Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.
Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.
Mais celui qui veut partir ainsi doit venir au temple, venir à Jérusalem, attendre l’Oint du Seigneur, recevoir dans ses mains le Verbe de Dieu, l’embrasser par ses bonnes œuvres qui sont comme les bras de la foi. Alors il s’en ira paisiblement, et ne verra point la mort éternelle, puisqu’il aura vu la Vie. Tu vois que la naissance du Seigneur répand la grâce avec abondance sur toute sorte de personnes, et que le don de prophétie est refusé aux incrédules, mais non aux justes. Voici donc Siméon prophétisant que le Seigneur Jésus-Christ est venu pour la ruine et pour la résurrection d’un grand nombre, pour discerner ce que méritent les bons et les méchants, et pour décerner, juge infaillible, juge équitable, des supplices ou des récompenses, selon la qualité de nos actes. Homélie de saint Ambroise, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : Fumant Sabæis – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul, chanoine de Saint-Victor de Paris (Hymni sacri et novi, 1689) – plain-chant composé par l’abbé Pierre Robert (1618 † 1699), maître de chapelle des cathédrales de Senlis, Reims et Paris, et de la Chapelle royale
Bénédiction des cierges
Distribution des cierges bénis :
Cantique de Siméon: Nunc dimittis (Luc 2, 29-31) – Faux-bourdon du 8ème ton par Maxime Kovalevski (1903 † 1988)
Stupete gentes – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul – plain-chant de Nicolas-Antoine Lebègue (1631 † 1701), organiste de Saint-Merry et du roi à Versailles
Epître : Malachie III, 1-4 : Et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez, le messager de l’Alliance, que vous désirez.
Evangile : Luc II, 22-32 : Et le temps de la purification de Marie étant accompli, selon la loi de Moïse, ils le portèrent a Jérusalem pour le présenter au Seigneur.
Pendant les encensements de l’offertoire : Diffusa est gratia, motet à la Bienheureuse Vierge Marie de Giovanni Maria Nanini (1540 † 1607), maître de chapelle de Saint-Louis des Français puis de la Chapelle Sixtine
Pendant la communion : Nunc dimittis – faux-bourdon d’Antoine de Boësset, seigneur de Villedieu (1587 † 1643), surintendant de la musique du roi Louis XIII & maître de la musique de la Reine & des Bénédictines de Montmartre – alternances en plain-chant (Nunc dimittis des fêtes doubles) tiré de l’Antiphonier des Bénédictines de Montmartre (1646)
Procession de sortie : Sion orne ta chambre nuptiale – Antienne Adorna thalamum de saint Cosmas de Maïouma – VIIème ton russe stichéarique – adaptation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 2 octobre 2022 du calendrier grégorien, 19 septembre 2022 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.
Dimanche du ton VII de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour :
– l’après-fête de l’universelle Exaltation de la précieuse & vivifiante Croix, laquelle célèbre la restitution de la vraie Croix et sa réinstallation à Jérusalem en 627, la précieuse relique étant rendue par les Perses à l’Empereur Héraclius à la suite de sa victoire de Ninive,
– la fête des saints Trophime, Sabbatios et Dorymedon, qui reçurent les palmes du martyre vers l’an 277.
*
Le dimanche après la fête de l’Exaltation de la Croix est caractérisé par un prokimenon, une épître, un alléluia et un évangile propres, qui exaltent par leurs textes la Croix de Notre Seigneur et prolongent la célébration de cette grande fête.
*
Trophime et Sabbatios étaient deux fonctionnaires envoyés à Antioche de Pisidie par l’empereur Probus. Cependant, après être arrivés en cette ville, ils furent tellement choqués par les tortures infligées alors aux chrétiens en ce lieu, que les deux hommes se convertirent au christianisme. Trophime et Sabbatios furent arrêté et torturé. Sabbatios mourut des suites de ces tortures.
Trophime fut envoyé à Synnade en l’Asie Mineure où il fut emprisonné avec un sénateur chrétien nommé Dorymedon. Les fonctionnaires impériaux de Synnade tentèrent de forcer Dorymedon et Trophime à sacrifier aux faux dieux Castor et Pollux. Dorymedon et Trophime ayant refusé cette idolâtrie, ils furent torturés et condamnés à être jeté aux bêtes sauvages dans l’arène. Selon leur passion, les bêtes ont refusé de porter atteinte à ces deux saints, qui furent ensuite décapités.
Un reliquaire en forme de sarcophage contenant certains des os de Trophime a été découvert à Schifout Kassaba (Synnade) en 1907, et fut transporté au musée de Bursa ; ce monument peut remonter au troisième siècle.
Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Martyrs. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de la fête.
A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome
Tropaires des Béatitudes :6 tropaires du dimanche, ton 6 & 4 tropaires de la septième ode du canon de la fête, œuvre de saint Côme le Mélode, évêque de Maïouma (c. 675 † vers 787) :
1. Il est beau à voir & bon à manger, * le fruit qui a causé mon trépas ; * mais le Christ est cet arbre de vie * dont je puis manger sans mourir ; * & je crie avec le bon Larron : ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
2. Dieu de tendresse, mis en croix, tu effaças * la cédule de l’antique péché d’Adam ; * de l’erreur tu sauvas l’ensemble des mortels : ** aussi nous te chantons, Bienfaiteur & Seigneur.
3. Sur le croix, Dieu de tendresse, tu clouas nos péchés, * par ta mort tu triomphas de la mort ; * d’entre les morts tu éveillas les trépassés ; ** aussi nous nous prosternons devant ta sainte Résurrection.
4. Dans les oreilles d’Eve le serpent injecta son venin, * mais le Christ sur l’arbre de la croix * fit jaillir pour le monde la douceur de la vie. ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
5. Au sépulchre on te dépose comme un mortel, * ô Christ, universelle Vie, * mais de l’Enfer ayant brisé les verrous, * tu ressuscites le troisième jour * avec gloire & puissance, illuminant le monde entier : ** gloire, Seigneur, à ta sainte Résurrection.
6. Ressuscité d’entre les morts le troisième jour, * le Seigneur donne aux Disciples sa paix ; * les bénissants, il les envoie et leur dit : ** Amenez tous les hommes au royaume de Dieu.
7. L’ordre insensé du tyran pervers dompta les peuples, * menace et blasphème * sortaient de sa bouche contre Dieu ; * cependant les Jeunes Gens n’ont pas craint sa bestiale fureur * ni la fournaise de feu, * mais dans les flammes crépitant sous le souffle de la rosée * ils unirent leurs voix et chantèrent : ** Dieu de nos Pères et le nôtre, Seigneur de gloire, sois béni.
