Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.
Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.
Saint-Eugène, le dimanche 19 novembre 2023, procession des reliques de saint Eugène, puis messe solennelle de 11h en rit dominicain, célébrée par le Fr. Augustin-Marie Aurby, prieur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération. Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.
A la sainte messe :
Procession des reliques de saint Eugène : Laudes regiæ – acclamations carolingiennes (VIIIème siècle)
Mémoire du XXIVème dimanche après la Pentecôte & de sainte Cécile, vierge & martyre, patronne des musiciens – Propre du jour en vieux plain-chant parisien – Ordinaire : Kyriale I du rit dominicain
Saint-Eugène, le dimanche 20 novembre 2022, procession des reliques de saint Eugène & de sainte Cécile, puis messe solennelle de 11h (avec la création d’one composition contemporaine – la Messe de Sainte Cécile d’Augustin D’Oliveira). Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération. Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.
Cette année, la solennité de sainte Cécile, notre seconde patronne, étant empêchée par le premier dimanche de l’Avent, sa mémoire est commémorée aussi en ce dimanche.
Pour honorer nos deux saints patrons, la Schola Sainte Cécile a la fierté et la joie de créer cette année la MESSE DE SAINTE CECILE du jeune compositeur de 26 ans Augustin D’Oliveira, œuvre qui lui est dédicacée.
Missa brevis sans Credo mais avec élévation – O salutaris hostia – et prière pour la France – Domine salvam fac Galiiam, cette composition puise à des inspirations éclectiques diverses, parmi lesquelles la souplesse du plain-chant et l’organum basilical médiéval adaptés à la composition contemporaine. Elle fait dialoguer les voix du chœur, de l’orchestre à cordes et de l’orgue pour la plus grande gloire de Dieu.
A la sainte messe :
Procession des reliques de saint Eugène & de sainte Cécile : Dominus regnavit (“Le Seigneur a régné”, incipit du psaume 92), grand motet de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711 † 1772), maître de la Chapelle royale de Versailles
Mémoire du XXIVème dimanche après la Pentecôte & de sainte Cécile, vierge & martyre, patronne des musiciens – Propre du jour en vieux plain-chant parisien – Ordinaire : Messe de Sainte Cécile (2022) d’Augustin D’Oliveira
IIndes vêpres de la solennité de saint Eugène – mémoire des IIndes vêpres du dernier dimanche après la Pentecôte et de celles de sainte Cécile. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde de Longpont (9 Place des Combattants, 91310 Longpont-sur-Orge), le samedi 28 septembre 2019, grand’messe en rit romain traditionnel à 11h, vénération des reliques de saint Eugène puis vêpres votives de saint Eugène & salut du Très-Saint Sacrement à 16h.
La basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde de Longpont est sans doute l’un des plus anciens sanctuaire dédié à la sainte Vierge en Ile-de-France : selon la tradition, les Gaulois païens y vénéraient une statue de la Vierge à l’Enfant, et saint Denys, premier évêque de Paris, en mission sur ces terres, leur indiqua qui était Celle qu’ils vénéraient, leur prêchant la vraie foi. La basilique actuelle fut fondée à la place d’un sanctuaire beaucoup plus ancien par Guy Ier de Montlhéry et son épouse Hodierne de Gometz, la première pierre étant posée en la fête de l’Annonciation 1031 en présence du roi Robert le Pieux et d’Humbert de Vergy, évêque de Paris.
Un monastère fut annexé à cette fondation, et celui-ci accumula au cours des siècles diverses reliques de saint. Ce trésor de reliques, caché à la révolution, fut considérablement mis en valeur à partir de 1843 par le curé, M. l’Abbé Arthaud, qui contribua à un accroissement considérable des reliques détenues par la basilique : on dénombre ainsi aujourd’hui 1294 reliques de 528 saints différents. Parmi les 18 bustes reliquaires figure celui de saint Eugène. Du reste, les reliques de saint Eugène que détient notre paroisse de Paris furent données par la basilique de Longpont au XIXème lors de sa fondation. Notre pèlerinage honorera tout particulièrement ces reliques de notre saint Patron, le glorieux martyr Eugène, disciple de saint Denis, évangélisateur de Longpont.
