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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Catéchisme sur l’Immaculée Conception

Catéchisme sur l'Immaculée Conception - Vierge de Zwiefalten

Demande. Quelle fête l’Eglise célèbre-t-elle le 8 décembre prochain ?
Réponse. L’Eglise célèbre la fête de l’Immaculée Conception de la sainte Vierge.

D. Qu’entendez-vous par l’Immaculée Conception de la sainte Vierge ?
R. J’entends que la sainte Vierge a été conçue sans contracter le péché originel, dont Dieu l’a préservée.
Explication. Tous les hommes, par une suite funeste du péché d’Adam, naissent enfants de colère & coupables aux yeux de Dieu : c’est une loi générale portée contre tous les descendants de ce premier homme, en qui tous ont péché ; la sainte Vierge seule a été préservée de cette odieuse tache.

D. Pourquoi dites-vous que la sainte Vierge a été conçue sans contracter le péché originel ?
R. Parce que la sainte Vierge devait être Mère de Jésus-Christ.
Explication. C’est la raison que donne saint Augustin lorsqu’il dit que, quand il s’agit du péché, il ne veut point qu’on parle de Marie, à cause de l’honneur même du Seigneur, propter honorem Domini. Est-il concevable en effet que la Mère de Dieu, cette fille de bénédiction, annoncée à l’univers au moment même de sa chute comme devant avoir tant de part à sa réparation, ait été enveloppée dans la malédiction dont elle devait enfanter le destructeur ? Dieu s’étant engagé à mettre entre Marie & le serpent séducteur une irréconciliable inimitié, & l’ayant choisie pour lui écraser la tête, n’est-il pas contre toute raison de supposer qu’elle ait été, ne fût-ce qu’un instant, sous son esclavage ? La promesse serait-elle accomplie dans toute son étendue ? Et pendant cet instant où le péché aurait souillé Marie, quelque court qu’on le suppose, le serpent n’aurait-il pas été en droit de triompher & d’insulter à la menace qui le foudroya ? L’esprit se récuse à cette pensée, que le sang qui devait laver le monde ait été puisé dans cette source autrefois souillée. Il semble que cette tache eût rejailli sur Jésus-Christ même ; & l’idée de la sainteté de l’Homme-Dieu ne s’allie point à l’idée d’un corps formé d’une substance que le péché aurait infectée. Sur quel fondement imaginer que le Fils de Dieu ait refusé à sa Mère & à lui-même un avantage qu’il pouvait sans doute accorder, & que ses promesses & les intérêts de sa sainteté exigeaient sans contredit ? C’est en effet sur la maternité divine que se sont fondés tous les saints Pères, les Docteurs de l’Eglise pour enseigner que la sainte Vierge a été conçue sans péché. Calvin lui-même est forcé de convenir que le titre d’Immaculée donné à Marie se voit dans les Pères & dans les conciles, en particulier dans le concile de Clermont, tenu sous Urbain II.

D. Quelles ont été les suites du glorieux privilège accordé à Marie d’être conçue sans péché ?
R. La principale suite de ce privilège est que la sainte Vierge n’a jamais commis aucun péché, & n’avait même aucun penchant au mal.

D. Dieu, en préservant la sainte Vierge du péché originel, l’avait-il aussi exemptée de la corruption de la mort, qui est une suite du péché ?
R. Oui, Dieu a aussi exempté le corps de la sainte Vierge de la corruption de la mort, dans sa glorieuse Assomption.

D. Comment la sainte Vierge fut-elle préservée du péché originel ?
R. Par les mérites de Jésus-Christ son Fils.
Explication. Jésus-Christ a racheté tous les hommes. En préservant sa Mère du péché originel auquel elle devait être assujettie par la loi générale, il lui a fait l’application de ses mérites, & en ce sens il est aussi son Sauveur.

