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Cérémonial Parisien 1662 – De la vigile, de la nuit et du jour de la Nativité du Seigneur

Après celui sur le temps de l’Avent, voici le chapitre relatif à Noël du Cæremoniale Parisiense publié en 1662 par le chanoine Martin Sonnet, avec une traduction française et quelques notes explicatives.

La Nativité - bandeau

PARS TERTIA.
De Vigilia, nocte & die Nativitatis Domini.
CAPVT II.
TROISIEME PARTIE.
De la vigile, de la nuit et du jour de la Nativité du Seigneur.
CHAPITRE II.
Et Verbum caro factum est, & habitavit in nobis.
Ioannis. cap. I. v. 14.
Et le Verbe s’est fait chair, & il a habité parmi nous.
Jean chap. I. v. 14.
6. Hora 7. vespertina pulsatur signum Salutationis Angelicæ. Hora octava datur primum Matutini signum. Hora nona incipiuntur Matutinæ, more annuali : in quibus Lectiones & Responsoria cantantur in cappis ad Ambonem. 6. A 7h du soir, on sonne le signal de la salutation angélique. A 8h, on donne le premier signal des Matines. A 9h on commence les matines, à la façon des annuels, dans lesquelles les leçons et les répons sont chantés en chapes à l’ambon.
Voici quelques indications précieuses sur les horaires (et donc la durée) des offices. L’Angelus est sonné à 7h du soir après les complies.

Les matines sont chantées selon le rite des fêtes annuelles (sous ce vocable est désigné les fêtes les plus importantes de l’année liturgique). Le chapitre XXIV de la première partie du Cérémonial parisien de 1662 renseigne sur la célébration solennelle des matines des fêtes annuelles, dont voici quelques éléments : ces matines annuelles sont précédées de cinq sonneries de cloches annonciatrices (la première sonnerie pour les matines de Noël commence donc à 20h) ; on doit allumer 12 cierges sur l’autel, on porte les chapes, le célébrant dans les paroisses doit porter également l’étole de la couleur de la fête ; le chant doit être grave ; le célébrant est accompagné de six chapiers qui se tiennent en ligne d’abord devant l’autel au milieu du chœur puis se séparent : les deux plus dignes des chapiers vont modérer les deux moitiés du chœur, tandis que les quatre autres restent en ligne à l’aigle au milieu du chœur pour chanter l’invitatoire ; l’orgue figure la première reprise de l’invitatoire, les quatre chantres en chapes chantent le premier verset du Psaume Venite exultemus et le chœur répète l’invitatoire, tandis que les deux premiers chantres en chapes déambulent pour modérer le chœur ; la suite des versets du psaume est distribué alternativement à deux chantres sur quatre ; l’orgue intervient aussi pour des alternances à l’hymne, figure le neume de la troisième antienne de chaque nocturne, alterne le troisième répons de chaque nocturne et le Te Deum final ; il y a encensement de l’autel pendant le chant de l’hymne ; les antiennes du premier nocturne sont entonnées par des enfants de chœur, celles du second nocturne par des chantres ou des chapelains, celles du troisième nocturne par des bénéficiers ou des prêtres anciens, celles des laudes par des chanoines ou les plus dignes après le célébrant ; les leçons sont chantées en chapes, chaque lecteur ne la prenant que pour remplir cette fonction ; les répons sont chantés par deux enfants de chœur en chape au premier nocturne, par deux chantres ou chapelains ou bénéficiers en chape au second nocturne, par deux chanoines ou bénéficiers ou prêtres parmi les plus anciens, en chape, au troisième nocturne. Toutefois le neuvième répons est toujours chanté à 4 (chanoines, ou chapelains prêtres parmi les plus anciens, ou par les quatre chantres en chapes qui ont chanté l’invitatoire – on peut faire de même pour le troisième et le neuvième répons dans les grandes églises).

7. Tres ultimæ Lectiones de Homilia in tria Evangelia cantantur a tribus Sacerdotibus in Choro dignioribus, in ornamentis Sacerdotalibus, hoc est, amictu, alba, cingulo, manipulo & casula albi coloris, cum Cruce, Ceroferariis, & Thuriferario, ac etiam cum Diacono & Subdiacono indutis Sacris Missæ vestibus : qui omnes tempore oportuno in Sacristia necessaria ornamenta induunt : ad quamlibet Homiliam mutantur ornamenta & officiarii, si fieri possit, secundum dignitatem & qualitatem eorum qui eas sunt cantaturi. 7. Les trois dernières leçons, tirées des homélies sur les trois évangiles, sont chantées par les trois plus dignes prêtres du chœur, en ornements sacerdotaux, c’est-à-dire, amict, aube, cordon, manipule et chasuble de couleur blanche, avec la croix, les céroféraires et le thuriféraire, et avec même le diacre et le sous-diacre vêtus des vêtements sacrés de la messe : tous ce sont revêtu à la sacristie des ornements nécessaire en temps opportun ; à n’importe laquelle homélie, on changera d’ornements et d’officiants, si cela peut se faire, selon la dignité et la qualité de ceux qui doivent les chanter.
Les trois dernières leçons des matines des fêtes (et la fête de la Nativité n’y déroge pas), sont constitués d’un premier verset de l’évangile suivis d’une homélie d’un Père de l’Eglise sur cet évangile.

Traditionnellement, après la neuvième leçon et le neuvième répons, l’usage antique et médiéval (que les Bénédictins ont conservé) faisait suivre le chant solennel d’un évangile par le célébrant (à Noël, il s’agissait de l’évangile de la Généalogie du Christ selon saint Matthieu). Le rit parisien a perdu au cours du XVIIème siècle le chant de cette généalogie, par volonté d’alignement progressif sur les livres tridentins opéré par trois générations d’évêques issus de la famille italienne de Gondy : supprimé dans le Bréviaire parisien de 1653, ce chant de la généalogie de Noël sera rétabli en 1736 à Paris.

Notez que le diacre et le sous-diacre ont déjà revêtu les ornements de la messe de minuit pour le troisième nocturne des matines. C’est un usage médiéval courant qui voulait que le prêtre et ses ministres qui allaient célébrer la messe de minuit assistassent avec leurs ornements à tout l’office des matines.

8. Celebrans cantata ultima Lectione descendit cum ministris de Ambone & vadit ad sedem suam in faldistorio prope maius Altare a parte Epistolæ præparato, ubi sedet cum suis officiariis, factis prius Altari inclinationibus mediocriter, interim cantatur ultimum Responsorium, & cum idem repetitur, primus Chorista ad eum accedit, & flexis genibus annuntiat Te Deum laudamus. Finito Responsorio Celebrans intonat Te Deum laudamus, ad quem stat cum ministris, quo finito accedit ad Altare, & incipit primam Missam in media nocte de more, quæ Celebratur more annuali, ut in Missali habetur. 8. Le célébrant, une fois chantée la dernière leçon, descend avec ses ministres de l’ambon et va à son siège au faldistoire, proche de l’autel majeur, préparé côté Epître, où il s’assoit avec ses officiers, ayant fait d’abord une inclinaison médiocre à l’autel, tandis qu’est chanté l’ultime répons, & lorsque celui-ci est répété, le premier choriste s’approche de lui, et à genoux lui annonce le Te Deum laudamus, pour lequel il se tient debout avec ces ministres, lequel fini, il s’approche de l’autel et commence la première messe de minuit, selon l’usage, qu’il célèbre de façon annuelle, comme il est marqué dans le missel.
Fait marquant de la tradition parisienne, les matines ne s’achèvent pas par l’oraison ni le Benedicamus Domino mais s’enchaînent directement avec la messe de minuit après le chant du Te Deum.

La banquette est inconnue à Paris, le célébrant est assis sur un fauteuil (faldistoire) même s’il n’est que simple prêtre et ce fauteuil est encadré de deux petits sièges ou tabourets pour ses ministres.

Noter aussi que l’intonation du Te Deum qui clôt les matines revient au célébrant, comme au rit romain.

La messe de minuit est célébré selon le rite dit annuel. En voici quelques éléments saillants : la messe est annoncée par cinq sonneries de cloches ; l’autel est orné des parements les plus précieux, y sont déposé le Missel parisien, l’Evangéliaire et l’Epistolier, deux instruments de paix ; deux choristes en chapes modèrent le chœur ; le chant doit être très grave, si possible en musique ou en contrepoint ; l’orgue peut figurer les versets impairs de l’ordinaire de la messe ; l’Alleluia et son verset est chanté par quatre chanoines, bénéficiers, prêtres chapelains ou chantres, au milieu du chœur, revêtu de chapes qu’ils prennent pour accomplir ce rit et déposent ensuite ; le plus ancien des enfants de chœur porte la croix en chape à l’entrée, à l’évangile et à la sortie ; l’évangile qui a été chanté est non seulement baisé par le célébrant, mais le sous-diacre, une fois chanté l’Et incarnatus est du Credo, porte l’évangile à baiser à tous les membres du clergé présent, accompagné du thuriféraire qui encense ensuite chaque clerc ayant baisé l’évangile ; lorsque commence le Sanctus, le plus ancien des enfants de chœur se revêt du soc (sorte de chape mise à l’envers) pour tenir la patène.

A suivre.

Cérémonial Parisien 1662 – Du temps de l’Avent, et des fêtes occurrentes

Pour une meilleure connaissance à titre documentaire de l’ancien rit parisien, et en commençant par le temps de l’Avent, nous publierons les différents chapitres du Cæremoniale Parisiense publié en 1662 par le chanoine Martin Sonnet, avec une traduction française et quelques notes explicatives.