8. Pour avoir goûté le fruit de l’arbre défendu, * le premier homme devint sujet à corruption ; * condamné à perdre la vie honteusement, * il transmit ce mal à tout le genre humain, * comme fait une lèpre rongeant tout le corps ; * mais nous les mortels, ayant trouvé * le bois de la Croix pour notre salut, nous crions : ** Dieu de nos Pères et le nôtre, Seigneur de gloire, sois béni.
9. La désobéissance fit transgresser le précepte divin * et l’arbre apporta la mort aux humains * pour avoir mangé son fruit mal à propos ; * mais ensuite cet arbre fut enclos * pour mettre en sûreté la précieuse vie, * et le brigand bien avisé en a rouvert l’accès * lorsque, mourant de male mort, il s’écria : ** Dieu de nos Pères et le nôtre, Seigneur de gloire, sois béni.
10. Contemplant l’avenir, Israël * baisa le sommet du sceptre de Joseph, * d’avance montrant ainsi * comment la suprême gloire de la Croix * devait soutenir la puissance des rois, * car elle en est la victoire et la fierté * et la lumière des fidèles s’écriant : * Dieu de nos Pères et le nôtre, Seigneur de gloire, sois béni.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 7 : Tu as détruit la mort par ta croix, * ouvert au Larron le Paradis ; * changé en joie les pleurs des myrrophores * et ordonné aux apôtres de prêcher. * Tu es ressuscité, ô Christ Dieu, ** donnant au monde ta grande miséricorde !
2. Tropaire de la fête, ton 1 : Sauve, Seigneur, ton peuple, * et bénis ton héritage, * accorde aux chrétiens orthodoxes * la victoire sur les ennemis, * et garde ton peuple ** par ta Croix.
3. Tropaire des Martyrs, ton 8 : Le Dieu qui est loué dans la Trinité a glorifié la triade des martyrs * Trophime, Sabbace et Dorymédon ; * ayant cru en lui, ils ont renversé l’ennemi ; ** par leurs prières, ô Christ notre Dieu, aie pitié de nous.
4. Kondakion du dimanche, ton 7 : La puissance de la mort ne peut plus retenir les hommes, * car le Christ est descendu pour briser et détruire sa force. * Les enfers sont enchaînés, * les prophètes en chœur se réjouissent et disent : * Le Sauveur est apparu aux croyants. ** Venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion des Martyrs, ton 8 : Comme pilier des Athlètes & soutien de la foi * l’Eglise te vénère & glorifie ton martyre lumineux ; bienheureux Trophime, illustre & courageux martyr, * avec tes compagnons de lutte, procure le pardon * à ceux qui te chantent comme invincible au combat.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion de la fête, ton 4 : Toi qui t’es volontairement élevé sur la croix, * accorde tes miséricordes au nouveau peuple * au nouveau peuple appelé de ton nom * accorde tes miséricordes ô Christ Dieu ; * donne ta force aux chrrétiens orthodoxes, * donne-leur la victoire sur l’Ennemi ; que ton alliance leur soit une arme de paix, ** une invincible victoire.
Prokimen Du dimanche, ton 7 : ℟. Le Seigneur donne la puissance à son peuple, le Seigneur bénit son peuple dans la paix (Psaume 28, 11). ℣. Rendez au Seigneur, fils de Dieu, rendez au Seigneur la puissance & la gloire (Psaume 28, 1). Du dimanche après l’Exaltation (i.e. de la fête), ton 7 : ℟. Exaltez le Seigneur notre Dieu, prosternez-vous devant son marchepied, car il est saint (Psaume 98, 5).
Epîtres Du dimanche après l’Exaltation :Galates (§ 203) II, 16-20. Mais je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. J’ai été crucifié avec le Christ. Du dimanche :II Corinthiens (§ 181) VI, 1-10. Mais agissant en toutes choses comme des ministres de Dieu, nous nous rendons recommandables par une grande patience dans les maux, dans les nécessités, et dans les extrêmes afflictions.
Alleluia Du dimanche après l’Exaltation (i.e. de la fête), ton 1 : ℣. N’oublie pas ton peuple que tu as racheté dès l’origine (Psaume 72, 2). ℣. Dieu, qui est notre Roi depuis tant de siècles, a opéré notre salut au milieu de la terre (Psaume 72, 12). Du dimanche, ton 7 : ℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
Evangiles Du dimanche après l’Exaltation :Marc (§ 37) VIII, 34 – IX, 1. Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il porte sa croix, et qu’il me suive. Du dimanche :Matthieu (§ 105) XXV, 14-30. Son maître lui répondit : Ô bon et fidèle serviteur, parce que vous avez été fidèle en peu de chose, je vous établirai sur beaucoup : entrez dans la joie de votre seigneur.
Mégalinaire à la Mère de Dieu durant l’anaphore, ton 8
Magnifie, ô mon âme, * la très précieuse Croix du Seigneur !
Mère de Dieu, tu es l’image du Paradis, * toi qui sans semailles ni labours as fait germer le Christ, * par qui la sainte Croix, le nouvel arbre de vie, fut plantée sur la terre. * Au jour de son exaltation, nous prosternant devant le Christ, ** nous te magnifions !
Verset de communion Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). De la fête : Fais lever sur nous la lumière de ta face (Psaume 4, 7). Alléluia, alléluia, alléluia.
Mais celui qui veut partir ainsi doit venir au temple, venir à Jérusalem, attendre l’Oint du Seigneur, recevoir dans ses mains le Verbe de Dieu, l’embrasser par ses bonnes œuvres qui sont comme les bras de la foi. Alors il s’en ira paisiblement, et ne verra point la mort éternelle, puisqu’il aura vu la Vie. Tu vois que la naissance du Seigneur répand la grâce avec abondance sur toute sorte de personnes, et que le don de prophétie est refusé aux incrédules, mais non aux justes. Voici donc Siméon prophétisant que le Seigneur Jésus-Christ est venu pour la ruine et pour la résurrection d’un grand nombre, pour discerner ce que méritent les bons et les méchants, et pour décerner, juge infaillible, juge équitable, des supplices ou des récompenses, selon la qualité de nos actes. Homélie de saint Ambroise, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : Fumant Sabæis – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul, chanoine de Saint-Victor de Paris (Hymni sacri et novi, 1689) – plain-chant composé par l’abbé Pierre Robert (1618 † 1699), maître de chapelle des cathédrales de Senlis, Reims et Paris, et de la Chapelle royale
Asperges me
Bénédiction des cierges
Distribution des cierges bénis :
Cantique de Siméon: Nunc dimittis (Luc 2, 29-31) – Faux-bourdon du 8ème ton par Maxime Kovalevski (1903 † 1988)
Stupete gentes – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul – plain-chant de Nicolas-Antoine Lebègue (1631 † 1701), organiste de Saint-Merry et du roi à Versailles
Epître : Malachie III, 1-4 : Et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez, le messager de l’Alliance, que vous désirez.