D. Quel est l’esprit de l’Eglise en cette fête ?
R. C’est d’honorer le premier moment de la sanctification de la sainte Vierge.
Explication. L’Eglise ne peut prendre trop de part à tout ce qui intéresse l’honneur & la gloire de la Mère de Dieu ; voilà pourquoi elle s’empresse de faire honorer le premier moment où Marie, distinguée de toutes les créatures, est déjà la bien-aimée de Dieu & l’objet de ses complaisances. En établissant cette fête si glorieuse à Marie, elle a aussi voulu faire remarquer aux Chrétiens le respect profond que mérite une créature si sainte, si pure, si privilégiée.

D. Que faut-il faire pour bien solenniser cette fête ?
R. Il faut remercier Dieu d’avoir préservé la sainte Vierge du péché originel, & féliciter Marie d’avoir été conçue sans péché.

D. Quelle instruction pouvons-nous tirer de ce mystère ?
R. Nous devons apprendre combien Dieu a le péché en horreur, & le soin que nous devons prendre pour n’y pas tomber.

D. Quels fruits devons-nous tirer de ce catéchisme ?
R. Trois principaux. 1. Renouveler notre amour, notre dévotion & notre confiance pour la sainte Vierge. 2. Lui demander que par son intercession nos péchés soient effacés par les mérites de son adorable Fils. 3. Prendre de nouvelles résolutions d’éviter le péché avec soin.

Catéchisme de l’Immaculée Conception,
in Abbé Meusy, Catéchisme historique, dogmatique et moral des fêtes principales, Besançon, 1774

Catéchisme sur l’Avent

Vox clamans in deserto - Saint Jean Baptiste prêchant - tableau de BacchiaccaDemande. Qu’est-ce que l’Avent ?
Réponse. L’Avent est un temps de prières & de pénitence établi par l’Eglise pour préparer les Chrétiens à la Naissance de Jésus-Christ.

D. Combien de temps renferme l’Avent ?
R. L’Avent renferme les quatre semaines qui précèdent la Fête de Noël.

D. L’Avent est-il bien ancien dans l’Eglise ?
R. En regardant l’Avent comme un temps de préparation à la naissance de Jésus-Christ, il a été établi dès les premiers siècles.

D. Que fit-on ensuite, & qu’ajouta-t-on aux prières & aux instructions qu’on faisait pendant l’Avent ?
R. On y ajouta le jeûne ; & quand on eut cessé de jeûner, on garda encore pendant quelques temps l’abstinence.

D. En quoi consiste aujourd’hui l’Avent ?
R. L’Avent consiste principalement à se préparer par la prière & par les bonnes œuvres à la Fête de la Naissance de Jésus-Christ.

D. Que signifie le mot d’Avent ?
R. Le mot Avent signifie avènement, comme qui dirait avènement ou arrivée de Jésus-Christ.

D. Combien y a-t-il d’avènements de Jésus-Christ ?
R. Il y en a deux.

D. Quel est le premier avènement de Jésus-Christ ?
R. Le premier avènement de Jésus-Christ est celui de sa naissance temporelle.

D. Quel est le second avènement de Jésus-Christ ?
R. Le second avènement de Jésus-Christ est celui qui se fera à la fin du monde lorsqu’il viendra juger tous les hommes.
Explication. L’Eglise pendant l’Avent rappelle aux fidèles le second avènement de Jésus-Christ, afin qu’ils s’y préparent en vivant saintement. Mais son objet principal est la naissance du Sauveur, ou son avènement dans la chair ; c’est à célébrer dignement cette auguste naissance que tendent toutes les pratiques de piété que l’Eglise a établies pendant l’Avent.

D. Que faut-il faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut faire quatre choses.

D. Quelle est la première chose qu’il faut faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut réfléchir avec attention sur le grand bienfait de la Rédemption.
Explication. Tous les hommes étaient perdus sans ressource, si un Dieu ne s’était chargé de les racheter. Toute la terre, si l’on excepte la Judée, était plongée dans l’idolâtrie au temps de la naissance du Sauveur ; le vrai Dieu était, pour ainsi dire, le seul qui ne fût pas connu. Avec l’idolâtrie régnaient tous les crimes, les débauches les plus grossières, les vices les plus infâmes. Quel besoin la terre n’avait-elle pas du Rédempteur, qui, avec la connaissance plus particulière du vrai Dieu, y a apporté une Loi toute sainte, une morale toute divine, des mœurs admirables ! Tels sont les fruits heureux de la naissance du Sauveur.