Martin Sonnet - Le temps de l'Avent

PARS TERTIA.
De Tempore Adventus, & Festis
in eo occurrentibus.
CAPVT PRIMVM.
TROISIEME PARTIE.
Du Temps de l’Avent, & des fêtes
qui y surviennent.
CHAPITRE PREMIER.
Rorate cœli desuper, & nubes pluant iustum : aperiatur terra, & germinet salvatorem.
Esaiæ cap. 45. v. 8.
Répandez, ô cieux, votre rosée, et vous nuées, faites pleuvoir le Juste.
Isaïe chap. 45. v. 8.
ADVENTUS Domini semper inchoatur Dominica proximiore festo sancti Andreæ, vel ipso die S. Andreæ si occurrat in Dominica. Huius temporis Officium partim lætitiæ est, & ideo dicitur Alleluya, in Dominicis, & in Antiphonis : partim mœroris, & ideo omittitur Hymnus Te Deum, & Hymnus Angelicus Gloria in excelsis. L’Avent du Seigneur est toujours commencé le dimanche le plus proche de la fête de saint André, ou le jour même de saint André, s’il tombe le dimanche. L’office de ce temps est en partie [un temps] de joie, et pour cette raison on dit l’Alléluia, les dimanches et dans les antiennes, en partie [un temps] d’affliction, et pour cette raison on omet l’hymne Te Deum, et l’hymne angélique Gloria in excelsis.
Jusque là, tout est commun avec le rit romain. Comme le note incidemment Sonnet et comme le pratique le rit romain, l’Alleluia n’est chanté à la messe que le dimanche, il est de ce fait omis lorsque la messe dominicale est reprise en semaine.
2. Dominica prima Adventus, Initium est anni Ecclesiastici & omnium Festorum vel Officiorum, quare est duplex maius & Dominica primæ Classis, ideoque quodlibet Festum in ea occurentes transfertur semper, & habet primas & secundas Vesperas super Festum S. Andreæ Sabbato vel Feria secunda occurens. 2. Le premier dimanche de l’Avent est le commencement de l’année ecclésiastique & de toutes les fêtes et offices, c’est pourquoi il est double majeur et dimanche de première classe, et c’est pour cette raison qu’on transfère toute fête qui y surviendrait, et qu’il possède des premières et secondes fêtes, qui surpassent [celles] de la fête de saint André qui surviendrait un samedi ou un lundi.
Dans le Missel romain de saint Pie V, le premier dimanche de l’Avent est un dimanche semi-double de première classe. Tant au romain qu’au parisien, ce dimanche ne possédait pas réellement de premières vêpres complètes : depuis le haut Moyen-Age, on chantaient en effet d’abord les antiennes fériales du samedi soir puis l’Avent ne commençait véritablement qu’à partir du capitule. La réforme de saint Pie X de 1911 a modifié cet usage antique et universel en reprenant les antiennes des laudes pour les cinq psaumes de ces nouvelles premières vêpres (lesdits psaumes étant aussi modifiés). Contrairement au parisien, dans les rubriques romaines tridentines, les vêpres du premier dimanche de l’Avent cédaient face à celles de saint André tombant un samedi ou un lundi, on faisait alors mémoire du dimanche, et ce jusqu’aux réformes de 1955 (le rit romain suit depuis lors ce que faisait autrefois Paris).
3. Per totum Adventum Color albus, in omnibus Dominicis & Feriis, in Festis vero Color conveniens : prout notatur in Missali Parisiensi cap. 18. de coloribus paramentorum. 3. Pour tout l’Avent [on use de] la couleur blanche pour tous les dimanches et féries, mais pour les fêtes [on use] de la couleur convenable, selon ce qui est noté dans le Missel parisien au chapitre 18 : de la couleur des parements.
Cet usage parisien du blanc pendant l’Avent – à la place du violet que notent les livres romains – pourra vivement surprendre. Un élément de réponse se déduit de l’observation suivante : le Processionnal parisien utilise la grande antienne Missus est Angelus Gabriel pour la procession qui précède la grand-messe dominicale, dès le premier dimanche de l’Avent et pour les trois suivants. L’Avent parait dès lors conçu dans son ensemble comme une vaste célébration des mystères de l’Annonciation et de l’Incarnation, d’où Paris a probablement déduit la couleur blanche pour tout ce temps liturgique.
4. Vesperæ in Sabbato cantantur graviter eodem plane modo, quo & in Festis Solemnibus : cæteri Ritus observantur tam ad Vesperas, Matutinum cum Laudibus, quam ad Missam, ut in Festis Duplicibus maioribus. Hymni Vesperarum, Matutini, & Laudum cantantur graviter, similiter & Responsoria brevia horarum per totum Adventum. 4. Les vêpres du samedi sont chantées gravement, de la même façon intelligible qu’aux fêtes solennelles. Les autres rites sont observés, tant aux vêpres, aux matines avec les laudes, qu’à la messe, comme aux fêtes doubles majeures. Les hymnes des vêpres, matines et laudes sont chantés gravement, et de même les répons brefs des heures pendant tout l’Avent.
C’est une tradition constante dans l’Eglise latine de chanter plus lentement et plus gravement les offices les plus solennels.
Les premières vêpres du dimanche, chantées le samedi soir, sont ici indiquées comme les offices les plus solennels de l’Avent parisien. Cette dignité leur vient de la plus haute antiquité, lorsqu’il n’y avait encore pas encore de secondes vêpres, et que tous les jours liturgiques s’ouvraient la veille par l’office des vêpres. Les autres offices de l’Avent parisien sont chantés selon une dignité moindre. Ces deux degrés d’offices sont marqués par de menus détails : des sonneries de cloches différentes (5 sonneries solennelles / 3 sonneries), le nombre de cierges sur l’autel (douze cierges / six cierges), l’ornement du célébrant (il porte une étole / il n’en porte pas), l’usage de la polyphonie, du contrepoint et des faux-bourdons (les premier, troisième et cinquième psaumes, l’hymne et le Magnificat peuvent se chanter en musique ou en faux-bourdon, et le répons en contrepoint / le Magnificat seul est chanté en faux-bourdon), la façon d’entonner les antiennes (par les chanoines, les prêtres, les bénéficiers, les chapelains ou les chantres / par les chantres et les bénéficiers), le chant des répons (par quatre chantres en chape/par deux choristes), les encensements (par le célébrant et un prêtre assistant puis par deux thuriféraires, le peuple et la nef sont encensés / par le célébrant puis par un seul thuriféraire, le peuple et la nef ne sont pas encensés), le collectaire (on le présente au célébrant / on ne le présente pas), les stations (on en fait une en l’honneur de la Sainte Vierge / on n’en fait pas).
5. Ad Completorium, post Orationem Antiphonæ Alma, quæ dicitur etiam ad Laudes usque ad Purificationem inclusive, cantatur sexdecies NOEL, sub cantu Conditor, Celebrante antera inchoante, ut in Directio Chori Parisiensis habetur. Quod observatur quotidie usque ad diem vigesimum tertium Decembris inclusive, tam in officio de tempore quam de Sanctis. Hodie sero clauduntur Nuptiæ. A complies, après l’oraison de l’antienne Alma, qu’on dit de même à laudes jusqu’à la Purification incluse, on chante seize NOEL, sous le chant de Conditor, le célébrant l’ayant précédemment entonné, comme on le trouve dans le Directoire de chœur parisien. Ce qui s’observe chaque jour jusqu’au 23 décembre inclus, tant à l’office du temps qu’à celui des saints.
Le chant de seize Noël sur le ton de l’hymne de l’Avent, Conditor alme siderum, représente un vieux témoignage de la simplicité des sentiments des chanoines et probablement un souvenir des danses sacrées qu’ils accomplissaient dans les chœurs des cathédrales françaises au Moyen-Age. Voici comment ce chant pour le moins curieux est noté et rythmé dans le Directorium Chori Parisiensis édité en 1656 par les soins du même chanoine Martin Sonnet et qui précise que Noël est une contraction d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous :
Noel Noel : aux complies parisiennes du Temps de l'Avent
Le Cæremoniale Parisiense ne le précise pas, mais le Directorium Chori Parisiensis indique que tout le clergé chante aussi à la fin des laudes, après l’oraison de l’antienne de la Sainte Vierge, trois NOEL (et non seize) en “fleurtis” (ou chant sur le livre, c’est à dire une polyphonie improvisée), en contrepoint ou en polyphonie à quatre voix. Il indique que quelques églises chantent à complies de la même façon trois NOEL au lieu des seize NOEL chantés sur le chant ci-dessus.
6. Ad Matutinum, prima Lectio (quæ est Præfatio S. Hieronimi Presbyteri ad Paulam & Eustichium in Translationem Esaiæ ex Hebraica veritate, quæ etiam sic incipit. Nemo cum Prophetas versibus viderit esse descriptos, &c, cantatur ad aliqua dignitate, vel ab antiquo Canonico, vel antiquo Sacerdote ad aquilam Chori ; Hæc prima Lectio habetur in sacris ante Prophetiam Esaiæ : pro secunda autem Lectione cantabuntur duæ priores Lectiones Breviarii de initio Esaiæ Prophetæ ad modum unius, more solito, ut fit un Ecclesia Metropolitana Parisiensi. 6. A matines, la première leçon (qui est la Préface de saint Jérôme, prêtre, à Paule et Eustochium, de la traduction d’Isaïe faite depuis la vérité hébraique, et qui commence ainsi : Il ne faut pas s’imaginer que les livres des Prophètes sont écrits, etc… Elle est chantée par quelque dignité, ou par un ancien chanoine, ou un ancien prêtre, à l’aigle du chœur ; cette première leçon est mise dans les Livres Sacrés avant le Prophète Isaïe. Mais pour la seconde leçon, on chante les deux premières leçons du bréviaire, le début du Prophète Isaïe, comme une seule, selon l’habitude, ainsi qu’il est fait dans l’Eglise Métropolitaine des Parisiens.
Traditionnellement, le Prophète Isaïe est lu aux matines du temps de l’Avent, dans le rit romain et ses dérivés, en commençant la lecture du début du livre au trois premières leçons du premier nocturne du premier dimanche de l’Avent. Si le Bréviaire parisien découpe ces trois premières leçons exactement comme le romain (première leçon : Isaïe I, 1-3, seconde leçon : Isaïe I, 4-6, troisième leçon : Isaïe I, 7-9), le Cérémonial témoigne de l’usage qui s’était introduit (à Notre-Dame du moins, et manifestement dans les autres églises du diocèse) de chanter d’abord la Préface au Livre d’Isaïe, souvent présente dans les éditions imprimées de la Vulgate en tête du livre de ce prophète, et qui est une lettre de saint Jérôme à sainte Paule et à sa fille sainte Eustochium. Conséquemment à l’introduction de cette nouvelle lecture, la seconde leçon réunit les six versets des deux anciennes premières leçons d’Isaïe en une seule (Isaïe I, 1-6).
