)
℣. Cherchez Dieu, et votre âme vivra. (Psaume 68, 33)

Prière de vêpres.

Apostiches, ton 4
1. Ta grâce a resplendi, Seigneur, * et nos âmes sont illuminées. * Voici le temps favorable, voici le temps du repentir ; * laissons les œuvres des ténèbres * et revêtons les armes de lumière, * afin de traverser le vaste océan du jeûne, * et de parvenir à la Résurrection du troisième jour ** de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, qui sauve nos âmes.
℣. J’ai levé les yeux vers Toi qui habites dans les cieux. Comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, comme les yeux de la servante sont fixés sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux sont tournés vers le Seigneur, notre Dieu, jusqu’à ce qu’Il nous fasse miséricorde.
2. (On répète le premier).
℣. Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous, car nous avons été par trop rassasiés de mépris, notre âme a été par trop rassasiée de l’opprobre des nantis et du mépris des orgueilleux. (Psaume 122, 3-4)
3. Ô Christ notre Dieu, * Toi qui es glorifié dans la mémoire de tes saints, ** par leurs supplications, accorde-nous la grande miséricorde.
℣. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
4. Théotokion : Les ordres des anges te glorifient, * ô Mère de Dieu, toute pure, * toi qui as enfanté Dieu, coéternel au Père et à l’Esprit, * qui par sa volonté a créé du néant les puissances des anges. * Prie-Le, ô Toute-pure, ** de sauver et d’illuminer les âmes de ceux qui te chantent dans la vraie foi.

Cantique de Siméon – Trisaghion & Oraison dominicale

Tropaire apolytikia de Carême, ton 4 :
1. Vierge Mère de Dieu, * réjouis-Toi, Marie, pleine de grâce, * le Seigneur est avec Toi ; * Tu es bénie entre toutes les femmes, * et béni est le fruit de ton sein, ** car Tu as enfanté le Sauveur de nos âmes.
On fait ici une grande métanie.
2. Baptiste du Christ, * souviens-toi de nous tous, * afin que nous soyons délivrés de nos iniquités ; ** car tu as reçu la grâce d’intercéder pour nous.
On fait ici une grande métanie.
3. Priez pour nous, saints apôtres et vous, tous les saint ; * afin que nous soyons délivrés des dangers et des peines, * car en vous nous possédons de fervents défenseurs ** auprès du Sauveur.
On fait ici une grande métanie.
4. Sous ta miséricorde nous nous réfugions, ô Mère de Dieu, * ne méprise pas les supplications que nous T’adressons dans l’adversité, * mais délivre-nous des dangers, * Toi seule pure, seule bénie.

Prières finales – Prière de saint Ephrem le Syrien – Conclusion des vêpres & renvoi

Rit du pardon avec le chant des stichères de Pâques.

Télécharger le livret des vêpres de l’entrée en Carême pour l’année 2024.

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Le Père Igor (Egon Sendler) fut un spécialiste mondialement reconnu de l’art de l’icône.

Egon Sendler est né en Silésie (à Waldtal, alors en Allemagne, actuellement Małkowice en Pologne) le 1er août 1923. Pendant les années du nazisme il travaille avec les Pères de la Compagnie de Jésus dans une organisation catholique, un épisode qui déterminera sa vie. La guerre l’envoya sur le front de l’est où l’armée russe le garda prisonnier pendant 3 ans. Les épreuves endurées l’amenèrent à être réceptif à l’appel de la vie consacrée : “S’il lui était donné de survivre il ferait connaître la culture religieuse de la Russie et travaillerait à l’unité des chrétiens.”

Il rejoint la Compagnie de Jésus en Allemagne en 1948 et fait ses études à Munich, au Russicum à Rome & à Paris où il étudie l’histoire de l’art byzantin. Ses supérieurs l’orientent vers l’apostolat russe pour lequel il est ordonné en rite byzantin. Au milieu d’un groupe de compagnons il travaille désormais pour l’union des Églises, spécialement le rapprochement avec l’orthodoxie russe. Outre l’allemand, il parle couramment le français, le russe, l’italien & le polonais.

Influencé par sa mère qui était peintre, il réveille l’intérêt de l’occident pour l’iconographie. En 1959, le Père Sendler est enseignant au sein du Collège jésuite de Saint-Georges à Meudon pour l’immigration russe. Il y enseigne la peinture des icônes, d’abord aux mères des élèves, puis dans ce qui devint l’atelier de Meudon. Suivirent des ateliers en Savoie, à Milan, à Syracuse, à Jérusalem, à Buenos-Aires. Pour complèter leur instruction, il mène souvent ses élèves en pèlerinage en Russie, en Grèce & à Chypre. En 2002, le centre d’études russes Saint-Georges de Meudon ferme, l’atelier d’iconographie est alors rebaptisé atelier Saint-Georges et s’installe 21, rue de l’Ermitage à Versailles.

Dans son atelier de Versailles, il donne de nombreux stages, des élèves de toutes confessions viennent du monde entier : de Chine, du Japon, de Pologne, d’Angleterre, des USA.

Ses fresques se trouvent dans des églises aux Etats-Unis, en Allemagne, à Rome, en Sicile, à Paris, au Liban. Ses livres sont devenus des ouvrages de référence pour les iconographes. Son premier ouvrage “L’icône, image de l’Invisible” a été traduit dans de nombreuses langues : il s’agit d’une étude approfondie de la théologie et de l’histoire de l’icône, mais aussi de son esthétique et de ses techniques.