Evangile : Luc II, 22-32 : Et le temps de la purification de Marie étant accompli, selon la loi de Moïse, ils le portèrent a Jérusalem pour le présenter au Seigneur.
Pendant les encensements de l’offertoire : Diffusa est gratia, motet à la Bienheureuse Vierge Marie de Giovanni Maria Nanini (1540 † 1607), maître de chapelle de Saint-Louis des Français puis de la Chapelle Sixtine
Agnus Dei : de la Missa Nunc dimittis servum tuum Domine (1619) de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la collégiale de Saint-Quentin, des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris
Pendant la communion :
Nunc dimittis – faux-bourdon d’Antoine de Boësset, seigneur de Villedieu (1587 † 1643), surintendant de la musique du roi Louis XIII & maître de la musique de la Reine & des Bénédictines de Montmartre – alternances en plain-chant (Nunc dimittis des fêtes doubles) tiré de l’Antiphonier des Bénédictines de Montmartre (1646)
Ave Maria – César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde (à l’occasion du bicentenaire de se naissance)
Procession de sortie : Sion orne ta chambre nuptiale – Antienne Adorna thalamum de saint Cosmas de Maïouma – VIIème ton russe stichéarique – adaptation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
IIndes vêpres de la fête de la Purification. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Ave verum Corpus – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362) – VIème ton
Mais celui qui veut partir ainsi doit venir au temple, venir à Jérusalem, attendre l’Oint du Seigneur, recevoir dans ses mains le Verbe de Dieu, l’embrasser par ses bonnes œuvres qui sont comme les bras de la foi. Alors il s’en ira paisiblement, et ne verra point la mort éternelle, puisqu’il aura vu la Vie. Tu vois que la naissance du Seigneur répand la grâce avec abondance sur toute sorte de personnes, et que le don de prophétie est refusé aux incrédules, mais non aux justes. Voici donc Siméon prophétisant que le Seigneur Jésus-Christ est venu pour la ruine et pour la résurrection d’un grand nombre, pour discerner ce que méritent les bons et les méchants, et pour décerner, juge infaillible, juge équitable, des supplices ou des récompenses, selon la qualité de nos actes. Homélie de saint Ambroise, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : Fumant Sabæis – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul, chanoine de Saint-Victor de Paris (Hymni sacri et novi, 1689) – plain-chant composé par l’abbé Pierre Robert (1618 † 1699), maître de chapelle des cathédrales de Senlis, Reims et Paris, et de la Chapelle royale
Asperges me
Bénédiction des cierges
Distribution des cierges bénis :
Cantique de Siméon: Nunc dimittis (Luc 2, 29-31) – Faux-bourdon du 8ème ton par Maxime Kovalevski (1903 † 1988)
Stupete gentes – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul – plain-chant de Nicolas-Antoine Lebègue (1631 † 1701), organiste de Saint-Merry et du roi à Versailles
Epître : Malachie III, 1-4 : Et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez, le messager de l’Alliance, que vous désirez.
Evangile : Luc II, 22-32 : Et le temps de la purification de Marie étant accompli, selon la loi de Moïse, ils le portèrent a Jérusalem pour le présenter au Seigneur.
Pendant les encensements de l’offertoire : Diffusa est gratia, motet à la Bienheureuse Vierge Marie de Giovanni Maria Nanini (1540 † 1607), maître de chapelle de Saint-Louis des Français puis de la Chapelle Sixtine
Préface de Noël
Sanctus : de la Missa Nunc dimittis servum tuum Domine (1619) de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la collégiale de Saint-Quentin, des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris – Première réexécution moderne de l’œuvre
Agnus Dei : de la Missa Nunc dimittis servum tuum Domine (1619) de Jean de Bournonville
Pendant la communion : Nunc dimittis – faux-bourdon d’Antoine de Boësset, seigneur de Villedieu (1587 † 1643), surintendant de la musique du roi Louis XIII & maître de la musique de la Reine & des Bénédictines de Montmartre – alternances en plain-chant (Nunc dimittis des fêtes doubles) tiré de l’Antiphonier des Bénédictines de Montmartre (1646)
Procession de sortie : Sion orne ta chambre nuptiale – Antienne Adorna thalamum de saint Cosmas de Maïouma – VIIème ton russe stichéarique – adaptation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
IIndes vêpres de la fête de la Purification. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Ave verum Corpus – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362) – VIème ton
Mais celui qui veut partir ainsi doit venir au temple, venir à Jérusalem, attendre l’Oint du Seigneur, recevoir dans ses mains le Verbe de Dieu, l’embrasser par ses bonnes œuvres qui sont comme les bras de la foi. Alors il s’en ira paisiblement, et ne verra point la mort éternelle, puisqu’il aura vu la Vie. Tu vois que la naissance du Seigneur répand la grâce avec abondance sur toute sorte de personnes, et que le don de prophétie est refusé aux incrédules, mais non aux justes. Voici donc Siméon prophétisant que le Seigneur Jésus-Christ est venu pour la ruine et pour la résurrection d’un grand nombre, pour discerner ce que méritent les bons et les méchants, et pour décerner, juge infaillible, juge équitable, des supplices ou des récompenses, selon la qualité de nos actes. Homélie de saint Ambroise, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : Fumant Sabæis – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul, chanoine de Saint-Victor de Paris (Hymni sacri et novi, 1689) – plain-chant composé par l’abbé Pierre Robert (1618 † 1699), maître de chapelle des cathédrales de Senlis, Reims et Paris, et de la Chapelle royale
Asperges me
Bénédiction des cierges
Distribution des cierges bénis :
Cantique de Siméon: Nunc dimittis (Luc 2, 29-31) – Faux-bourdon du 8ème ton par Maxime Kovalevski (1903 † 1988)
Stupete gentes – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul – plain-chant de Nicolas-Antoine Lebègue (1631 † 1701), organiste de Saint-Merry et du roi à Versailles
Evangile : Luc II, 22-32 : Et le temps de la purification de Marie étant accompli, selon la loi de Moïse, ils le portèrent a Jérusalem pour le présenter au Seigneur.