7. Primum Responsorium, Aspiciens a longe cantatur à D. Cantore vel ab antiquo Canonico, vel antiquiore Sacerdote in stallo dignitatis, & sub finem primæ Lectionis illud annuntiat chorista eiusdem lateris Sacerdoti cantaturo. Hoc responsorium cantatur solemniter lentè & mensura gravi, ac etiam tres eius versus, Qui regnaturus. Qui regis, & Tollite portas, cum Gloria Patri. Deinde repetitur idem responsorium ab eodem Sacerdote. Reliqua de more. Nonum Responsorium tamen, Lætentur Cœli, reintonatur à celebrante post Gloria Patri, annuntiatumprius eidem Celebranti à Chorista eiusdem lateris, quod in reiteratione cantatur solemniter, lentè & mensura gravi loco Te Deum. Hoc semper observatur quotiescumque omisso Te Deum, eius loco reincipitur nonum Responsorium post Gloria Patri : in omnibus Dominicis, nempe Adventus, & à Dominica Septuagesimæ usque ad Pascha in Officio de tempore, & in Festo Ss. Innocentium, nisi in Dominica acciderit. 7. Le premier des répons, Aspiciens a longe, est chanté par Monsieur le Chantre, ou par un ancien chanoine, ou par un prêtre plus ancien dans une stalle de dignité, et vers la fin de la première leçon, le choriste [placé] du même côté que le prêtre qui doit chanter le lui annonce. Ce répons est chanté solennellement, lentement et d’une mesure grave, et de même ses trois versets Qui regnaturus, Qui regis, & Tollite portas, avec le Gloria Patri. Ensuite ce même répons est répété par le même prêtre. Le reste selon l’habitude. Le neuvième répons cependant, Lætentur Cœli, est ré-entonné par le célébrant après le Gloria Patri, cela lui ayant été d’abord annoncé par le choriste qui est de son côté, cette répétition est chantée solennellement, lentement et d’une mesure grave, à la place du Te Deum. Cela s’observe toujours toutes les fois que le Te Deum est omis, et qu’à sa place on ré-entonne le neuvième répons après le Gloria Patri : à savoir tous les dimanches de l’Avent, et du dimanche de la Septuagésime jusqu’à Pâques à l’office du temps, et en la fête des Saints Innocents, sauf si elle tombe un dimanche.
Pièce célèbre de tout le répertoire grégorien, le célébrissime répons Aspiciens a longe, premier des neuf répons des matines du premier dimanche de l’Avent, est tout particulièrement remarquable avec ses quatre versets et ses différentes réclames, son chant est de ce fait entouré de la plus grande solennité.
Contrairement au rit romain, l’usage parisien a conservé le neuvième répons pour toutes les matines des dimanches et fêtes (les livres romains ont fait disparaître les neuvièmes répons et ont mis à sa place le Te Deum. L’usage parisien a gardé la disposition primitive : le neuvième répons est suivi du Te Deum). En raison de la suppression du Te Deum les jours de pénitence, le Cérémonial parisien demande que la dernière reprise du répons soit lente, afin de tenir lieu du Te Deum.
Notons que le neuvième répons du rit parisien pour le premier dimanche de l’Avent (Lætentur Cœli) n’existe plus au premier dimanche de l’Avent dans les livres romains tridentins.
8. Hora Nona Matutina in Choro sanctæ ac Metropolitanæ Parisiensis Ecclesiæ, D. Canonicus Theologus sermocinaturus est. 8. A neuf heures du matin dans le chœur de l’Eglise sainte et métropolitaine des Parisiens, M. le Chanoine Théologal prêchera.
Le IIIème Concile de Latran, Xème concile œcuménique tenu en 1179, avait institué dans chaque chapitre de cathédrale la fonction de chanoine théologal, qui avait pour mission d’instruire le clergé & les enfants pauvres, en particulier en prêchant et en enseignant publiquement la théologie et l’Ecriture Sainte dans l’église cathédrale.
9. In Missa maiori, Diaconus & Subdiaconus utuntur Dalmatica & Tunica, more solito, quia est duplex, quod observatur in omnibus aliis Dominicis Adventus, quæ sunt duplices. 9. A la grand’messe, le diacre et le sous-diacre usent de la dalmatique et de la tunique, comme d’habitude, parce que [ce dimanche] est double, ce qu’on observe pour tous les autres dimanches de l’Avent, qui sont doubles.
Contrairement au rit romain qui utilise les chasubles pliées comme vêtement du diacre et du sous-diacre pendant l’Avent, le rit parisien conserve les dalmatique et tunique habituelles. La raison évoquée est la grande dignité dans le rang des fêtes des quatre dimanches du temps de l’Avent. Comme on le verra ci-après, les chasubles pliées sont en usage lors des féries de semaine du temps de l’Avent.
10. In Dominicis & Feriis Adventus dicuntur tres Orationes, secunda de Beata, Deus qui de Beata Maria. Tertia pro Ecclesia Ecclesiæ tuæ. In Festis autem secunda Oratio de Adventu. Tertia de Beata, & omittitur, Ecclesiæ tuæ. Non dicitur Gloria in excelsis, per totum Adventum : In Dominicis dicitur Credo, in Feriis non dicitur. In Missa de tempore Adventus, dicitur semper Benedicamus Domino 10. Les dimanches et féries de l’Avent, on dit trois oraisons, le seconde de la Bienheureuse [Vierge Marie], Deus qui de Beata Maria, la troisième pour l’Eglise Ecclesiæ tuæ. Mais les [jours de] fêtes, la seconde est de l’Avent, la troisième de la Bienheureuse [Vierge Marie], et l’on omet Ecclesiæ tuæ. On ne dit pas le Gloria in excelsis pour tout l’Avent ; mais les dimanches, on dit le Credo, que l’on ne dit pas les féries. A la messe du temps de l’Avent, on dit toujours Benedicamus Domino.
Les règles ici énoncées sont rigoureusement les mêmes que celles qui étaient dans les éditions tridentines des livres romains.
Selon l’ancien usage remontant au moins au Moyen-Age, on ajoutait très souvent d’autres oraisons aux trois oraisons de la messe du jour, savoir la collecte, la secrète et la postcommunion. Tout cela fut aboli par les nouvelles rubriques de 1960 et par le Missel romain de 1962, vraisemblablement pour rechercher des gains de temps sur la durée totale de la messe. On regrettera la suppression de ces anciennes oraisons car elles orientaient la prière des fidèles sur des intentions de prières souvent concrètes et précises. La disparition de ces intentions de prières particulières créa un appel d’air que l’on tenta maladroitement de combler bien plus tard par la création des prières dites universelles.
A la fin de la messe, l’Ite missa est remplacé par Benedicamus Domino comme à chaque fois que le Gloria in excelsis Deo n’est pas chanté à la messe.
11. Feria secunda post Dominicam primam Adventus, & aliis Feriis usque ad Nativitatem Domini, Per totum Adventum dicuntur preces feriales ad omnes horas flexis gentibus. Ad Benedictus & ad Magnificat cantantur Antiphonæ propriæ capitula & Responsoria Brevia horarum dicuntur ut in Psalterio, tempore Adventus. Ad minores horas tantum dicuntur Antiphonæ Dominicæ præcedentis per Hebdomadam quarta prætermissa, quando fit de Feria, nisi assignentur propriæ. Non cantatur Officium parvum usque post Purificationem, nec fiunt Commemorationes communes de Cruce, de Ss. & de pace ab hac die usque post octavam Epiphaniæ, & in majori Missa, non cantatur Alleluya, nec versus ejusdem : Diaconus & Subdiaconus in minoribus Ecclesiis non utuntur Dalmatica nec Tunica, sed Albis, manipulis & stola induti ministrant : In magnis autem Ecclesiis Collegiatis & Parochialibus, in quibus magnus & notabilis est Canonicorum, Beneficiatorum, & Sacerdotum Officiariorum numerus, Diaconus & Subdiaconus utuntur Planetis transversus super humeros & stola latiori, more Ecclesiæ Metropolitanæ : quam planetam Subdiaconus antequam de altari accipiat librum Epistolarum ad cantandum Epistolam decenter deponit in cornu Altaris a parte Epistolæ, & cantata Epistola, depositoque libro super Altare eam resumit, ut prius. 11. Le lundi après le premier dimanche de l’Avent, & aux autres féries jusqu’à la Nativité du Seigneur, pendant tout l’Avent on dit les prières fériales à toutes les heures en fléchissant les genoux. Au Benedictus & au Magnificat on chante les antiennes propres, le capitule et le répons bref des heures comme au Psautier, au temps de l’Avent. Aux petites heures seulement on dit les antiennes du dimanche précédent, en négligeant de le faire pour la quatrième semaine, lorsqu’on fait [l’office de] la férie, si il n’en est pas assigné de propres. On ne chante pas le Petit Office [de la Sainte Vierge] jusqu’après la Purification, ni ne fait les commémoraisons communes de la Croix, des Saints et de la paix, depuis ce jour jusqu’après l’octave de l’Epiphanie, et à la grand’messe, on ne chante ni l’Alléluia ni son verset ; le diacre et le sous-diacre, dans les plus petites églises, n’usent point de la dalmatique ni de la tunique, mais ils servent revêtus en aubes, manipules et étole ; mais dans les grandes églises collégiales ou paroissiales, dans lesquelles grand et notable est le nombre des chanoines, bénéficiers et prêtres officiants, le diacre et le sous-diacre utilisent les chasubles transverses sur les épaules & l’étole large, à la façon de l’Eglise métropolitaine : le sous-diacre – avant de recevoir le livre des épîtres pour chanter l’épître – dépose convenablement ladite chasuble au coin de l’autel du côté de l’épître, et, l’épître chantée et le livre déposé sur l’autel, il la remet comme auparavant.
On notera la suppression du petit office de la Sainte Vierge jusqu’au 2 février dans l’usage de Paris.
Les chasubles pliées sont donc en usage pendant les féries de l’Avent à Paris (mais pas les dimanches, qui ont rang de fêtes doubles, cf. supra n°9). Le Cérémonial rappelle un usage très ancien, savoir que le diacre et le sous-diacre peuvent toujours servir en aubes et étoles, notablement pour les petites églises. Ce même rappel se trouve également dans les rubriques du Missel romain de saint Pie V (De qualitate paramentorum tit. XIX, n. 6, 7. “Dans les petites églises, en ces jours de jeûne, ils accomplissent leurs fonctions revêtus simplement de l’aube : le sous-diacre avec le manipule, le diacre portant aussi l’étole sur l’épaule gauche pendant sous le bras droit.”
L’usage de la chasuble pliée par le sous-diacre parisien est tout à fait similaire au romain : il la dépose – comme le diacre – lorsqu’il fait une fonction particulière, à savoir le chant de l’épître. Pour le rit romain, cf. Pio Martinucci, Manuale sacrarum Cæromoniarum, chap. VI, n°14 : “Si les ministres portent la chasuble pliée, le premier acolyte se lèvera durant la dernière collecte avant l’épître et retirera la chasuble pliée du sous-diacre, puis celui-ci recevra le livre, chantera l’épître, et baisera la main du célébrant ; après qu’il a rendu le livre, il revêtira de nouveau la chasuble pliée – soit près de l’autel, soit à la crédence – et transférera du côté de l’évangile le missel avec son coussin ou pupitre.”
12. Similiter & Diaconus suam planetam deponit antequam accipiat de Altari sacrum Evangeliorum codicem, in cornu Altaris, a parte Evangelii, quam non resumit nisi post Communionem celebrantis, immediate antequam deferat Missale celebrantis ad cornu Epistolæ : stola latiori autem idem Diaconus se induit cum aliis ornamentis super aliam stolam communem & ordinariam, qua stola latiori se etiam cingit & nodat super axillam sinistram. 12. Et de même le diacre dépose sa chasuble avant de recevoir à l’autel le livre sacré des Evangiles, au coin de l’autel du côté Evangile, laquelle il ne reprendra qu’après la communion du célébrant, immédiatement avant de rapporter le Missel du célébrant au coin de l’Epître : mais le diacre se revêt alors de l’étole large, avec les autres ornements, au dessus de l’autre étole commune & ordinaire, laquelle étole large il se ceindra et nouera sous l’aisselle gauche.
Rappelons qu’en liturgie, le côté Evangile désigne la partie gauche d’un autel, le côté Epître sa partie droite (quand on le regarde depuis la nef).
Comme pour le sous-diacre, l’usage parisien de la chasuble pliée du diacre est totalement similaire à l’usage romain. Comme étudié dans l’article de ce site sur les chasubles pliées, le diacre roulait initialement sa chasuble, en y faisant parfois un nœud, comme le représente cette gravure tirée de l’Explication simple, littérale et historique des cérémonies de l’église, Volume 2, planche VII p. 315 de Dom Claude de Vert, osb (Paris, 1708)

