Inter natos mulíerum non surréxit major Joánne Baptísta : * Qui viam Dómino præparávit in erémo. | Entre les fils des femmes, il n’y en a point eu de plus grand que Jean-Baptiste. Il prépara la voie du Seigneur dans le désert. (Matthieu XI, 13) |
℣. Fuit homo missus a Deo, cui nomen erat Joánnes. | ℣. Et ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim ensuite. (Jean I, 6) |
* Qui viam Dómino præparávit in erémo. | * Il prépara la voie du Seigneur dans le désert. |
Glória Patri, & Fílio, & Spirítui Sancto. | Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. |
* Qui viam Dómino præparávit in erémo. | * Il prépara la voie du Seigneur dans le désert. |
Source : Antiphonaire de Notre-Dame de Paris (c. 1300) – F-Pn lat. 15182 f°211 v°. – Cantus ID: 006979 & 006979a.
Ce répons, le troisième du troisième nocturne de la fête de la Nativité de saint Jean Baptiste dans l’ancien rit parisien, était également repris au cours de la procession qui précédait à Paris la grand-messe de cette fête (en seconde position, après le répons Hic præcursor). Présent dans de très nombreux manuscrits médiévaux un peu partout en Europe, ce répons ne figure plus dans l’office romain actuel, qui a éliminé les dernier répons de matines par simplification de cette partie de l’office, en posant que le Te Deum en tenait lieu (la disposition primitive était : chant du dernier répons – chant de l’évangile de matines – chant du Te Deum ; or l’évangile de matines, attesté par Egérie au IVème siècle, a fini par disparaître en Occident, mais il s’est conservé à l’office dominical bénédictin ainsi qu’aux matines de Noël et de l’Epiphanie dans la plupart des usages diocésains ou religieux).