Pendant les encensements de l’offertoire : Diffusa est gratia, motet à la Bienheureuse Vierge Marie de Giovanni Maria Nanini (1540 † 1607), maître de chapelle de Saint-Louis des Français puis de la Chapelle Sixtine
Préface de Noël
Sanctus : de la Missa Nunc dimittis servum tuum Domine (1619) de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la collégiale de Saint-Quentin, des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris – Première réexécution moderne de l’œuvre
Agnus Dei : de la Missa Nunc dimittis servum tuum Domine (1619) de Jean de Bournonville
Pendant la communion : Nunc dimittis – faux-bourdon d’Antoine de Boësset, seigneur de Villedieu (1587 † 1643), surintendant de la musique du roi Louis XIII & maître de la musique de la Reine & des Bénédictines de Montmartre – alternances en plain-chant (Nunc dimittis des fêtes doubles) tiré de l’Antiphonier des Bénédictines de Montmartre (1646)
Procession de sortie : Sion orne ta chambre nuptiale – Antienne Adorna thalamum de saint Cosmas de Maïouma – VIIème ton russe stichéarique – adaptation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
IIndes vêpres de la fête de la Purification. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Ave verum Corpus – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362) – VIème ton
Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 10 novembre 2019 du calendrier grégorien, 28 octobre 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.
Dimanche du ton IV de l’Octoèque.
Nous fêtons aussi en ce jour les saints martyrs Térence & Néonile et leurs sept enfants : leurs six fils nommés Sarbèle (Charbel), Photos, Théodule, Hiérax, Nitas, Vilos & leur fille Eunicée.
Ces saints furent décapités en Syrie sous la persécution de Dèce au IIIème siècle, non sans avoir subi des tortures multiples et raffinées.
Prions cette sainte famille syrienne en nos temps troublées tant pour la famille que pour la Syrie !
*
Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père saint Etienne le Sabbaïte – appelé également saint Etienne le Mélode, compositeur de canons et neveu de saint Jean Damascène. Il vécut une cinquantaine d’années dans la laure de Saint-Sabbas en Palestine, où vécurent également son oncle saint Jean Damascène et son oncle par adoption saint Côme de Maïouma.
Saint Etienne le Sabbaïte est né à Damas comme son oncle en l’an 725. Dans sa dixième année, il vint à la laure de Saint-Sabbas et fut placé sous la direction de son oncle Jean pendant quinze ans. Après quoi, il remplit différents emplois dans le monastère avant de se retirer au désert pour y mener la vie érémitique.
Saint Etienne dû assister au pillage de la laure de Saint-Sabbas par les Musulmans infidèles le 20 mars 787 qui y mirent le feu, martyrisant vingt moines. Il relata cette agression et écrivit des hymnes à la gloire de ces martyrs.
Il composa, sur le modèle de ses oncles Jean et Côme, de nombreux canons et également – avec André l’Aveugle – les apostiches idiomèles de matines et de vêpres pour les jours de semaine durant la période du Triode : ces idiomèles expriment parfaitement la théologie du Grand Carême. Voici par exemple l’apostiche idiomèle du lundi soir, premier jour du grand Carême :
Jeûnons du jeûne que reçoit et qu’aime le Seigneur : * le vrai jeûne est le rejet du mal, * la tempérance de la langue, l’abstention de la colère * l’éloignement des désirs, de la médisance, du mensonge, du parjure. * Rompre avec ces choses est le vrai jeûne que reçoit Dieu.
Il mourut probablement en 807.
Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du vénérable Père. Kondakion : du dimanche.
A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des martyrs. Kondakion : du dimanche.
A la divine liturgie
Tropaires des Béatitudes :huit tropaires du ton dominical :
1. A cause de l’arbre défendu * Adam fut exilé du Paradis, mais par l’arbre de la croix le Larron y entra ; * car l’un, goûtant de son fruit, méprisa le commandement du Créateur, * l’autre, partageant ta crucifixion, confessa ta divinité : ** Souviens-toi de moi dans ton royaume.
2. Seigneur exalté sur la Croix, * tu as brisé la puissance de la mort, * effaçant la cédule écrite contre nous ; * accorde-nous la repentance du Larron * et donne à tes fidèles serviteurs, ô Christ notre Dieu, * de te crier comme lui : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
3. D’un coup de lance, sur la croix * tu as déchiré la cédule écrite contre nous ; * et, compté parmi les morts, tu as enchaîné le prince de l’Enfer, * délivrant tous les hommes des liens de la mort * par ta Résurrection, dont la lumière a brillé sur nous ; * Seigneur ami des hommes, nous te crions : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
4. Crucifié & ressuscité du tombeau, * Dieu tout-puissant, le troisième jour, * avec toi, seul Immortel, tu ressuscitas le premier homme, Adam ; * donne-moi, Seigneur, de prendre aussi la voie du repentir * afin que, de tout mon cœur * & dans l’ardeur de ma foi, je te crie : ** Souviens-toi de moi, Sauveur, en ton royaume.
5. Pour nous l’Impassible devient homme de douleur * et sur la croix se laisse clouer, * afin de nous ressusciter avec lui ; * aussi nous glorifions avec la Croix * les Souffrances & la sainte Résurrection * par lesquelles nous fûmes rénovés, * obtenant le salut en criant : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
6. Ressuscité d’entre les morts * et dépouillant l’empire de la Mort, * il apparut aux Myrrophores, leur annonçant la joie ; * et nous fidèles, prions-le * d’épargner à nos âmes la corruption, * lui répétant sans cesse la parole du bon Larron : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
7. Fidèles, glorifions d’un même cœur * le Père, le Fils & l’Esprit saint, * invoquons en trois personnes l’unique Divinité * indivisible, inaccessible, sans confusion, ** qui nous sauve des flammes du châtiment.
8. Ta mère, Seigneur, t’enfanta virginalement * et vierge elle est demeurée même après l’enfantement : * c’est elle que nous te présentons pour intercéder auprès de toi : * accorde à sa prière le pardon des péchés * pour ceux qui ne cessent de te crier : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleine de fierté, aux apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”
2. Tropaire des martyrs, ton 4 : Tes Martyrs, Seigneur, * pour le combat qu’ils ont mené ont reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par leurs prières sauve nos âmes.
3. Tropaire du vénérable Père, ton 8 : Guide de l’Orthodoxie, maître de piété et de sainteté * luminaire de l’univers, ornement des pontifes, inspiré par Dieu, * Etienne, tu nous as tous illuminés par tes sages enseignements, * toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l’Esprit. * Intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu’Il sauve nos âmes.