Diacre portant la chasuble roulée pour chanter l'évangile.
Diacre portant la chasuble roulée pour chanter l’évangile.

Par la suite, pour simplifier cette action de rouler la chasuble transversalement, on remplaça l’ornement par un nouvel destiné à l’évoquer : l’étole large (stola latiori).
13. Feriæ Adventus sunt majores, de quibus fit Officium aut saltem commemoratio, quocumque Festo in iis occurrente, similiter & de dominicis, de quibus fit semper Officium, nisi occurrat Festum Patroni, Titularis & Dedicationis Ecclesiæ in secunda, tertia, & quarta Dominicis, tunc enim fieret Officium de hujusmodi Festo cum commemoratione Dominicæ semper. Sabbati diebus licet Officium fiat de Feria, Missa tamen cantatur de Beata Maria Rorate cœli, cum Gloria in excelsis, in qua secunda oratio erit de feria, & tertia de Sancto Spiritu. 13. Les Féries de l’Avent sont majeures, desquelles on fait l’office ou du moins la commémoraison, quelque soit la fête qui leur est occurente, et de même pour les dimanches, dont on fait toujours l’office, sauf si survient la fête du patron, du titulaire et la dédicace de l’église le second, troisième et quatrième dimanche, alors en effet serait fait l’office de ladite fête toujours avec commémoraison du dimanche. Les samedis, il est permis que l’office soit de la férie, cependant on chante la messe de la Bienheureuse Marie, Rorate cœli, avec Gloria in excelsis, en laquelle la seconde oraison sera de la férie, & la troisième du Saint-Esprit.
Les règles parisiennes sont ici parfaitement similaires au règles romaines, sauf sur un point : seule la fête du patron, du titulaire ou de la dédicace de l’église passe devant les second, troisième et quatrième dimanche de l’Avent à Paris (alors que ces trois dimanches cèdent devant une fête double de première classe au Missel romain de saint Pie V).
14. De vigiliis sancti Andreæ & sancti Thomæ nihil fit in Officio, nisi Missa quæ cantatur de vigilia cum commemoratione Adventus, nisi in vigilia S. Thomæ in quatuor temporibus occurrente, tunc enim de eadem fit tantum commemoratio in Missa. 14. Aux vigiles de saint André et de saint Thomas, rien n’en est fait à l’office, si ce n’est la messe qui est chantée de la vigile avec commémoraison de l’Avent, si ce n’est lorsque la vigile de saint Thomas tombe aux Quatre-Temps, alors en effet il n’est fait seulement commémoraison d’elle à la messe.
Les vigiles des fêtes des apôtres saint André (vigile le 29 novembre, fête le 30 novembre) et saint Thomas (vigile le 20 décembre, fête le 21 décembre) sont des jours de jeûnes et de pénitence préparatoire à ces fêtes majeures. Seule la messe en est chantée à Paris, avec mémoire de l’Avent, sans célébration ni mémoire de la vigile à l’office divin. A Paris, les Quatre-Temps priment sur la vigile de saint Thomas. Les rubriques du Missel de saint Pie V prévoient comme à Paris la mémoire de la férie aux vigiles tombant durant le temps de l’Avent et permettent de ne pas dire l’office de la vigile.
15. Nona cantatur post Missam ante prandium in omnibus feriis Adventus quando fit de Feria, Ideo Missa maior cantatur post sextam. Quando autem fit de aliquo Festo Duplici aut semiduplici, nona cantatur hora solita post prandium. 15. None est chantée après la messe avant le repas à toutes les féries de l’Avent, quand on fait de la férie, donc la grand’messe est chantée après sexte. Mais quand on fait d’une quelconque fête double ou semi-double, none est chantée à l’heure habituelle après le repas.
Le temps de l’Avent est un temps de jeûne. Cet article 15 rend compte de la survie de la discipline antique des premiers chrétiens jusqu’au XVIIème siècle : cette discipline antique du jeûne implique qu’on ne prenne rien avant la communion à la messe du jour. Les jours où on ne jeûne pas, la messe était célébrée après l’office de tierce (9h du matin) et donc avant celui de sexte (12h) (et donc on rompt le jeûne après sexte, vers midi) : les jours de jeûne, l’horaire de la messe était différé dans l’après-midi, entre sexte et none (donc entre midi et 15h selon nos horaires actuels) et on rompait le jeûne ensuite (durant le Carême, le jeûne était plus rigoureux que durant l’Avent, donc la messe était encore reculée, entre none et vêpres). Cette discipline ascétique était observée les jours de semaine (féries), mais pas le dimanche (car on ne jeûne jamais le jour où l’on célèbre chaque semaine la résurrection du Christ) ni les jours de fêtes doubles ou semidoubles. Insensiblement au cours des temps, on garda cette discipline, mais “l’astuce” consista à changer les horaires : on gardait la règle (la messe chantée entre sexte et none puis le déjeuner, mais il suffisait d’avancer l’office de sexte, la messe et l’office de none au matin pour continuer de déjeuner à l’heure habituelle…
16. In festis occurrentibus per Adventum dicitur Gloria in excelsis, adhibetur Color conveniens Albus vel rubeus pro qualitate festi, & in Missa maiori Diaconus & Subdiaconusn utuntur Dalmatica & Tunica. Item semper fit commemoratio de feria Adventus quæ procedit commemorationem festi commemorationis & Missæ, si tale occurrat : sed non legitur Evangelium Feriæ in Missa præterquam Evangelium feriæ quatuor temporum & vigiliæ S. Thomæ occurrentis extra quatuor tempora. 16. Aux fêtes occurrentes pendant l’Avent, on dit le Gloria in excelsis, on utilise la couleur convenable, blanche ou rouge selon la qualité de la fête, & à la grand messe le diacre & le sous-diacre usent de la dalmatique et de la tunique. De même on fait toujours la mémoire de la férie de l’Avent qui suit la mémoire de la fête commémorée & de la messe, si une telle [rencontre] survient ; mais on ne lit pas l’évangile de la férie à la messe, sauf l’évangile de la férie des Quatre-Temps et de la vigile de saint Thomas survenant hors des Quatre-Temps.
Rien de notablement différent avec l’usage romain ici. Pour mieux comprendre ce passage quelque peu elliptique, rappelons que la mémoire d’un jour liturgique se faisait non seulement en ajoutant ses oraisons à celle de la fête qui le supplantait, mais aussi en utilisant son évangile en guise de dernier évangile à la messe – à la place du Prologue de saint Jean -, pratique ancienne que le code des rubriques de 1960 a supprimée pour le rit romain.
Notons enfin que le Missel parisien contient une très ancienne série d’épîtres et d’évangiles propre pour les Mercredis et Vendredis de l’Avent (en dehors de la Semaine des Quatre-Temps) – ces évangiles ne sont donc pas repris à la fin de la messe comme dernier évangile si jamais ce jour-là tombe une fête de saint.
17. Si vigilia sanctæ Andreæ occurrerit in Adventu, nihil fit de ea nec commemoratio in Officio. Missa tamen maior Chori erit de vigilia, cum commemoratione feriæ Adventus, & sancti Saturnini. Si eadem vigilia sancti Andreæ occurrerit ante Adventum, Officium & Missa erunt de Vigilia : in ea secunda Oratio de s. Saturnino, tertia de Beata. 17. Si la vigile de saint André survient durant l’Avent, on ne fait rien d’elle ni on ne la commémore à l’office. La grand messe du chœur cependant sera de la vigile, avec mémoire de l’Avent, & de saint Saturnin. Si la même vigile de saint André survient avant l’Avent, l’office et la messe seront de la vigile ; à la messe la seconde oraison [sera] de saint Saturnin, la troisième de la Bienheureuse [Vierge Marie].
Ce paragraphe explicite les règles posées un peu plus haut (§ 14 & 16). La vigile de saint André est le 29 novembre. L’Avent commençant au plus tôt le 27 novembre, au plus tard le 3 décembre, selon les années la vigile de saint André tombera donc soit dans l’Avent soit encore dans le Temps après la Pentecôte qui précède.
18. Si occurrat festum Duplex aut semiduplex in aliqua vigilia intra Adventum ; in Missa de Festo, secunda Oratio erit de feria Adventus ; tertia de vigilia, (nisi sit Festum primæ classis) quamvis alias Missa vigiliæ præferatur Missæ de Adventu : quia in alia Missa, dignior est Oratio feriæ Adventus, quæ dicitur in Officio, quam oratio vigiliæ : & in fine Missæ legitur Evangelium vigiliæ. 18. Si survient une fête double ou semi-double au jour d’une des vigiles durant l’Avent, à la messe de la fête, la seconde oraison sera de la férie de l’Avent, la troisième de la vigile (excepté à une Fête de première classe), quoique par ailleurs on préfèrera la messe de la vigile à la messe de l’Avent : plus digne est l’oraison de la férie de l’Avent, que l’on dit à l’office, que l’oraison de la vigile ; & à la fin de la messe on lit l’évangile de la vigile.
Ce paragraphe précise qu’en dépit du fait que la messe de la vigile d’un saint a préséance sur celle de l’Avent, si une fête venait à survenir le jour de cette vigile, l’oraison de l’Avent précèderait toutefois celle de la vigile dans l’ordre des oraisons à la messe de la fête. Les fêtes de première classe toutefois suppriment la commémoraison d’autres messes par des oraisons multiples.
Les fêtes doubles et semi-doubles qui peuvent survenir durant le temps de l’Avent à l’époque où Martin Sonnet rédigea le Cérémonial Parisien sont assez nombreuses, les voici :