A la sainte messe :
Plain-chant de la Messe votive de la Sainte Vierge au samedi (messe Salve Sancta Parens)
Introït Salve Sancta Parens en plain-chant – reprises en polyphonie corse traditionnelle
Kyrie IX – Cum jubilo
Gloria IX
Pendant les encensements de l’offertoire : Stirps Jesse – répons composé par saint Fulbert, évêque de Chartres († 1028) en l’honneur de la Nativité de Notre Dame, et chanté à l’office nocturne de cette fête – plain-chant tiré de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème siècle et polyphonie (Henri de Villiers)
Sanctus IX
Après l’élévation : O salutaris géorgien – Sur l’air de “Shen Khar Venakhi” – “Tu es la vigne” – chant géorgien de l’école de Kakhétie – adaptation : Henri de Villiers
Agnus Dei IX
Pendant la communion :
Tu modo vinea – hymne géorgienne à la Mère de Dieu – « Shen Khar Venakhi » – chant géorgien de l’école de Kakhétie (XIIIème siècle) – poésie de saint Damien (1093 † 1157), dans le monde le roi Démètre Ier de Géorgie – traductions latine & française : Nicolas Vodé Nak-hashidzé – adaptation musicale : Henri de Villiers
Ave Maria – Tomás Luis de Victoria (1540 † 1611), maître de chapelle de l’impératrice Marie
Procession de sortie : Je mets ma confiance – Cantique et mélodie du R.P. Lambillotte, s.j. (1796 † 1855), maître de chapelle et directeur de musique de la Compagnie de Jésus – harmonisation de M. le cha-noine Gaston Roussel, maître de chapelle de la cathédrale de Versailles
Vénération des reliques de saint Eugène puis vêpres votives de saint Eugène. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Saint-Eugène, le dimanche 21 novembre 2021, procession des reliques de saint Eugène & messe solennelle de 11h & Te Deum d’actions de grâces. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération. Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.
Pour fêter le saint patron de notre paroisse, la Schola Sainte Cécile interprêtera la Missa ad imitationem moduli « Gaudeamus omnes » de François Cosset (c. 1610 † c. 1664), maître de chapelle de la cathédrale de Reims puis de celle de Paris. Cette messe est réputée avoir été la messe préférée du roi Louis XIV. Dans le Catalogue de sa collection de musique, décrivant les messes de François Cosset imprimées chez Ballard, Sébastien de Brossard (1655 † 1730, maître de chapelle des cathédrales de Strasbourg, puis de Meaux sous Bossuet) donne la précision suivante :
Il y a encor plusieurs autres messes imprimées du même auteur, et toutes fort estimées, entre autres une ad imitationem moduli Gaudeamus, et dont la musique est si excellente qu’on ne se lasse jamais de l’entendre et qu’on n’en chante jamais d’autre à la chapelle du roy. »
A la sainte messe :
Procession des reliques de saint Eugène : Christus vincit – Laudes regiæ (acclamations carolingiennes – IXème siècle)
Mémoire du XXVIème dimanche après la Pentecôte – Propre du jour en vieux plain-chant parisien – Ordinaire : Missa ad imitationem moduli Gaudeamus omnes de François Cosset (c. 1610 † c. 1664), maître de chapelle des cathédrales de Reims, Paris & Amiens
Pendant les encensements de l’offertoire : In exitu Israel – psaume 113 (extraits) – Eustache du Caurroy (1549 † 1609), maître de chapelle du roi Henri IV
IIndes vêpres de la solennité de saint Eugène – mémoire des IIndes vêpres du dernier dimanche après la Pentecôte et des vêpres de sainte Cécile. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Saint-Eugène, le dimanche 15 novembre 2020, procession des reliques de saint Eugène & messe solennelle de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération. Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.
A la sainte messe :
Procession des reliques de saint Eugène : Christus vincit – Laudes regiæ (acclamations carolingiennes – IXème siècle)
Saint-Eugène, le samedi 3 octobre 2020, pèlerinage paroissial à Deuil-la-Barre, messe votive de Saint-Eugène à 9h30, procession des reliques de saint Eugène jusqu’au Lac Marchais après le déjeuner.
Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération. Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.