4. Kondakion des martyrs, ton 4 : Pour la Joie du monde entier, * revient en ce jour la sainte mémoire des martyrs * Térence, Néonile, et leurs enfants: * accourons donc avec ferveur * pour recevoir les guérisons, * car l’Esprit Saint leur a donné le pouvoir * de guérir les maux et les passions de nos âmes.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du vénérable Père, ton 4 : Ayant planté le paradis des vertus * et l’ayant arrosé sous les flots de tes pleurs, * illustre Père, toi qui as trouvé l’Arbre de Vie, * sauve de la ruine, par tes prières, tout ton troupeau; * délivre du péril ceux qui te vénèrent avec ardeur, * car en toi, sage Etienne, nous possédons, * nous les fidèles, un très grand protecteur.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion du dimanche, ton 4 : Mon sauveur & mon libérateur, * au sortir du tombeau * a libéré et ressuscité tous les habitants de la terre, car il est Dieu. * Il a brisé les portes des enfers, ** et lui le Maître, il est ressuscité le troisième jour.
Prokimen Du dimanche, ton 4 : ℟. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur ! Toutes, avec sagesse tu les fis (Psaume 103, 24). ℣. Bénis le Seigneur, mon âme ! Seigneur, mon Dieu, tu es si grand ! (Psaume 103, 1).
Epître Du dimanche :Galates (§ 200) I, 11-19. Mais lorsqu’il a plu à Dieu, qui m’a choisi particulièrement dès le ventre de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler son Fils, afin que je le prêchasse parmi les nations, je l’ai fait aussitôt.
Alleluia Du dimanche, ton 4 : ℣. Va, chevauche pour la cause de la vérité, de la piété & de la justice (Psaume 44, 5). ℣. Tu aimes la justice, tu hais l’impiété (Psaume 44, 8).
Evangile Du dimanche :Luc (§ 38) VIII, 26-39. Les démons étant donc sortis de cet homme, entrèrent dans les pourceaux ; et aussitôt le troupeau courut avec violence se précipiter dans le lac, où ils se noyèrent.
Verset de communion Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.
Mais celui qui veut partir ainsi doit venir au temple, venir à Jérusalem, attendre l’Oint du Seigneur, recevoir dans ses mains le Verbe de Dieu, l’embrasser par ses bonnes œuvres qui sont comme les bras de la foi. Alors il s’en ira paisiblement, et ne verra point la mort éternelle, puisqu’il aura vu la Vie. Tu vois que la naissance du Seigneur répand la grâce avec abondance sur toute sorte de personnes, et que le don de prophétie est refusé aux incrédules, mais non aux justes. Voici donc Siméon prophétisant que le Seigneur Jésus-Christ est venu pour la ruine et pour la résurrection d’un grand nombre, pour discerner ce que méritent les bons et les méchants, et pour décerner, juge infaillible, juge équitable, des supplices ou des récompenses, selon la qualité de nos actes. Homélie de saint Ambroise, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : Fumant Sabæis – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul, chanoine de Saint-Victor de Paris (Hymni sacri et novi, 1689) – plain-chant composé par l’abbé Pierre Robert (1618 † 1699), maître de chapelle des cathédrales de Senlis, Reims et Paris, et de la Chapelle royale
Asperges me
Bénédiction des cierges
Distribution des cierges bénis :
Cantique de Siméon: Nunc dimittis (Luc 2, 29-31) – Faux-bourdon du 8ème ton par Maxime Kovalevski (1903 † 1988)
Stupete gentes – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul – plain-chant de Nicolas-Antoine Lebègue (1631 † 1701), organiste de Saint-Merry et du roi à Versailles
Evangile : Luc II, 22-32 : Et le temps de la purification de Marie étant accompli, selon la loi de Moïse, ils le portèrent a Jérusalem pour le présenter au Seigneur.
Pendant les encensements de l’offertoire : Diffusa est gratia, motet à la Bienheureuse Vierge Marie de Giovanni Maria Nanini (1540 † 1607), maître de chapelle de Saint-Louis des Français puis de la Chapelle Sixtine
Préface de Noël
Sanctus : de la Missa Nunc dimittis servum tuum Domine (1619) de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la collégiale de Saint-Quentin, des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris – Première réexécution moderne de l’œuvre
Agnus Dei : de la Missa Nunc dimittis servum tuum Domine (1619) de Jean de Bournonville
Pendant la communion : Nunc dimittis – faux-bourdon d’Antoine de Boësset, seigneur de Villedieu (1587 † 1643), surintendant de la musique du roi Louis XIII & maître de la musique de la Reine & des Bénédictines de Montmartre – alternances en plain-chant (Nunc dimittis des fêtes doubles) tiré de l’Antiphonier des Bénédictines de Montmartre (1646) – première réexécution moderne de l’œuvre
Procession de sortie : Sion orne ta chambre nuptiale – Antienne Adorna thalamum de saint Cosmas de Maïouma – VIIème ton russe stichéarique – adaptation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
Saint-Eugène, le samedi 3 février 2018, premières vêpres de 17h – le dimanche 4 février 201, procession & messe solennelle de 11h. Secondes vêpres à 17h45.
Mais celui qui veut partir ainsi doit venir au temple, venir à Jérusalem, attendre l’Oint du Seigneur, recevoir dans ses mains le Verbe de Dieu, l’embrasser par ses bonnes œuvres qui sont comme les bras de la foi. Alors il s’en ira paisiblement, et ne verra point la mort éternelle, puisqu’il aura vu la Vie. Tu vois que la naissance du Seigneur répand la grâce avec abondance sur toute sorte de personnes, et que le don de prophétie est refusé aux incrédules, mais non aux justes. Voici donc Siméon prophétisant que le Seigneur Jésus-Christ est venu pour la ruine et pour la résurrection d’un grand nombre, pour discerner ce que méritent les bons et les méchants, et pour décerner, juge infaillible, juge équitable, des supplices ou des récompenses, selon la qualité de nos actes. Homélie de saint Ambroise, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Procession d’entrée : Fumant Sabæis – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul, chanoine de Saint-Victor de Paris (Hymni sacri et novi, 1689) – plain-chant composé par l’abbé Pierre Robert (1618 † 1699), maître de chapelle des cathédrales de Senlis, Reims et Paris, et de la Chapelle royale
Asperges me
Bénédiction des cierges
Distribution des cierges bénis : Cantique de Siméon: Nunc dimittis (Luc 2, 29-31) – Faux-bourdon du 8ème ton par Maxime Kovalevski (1903 † 1988)
Antienne Exsurge, Domine
Epître : Malachie III, 1-4 : Et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez, le messager de l’Alliance, que vous désirez.
Trait: Faux-bourdon du 8ème ton par Maxime Kovalevski (1903 † 1988)
Evangile : Luc II, 22-32 : Et le temps de la purification de Marie étant accompli, selon la loi de Moïse, ils le portèrent a Jérusalem pour le présenter au Seigneur.