D. Quelle est la seconde chose qu’il faut faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut désirer ardemment la venue de Jésus-Christ dans nos cœurs.
Explication. Les anciens Patriarches soupiraient après l’arrivée du Désiré des Nations : ils souhaitaient que les cieux s’ouvrissent & que le Juste descendit sur la terre : ils ne cessaient de former les vœux les plus ardents, les désirs les plus enflammés de voir le Messie. Dieu le montra en esprit à Abraham, qui fut au comble de la joie. Le saint vieillard Siméon l’ayant vu, se crut assez heureux, & ne demanda plus qu’à mourir. L’Eglise sur la fin de l’Avent répète ces désirs & ces vœux dans des antiennes particulières ; formons-les nous-mêmes ; désirons avec ardeur que le Sauveur naisse dans nos cœurs par la grâce ; disons-lui souvent ce beau mot de l’Ecriture : Venez, Seigneur Jésus, ne tardez pas.

D. Quelle est la troisième chose ?
R. Il faut adorer le Sauveur dans le sein de sa mère.
Explication. Que le Sauveur est grand dans ses anéantissements ! qu’il est aimable & qu’il est digne de nos hommages dans ses humiliations ! Son amour pour nous lui fait quitter en quelque sorte le ciel, le séjour de sa gloire & de sa grandeur, la souveraine Majesté réside dans le sein d’une de ses créatures ; mais plus le Sauveur s’abaisse, plus nous lui devons de reconnaissance de sa tendresse & de sa bonté.
Une pratique très conforme à l’esprit de l’Eglise en ce temps, est de réciter avec piété l’Angelus, qui est une prière composée pour adorer le Sauveur dans le sein de sa Mère, & pour féliciter Marie de l’éminente dignité de Mère de Dieu, à laquelle Dieu l’a élevée. Il y a cent jours d’indulgence chaque fois qu’on dit cette prière à genoux au son de la cloche ; indulgence plénière une fois par mois, en y joignant la confession & la communion. On doit dire cette prière debout le samedi soir et tout le dimanche, de même que pendant le temps pascal, pendant lequel on dit à cette place le Regina Cœli, suivant la permission de Benoît XIV.

D. Quelle est la quatrième chose qu’il faut faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut se préparer à faire une bonne communion le jour de Noël.
Explication. Anciennement, on communiait chaque dimanche pendant l’Avent ; la communion était prescrite à Noël comme celle de Pâques : les bons Chrétiens ne manquent pas de communier en ce saint jour. Pour se préparer saintement à cette communion, il faut se confesser dès la première semaine de l’Avent, assister, autant qu’on le peut, chaque jour à la sainte messe, aux prières qui se font le soir à l’Eglise, pratiquer quelques œuvres de charité, l’aumône, l’instruction des domestiques, &c.

D. Quels fruits devons-nous retirer de ce catéchisme ?
R. C’est d’adorer chaque jour de l’Avent Jésus-Christ dans le sein de sa Mère, de le remercier de ce qu’il s’est incarné pour nous, & de lui demander d’avoir part aux fruits de sa Rédemption.

D. Comment ferez-vous ces actes d’adoration, d’action de grâces & de demande ?
R. Mon divin Jésus, je vous adore dans le sein de votre Mère ; je vous remercie de ce que vous vous êtes fait homme pour me racheter ; ne permettez pas que le plus grand de vos bienfaits me devienne inutile.

Concert à Lille #14 – Le programme du concert

Les chantres de la Schola chantaient les vêpres de la Fête de la Purification & de la Présentation dans le rit parisien sous sa forme au milieu du XVIIIème siècle (époque de Mgr Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (1729†1746)).

L’orgue de Saint-Martin d’Esquermes était tenu par Nicolas Pichon, titulaire, qui improvisait les différentes parties revenant à l’organiste: entrée, antiennes, versets de l’hymne & du Magnificat, sortie.

Voici le livret qui fut distribué à l’assistance : Programme du concert du 4 février 2007