A la sainte messe :
Mémoire du Cœur Immaculé de Marie et de saint Thérèse de l’Enfant-Jésus – Propre du jour en vieux plain-chant parisien
Les deux fêtes patronales des deux saints patrons de notre paroisse sont à huit jours de distance : saint Eugène est en fêté le 15 novembre et sainte Cécile le 22 novembre, jour octave de saint Eugène. Comme chaque année, notre paroisse déploie les fastes de la liturgie pour louer Dieu et honorer nos saints patrons, les solennités de ces deux fêtes étant reportées au dimanche qui suit.
Fêtes patronales 2019
Dimanche 17 novembre : sainte messe de la solennité de saint Eugène, évêque et martyr
Véritas mea et misericórdia mea cum ipso : et in nómine meo exaltábitur cornu ejus. Offertoire de la messe de saint Eugène (Psaume LXXXVIII, 25)
Ma vérité et ma miséricorde lui sont acquises, et en mon nom croîtra sa vigueur.
Súscipe, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus, hanc immaculátam hóstiam.
Reçois, Père saint. Dieu éternel et tout-puissant, cette offrande sans tache.
Benedíctus qui venit in nómine Dómini.
Hósanna in excélsis.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna dans les hauteurs !
Percéptio Córporis tui, Dómine Iesu Christe, quod ego indígnus súmere præsúmo, non mihi provéniat in iudícium et condemnatiónem : sed pro tua pietáte prosit mihi ad tutaméntum mentis et córporis, et ad medélam percipiéndam.
Si j’ose recevoir ton Corps malgré mon indignité, Seigneur Jésus-Christ, que cela n’entraîne pour moi ni jugement ni condamnation, mais par ta miséricorde me serve de sauvegarde et de remède pour l’âme et pour le corps.
Pláceat tibi, sancta Trinitas, obséquium servitútis meæ : et præsta ; ut sacrifícium, quod óculis tuæ maiestátis indígnus óbtuli, tibi sit acceptábile, mihíque et ómnibus, pro quibus illud óbtuli, sit, te miseránte, propitiábile.
Agrée, Trinité sainte, l’hommage de ton serviteur : ce sacrifice que malgré mon indignité j’ai présenté aux regards de ta Majesté, rende-le digne de te plaire et capable, par l’effet de ta miséricorde, d’attirer ta faveur sur moi-même et tous ceux pour qui je l’ai offert.
Retrouvez toute cette messe de nos fêtes patronales en vidéo sur YouTube, au cours de laquelle la Schola Sainte Cécile chantait la Missa Ad Majorem Dei Gloriam d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et du roi Louis XV à la Chapelle royale :
Fêtes patronales 2019
Dimanche 17 novembre 2019 : secondes vêpres de saint Eugène, évêque et martyr et salut du Très-Saint Sacrement
Qui vult veníre post me, abneget semetípsum, et tollat crucem suam, et sequátur me.
Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il porte sa croix, & me suive.
O salutáris Hóstia,
Quæ cœli pandis óstium :
Bella premunt hostília,
Da robur, fer auxílium.
Ô victime salutaire,
Qui nous ouvres la porte du ciel,
L’ennemi nous livre la guerre,
Donne-nous force, porte-nous secours.
O vere digna Hóstia,
Spes única fidélium :
In te confídit Fráncia,
Da pacem, serva lílium.
Ô vraiment digne Hostie
Unique espoir des fidèles,
En toi se confie la France,
Donne-lui la paix, conserve le lys.
Uni trinóque Dómino
Sit sempitérna glória :
Qui vitam sine término
Nobis donet in pátria. Amen.
Au Seigneur un et trine
Soit la gloire sempiternelle ;
Qu’il nous donne dans la patrie
La vie qui n’aura point de terme. Amen.
Retrouvez toutes ces vêpres et le salut du Très-Saint Sacrement de nos fêtes patronales en vidéo sur YouTube :
Fêtes patronales 2019
Vendredi 22 novembre 2019 : sainte messe de la fête de sainte Cécile, vierge et martyre – Messe ordinaire des Paroisses pour les festes solennelles de François Couperin
Comme nous y invite la première antienne de l’office de sainte Cécile – Cantantibus organis, pour le jour même de la fête de sainte Cécile, notre organiste nous avait proposé une expérience unique pour ces fêtes patronales 2019 : chanter la sainte messe en plain-chant avec les alternances d’orgue de la Messe des Paroisses de François Couperin, la plus célèbre des messes d’orgue du répertoire. Imprimée à Paris en 1690 alors que Couperin n’a que 22 ans, cette œuvre témoigne à la fois de son talent précoce et de la synthèse qu’il a su faire de l’art liturgique des maîtres parisiens de l’orgue qui l’ont précédé.
Depuis le Moyen-Age (certains prétendent depuis la Grande Peste qui avait dépeuplé les chœurs des églises), l’usage s’était introduit que l’orgue – les dimanches et jours de fêtes – alternât avec les chantres du chœur les différents versets de certaines parties de l’office et de la messe. Le jeu de l’orgue figurait alors le chant liturgique.
Cet usage a été parfaitement codifié au Concile de Trente (1542-1563) et par les livres liturgiques qui en sont issus, en particulier par le Cérémonial des Evêques publié en 1600 par Clément VIII. Pour Paris, le Cérémonial parisien de 1662 sera encore plus précis sur les moments et temps où l’alternance d’orgue doit se pratiquer.
Voici quelques unes des dispositions prévues par les cérémoniaux :
l’orgue figure toujours les versets impairs, les chantres chantent les versets pairs,
à la messe, l’alternance se fait pour le Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei. L’orgue figure en outre l’Offertoire et la réponse Deo gratias à l’Ite missa est, le Credo en revanche ne doit pas être alterné,
le premier verset est régulièrement construit par l’organiste sur le plain-chant, cité en valeurs longue à la basse (cette technique reprend l’usage des polyphonies vocales improvisées appelées « Chant sur le livre ») – l’organiste est plus libre de composer/improviser les autres versets à sa guise (en s’inspirant plus ou moins librement du plain-chant) – le dernier verset est le plus souvent un plein jeu de l’orgue,
un chantre dans le chœur doit proclamer à haute voix le texte du verset que l’orgue figure,
toute alternance d’orgue est supprimée les jours de pénitence (Avent, Carême, Quatre-Temps, vigiles des fêtes) et aux offices et messes des morts : l’orgue est considéré comme l’instrument par excellence de la joie.
La Messe des Paroisses de François Couperin est conçue pour alterner avec le plain-chant de la Messe IV Cunctipotens, gardée par toutes les traditions diocésaines comme la messe par excellence des fêtes les plus solennelles, ce que nous avons bien sûr suivi pour ces fêtes patronales 2019. Il s’agit d’une magnifique et lente contemplation de la messe et d’une offrande musicale à Dieu qui s’unit au Saint Sacrifice.
Si on voit parfois en concert le plain-chant donné en alternance avec la Messe des Paroisses, jouer l’intégralité de la partition de Couperin dans une messe véritable est une expérience unique à l’époque contemporaine.
Retrouvez toute cette messe de nos fêtes patronales en vidéo sur YouTube, chantée en plain-chant avec l’intégrale des alternances d’orgue de la Messe des Paroisses de François Couperin :
Fêtes patronales 2019
Dimanche 24 novembre 2019 : sainte messe de la solennité de sainte Cécile, vierge et martyre – Messe du Sacre de Louis XVI par François Giroust
Chaque année, nous célébrons nos fêtes patronales en offrant à Dieu la plus belle louange possible : votre schola travaille ce répertoire plusieurs mois à l’avance et convoque des amis musiciens pour l’occasion.
Pour fêter notre patronne sainte Cécile, patronne des musiciens, la Schola Sainte Cécile a interprété cette année, avec orchestre, la messe à 5 voix Gaudete in Domino semper. Cette messe fut composée en urgence en quelques jours par François Giroust, maître de la chapelle royale, pour être jouée au sacre de Louis XVI en la cathédrale de Reims le dimanche de la Trinité, 11 juin 1775. Elle est transfigurée de part en part de l’allégresse rayonnante du sacre.
Loquébar de testimóniis tuis in cons-péctu regum, et non confundébar : et meditábar in mandátis tuis, quæ diléxi nimis
Je te rendrai témoignage en face des rois, et je ne serai pas confondue ; et je méditerai tes commandements, que j’aime par-dessus tout.
Hæc commíxtio et consecrátio Córporis et Sánguinis Dómini nostri Iesu Christi, fiat accipiéntibus nobis in vitam ætérnam. Amen.
Que ce mélange et consécration du Corps et du Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, que nous allons recevoir, nous serve pour la vie éternelle. Ainsi soit-il.
La sainte messe fut suivie de la bénédiction des instruments de musique par M. le Chanoine Guelfucci, curé.