Et incarnatus est : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de musique de la Sainte Chapelle
Pendant les encensements de l’offertoire : Diffusa est gratia, motet à la Bienheureuse Vierge Marie de Giovanni Maria Nanini (1540 † 1607), maître de chapelle de Saint-Louis des Français puis de la Chapelle Sixtine
Procession de sortie : Sion orne ta chambre nuptiale – Antienne Adorna thalamum de saint Cosmas de Maïouma – VIIème ton russe stichéarique – adaptation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 17 décembre 2017 du calendrier grégorien – 4 décembre 2017 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.
Dimanche du ton III de l’Octoèque. Nous fêtons en ce jour la mégalomartyre Barbara.
Sainte Barbe (ou Barbara) fut l’une des martyres les plus fameuses de la persécution de l’Eglise qui eut lieu sous Maximin Ier le Thrace, lequel régna brièvement de 235 à 238 pendant la période dite de l’Anarchie militaire.
Sainte Barbe vivait à Nicomédie, capitale de la province de Bithynie (actuelle Izmit). Dioscore, son père païen d’origine phénicienne, refusait sa conversion au christianisme et voulait la marier de force. Devant son refus, il l’enferma dans une tour à deux fenêtres, mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa.
Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était devenue chrétienne. Dioscore dénonça sa fille au préfet de la province, Martinianus (Marcien). Barbe fut arrêtée et torturée. Le juge la condamna à être décapitée et il chargea son père, Dioscore, de l’exécution, ce que ce dernier accomplit sans hésitation. Le père fut puni en mourant peu après foudroyé.
Un homme charitable, Valentin, enterra le corps de Barbe avec celui d’une autre vierge martyrisée avec elle, sainte Julienne (Juliana), laquelle est aussi commémorée avec elle le 4 décembre. Sainte Julienne avait été convertie par l’exemple de sainte Barbe.
En raison de l’épisode des trois fenêtres symbolisant la Très-Sainte Trinité, il est possible que le culte de sainte Barbara se soit répandu très rapidement dans tout l’univers chrétien après le concile de Nicée (autre ville de Bithynie) tenu en 325, concile qui proclama la définition théologique de la Trinité.
Reliquaire de sainte Barbe sur l’ile de Burano près de Venise.L’empereur Léon VI le Sage (886-912) fit édifier (ou reconstruire ?) vers l’an 900 une église dédiée à sainte Barbara à Constantinople, afin d’y abriter ses reliques de la sainte, venues de Nicomédie (la translation de celles-ci remonteraient à l’an 565). Sous l’empereur Basile II le Bulgaroctone (976-1025), la princesse Marie Argyropoula (probable sœur ou nièce de l’empereur) épousa dans la chapelle impériale de Constantinople Jean, fils du doge de Venise Pietro II Orseolo (991-1009). La nouvelle épouse obtint de quitter Constantinople pour Venise avec les reliques de la mégalomartyre Barbara, qui furent déposée en 971 dans la basilique Saint-Marc. Après la mort de Jean Orseolo et de sa femme Marie Argyropoula, Orso, évêque de Torcello, et Felicita, abbesse du monastère Saint-Jean-L’Evangéliste de Torcello, tous deux frère & sœur de Jean Orseolo, firent transférer en 1009 ces reliques dans l’église du susdit monastère sur l’île de Torcello. Ce monastère ayant été détruit par les troupes françaises sous Napoléon, les reliques furent alors déposées dans l’église de Saint-Martin sur l’île voisine de Burano, où l’on peut toujours les vénérer aujourd’hui. Ces reliques ont effectuées un voyage triomphal en Grèce du 10 au 24 mai 2015, où elles furent vénérées par les foules des fidèles.
L’église des Jésuite de Venise, conserve aussi le corps d’une sainte Barbara rapporté de Constantinople en 1258, mais c’est celui d’une autre sainte vierge du même nom.
Parmi les nombreux miracles dus à l’intercession de sainte Barbe, on peut rapporter celui survenu à Gorkum en Hollande le 28 août 1448, où un certain Henri Kock, complètement brûlé par le feu, fut maintenu miraculeusement en vie le temps de recevoir les derniers sacrements. De là peut-être (et des circonstances de la mort de son père Dioscore) vient le patronage traditionnel de sainte Barbe pour les métiers liés au feu et à la foudre : elle est la patronne des sapeurs-pompiers, des artilleurs, des mineurs (le jour de la sainte Barbe était férié dans les mines au XIXème siècle).
*
Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père Jean Damascène.
Saint Jean de Damas est né dans une famille chrétienne arabe éminente de cette ville au VIIème siècle. A sa naissance il portait le nom de Victor fils de Serge, en arabe Mansour ibn Sarjoun (منصور بن سرجون التغلبي). Devenu moine, il prendra le nom de Yuḥannā Al Demashqi (يوحنا الدمشقي), ou en grec Iôannês Damaskênos (Ιωάννης Δαμασκήνος) et en latin Iohannes Damascenus : Jean Damascène.
Les tribus arabes des confins de la Syrie et de la Palestine avaient de bonne heure été utilisées par les Romains dans leur système de défense des frontières orientales de l’Empire. Ces tribus, qui étaient très tôt devenues chrétiennes, avaient fini par se fédérer au début du IIIème siècle, constituant le royaume arabe chrétien des Ghassanides, vassal de l’Empire romain.
Saint Jean Damascène avait été nommé à sa naissance Mansour (=Victor), en l’honneur de son grand-père Mansour, qui était chargé de la collecte des impôts de la région de Damas par l’empereur Héraclius. À la prise de la ville par les troupes musulmanes en 635, Mansour resta en poste dans la nouvelle administration, comme nombre de fonctionnaires chrétiens de Syrie.
Le père de Jean, Serge fils de Mansour (ou, en arabe, Sarjoun ibn Mansour) fut lui aussi employé par les premiers califes musulmans, dans la perception des taxes, pour l’ensemble du Moyen-Orient. Il obtint des califes omeyyades qui s’étaient établis à Damas en 661, qu’ils y épargnent la basilique Saint-Jean-Baptiste ; mais elle fut transformée en mosquée 70 ans après la conquête musulmane.
Serge dépensait en œuvres de charité ses revenus, et surtout il profita de sa situation pour racheter des esclaves chrétiens et les affranchir. En particulier, il acheta pour l’affranchir le savant Côme, moine de Sicile et lui demanda de devenir précepteur de ses deux “fils” : Mansour (futur Jean) et un autre Côme, orphelin de père et mère que Serge avait recueilli. Les deux enfants reçurent une éducation soignée et furent très versés dès l’enfance dans la philosophie (en particulier celle d’Aristote), la théologie, les mathématiques, l’astronomie, la rhétorique ou encore l’étude des langues.