  • 30 novembre – saint André, apôtre (double)
  • 1er décembre – saint Eloi, évêque & confesseur (semi-double),
  • 2 décembre – sainte Valérie, vierge & martyre (semi-double),
  • 4 décembre – Susception des Saintes Reliques (double),
  • 6 décembre – saint Nicolas, évêque & confesseur (double),
  • 8 décembre – Conception de la Bienheureuse Vierge Marie (double solennel),
  • 9 décembre – saint Nicaise, évêque & martyr, & ses compagnons martyrs (semi-double),
  • 10 décembre – saints Fuscien, Victoric et Gentien, martyrs (semi-double)
  • 13 décembre – sainte Lucie, vierge & martyre (semi-double)
  • 21 décembre – saint Thomas, apôtre (double)

Il n’y a pas de première classe au calendrier diocésain durant cette période, toutefois, une église dont le saint patron serait fêté durant l’Avent célèbrerait sa fête sous le rite de première classe.
Le cas d’une occurence entre une fête double et semi-double avec les deux vigiles de saint André (29 novembre) et de saint Thomas (20 décembre) évoqué par ce § 18 est assez théorique, car cela suppose que cette fête – empêchée à son jour normal – a été translatée à l’une de ces deux dates. Tout ce passage théorique n’a probablement pour but que de renforcer encore la démonstration du principe que Sonnet énonce au paragraphe 13, à savoir que les féries de l’Avent sont majeures.

19. De vigilia sancti Thomæ nihil fit in Officio, sed maior Missa Chori erit de ea cum commemoratione feriæ & de Beata : nisi acciderit in quatuor temporibus, quo casu fit tantum de eam commemoratio in Missa quatuor temporum, nec eius Evangelium legitur in fine Missæ. 19. Au sujet de la vigile de saint Thomas, rien n’en est fait à l’office, mais la grand messe du chœur sera de celle-ci, avec mémoire de la férie et de la Bienheureuse [Vierge Marie] : sauf si elle tombe aux Quatre-Temps, dans quel cas on en fait seulement mémoire à la messe des Quatre-Temps, et son évangile ne sera pas lu à la fin de la messe.
Ce paragraphe précise à nouveau des points déjà évoqués à partir du § 16. Rappelons encore une fois que la vigile de saint Thomas est le 20 décembre – que les Quatre-Temps se célèbrent les mercredi, vendredi et samedi qui suivent le IIIème dimanche de l’Avent. Ils ont préséance sur la messe de la vigile de saint Thomas (qui est alors commémorée par ses oraisons, mais pas par son évangile.
20. In Missa vigiliarum Ss. Andræ in Adventu, & Thomæ, utitur Colore de tempore id est albo, & Diaconus & Subdiaconus utuntur planetis transversis super humeros, & Diaconus præterea stola latiore, more solito. In vigilia vero sancti Andræ extra Adventum, utitur Colore rubeo de tempore. 20. A la messe de vigiles des saints André durant l’Avent & de Thomas, on use de la couleur du temps, c’est-à-dire du blanc, et le diacre & le sous-diacre usent de chasubles transverses sur les épaules, et le diacre en outre de l’étole large, de la façon habituelle. Mais en la vigile de saint André en dehors de l’Avent, on use de la couleur rouge du temps.
Nouvelles précisions sur les deux messes des deux vigiles de saints pouvant tomber durant l’Avent, qui confirment le caractère férial – et non festival – de ces deux messes un peu particulières : on utilise la couleur du temps liturgique (blanc pour l’Avent parisien, cf. § 3 supra, et rouge pour le temps après la Pentecôte parisien) et non celle de la fête du saint. Si cette messe se célèbre durant l’Avent, on utilise les chasubles pliées à la parisienne, c’est-à-dire roulées sur les épaules, comme on l’a vu ci-dessus, § 11.
21. Die quarta Decembris ad Missam exponuntur solemniter sanctorum Reliquiæ, in Ecclesiis in quibus habentur ad expositionem propriæ. Festa S. Andræ, S. Nicolai & Conceptionis B. Mariæ, sancti Thomæ & aliorum, Celebrantur pro qualitate eorum, prout notantur in Calendario Breviarii, juxta Ritus in prima parte hujus Cæremonialis præsciptos. 21. Le 4 décembre à la messe, on expose solennellement les reliques des saints, dans les églises qui en ont de propre à être exposées. Les fêtes de saint André, saint Nicolas & de la Conception de la Bienheureuse Marie, de saint Thomas et autres sont célébrées selon leur qualité, selon ce qui est noté au calendrier du Bréviaire, selon le rit prescrit dans la première partie de ce cérémonial.
Comme nous l’avons vu à la note du § 18, dans la liste des fêtes pouvant tomber durant l’Avent, Paris célébrait le 4 décembre la fête des reliques des saints. Cette fête ancienne était en effet célébrée un peu partout à cette date, puis fut déplacée de façon plus rationnelle dans l’octave de la Toussaint en 1194. Le fait que Paris, comme un petit nombre de diocèses, continua à célébrer cette fête des reliques au 4 décembre cinq siècles après le changement de date est un indice de plus de la volonté ferme du rit parisien de conserver jalousement les formes les plus antiques et primitives de la liturgie occidentale.
22. In secunda, tertia, & quarta Dominicis Adventus, nihil occurrit particulare & extraordinarium : sunt Duplices majories, & Dominicæ secundæ classis : Ideo cantatur Responsorium ad Vesperas. Non dicuntur preces ad Completorium & primam, Invitatorium repetitur more duplici, in prima & secunda Dominica Psalmus Venite, cantatur de tertio tono, in tertia vero & quarta cantatur de quarto tono. Additurque Alleluia, in fine Responsorium Brevium horarum, in omnibus Dominicis Adventus. Hæc omnia ritu Duplici. Die decimo septimo Decembris incipiuntur Antiphonæ propriæ ad laudes & per horas. Et Feria secunda post Dominicam tertiam cantantur Responsoria Clama, & cætera. 22. Au second, troisième et quatrième dimanche de l’Avent, il ne se présente rien de particulier et ni d’extraordinaire : ce sont des Doubles majeurs, et des dimanches de seconde classe, aussi chante-t-on un répons aux vêpres. On ne dit pas les prières à complies et à prime ; l’invitatoire est répété de façon double ; au premier et second dimanche, le psaume Venite est chanté du troisième ton, mais au troisième & quatrième dimanche, il est chanté du quatrième ton. On ajoute Alleluia à la fin des répons des petites heures tous les dimanches de l’Avent. Tout cela est du rite double. Le 17 décembre on commence les antiennes propres à laudes et à vêpres. Et à la seconde férie après le troisième dimanche, on chante le répons Clama, etc.
Remarquons que contrairement au rit romain, rien ne distingue le dimanche de Gaudete, IIIème dimanche de l’Avent, des autres dimanche de ce temps : tout l’Avent parisien étant célébré en blanc, rien n’est précisé pour une éventuelle couleur rose le IIIème dimanche marquant le dimanche de Gaudete – Au livre II, chapitre VI qu’il consacrera aux devoirs de l’organiste, le Cérémonial parisien indiquera que l’orgue n’est pas touché pendant les quatre dimanches de l’Avent.
Conformément à un usage remontant à l’époque carolingienne, un répons (prolixe, et non bref – le plus souvent tiré de l’office nocturne) est chanté après le capitule de vêpres.
Les preces sont des versets ajoutés vers la fin des offices les jours de jeûne et de pénitence, et que l’on chante à genoux : elles sont donc bien logiquement chantées pendant les féries de l’Avent, mais pas le dimanche, car ce ne sont jamais des jours de jeûne.
Le chant de l’invitatoire de matines pour les fêtes solennelles connait – dans le rit de Paris – de savantes alternances entre quatre chantres en chapes, l’orgue et le chœur. Ces alternances sont plus simples pour les fêtes doubles, rang auxquels sont placés les dimanches de l’Avent : deux chantres en chapes alternent avec le chœur, sans intervention de l’orgue.