Ouvrages du Père Egon Sendler

1. L’icône, image de l’Invisible, DDB 1981
2. Les icônes byzantines de la mère de Dieu, DDB 1992
3. Les mystères du Christ, Icônes de la liturgie, DDB 2001
4. Le secret de la ligne, Le dessin des icônes, Edition Istina 2009

Soyons dans l’action de grâce pour la vie et l’œuvre du Père Igor, à qui nous devons entre autres, les magnifiques fresques du sanctuaire de notre église, rue François Gérard à Paris.

Вечная память! Mémoire éternelle !

La pannychide – du grec παννυχίς, “toute la nuit” – est l’office des matines des morts, qui constituait à l’origine la veillée mortuaire de toute la nuit. Pour cette raison, les fidèles tiennent un cierge allumé pendant la majeure partie de l’office (on les éteints à la fin du canon, juste avant le Trisaghion, le Notre-Père et les prières finales, moment qui historiquement marquait le lever du soleil).

Selon la tradition, l’office de la pannychide est célébré pour un défunt du moment de son décès jusqu’à ses funérailles, puis le 3ème, le 9ème et le 40ème jour après le décès, et par la suite au jour anniversaire. Cet office, de bonne longueur lorsqu’il est célébré intégralement (il peut véritablement durer toute la nuit si on chante les 176 versets du psaume 118, les 9 cantiques des 9 odes du canon, etc…) connait traditionnellement des abréviations très variables qui peuvent être considérables.

Télécharger le livret des choristes pour cette pannychide

Bénédiction solennelle des icônes de l’atelier d’iconographie à la paroisse russe catholique de Paris

02-Bénédiction solennelle des icônes

Ce matin après la divine liturgie eut lieu la bénédiction solennelle des icônes dernièrement réalisées par les élèves de l’atelier d’iconographie d’Anne Nicolas.

01-Bénédiction solennelle des icônes

Le rit byzantin connait quatre offices de bénédictions différents qui permettent de consacrer une icône pour la prière des fidèles. Ceux-ci constituent un véritable traité de théologie sur la vénération des saintes images, et son fondement scripturaire. Ces quatre offices de bénédictions – bénédiction des icônes de la Trinité, du Christ, de la Mère de Dieu & des saints – partagent la même structure, mais les oraisons différent en fonction du sujet qui est représenté. Les icônes de la Théophanie, de la Transfiguration et de la Pentecôte (fêtes qui célèbrent des évènements au cours desquels la Très-Sainte Trinité s’est manifestée) suivent le rit de la bénédiction des icônes de la Trinité. Nous présentons ci-dessous les quatre offices de façon synoptique.

03-Bénédiction solennelle des icônes

Bénédiction solennelle des icônes réalisées par l'atelier d'iconographie : de la Mère de Dieu, de saint Joseph, des saints Ancêtres de Dieu Joachim & Anne, de saint Jean le Théologien et de sainte Marie Madeleine
Bénédiction solennelle des icônes réalisées par l’atelier d’iconographie : de la Mère de Dieu, de saint Joseph, des saints Ancêtres de Dieu Joachim & Anne, de saint Jean le Théologien et de sainte Marie Madeleine

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Un atelier hebdomadaire d’iconographie à la paroisse catholique russe de Paris

Atelier d'iconographie - Anne Nicolas - à la paroisse catholique russe de Paris 01

Ce dimanche de l’Orthodoxie, qui célèbre la victoire de la vraie foi sur les iconoclastes impies, fournit l’occasion de présenter l’atelier d’iconographie qui s’est ouvert récemment dans les locaux de la paroisse catholique russe de Paris.

Cet atelier est dirigé par l’iconographe Anne Nicolas, disciple depuis son enfance du R.P. Egon Sendler, spécialiste mondialement reconnu de l’icône (décédé l’an passé).

L’atelier fonctionne tous les jeudis après-midi dans les locaux paroissiaux, 39, rue François-Gérard – 75016 Paris.

Anne Nicolas anime également l’Atelier iconographique de Meudon, fondé par le RP. Egon Sendler, où d’autres créneaux horaires existent. Pour avoir plus de renseignement sur l’atelier d’iconographie et joindre Anne Nicolas : icones-meudon@orange.fr.

Atelier d'iconographie - Anne Nicolas - à la paroisse catholique russe de Paris 06

L’Icône est dans son essence un art théologique. Surgie des origines chrétiennes d’Orient et des siècles de persécution, enrichie par la recherche dogmatique des conciles, purifiée par les épreuves de la persécution iconoclaste, l’icône fait partie du grand courant de la tradition, c’est-à-dire de la vie intérieure de l’Église, prolongement de l’Incarnation du Christ. L’icône est intimement liée aux Ecritures et à la liturgie byzantine, c’est en elles qu’elle s’enracine et c’est d’elles qu’elle tire sa valeur aux yeux de la foi.

Dans l’art de l’icône, il n’y aucune place pour le sentimentalisme : le spirituel ne laisse aucune place au superflu, tout est pureté, tout est message, tout est prière : dans les symbolismes, les proportions, les structures, les couleurs, les lumières et bien sûr la perspective inversée qui rappelle que c’est l’icône qui nous regarde et qui nous sollicite ; l’homme va être en mouvement s’il accepte de se laisser tirer vers Dieu.