Icône de la Mère de Dieu Tricherousa, patronne de la Serbie, du monastère serbe de Chilandar au Mont-Athos. Elle est une copie ancienne de l’icône devant laquelle saint Jean Damascène avait imploré la Mère de Dieu après son imputation de la main.En 726, malgré les protestations de Germain Ier, patriarche de Constantinople, l’empereur Léon III l’Isaurien commence sa politique iconoclaste et détruit les saintes images. Saint Jean Damascène est l’un des tous premiers à réagir et a rédiger trois Traités contre ceux qui décrient les saintes images, ce qui lui procura aussitôt une grande réputation.
Pour contrer son influence, Léon III s’arrangea pour faire parvenir au Calife des documents falsifiés impliquant saint Jean Damascène dans un faux projet d’attaque de Damas par les troupes byzantines. Jean, qui était employé à la suite de son père à la Cour omeyyade, ne put convaincre le Calife de son innocence et fut condamné à avoir la main droite tranchée. À la suite de sa prière insistante devant une icône de la Vierge Marie, saint Jean eut sa main miraculeusement recollée, et se présenta devant le Calife avec ses deux mains. Celui-ci, vivement impressionné, comprit alors qu’il était innocent et voulut le réintégrer dans son poste, mais Jean refusa, et choisit de devenir moine. Il fit faire une forme de main en argent et la fit accrocher à l’icône devant laquelle il avait prié, en signe de reconnaissance. De là est né le type d’icône de La Mère de Dieu aux trois mains (ou Tricherousa). Puis, avec son frère de lait Côme, il partit avec l’icône à la grande Laure de Saint-Sabbas en Palestine près de Jérusalem, monastère où s’était retiré leur vieux maître Côme le Moine, pour y faire tous deux profession monastique, Mansour choisissant de prendre pour nom monastique Jean.
Les saints frères hymnographes Jean Damascène et Côme de MaïoumaAu monastère de Saint-Sabbas, où il est ordonné prêtre en 735, Jean de Damas rédigea de nombreux traités de théologie & prononça de nombreuses homélies, à la pensée élevée. Dans une homélie justement célèbre sur l’Annonciation, il qualifie la Vierge Marie d’ “Espérance des désespérés”.
Parmi ces traités, on pourra citer la Fontaine de la connaissance, rédigé en trois parties en 743 : la première partie traite de philosophie et de logique, afin de poser les bases d’un raisonnement clair ; la seconde partie traite des diverses hérésies et se termine par la 100ème hérésie, où l’auteur développe une analyse sans complaisance de l’Islam et de ses origines (saint Jean Damascène est le premier auteur chrétien à nous renseigner sur l’Islam et les musulmans, qu’il appelle à juste titre les Mutilateurs de Dieu) ; La troisième partie enfin – “Exposition exacte de la foi orthodoxe” – est une synthèse magistrale de l’enseignement des Pères des six premiers siècles, préfigurant le travail de saint Thomas d’Aquin.
Saint Jean développe aussi dans son monastère une activité hymnographique importante, organisant le livre des Huit Tons ou Octoèque, qui structure jusqu’à nos jours la liturgie byzantine. Beaucoup de pièces de l’Octoèque remontent à une période plus reculée (notamment les stichères du lucernaire), il est probable que saint Jean Damascène a organisé les textes selon les tons et complété les séries de stichères et de tropaires qui étaient incomplètes. A Saint-Sabbas toujours, de concert avec son frère de lait saint Côme qui deviendra évêque de Maïouma en Palestine, il compose de nombreux canons pour toutes les grandes fêtes de l’année. Les deux frères, s’ils n’ont pas inventé le genre (la gloire en reviendrait peut-être à saint André de Crète, autre Damascène qui avait fait profession monastique à Jérusalem), ont systématisé et popularisé la forme du canon, vaste composition lyrique en 9 odes qui forme le fleuron de l’office des matines dans le rit byzantin.
Saint Jean Damascène meurt le 4 décembre 749, en la fête de sainte Barbara pour laquelle il avait une grande vénération. Les deux canons de l’office du 4 décembre, celui de sainte Barbara et celui de saint Jean Damascène, ont été composés par saint Etienne le Sabbaïte (725 † 794 ou 807), le propre neveu de saint Jean et comme lui moine à Saint-Sabbas.
Le pseudo-concile iconoclaste réuni le 10 février 753 au palais impérial de Hiéria, près de Chalcédoine, par l’empereur Constantin Copronyme, enregistrait avec satisfaction la mort des trois principaux défenseurs des saintes images : Germain de Constantinople, Georges de Chypre et Jean de Damas, par cette formule : “La Trinité a fait disparaître les trois”. Corrigeant cette erreur, le VIlème Concile œcuménique, réuni à Nicée en 787 et qui condamna l’hérésie iconoclaste, déclara: “La Trinité a glorifié les trois”. La sixième session de ce Concile de Nicée II fit l’éloge de saint Jean Damascène ; la septième session proclama sa “mémoire éternelle”.
Le corps de saint Jean Damascène fut conservé pendant au moins quatre siècles dans la laure de Saint-Sabbas, avant d’être apporté à Constantinople. Certains Martyrologes latins doivent faire allusion à cette translation en inscrivant au 6 mai la mention suivante : “A Constantinople, déposition de Jean Damascène, de sainte mémoire, docteur insigne.”
Saint Jean Damascène a été proclamé docteur de l’Église catholique par le pape Léon XIII en 1890.
Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la Mégalomartyre. Kondakion : du dimanche.
Tropaires des Béatitudes :6 tropaires du dimanche, ton 3, 4 tropaires de la 3ème ode de la Mégalomartyre (œuvre de saint Etienne le Sabbaïte (725 † 794 ou 807)) & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Vénérable Père (œuvre du même hymnographe) :
1. Adam, notre premier père, ayant transgressé ton commandement, * ô Christ, tu l’as chassé du Paradis ; * mais, compatissant, tu fis entrer le bon Larron * te confessant sur la croix et criant : * Souviens-toi de moi, Sauveur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Pour notre faute, tu nous condamnas * à la malédiction de la mort, Seigneur source-de-vie ; * mais, souffrant dans ton corps, Maître sans péché, * tu fis revivre les morts qui s’écrièrent : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Ressuscité d’entre les morts, tu nous sauvas de nos passions, * Seigneur, par ta sainte Résurrection ; * et, Sauveur, tu as détruit toute la puissance de la mort ; * c’est pourquoi nous, les fidèles, te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Par ta sépulture de trois jours tu éveillas, * Dieu, les morts qu’aux Enfers tu vivifias ; * et, dans ta bonté, tu fus la source de l’immortelle vie * pour nous tous, fidèles, qui sans cesse te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Comme un lis a fleuri le désert et de même fleurira * l’Eglise stérile des nations à ton avènement, Seigneur : ** en lui mon cœur s’est affermi.