Retrouvez toute cette messe de nos fêtes patronales en vidéo sur YouTube, avec la Messe du Sacre de Louis XVI composée par François Giroust :
Fêtes patronales 2019
Dimanche 24 novembre 2019 : secondes vêpres de la solennité de sainte Cécile, vierge et martyre et salut du Très-Saint Sacrement
Cantántibus órganis, Cæcília Dómino decantábat dicens : Fiat cor meum immaculátum, ut non confúndar.
Tandis que résonnent les chants des instruments, Cécile chantait au Seigneur, disant : “Que mon cœur soit pur, afin que je ne sois pas confondue”.
Virgo gloriósa semper Evangélium Christi gerébat in péctore suo, et non diébus neque nóctibus, a collóquiis divínis et oratióne cessábat.
La vierge glorieuse portait toujours l’évangile du Christ sur son cœur, et ne cessait de passer jour et nuit en colloques divins & en prière.
Quia fecit mihhi magna qui potens est : et sanctum nomen ejus.
Car il a fait en moi de grandes choses, lui qui est tout-puissant, & de qui le nom est saint.
Ave verum Corpus natum de María Vírgine.
Je te salue, ô vrai Corps, né de la Vierge Marie.
Tantum ergo Sacraméntum
Venerémur cérnui :
Et antíquum documéntum
Novo cedat rítui :
Præstet fides suppleméntum
Sénsuum deféctui.
Un si auguste sacrement
Adorons-le front contre terre
Et que l’ancienne alliance
Fasse place au rite nouveau.
Que la foi supplée
A la faiblesse de nos sens.
Genitóri, Genitóque
Laus et jubilátio :
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedíctio :
Procedénti ab utróque
Compar sit laudátio. Amen.
Au Père et au Fils
Soit Louange et jubilation,
Salut, honneur, puissance
Et bénédiction;
A Celui qui procède de l’un et de l’autre
Soit égale louange. Amen.
Retrouvez toutes ces vêpres et le salut du Très-Saint Sacrement de nos fêtes patronales en vidéo sur YouTube :
Nous terminons cet article, faible écho de la beauté des liturgies que nous avons eu la grâce de vivre au cours de ces fêtes patronales 2019, en remerciant vivement nos chers pasteurs Monsieur le Chanoine Guelfucci, curé, et Monsieur l’Abbé Grodziski, vicaire, les grands clercs, les choristes, Fanny pour les photos, les techniciens de la régie d’Ite missa est pour les enregistrements, et tout particulièrement Monsieur le Curé de la paroisse Saint-Paul – Saint-Louis qui a prêté à notre paroisse ces magnifiques ornements conçus au XIXème siècles pour l’ancien rit parisien.
Saint-Eugène, le dimanche 17 novembre 2019, procession des reliques de saint Eugène & messe solennelle de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération. Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.
A la sainte messe :
Procession des reliques de saint Eugène : Christus vincit – Laudes regiæ (acclamations carolingiennes – IXème siècle)
Mémoire du XXIIIème dimanche après la Pentecôte – Propre du jour en vieux plain-chant parisien – Ordinaire : Messe Ad Majorem Dei Gloriam (1699) d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris & de Louis XV à Versailles
Saint-Eugène, le dimanche 18 novembre 2018, procession des reliques de saint Eugène & messe solennelle de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération. Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.
A la sainte messe :
Procession des reliques de saint Eugène : Christus vincit – Laudes regiæ (acclamations carolingiennes – IXème siècle)
Mémoire du XXVIème dimanche après la Pentecôte (par les oraisons du VIème dimanche après l’Epiphanie transféré) – Propre du jour en vieux plain-chant parisien – Ordinaire : Messe Ad Majorem Dei Gloriam (1699) d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris & de Louis XV à Versailles
Saint-Eugène, le dimanche 19 novembre 2017, procession des reliques de saint Eugène & messe solennelle de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération. Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.
A la messe :
Procession des reliques de saint Eugène : Christus vincit – Laudes regiæ (acclamations carolingiennes – IXème siècle)
Mémoire du XXVIIème & dernier dimanche après la Pentecôte – Propre du jour en vieux plain-chant parisien – Ordinaire : Messe Ad Majorem Dei Gloriam (1699) d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris & de Louis XV à Versailles