Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Ordinations de ce matin à Wigratzbad (FSSP)

Ce samedi 27 juin, en la fête de Notre-Dame du Perpétuel Secours, Son Excellence Monseigneur Athanasius Schneider, évêque titulaire de Celerina, evêque auxiliaire de Karaganda (Kazakhstan) a célébré pontificalement au séminaire de Wigratzbad la messe d’ordination de 5 nouveaux prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, dont 4 français, MM. les abbés Barker, Kegelin, Leclair et Toulza. Notons que deux d’entre eux sont issus de notre paroisse Saint-Eugène de Paris : les abbés Toulza et Barker, et que ce dernier fut même premier chantre de la Schola Sainte Cécile avant son entrée au séminaire de Wigratzbad.

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Aux encensements de l’introït.

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L’évêque, entouré du diacre et du sous-diacre, du prêtre assistant en chape et des quatre porte-insignes en chapes.

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S.E. Mgr Schneider donne l’homélie.

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Présentation des ordinants à l’évêque.

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Pendant le chant des litanies des saints.

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Imposition des mains par le pontife, qui constitue la matière du sacrement de l’Ordre.
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Oraisons après la vêture des habits sacerdotaux.

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Consécration des mains des nouveaux prêtre par une onction de l’Huile des Catéchumènes par le pontife.

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Chant de la préface de la messe par le pontife.

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A la postcommunion de la messe. Au premier plan, de dos, M. l’Abbé Barker.

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Pendant le Te Deum final d’action de grâces.

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Monsieur l’Abbé Barker donne sa bénédiction de nouveau prêtre.

Fête-Dieu à Venise en 1873-1874

Procession Fete-Dieu à Venise en 1873-1874

Merci à Monsieur l’Abbé Meissonnier, fssp, de nous avoir fait parvenir cette procession de Fête-Dieu de la Sérénissime, ville dans laquelle il est actuellement en poste.

C’est un tableau du peintre Luigi Passini (Vienne, 1832 † Venise, 1903), signé & daté de 1873-74.

Remarquons :

  • les deux chantres marchant en tête, derrière la croix et les acolytes,
  • les nombreux représentants de confréries, portant des cierges au bout de magnifiques porte-cierges de confréries,
  • les fidèles accompagnant le Saint-Sacrement avec des cierges, conformément aux rubriques de cette procession.

Comme l’an passé, nous mettrons en ligne chaque jour de l’octave de la Fête-Dieu une image représentant une belle procession.

***

Dans cette série :

La sainte messe à la cathédrale d’Amiens (XIXème siècle)

Merci à Monsieur l’Abbé Meissonnier, fssp, décidément très riche en formidables images de la liturgie.

Voici une magnifique représentation XIXème du chœur de la cathédrale d’Amiens :

Le sanctuaire est loin du chœur & on distingue assez mal le clergé qui est à l’autel en ornements verts, mais le célébrant & ses ministres ne me paraissent pas en chapes mais bien en chasuble, dalmatique & tunique (les chapes tomberaient plus bas). Il s’agirait donc d’un tableau de la messe (& non des vêpres) célébrée au maître-autel de la cathédrale d’Amiens.

Examinons maintenant quelques détails de ce tableau, aux fins de mieux voir ce qu’il y a de remarquable pour la liturgie & la musique sacrée dans ce chœur liturgique.

Au centre du chœur, le lutrin. A l’origine se terme désignait l’espace occupé par les chantres. Il finit par se restreindre au pupitre sur lequel est posé les grands livres de chœur. On voit parfaitement le grand graduel en plein dans l’axe central.

Deux chantres en chapes vertes se tiennent sur leurs tabourets de chantres (on devine la présence de ceux-ci dans le drapé des chapes). L’usage des chapes, non seulement aux vêpres mais encore à la messe, est un usage immémorial en France. Lors de la prise des livres romains au XIXème siècle, la plupart des évêques français donnèrent des indults pour que cet usage soit perpétué. Notons encore que les deux chantres-chapiers portent le chapeau pointu français. Ils portent l’insigne de leur dignité, le bâton cantoral. Ici, ceux-ci semblent se terminer en forme de curieux trident ; on distingue mal, mais sans doute faut-il voir une statuette d’un saint patron entourée d’une construction. Depuis la fin de la Renaissance, une petite chapelle en bois doré contenant la statuette d’un saint termine usuellement le bâton cantoral français. Notons que le bâton est l’insigne du chantre depuis la primitive église, que cet usage a été observé longtemps tant en Occident qu’en Orient. Les nombreux chantres des églises d’Ethiopie arborent toujours de nos jours cet insigne liturgique. Enfin, on le sait, le bâton cantoral est l’ancêtre de la baguette du chef d’orchestre.

Les chantres se tiennent sur une petite estrade en bois. En général, les commentateurs liturgiques admettent que cette petite estrade n’est là que pour isoler de façon pratique du froid du pavé. Pour ma part, j’y vois au contraire la permanence historique du béma syro-byzantin. Cette petite estrade d’Amiens (le lutrin proprement dit, au sens primitif) a même la forme arrondie du béma syrien. Le béma est un héritage de la liturgie synagogale conservé par les premiers chrétiens. Dans les antiques églises de Syrie, le béma est une estrade sur laquelle se déroule l’essentiel de la messe des catéchumènes : les chantres & les ministres y psalmodient, les lectures y sont chantées sur des pupitres toujours tournés vers l’autel (& non vers le peuple). Encore utilisé dans le rit chaldéen, il survit dans le rit byzantin principalement pour les offices pontificaux. La distinction entre le béma=chœur & le sanctuaire, claire aux origines, à eu tendance à s’effacer au cours des âges en Occident (au détriment de la conception trinitaire classique de la liturgie à l’époque patristique : sanctuaire/chœur/nef).

Quatre clercs entourent les deux chantres-chapiers. Leurs surplis ne semblent pas comporter de manches, ce qui est d’usage chez les chantres-choristes. Notez leurs positions respectives, assez surprenantes autour des chapiers. Nous n’avons pas ici une troupe groupée n’importe comment au lutrin.

Huit enfants de chœurs en soutanes rouges (& calottes & chaussures aussi rouges !) se tiennent de part & d’autre. C’est un chiffre usuel des petits chantres de nos maîtrises déjà sous l’Ancien Régime. Ils tiennent dans la polyphonie les parties de dessus & bas dessus (soprani & alti). Notons leurs aubes & leurs ceintures. Il s’agit d’enfants d’aube, ils ne portent pas de surplis (précision aimablement apportée par Monsieur Philippe Guy).

Sa Grandeur l’évêque d’Amiens assiste à la messe solennelle à sa cathèdre, en haut du chœur côté évangile (la place la plus noble au chœur selon les règles romaines, mais qui ne sont pas toujours celles observées en France, où l’évêque trône souvent à l’entrée du chœur, près du jubé). Sous son dais, on aperçoit ses armes. Monsieur d’Amiens est en camail bleu, couleur traditionnelle des soutanes des évêques de France.

Vous avez observé cet instrument étrange, chaque côté du chœur en est pourvu. Il s’agit du serpent, instrument de musique déjà en usage à la cathédrale de Sens au XIVème siècle. A quoi servait le serpent ? Tout simplement à accompagner le chant grégorien, en réalisant à vue une ligne de basse. L’accompagnement du plain-chant à l’orgue est encore une nouveauté au XIXème siècle. A Paris, Saint-Etienne-du-Mont fut alors la première paroisse à accompagner le chant liturgique par l’orgue, cette nouveauté suscita alors moult scandales & polémiques. Avec la suppression des chantres au début du XXème siècle (au détriment du sens global de l’action liturgique), & leur remplacement par des chorales de laïcs amateurs (il faut le dire, bien souvent peu doués), le soutien de l’orgue de chœur se révéla le plus souvent nécessaire. Une abondante production d’accompagnements harmoniques du chant grégorien (qui aurait été inouïe dans les siècles précédents) accompagna ce mouvement.

Chaque serpentiste est ici accompagné d’un choriste. Un pupitre tournant est de part & d’autre posé devant eux avec le graduel.

Notez que les chanoines d’Amiens (j’en compte quinze: camails & calottes noirs, rabats) semblent chanter par cœur, ce qui était de règle dans les grandes églises de France.

On remarquera aussi la suspension eucharistique au-dessus du maître-autel, au centre de la gloire. Les suspensions eucharistiques permettaient de conserver le Très-Saint Sacrement, le plus souvent dans une colombe. C’est un usage antique, plus ancien que le tabernacle. Notez aussi que le sanctuaire se décale légèrement vers la gauche, comme dans beaucoup d’églises françaises, afin de figurer l' »inclinato capite » du Christ sur la Croix.

Si vous observez bien, vous remarquerez que les différents acteurs de cette liturgie fonctionnent sans raideur ni caporalisme : regardez les bras des enfants de chœur, les attitudes des chanoines ! Pourtant, une impression de noble grandeur & de parfaite ordonnance ne laisse pas de se dégager de ce tableau. Une épiphanie du sacré est ici presque tangible, à la fois extraordinaire & pourtant si naturelle.

*

Quelques unes de mes interrogations à l’analyse de ce tableau restent sans réponses ou hésitantes (n’ayant pas sous la main pour l’heure de livres liturgiques ni de documentation pour Amiens) :
– que font les deux petits clercs en noir (& non en rouge) qui remontent le chœur avec des plateaux (porteraient-ils les nappes de communion ?),
– j’ai l’impression (de par la parfaite symétrie des dispositions du chœur) que la scène se déroule pendant le chant d’une pièce de l’ordinaire, peut-être l’Agnus Dei (cf.supra).

J’espère qu’un internaute pourra m’éclairer ! 🙂

Henri de Villiers

Sainte Marthe

A Tarascon, dans la Gaule Narbonnaise, sainte Marthe, vierge, hôtesse de notre Sauveur, sœur de sainte Marie Madeleine et de saint Lazare.

Martyrologe romain, au 29 juillet.

reliquaire de sainte Marthe

Reliquaire de sainte Marthe à Tarascon.
Crédit photographique : Abbé Meissonnier, fssp, juillet 2007.

Ce magnifique reliquaire n’est que la copie XIXème, en cuivre doré, de celui en or offert par Louis XI à l’insigne collégiale royale Sainte Marthe de Tarascon.

Louis XI qui avait une grande dévotion pour sainte Marthe lui offrit un superbe buste reliquaire en or massif de 25 kg où l’on plaça son crâne. Qu’est-il devenu ? « en 1793, le conseil municipal contraint d’envoyer à la monnaie de Marseille l’argenterie de l’église, s’efforça d’en excepter le buste d’or, mais il fut obligé de céder aux ordres du district. Personne à ce moment-là ne pensa à retirer du reliquaire le chef de la sainte ni un autre ossement considérable renfermé dans un reliquaire en forme de bras, et ces deux reliques furent perdues par suite d’une imprévoyance. »

De reliques, il ne reste aujourd’hui à Tarascon que des fragments d’os et un reliquaire qui n’est que la copie de celui offert par Louis XI. En revanche, le bras gauche et la main de Marthe avaient été offerts au prieuré royal de Notre Dame de Cassan au XVème siècle. On peut les vénérer encore aujourd’hui à l’église de Roujan.

Pie XII au trône, le cardinal Dante étant cérémoniaire

Pie XII & le cardinal Dante

Henri, cardinal Dante (1884 † 1967) a été avec une extrême longévité cérémoniaire papal (depuis 1914) puis préfet des cérémonies pontificales (de 1947 à sa mort).
Il a été ainsi cérémoniaire lors des couronnements des papes Benoît XV, Pie XI, Pie XII, Jean XXIII & Paul VI.
Archevêque titulaire de Carpasia, il a reçu le sacre épiscopal des mains de Jean XXIII lui-même le 21 septembre 1962.

Nommé pro-secrétaire (1959) puis secrétaire (1960) de la Sacrée Congrégation des Rites, il a assisté au Second Concile du Vatican, mais il a désapprouvé les réformes liturgiques subséquentes.

Paul VI l’a créé cardinal-prêtre de Sainte-Agathe-des-Goths au consistoire de février 1965. Pour l’anecdote, pendant la cérémonie, le pape s’est trompé & a imposé au cardinal Dante une barette qui n’était pas la sienne, beaucoup trop grande pour lui & qui recouvrait ses oreilles ! 😉

Le cardinal Dante avait conservé jusqu’à sa mort une allure athlétique. Grand sportif, il avait contribué à la création de l’équipe de Rome de football. Il était aussi alpiniste.

Source : Wikipedia.

Premières vêpres du Précieux Sang à Wigratzbad

Très belles vêpres ce soir, avec les trois prêtres français ordonnés ce matin même :

  • Monsieur l’Abbé Paul-Joseph, officiant,
  • Monsieur l’Abbé de Giacomoni, premier chapier,
  • Monsieur l’Abbé Giard, second chapier.
  • Vêpres au séminaire St Pierre

    Intonation du Deus in adjutorium par l’officiant.

    Vêpres au séminaire St Pierre

    L’officiant & les deux chapiers pendant le chant des psaumes.

    Vêpres au séminaire St Pierre

    Au capitule.

    Vêpres au séminaire St Pierre

    Pendant le chant de l’hymne du Précieux Sang.

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    Ordinations sacerdotales à Wigratzbad ce jour

    Magnifique cérémonie ce jour à Witgratzbad, où S.E. Mgr Leonard, évêque de Namur, a ordonné 4 nouveaux prêtres pour la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre,
    trois français :

  • Monsieur l’Abbé de Giacomoni,
  • Monsieur l’Abbé Giard,
  • Monsieur l’Abbé Paul-Joseph,
  • & un autrichien :

  • Monsieur l’Abbé Johannes Paul.
  • Ordinations sacerdotales St Pierre

    L’encensement de l’autel par le pontife à l’introït de la messe.

    Ordinations sacerdotales St Pierre

    Monseigneur l’Evêque de Namur donne l’homélie.

    Ordinations sacerdotales St Pierre

    L’imposition des mains par le pontife.

    Ordinations sacerdotales St Pierre

    La centaine de prêtres présent, à la suite du pontife, imposent les mains aux ordinants. Ici, le R.P. de Blignières, supérieur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier.

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    Vêpres pontificales du 29 juin à Wigratzbad

    Vêpres pontificales à quatre chapiers de la fête de saint Pierre & saint Paul. Magnifique cérémonie où officiait S. E. Mgr Léonard, évêque de Namur.

    La schola du séminaire a interprété en polyphonie le Deus in adjutorium en faux-bourdon tiré des anciens livres de Langres, & le Magnificat faux-bourdonné du 1er ton, selon les formules de Paris.
    Il est bien sympathique de voir que le répertoire de la Schola Sainte Cécile se diffuse au loin : toutes ces partitions oubliées du patrimoine musical français que nous avons exhumées reprennent ainsi vie.

    Vepres pontificales St Pierre

    Vêpres pontificales au trône. Pendant le Dixit Dominus.

    Vepres pontificales St Pierre

    Avant l’intonation de la seconde antienne.

    Vepres pontificales St Pierre

    Intonation de la seconde antienne par Monsieur l’Abbé Berg, supérieur général de la Fraternité Saint-Pierre, faisant fonction de prêtre assistant en chape.

    Vepres pontificales St Pierre

    Monsieur l’Abbé Barker – ancien premier chantre de notre schola – faisant fonction de cérémoniaire.

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