A suivre…

Fichier PDF : Manuel des cérémonies selon le rite de l’Eglise de Paris – 1846

Ce manuel de cérémonies a été rédigé par le liturgiste Augustin-Pierre-Paul Caron (1779 † 1851), prêtre du diocèse de Paris, qui le publia chez Adrien Le Clere en 1846.

L’Abbé Caron était né à Marseille-le-Petit (Oise) en 1779 ; il fut longtemps professeur de liturgie au Séminaire de Saint-Sulpice. Il écrivit de nombreux articles pour l’Ami de la Religion et publia avec l’Abbé Gosselin une édition des Œuvres complètes de Bossuet & de Fénelon pour laquelle il rédigea des notes érudites.

Par la publication de ce cérémonial, l’Abbé Caron désirait combler un manque dont souffrait le clergé parisien : en effet, le dernier cérémonial était celui publié par le Cardinal de Noailles en 1703, lequel implémentait le vieux cérémonial – fort traditionnel – publié par Martin Sonnet en 1662, afin de prendre en compte les modifications nombreuses apportées à l’usage de Paris par Mgr de Harlay et le Cardinal de Noailles. Toutefois, il fallait adapter le cérémonial de 1703 au nouveau missel parisien publié en 1736 par Mgr de Vintimille du Luc (et dans ses éditions successives de 1777 & 1830), ce à quoi c’est attelé l’Abbé Caron.

Ce travail de synthèse de l’Abbé Caron décrit le rit parisien de Mgr de Vintimille avec une grande précision, réunissant les rubriques éparses provenant de différents ouvrages et la confrontant avec la pratique et l’expérience. A titre documentaire, les liturgistes pourront observer dans cet ouvrage la pratique parisienne du XIXème siècle, et son déploiement de cérémonies, qui a conservé quelque chose des antiques fastes basilicaux romains des premiers siècles. Par exemple, à la messe haute, le prêtre célébrant voit à ses côtés la présence d’un prêtre assistant en chape, d’un diacre, d’un sous-diacre, de deux acolytes, de deux céroféraires, de deux thuriféraires, d’un crucigère en chape, d’un exorciste, de six induts en tuniques, de six chantres en chape (2 choristes & 4 adjuteurs), d’un cérémoniaire, d’un collectaire (sans compter les enfants de chœur et leur maître ainsi que du maître des cérémonies qui peut assister le cérémoniaire pour la Semaine Sainte et certains offices), soit un minimum de 26 ministres tout de même ! Toutefois, à ce stade ultime de l’évolution du rit parisien, il est souvent assez délicat voire complexe de démêler parmi les usages décrits ce qui relève de l’antique, vénérable & authentique tradition parisienne (souvent plus romaine du reste que le rit romain lui-même, lequel dérive des simplifications de la Curie à Avignon popularisées par les Frères Mineurs), des innovations intellectuelles néo-gallicanes du XVIIIème siècle.

Dans cette perspective, la lecture de l’introduction rédigée par M. l’Abbé Caron à son cérémonial sera particulièrement utile & instructive, en situant son travail dans l’histoire du rit de Paris. L’auteur a en outre développé son introduction en rédigeant à part une très intéressante Notice historique sur les rites de l’Eglise de Paris publiée à la même date chez le même éditeur. Cette notice – également vendue à part – forme en général une annexe finale au cérémonial de Caron, vous la trouverez en fin d’ouvrage dans le fichier PDF ci-après.

Même si les cérémonies décrites par l’ouvrage sont devenues obsolètes du fait de la suppression du rit de Mgr de Vintimille, les cérémoniaires curieux pourront le consulter dans l’esprit du premier article de l’Instruction pour le passage de la liturgie parisienne à la liturgie romaine publiée en 1874 par le Cardinal Guibert :

1. – Cet article comprend les points sur lesquels on est autorisé à s‘écarter des divers Cérémoniaux ; ce sont ceux qui ont pour objet : 1° les privilèges accordés par le Saint-Siège au diocèse de Paris ; 2° les usages conformes à l’esprit de l’Eglise et qui sont præter et non contra rubricas, selon l’expression des auteurs ; 3° enfin les questions laissées à la libre discussion des rubricistes et sur lesquelles nous n’admettons pas l’opinion adoptée par l’un ou l’autre des Manuels de Cérémonies les plus répandus. Dans le choix de ces opinions, nous suivrons autant que possible le principe admis par la Commission du Cérémonial : Dans les questions controversées entre les rubricistes romains, on devra adopter l’opinion conforme à ce que prescrivait le Cérémonial parisien.
Un cérémonial fait pour l’Eglise universelle, quelque parfait qu’on le suppose, n’a pas à entrer dans ces détails qui ne regardent qu’un diocèse en particulier.

Certains dispositifs, comme ceux réglant les saluts, l’ordre des processions, les fonctions des induts, des choristes ou des enfants de chœurs pourraient ainsi nourrir la réflexion des cérémoniaires sur ces détails particuliers.

Vous pouvez consulter cet ouvrage sur Google Books ou le télécharger sur notre site (fichier de 135 Mo).

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Table des matières de cet ouvrage :

PREMIÈRE PARTIE. DE LA MESSE BASSE.
CHAPITRE PREMIER. — Notions générales sur les préparatifs de la Messe, et sur diverses choses qui s’y rapportent. 1
Article Premier. — Du lieu propre à la célébration de la Messe. Ibid.
Article ii. — De L’Autel, et de sa préparation. 2
Article iii. — Des Vases et Linges sacrés. 5
Article iv. — Des Vêtements et Ornements sacrés. 7
§ 1. De la qualité des Ornements. Ibid.
§ 2. De la couleur des Ornements. 9
Article v. De l’heure du saint Sacrifice. 12
CHAPITRE II. — De quelques Cérémonies générales. 13
Article Premier. — Des inclinations du corps. 14
Article ii. — De la position des mains et des pieds. Ibid.
Article iii. — De la direction des yeux, et des inflexions de la voix. 17
CHAPITRE III De ta préparation du Prêtre. 18
CHAPITRE IV Des Cérémonies de la Messe basse. 20
Article Premier. — Cérémonies communes à toutes les Messes. Ibid.
§ 1. De l’entrée du Prêtre à l’autel. Ibid.
§ 2. Du commencement de la Messe jusqu’après la Confession. 22
§ 3. De l’Introït, du Kyrie eleison, et au Gloria in excelsis. 23
§ 4. De la Collecte, et des Prophéties. 24
§ 5. De l’Epître, du Graduel, et de ce qui suit jusqu’à l’Offertoire. 28
§ 6. De l’Otfertoire, et de ce qui le suit, jusqu’au Canon exclusivement. 31
§ 7. Du Canon de la Messe, jusqu’après la Consécration. 35
§ 8. De la suite du Canon, après la Consécration, jusqu’à l’Oraison Dominicale. 39
§ 9. De l’Oraison Dominicale, et de ce qui la suit jusqu’après la Communion du Prêtre. 41
§ 10. De la Communion des Fidèles. 47
§ 11. De l’Antienne dite Communion, et des Oraisons qui la suivent. 53
§ 12. De la Bénédiction à la fin de la Messe, et de l’Evangile de saint Jean. 54
Article ii. — Rites de la Messe basse devant le très-saint sacrement exposé. 55
Article iii. —Rites de la Messe basse célébrée en présence de M. l’Archevêque revêtu de l’habit de chœur. 58
Article iv. — Rites à observer dans la Messe basse pour les Défunts. Ibid.
Article v. — De divers incidents particuliers à quelques Messes. 60
§ 1. Des Messes de la Fête de Noël. Ibid.
§ 2. De l’imposition des Cendres, le premier Mercredi du Carême. 62
§ 3. Des Messes auxquelles on lit la Passion pendant la Semaine sainte. 63
§ 4. Du Binage. 64
Article vi. — Des Messes votives. Ibid.
Article vii. — Sommaire des principales Cérémonies de la Messe basse. 66
§ I. Des diverses sortes d’inclinations. 66
§ 2. Des différentes positions des mains, et du baisement de l’autel. 68
§ 3. De l’élévation des yeux, et des inflexions de la voix. 71
CHAPITRE V. — Des fautes dans lesquelles on tombe plus fréquemment en célebrant la Messe. 73
Article Premier. — Fautes dans la préparation. 74
Article ii. — Fautes dans les inclinations, dans la position des mains, et la direction des yeux. 75
Article iii. — Fautes dans la récitation des prières, et dans les inflexions de la voix. 77
Article iv. — Fautes dans les actions on cérémonies. 78
CHAPITRE VI. — Du Servant de la Messe basse. 81
Article Premier. — Fonctions du Servant, communes à toutes les Messes. Ibid.
§ 1. Observations générales sur ces fonctions. Ibid.
§ 2. Ce que le Servant doit faire à la sacristie, et en allant à l’autel. 84
§ 3. Fonctions du Servant depuis le commencement de la Messe jusqu’au Sanctus. 86
§ 4. Ses fonctions depuis le commencement du Canon jusqu’à la fin de la Messe. 90
Article ii. — Ce que le Servant doit faire à la Messe célébrée devant le très-saint Sacrement exposé ; en présence de M. l’Archevêque, s’il est en habit de chœur ; et à la Messe des Défunts. 94
Article iii. — Fonctions particulières à certaines Messes. 95
Article iv. — Fonctions des Servants de la Messe basse célébrée par un Evêque. 97