6. Blessée par la douce flèche de ton amour, * Barbara méprisa la paternelle impiété ** pour n’aimer que toi, Seigneur, son époux.
7. Ni l’attrait des délices ni les fleurs de la beauté, * ni la richesse ni les plaisirs de la jeunesse n’ont séduit ** Barbara, vierge si belle et fiancée au Seigneur.
8. Nul obstacle n’empêche de combattre jusqu’au bout, * ni la faiblesse du sexe, ni la fleur des jeunes ans, ** quand on est soutenu par ta force invincible, Seigneur.
9. Encerclé par l’abîme de mes péchés, * j’invoque l’abîme insondable de ta compassion : ** de la fosse, mon Dieu, relève-moi.
10. Eclairé par la grâce de l’Esprit, saint Jean, * riche de science humaine et de savoir divin, ** tu les transmis largement à qui manquait de ces biens.
11. Rivalisant avec les chœurs célestes, tu rythmas * pour les Eglises des chants conformes à la vraie foi, ** entonnant des hymnes pour chanter la Trinité.
12. Ô Vierge, sans connaître d’homme tu conçus * et, vierge demeurant, tu révélas bien clairement ** la divinité de ton Fils et ton Dieu.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
2. Tropaire de la Mégalomartyre, ton 8 : Louons sainte Barbara, * elle a rompu les filets de l’ennemi * et comme un oiseau elle s’en est échappée ** par le secours et la protection de la Croix.
3. Tropaire du Vénérable Père, ton 8 : Guide de l’orthodoxie, maître de piété et de sainteté, * luminaire de l’univers, ornement des moines inspiré de Dieu, * ô docte saint Jean, tu nous as tous illuminés par tes enseignements, * toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l’Esprit. ** Intercède auprès du Christ notre Dieu, pour qu’il sauve nos âmes.
4. Kondakion de la Mégalomartyre, ton 4 : Ayant suivi le Dieu * dignement chanté dans la Trinité, * tu as brisé les autels consacrés aux idoles, * tu as virilement supporté d’être plongée dans de douloureuses souffrances, ô sainte martyre Barbara, * sans craindre les menaces des tyrans, * en chantant sans cesse d’une voix forte : ** je vénère la Trinité, le Dieu unique.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du Vénérable Père, ton 4 : L’hymnographe et le fameux combattant de Dieu, * de l’Eglise le docteur et le maître, des ennemis l’adversaire, Jean, célébrons-le ! * Pour avoir pris la Croix du Seigneur comme un glaive, il a coupé tout le mensonge des hérésies, * et comme fervent intercesseur devant Dieu, ** à tous il accorde le pardon des transgressions.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion du dimanche, ton 3 : Tu es ressuscité aujourd’hui du tombeau, ô Miséricordieux, * et Tu nous as écartés des portes de la mort. * Aujourd’hui Adam exulte et Ève se réjouit ; * avec eux prophètes et patriarches ne cessent de chanter ** la force divine de ta puissance.
Prokimen Du dimanche, ton 3 : ℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7). ℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).
[De la Mégalomartyre, ton 4 : ℟. Dieu est admirable dans ses saints, lui le Dieu d’Israël (Psaume 67, 36).]
Epîtres Du dimanche :Colossiens (§ 250) I, 12-18. Il est le chef, la tête du corps de l’Église. Il est les prémices, et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il soit le premier en tout.
[De la Mégalomartyre :Galates (§ 208) III, 23-29. Il n’y a plus maintenant ni de Juif, ni de gentil: ni d’esclave, ni de libre ; ni d’homme, ni de femme ; mais vous n’êtes tous qu’un en Jésus-Christ.]
Alleluia Du dimanche, ton 3 : ℣. En toi, Seigneur, j’ai mon abris ; sur moi pas de honte à jamais (Psaume 30, 2). ℣. Sois pour moi un Dieu qui me défend, un lieu fort qui me sauve (Psaume 30, 3).
[De la Mégalomartyre, ton 1 : ℣. J’espérais le Seigneur d’un grand espoir, il s’est penché vers moi, et il écouta mon cri (Psaume 39, 1).]
Evangiles Du dimanche :Luc (§ 85) XVII, 12-19. Alors Jésus dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? (évangile du XXIXème dimanche après la Pentecôte)
[De la Mégalomartyre :Marc (§ 21) V, 24-34. Et Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée.]
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
[De la Mégalomartyre : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).] Alleluia, alleluia, alleluia.
Mais celui qui veut partir ainsi doit venir au temple, venir à Jérusalem, attendre l’Oint du Seigneur, recevoir dans ses mains le Verbe de Dieu, l’embrasser par ses bonnes œuvres qui sont comme les bras de la foi. Alors il s’en ira paisiblement, et ne verra point la mort éternelle, puisqu’il aura vu la Vie. Tu vois que la naissance du Seigneur répand la grâce avec abondance sur toute sorte de personnes, et que le don de prophétie est refusé aux incrédules, mais non aux justes. Voici donc Siméon prophétisant que le Seigneur Jésus-Christ est venu pour la ruine et pour la résurrection d’un grand nombre, pour discerner ce que méritent les bons et les méchants, et pour décerner, juge infaillible, juge équitable, des supplices ou des récompenses, selon la qualité de nos actes. Homélie de saint Ambroise, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Procession d’entrée : Fumant Sabæis – hymne pour la Fête de la Purification – texte de Jean-Baptiste de Santeul, chanoine de Saint-Victor de Paris (Hymni sacri et novi, 1689) – plain-chant composé par l’abbé Pierre Robert (1618 † 1699), maître de chapelle des cathédrales de Senlis, Reims et Paris, et de la Chapelle royale
Evangile : Luc II, 22-32 : Et le temps de la purification de Marie étant accompli, selon la loi de Moïse, ils le portèrent a Jérusalem pour le présenter au Seigneur.
Et incarnatus est : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de musique de la Sainte Chapelle
Pendant les encensements de l’offertoire : Diffusa est gratia, motet à la Bienheureuse Vierge Marie de Giovanni Maria Nanini (1540 † 1607), maître de chapelle de Saint-Louis des Français puis de la Chapelle Sixtine
Procession de sortie : Sion orne ta chambre nuptiale – Antienne Adorna thalamum de saint Cosmas de Maïouma – VIIème ton russe stichéarique – adaptation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris