Saint-Eugène, le dimanche 17 novembre 2024, procession des reliques de saint Eugène, puis messe solennelle de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération.
Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.
A la sainte messe :
- Procession des reliques de saint Eugène : Laudes regiæ – acclamations carolingiennes (VIIIème siècle)
- Mémoire du XXVIème dimanche après la Pentecôte – Propre du jour en vieux plain-chant parisien
- Retour au chœur du clergé : Hæc dicit Dominus – Prælegendum de la messe de la fête de saint Eugène dans le rit hispano-mozarabe – plain-chant wizigothique tiré des livres de chœur de la cathédrale de Tolède (manuscrits du cardinal Cisneros)
- Introït
- Kyrie : de la Missa Gaudeamus omnes de François Cosset (c. 1610 † c. 1673), maître de chapelle des cathédrales de Laon, Reims et Paris – La Missa ad imitationem moduli « Gaudeamus omnes » de François Cosset est connue pour avoir été la messe préférée du roi Louis XIV. Dans le Catalogue de sa collection de musique, décrivant les messes de François Cosset imprimées chez Ballard, Sébastien de Brossard (1655 † 1730, maître de chapelle des cathédrales de Stras-bourg, puis de Meaux sous Bossuet) donne en effet la précision suivante :
“Il y a encor plusieurs autres messes imprimées du même auteur, et toutes fort estimées, entre autres une ad imitationem moduli Gaudeamus, et dont la musique est si excellente qu’on ne se lasse jamais de l’entendre et qu’on n’en chante jamais d’autre à la chapelle du roy.” - Gloria : de la Missa Gaudeamus omnes de François Cosset
- Graduel
- Alleluia
- Séquence : Verbi semen qui plantavit – prose de saint Eugène
- Credo III
- Offertoire
- Pendant les encensements de l’offertoire : Sancti Eugenii digna memoria – hymne de l’ancien office parisien de saint Eugène – plain-chant du premier ton (H. 55) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de chapelle des Jésuites – orchestration d’Augustin D’Oliveira (2022)
- Sanctus : de la Missa Gaudeamus omnes de François Cosset
- Benedictus : de la Missa Gaudeamus omnes de François Cosset
- Agnus Dei : de la Missa Gaudeamus omnes de François Cosset
- Pendant la communion : Beatus vir – Psallendum de la messe de la fête de saint Eugène dans le rit hispano-mozarabe – plain-chant wisigothique tiré des livres de chœur de la cathédrale de Tolède (manuscrits du cardinal Cisneros) – Texte : Psaume 1, 1-3
- A la fin de la communion : Post communio Refecti Christi corpore – antienne après la communion du commun de la sainte messe dans le rit hispano-mozarabe – plain-chant wizigothique tiré des livres de chœur de la Chapelle moza-rabe de la cathédrale de Tolède (manuscrits du cardinal Cisneros)
- Communion
- Prière pour la France, sur le VIème ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
- Ite missa est VIII
- Pendant le dernier Evangile : Salve Regina
- Procession de sortie : Virgines, & vos pueri vicissim – hymne des Ires et IIes vêpres de l’ancien office parisien de saint Eugène – plain-chant du sixième ton tiré des livres de Coutances – orchestration d’Augustin D’Oliveira (2022)
IIndes vêpres de la solennité de saint Eugène – mémoire des IIndes vêpres du XXVIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :
- Motet d’exposition : O salutaris, du Ier ton, “dans les solennités” – plain-chant de Coutances
- A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
- En l’honneur de saint Eugène : Sancti Eugenii digna memoria – hymne de l’ancien office parisien de saint Eugène – plain-chant du premier ton (H. 55) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de chapelle des Jésuites
- Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
- A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo, du IIIème ton
- Chant d’action de grâces : Adoremus in æternum, du VIème ton – XVIIIème siècle
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