DEUXIÈME PARTIE. DE L’OFFICE PUBLIC DU CHOEUR.
CHAPITRE PREMIER. — Des cérémonies générales du Chœur. 103
Article Premier. — De l’habit de chœur. Ibid.
Article ii. — De l’entrée au chœur et de la sortie. 104
Article iii. — De la modestie qu’on doit observer dans le chœur. 105
Article iv. — De l’ordre à garder pour s’asseoir, se tenir debout, et à genoux. 106
§ I. Quand faut-il s’asseoir au chœur sur les stalles baissées ? 107
§ 2. Quand faut-il se tenir debout, et quand doit-on avoir la face tournée vers l’autel ? Ibid.
§ 3. Quand faut-il se mettre à genoux ? 110
Article v. — Quand faut il avoir la tète nue, ou l’avoir couverte? Ibid.
Article vi. — Des diverses sortes d’inclinations. 112
Article vii. — De la position des mains ; du signe de la croix ; et de l’action de se frapper la poitrine. 114
Article viii. — Des encensements. 115
Article ix. — Du chant, et des pauses qu’on doit y faire. 116
CHAPITRE II. — Des cérémonies de la grand’Messe. 119
Article Premier. — De la Messe du rite Double. Ibid.
§ 1. De la préparation du Célébrant et des Ministres. 120
§ 2. De l’entrée à l’autel, et de ce qui suit jusqu’à la Collecte. Ibid.
§ 3. De la Collecte, de l’Epitre, et de ce qui la suit jusqu’à l’Offertoire. 124
§ 4. De l’Offertoire, et de ce qui le suit jusqu’au Canon. 128
§ 5. Du Canon jusqu’à l’Oraison Dominicale. 132
§ 6. De l’Oraison Dominicale, et de ce qui vient après jusqu’à la Communion. 134
S 7. De la Communion, et de ce qui la suit jusqu’à la Postcommunion. 136
§ 8. De la Postcommunion, et du reste de la Messe jusqu’à la fin. 139
Article ii. — De la Messe du rite Simple. 141
Article iii. — De la Messe Solennelle. 143
§ I. De la préparation du Célébrant et des Ministres. Ibid.
§ 2. De l’entree à l’autel, et de ce qui suit jusqu’à la Collecte. 144
§ 3. De la Collecte, de l’Epître, et de ce qui la suit jusqu’à l’Offertoire. 149
§ 4. De l’Offertoire, et de ce qui vient après jusqu’au Canon. 155
§ 5. Du Canon, et de ce qui le suit jusqu’à la Communion. 158
§ 6. De la Communion, et de ce qui reste jusqu’à la fin de la Messe. 159
Article iv. — De la Messe célébrée sans Ministres sacrés. 160
Article v. — De la grand’Messe célébrée en présence du très-saint Sacrement. 162
§ 1. Régles pour l’exposition du très-saint Sacrement. Ibid.
§ 2. Rites de l’exposition du très-saint Sacrement avant ou pendant la Messe, et avant un autre Office. 164
§ 3. Rites de la grand’Messe en présence du très-saint Sacrement. 166
§ 4. De la manière de serrer le très-saint Sacrement. 168
Article vi. — De la grand’Messe célébrée en présence de M. l’Archevêque. 169
CHAPITRE III. — Des vêpres, et des autres Offices du jour et de ta nuit. 171
Article Premier. — Des Vêpres et des Complies. Ibid.
Article ii. — De l’Office de la Nuit, des Laudes, et des petites Heures. 173

TROISIÈME PARTIE. RITES PARTICULIERS DES OFFICES DES DIFFÉRENTS TEMPS ET FÊTES DE L’ANNÉE.
SECTION PREMIÈRE. — Rites des Offices du propre du Temps. 175
CHAPITRE PREMIER. — Du Temps de l’Avent. Ibid.
Article Premier. — Des Messes des Quatre-Temps. Ibid.
Article ii. — Des grandes Antiennes, appelées O. 176
CHAPITRE II. — De la Fête de Noël. 178
CHAPITRE III. — De la Fête de l’Epiphanie. 180
CHAPITRE IV. — temps de la Septuagésime. 181
CHAPITRE V. — Du temps du Carême. 182
Article Premier. — Du rite commun aux Offices de ce temps. Ibid.
Article ii. — Du Mercredi des Cendres. , 183
Article iii. — Du premier Dimanche de Carême, et de quelques autres jours. 185
CHAPITRE VI. — Du temps de la Passion. 186
CHAPITRE VII. — Du Dimanche des Rameaux ; et des autres jours de la Semaine sainte jusqu’au Jeudi. 187
Article Premier. — Du Dimanche des Rameaux. Ibid.
Article ii. — Du Mardi et du Mercredi-saint. 190
CHAPITRE VIII. — De l’Office des Ténèbres, le Mercredi-saint et les deux jours suivants. 191
CHAPITRE IX. — Du Jeudi-saint. 194
Article Premier. — Ce qu’il faut préparer pour ce jour. Ibid.
Article ii. — Des petites Heures et de l’Absoute. 195
Article iii. — De la Messe et des Vêpres. 196
Article iv. — Du lavement des autels. 200
Article v. — Du lavement des pieds. 201
CHAPITRE X. — Du Vendredi-saint. 203
Article Premier. — Ce qu’il faut préparer pour l’Office de ce jour. Ibid.
Article ii. — De l’Office, jusqu’à l adoration de la croix. 204
Article iii. — De l’adoration de la croix. 207
Article iv. — De la Messe des Présanctifiés. 212
CHAPITRE XI. — Du Samedi-saint. 217
Article Premier. — Ce qu’il faut préparer pour l’Office de ce jour. Ibid.
Article ii. — De la première Litanie, et de la Bénédiction du feu. 218
Article iii. — De l’annonce de Pâque. 220
Article iv. — Des Prophéties. 222
Article v. — De la seconde Litanie, de la Bénédiction des Fonts, et du Baptême. 223
Article vi. — De la troisième Litanie, de la Messe, et des Vêpres. 227
Article vii. — Des Complies. 228
CHAPITRE XII. — Du saint jour de Pâque. 229
CHAPITRE XIII. — Des petites et des grandes Litanies, ou des Processions qui se font à la fête de saint Marc, et aux Rogations- 233
CHAPITRE XIV. — De la Vigile de la Pentecôte. 235
CHAPITRE XV. — De la Fête et de la Semaine de la Pentecôte. 236
CHAPITRE XVI. — De la Fête et de l’Octave du très-saint Sacrement. 238
Article Premier. — Des objets à préparer pour la Procession. Ibid.
Article ii. — De l’exposition et de la Procession du très-saint Sacrement. 219
Article iii. — De la Messe. 242
Article iv. — Des Vêpres et du Salut. 243
Article v. — Des jours dans l’Octave. 244
SECTION DEUXIEME.—Rites de quelques Offices du propre des saints. 246
CHAPITRE PREMIER. — De la Fête de la Présentation de Notre-Seigneur et de la Purification de la sainte Vierge. Ibid.
CHAPITRE II. —De la Fête du sacré Cœur de notre Seigneur Jésus-Christ. , 247
CHAPITRE III. — De la Fête de l’Assomption de la sainte Vierge. 248
CHAPITRE IV. — De la Fête de saint Michel Archange. 249
CHAPITRE V. — De la Fête de tous les Saints. 250
CHAPITRE VI. — De la Commémoration de tous les Fidèles défunts. 251
CHAPITRE VII. — Des Fêtes patronales de chaque église. 252
Article Premier. — De la Fête du Patron primaire, et de celle du Titulaire. Ibid.
Article ii. — Des Fêtes secondaires des Patrons, et de la Fête du second Patron. 254
CHAPITRE VIII. — De la Fête de la Dédicace d’une église. 255
SECTION TROISIÈME. — De quelques Cérémonies et Offices qui sont hors de l’ordre canonial. 250
CHAPITRE PREMIER. — De l’exposition du très-saint Sacrement, et des Messes célébrées en sa présence, hors de l’Octave de la Fête-Dieu. Ibid.
Article Premier. — De la Messe votive du très-saint Sacrement, qui se célèbre le Jeudi de chaque semaine. 257
Article ii. — Des Prières de Quarante Heures. 258
Article iii. — Des Saluts du très-saint Sacrement. 259
CHAPITRE II. — Des grand’Messes votives. 262
CHAPITRE III. — De la première Messe d’un Prêtre nouvellement ordonné. 263
CHAPITRE IV. — Des Processions. 264
Article Premier. — Des rites communs à toutes les Processions. Ibid.
Article ii. —Quand doit-on faire Procession? 266
Article iii. — De l’ordre et de la disposition des Processions. 267
§ 1. De la Procession qui se fait avant la Messe, dans l’église ou proche de l’église. Ibid.
§ 2. Des Processions qui se font après Vêpres, dans l’église ou proche de l’église. 268
Article iv. — Des Stations. Ibid.
Article v. — Des Processions qui se font loin de l’église. 269
Article vi. — Des Processions auxquelles on porte des reliques ou des images de Saints. 270
Article vii. — De quelques choses à observer dans le chant. Ibid.
CHAPITRE V. — De l’Office des Défunts. 271
Article Premier. — Des Vêpres et des Vigiles. Ibid.
Article ii. — De la grand’Messe. 272
Article iii. — Des Obsèques. 274
Article iv. — Des Funérailles des adultes. 275
Article v. — De l’Office de l’inhumation. 277
§ 1. De l’inhumation des Laïques. 277
§ 2. De l’inhumation des Diacres et des Sous-Diacres. 279
§ 3. De l’inhumation des Prêtres. 280
§ 4. De l’inhumation des Evêques. 282
§ 5. Du transport du corps dans une autre église. 283
§ 6. Des Services après l’inhumation. 284
§ 7. Des Absoutes solennelles pour les Pontifes et les Princes. lbid.
Article vi. — Des Obsèques des petits entants. 288

QUATRIÈME PARTIE. DES DIVERS MINISTRES. 291
CHAPITRE PREMIER. — Du Célébrant. Ibid.
Article Premier. — Ses fonctions à la Bénédiction et à l’Aspersion de l’eau, et à la Procession. Ibid.
Article ii. — Fonctions du Célébrant à la Messe des Dimanches et Fêtes Doubles et au-dessous. 293
§ 1. De la préparation, et de l’entrée à l’autel. 294
§ 2. Depuis le commencement de la Messe jusqu’à l’Offertoire. Ibid.
§ 3. Depuis l’Offertoire jusqu’à la Communion. 298
§ 4. Depuis la Communion jusqu’à la fin de la Messe. 301
Article iii. — Fonctions du Célébrant à la Messe des Fêtes Annuelles et Solennelles. 302
Article iv. — Fonctions du Célébrant à la Messe et au Salut en présence du très-saint Sacrement exposé. 306
Article v. — Fonctions du Célébrant à la Messe pour les Défunts. 309
Article vi. — Fonctions du Célébrant à Vêpres. 310
Article vii. — Fonctions du Célébrant à Complies. 313
Article viii. — Fonctions du Célébrant à l’Office de la Nuit et à Laudes. 314
Article ix. — Fonctions du Célébrant à Prime, Tierce, Sexte et None. 315
CHAPITRE II. — Du Prêtre assistant. 316
CHAPITRE III. — Du Diacre. 320
Article Premier. — Notions générales sur ses fonctions. Ibid.
Article ii. — De la préparation du Diacre, et de la Procession. 323
Article iii. — Fonctions du Diacre à la Messe des Dimanches et Fêtes Doubles et Semidoubles. 324
§ 1. Depuis la sortie de la sacristie jusqu’à l’Evangile. Ibid.
§ 2. De l’Evangile, et de ce qui le suit jusqu’au Sanctus. 326
§ 3. Depuis le Sanctus jusqu’à la Communion. 331
§ 4. Depuis la Communion jusqu’à la fin de la Messe. 333
Article iv. — Fonctions du Diacre à la Messe des Fêtes Simples et des Féries. 335
Article v. — Fonctions du Diacre à la Messe des Fêtes Annuelles et Solennelles. 336
Article vi. — Fonctions du Diacre à la Messe en présence du très-saint Sacrement. 839
Article vii. — Fonctions du Diacre à la Messe Pontificale. 342
Article viii. — Fonctions du Diacre à la Messe en présence de M. l’Archevêque. 344
Article ix. — Fonctions du Diacre à la Messe des Défunts. 345
Article x. — Fonctions du Diacre au Salut du très-saint Sacrement. 347
CHAPITRE IV. — Du Sous-Diacre. 348
Article Premier. — Notions générales sur ses fonctions. Ibid.
Article ii. — De la préparation du Sous-Diacre, et de la Procession. 350
Article iii. — Fonctions du Sous-Diacre à la Messe des Dimanches et des Fêtes Doubles et Semidoubles. 351
§ 1. Depuis la sortie de la sacristie jusqu’à l’Evangile. Ibid.
§ 2. Ses fonctions depuis l’Evangile jusqu’au Sanctus. 354
§ 3. Depuis le Sanctus jusqu’après la Communion. 357
§ 4. Depuis l’Antienne de la Communion jusqu’à la fin de la Messe. 359
Article iv. — Fonctions du Sous-Diacre à la Messe des Fêtes Simples et des Féries. 361
Article v. —Fonctions du Sous-Diacre à la Messe des Fêtes Annuelles et Solennelles. Ibid.
Article vi. — Fonctions du Sous-Diacre à la Messe en présence du très-saint Sacrement. 365
Article vii. — Fonctions du Sous-Diacre à la Messe Pontificale. 367
Article viii. — Fonctions du Sous-Diacre à la Messe en présence de M. l’Archevêque. 369
Article ix. —Fonctions du Sous-Diacre à la Messe des Défunts. 370
Article x. — Fonctions du Sous-Diacre au Salut du très-saint Sacrement. 371
CHAPITRE V. — Des Céroféraires ou Acolytes. 373
Article Premier. — Notions générales sur leurs fonctions. Ibid.
Article ii. — Fonctions des Acolytes à la Procession. 375
Article iii. — Fonctions des Acolytes à la Messe. 376
§ 1. De la Messe des Dimanches et des Fêtes Doubles et au-dessous. Ibid.
§ 2. De la Messe des Fêtes Annuelles et Solennelles. 380
§ 3. De la Messe des Défunts. 382
Article iv. — Fonctions des Acolytes à Vêpres. 383
Article v. — Fonctions des Acolytes, ou Clercs qui font l’office de Céroféraires, à la Messe Solennelle, et au Salut. 384
§ 1. Notions générales sur leurs fonctions. Ibid.
§ 2. Leurs fonctions aux Messes Solennelles. 385
§ 3. Leurs fonctions au Salut du très-saint Sacrement. 386
CHAPITRE VI. — Des Thuriféraires. 387
Article Premier. — Notions générales sur leurs fonctions. Ibid.
Article ii. — Fonctions des Thuriféraires à la Messe. 390
§ 1. De la Messe des Dimanches et Fêtes Doubles, et au-dessous. Ibid.
§ 2. De la Messe des Fêtes Annuelles et Solennelles. 393
§ 3. De la Messe en présence du très-saint Sacrement. 396
§ 4. De la Messe Pontificale. 397
§ 5. De la Messe célébrée devant M. l’Archevêque. 398
§ 6. De la Messe des Défunts. 399
Article iii. — Fonctions des Thuriféraires à Vêpres, à l’Office de la Nuit, et à Laudes. 40O
Article iv. — Fonctions des Thuriféraires au Salut du très-saint Sacrement. 402
CHAPITRE VII. — Du Crucigère. 403
CHAPITRE VIII. — De l’Exorciste, ou Clerc qui porte le bénitier. 405
CHAPITRE IX. — Des Induis. 407
Article Premier. — Notions générales sur les fonctions des Induts. Ibid.
Article ii. — Fonctions communes à tous les Induts. 409
Article iii. — Fonctions particulières de chaque Indut. 416
Article iv. — Fonctions des Induts en présence du très-saint Sacrement. 421
Article v. — Fonctions des Induts à la Messe des Défunts. 422
CHAPITRE X. — Des Choristes. 423
Article Premier. — Notions générales sur leurs fonctions. Ibid.
Article ii. — Fonctions des Choristes à la Messe. 425
Article iii. — Fonctions des Choristes à Vêpres. 430
Article iv. — Fonctions des Choristes à l’Office de la Nuit et à Laudes. 433
Article v. — Fonctions des Adjuteurs à la Messe, à Vêpres et à l’Office de la Nuit. 435
CHAPITRE XI. — Du Cérémoniaire. 436
Article Premier. — Notions générales sur les fonctions du Cérémoniaire. 437
Article ii. — Ses fonctions à la Messe solennelle. 438
Article iii. — Fonctions du Cérémoniaire à Vêpres, à Matines et à Laudes. 443
CHAPITRE XII. — Du Collectaire. 445
CHAPITRE XIII. — Des Enfants de chœur. 446
Article Premier. — De la tenue et du maintien des Enfants de chœur. 447
Article ii. — De la manière de se conduire au chœur durant les Offices. 449
§ 1. Quand les Enfants de chœur doivent se tenir debout. 450
§ 2. Quand ils doivent être assis. 452
§ 3. Quand ils doivent être à genoux. lbid.
§ 4. Ce qu’ils ont à chanter. 453
CHAPITRE XIV. — Du Maître des Enfants de chœur. 454
CHAPITRE XV. — Du Maître des Cérémonies. 455

APPENDICE. DE L’OFFICE PONTIFICAL. 459
CHAPITRE PREMIER. — Du Pontife celébrant. Ibid.
Article Premier. — De la Messe célébrée pontificalement. Ibid.
Article ii. — Des Vêpres célébrées pontificalement. 465
CHAPITRE II. — Des Prêtres assistants ou Chapelains il la Messe Pontificale et à lèpres. 467
Article Premier. — Leurs fonctions à la Messe. Ibid.
§ 1. Fonctions particulières du premier Chapelain. 469
§ 2. Fonctions particulières du second Chapelain. .^ 471
Article ii. — Fonctions des Chapelains à Vêpres. 172
CHAPITRE III. — Des Porte-insignes, a l’Office Pontifical. 474
Article Premier. —Du Porte-croix. 475
§ 1. Fonctions du Porte-croix à la Messe. Ibid.
§ 2. Ses fonctions à Vêpres, à Matines, et à Laudes. 476
Article ii — Du Porte-crosse. 477
§ 1. Fonctions du Porte-crosse à la Messe. Ibid.
§ 2. Ses fonctions à Vêpres, à Matines, et à Laudes. 479
Article iii. — Du Porte-mitre. 480
§ 1. Ses fonctions à la Messe. 481
§ 2. Ses fonctions à Vêpres, à Matines et à Laudes. 482
Article iv.— Du Porte-bougeoir. 483
§ 1. Ses fonctions à la Messe. 184
§ 2. Ses fonctions à Vêpres, à Matines et à Laudes. 485
Article v. — Du Porte-livre. 486
§ 1. Ses fonctions à la Messe. 487
§ 2. Ses fonctions à Vêpres, à Matines et à Laudes. 188
Article vi. — Du Porte-grémial. 489

Table de la Notice historique sur les rites de l’Eglise de Paris

Que l’Eglise de France, et le diocèse de Paris en particulier ont toujours eu des rites propres. — Objet de cette Notice. page 1
Article Premier. — Des livres liturgiques de Paris, et de leur publication au quinzième siècle. 2
Article ii. — Des rites de l’Eglise de Paris.
I. Du Missel, et des rites du saint Sacrifice. Ibid,
II. Du Bréviaire, et des rites de l’Office divin. 17
III. Du Rituel ou Manuel, et des rites des Sacrements. 25
Article iii. — Des modifications introduites dans les rites de Paris depuis le commencement du dix-septième siècle. 33
Article iv. —Des Cérémoniaux. 43
Notes. 59