Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme de la solennité de la Fête-Dieu

Turpin de Crissé, la procession de la Fête-Dieu

Catéchisme sur la Fête-Dieu

Saint-Eugène, le dimanche 14 juin 2009, grand’messe de 11h.
Vêpres, procession & salut solennels du Très-Saint Sacrement : 15h.

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa Secunda de Hans Leo Hassler (1564 † 1612)
  • Procession d’entrée: Lauda Sion Salvatorem – extraits de la Prose du T. S. Sacrement – texte de Saint Thomas d’Aquin, mélodie d’Ernest Mazingue, organiste de Saint-Etienne de Lille (XIXème siècle) – Harmonisation d’Olivier Willemin, organiste de Sainte-Rosalie
  • Introït – Cibavit eos (ton ii.)
  • Graduel – Oculi omnium (ton vii.)
  • Alleluia – Caro mea (ton vii.)
  • Sequence – Lauda Sion (ton vii.)
  • Credo III – Et incarnatus est de la Missa syllabica de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la collégiale de Saint-Quentin, des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris
  • Offertoire – Sacerdotes Domini (ton iv.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : O salutaris hostia – François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Après la Consécration : Benedictus de la Missa Secunda de Hassler
  • Pendant la communion : Tantum ergo sacramentum – texte de Saint Thomas d’Aquin – musique de Michel-Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la chapelle des rois Louis XIV & Louis XV – traduction versifiée du XVIIIème siècle
  • Communion – Quotiescumque (ton vii.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est IV
  • Après le dernier Evangile : Inviolata
  • Procession de sortie : Orgue
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    *

    Plain-chant de la Solennité du Corps du Christ dans le graduel de Nivers (1679)

    Fête-Dieu à Venise en 1873-1874

    Procession Fete-Dieu à Venise en 1873-1874

    Merci à Monsieur l’Abbé Meissonnier, fssp, de nous avoir fait parvenir cette procession de Fête-Dieu de la Sérénissime, ville dans laquelle il est actuellement en poste.

    C’est un tableau du peintre Luigi Passini (Vienne, 1832 † Venise, 1903), signé & daté de 1873-74.

    Remarquons :

    • les deux chantres marchant en tête, derrière la croix et les acolytes,
    • les nombreux représentants de confréries, portant des cierges au bout de magnifiques porte-cierges de confréries,
    • les fidèles accompagnant le Saint-Sacrement avec des cierges, conformément aux rubriques de cette procession.

    Comme l’an passé, nous mettrons en ligne chaque jour de l’octave de la Fête-Dieu une image représentant une belle procession.

    ***

    Dans cette série :

    Fête-Dieu à Langres – Fin XIXème / début XXème siècle

    Merci à Monsieur l’Abbé Meissonnier, fssp, pour les mythiques photos qu’il m’a faites parvenir ce matin de la Fête-Dieu à Langres du temps du fameux chanoine Couturier (cette ville & ce compositeur m’étant tous les deux particulièrement chers !).

    Fete-Dieu Langres

    Les petits & grands séminaristes avec les élèves de la maîtrise précèdent le dais qu’on entrevoit en haut de la rue à gauche de la photo.
    Les petits séminaristes sont en habit de chœur mais sans rabat français.
    Les maîtrisiens sont en uniforme. Leur présence indique que ces photos sont antérieures à 1905 (la Loi de la séparation des églises & de l’état entraîna la suppression de l’école maîtrisienne de Langres, pourtant si féconde & prospère).
    Notez les 4 chantres en chapes (l’ancien usage langrois avait sagement été conservé par Mgr Parisis au milieu du XIXème siècle quand cet évêque de Langres pris le rit romain pour son diocèse).
    On aperçoit précédant le dais plusieurs diacres ou indus & une bonne dizaine de chapiers.
    Notez les douze (!!!) thuriféraires tournés vers le Saint-Sacrement (quatre rangs sur trois lignes), avec des enfants jetant des pétales de fleurs.
    Les maisons paraissent avoir été ornées de branchages.

    Fete-Dieu Langres

    Deux évêques en cappa (!) suivent le dais.
    Des portes insignes portent leurs mitres derrière eux.
    Je ne connais hélas pas les évêques de Langres de cette époque pour déterminer qui est ici sur la photo (un vieil évêque & son coadjuteur ?).

    Fete-Dieu Langres

    Ecce panis angelorum !
    Arrivée au reposoir (il me semble sur la place de l’Hôtel de Ville) : notez l’importance de la construction de celui-ci, avec ciborium.
    Les douze thuriféraires encensent à pleines chaines (avec un peu d’attention, on distingue la plupart des encensoirs en l’air).
    Il est piquant de constater que Langres, qui s’est voulu le fer de lance de la romanité liturgique en France au XIXème siècle, laissait subsister de tels usages purement français !

    Fete-Dieu Langres

    Il me semble reconnaître le chanoine Nicolas Mammès Couturier au clavier.
    Sans doute se prépare-t-on à exécuter l’un de ses grands motets pour le reposoir de la Fête-Dieu.
    Le plus fameux de ceux-ci est Alleluia, paratur nobis (Populus n° 78), grand motet en Mib M à 4 & 5 voix, pour deux chœurs & 2 musiques militaires, sur le thème de l’Adoro te. D’une durée d’une vingtaine de minutes, ce motet du reposoir nécessitait 300 exécutants : les deux séminaires, la maîtrise & les musiques du 21ème & du 109ème régiments d’infanterie stationnés à Langres.
    La photo n’embrasse pas l’ensemble des exécutants, mais néanmoins, on voit bien la disposition à deux chœurs qui se font face, les séminaristes à gauche, les petits séminaristes & les maîtrisiens à droite.
    On ne voit pas les deux fanfares militaires. Notons toutefois la présence de militaires en arrière-plan.
    Il semble que la photo soit prise pendant un passage solo (le soliste est à la gauche de l’organiste).

    Fete-Dieu Langres

    Après l’éxécution du motet, le célébrant donne la bénédiction avec le Saint-Sacrement.
    Notez que le clergé langrois arbore encore fièrement la tonsure cléricale. 😉

    Fete-Dieu Langres

    Le dais passe devant l’Hôtel de Ville de Langres.
    On distingue les portes insignes derrière les évêques.
    Notez les deux énormes cierges des deux céroféraires.

    Pour le grand admirateur de l’œuvre musicale du chanoine Couturier que je suis, ces photos sont mythiques.
    Quels fastes liturgiques Langres déployait alors !
    Je les avais vues il y a fort longtemps & suis extrêmement ravi de les retrouver enfin après des années de recherche.
    Encore merci, Monsieur l’Abbé !

    Il faudra que je fasse un jour ou l’autre un article sur le chanoine Couturier & l’extraordinaire vie musicale qu’il a su insuffler à la petite ville de Langres pendant un demi-siècle (je publierai alors peut-être en ligne le catalogue de ses 590 œuvres dressé en son temps par Bernard Populus). C’est un auteur que nous aimons beaucoup chanter à Saint-Eugène.
    Vous pouvez trouver sur notre site plusieurs partitions du chanoine Couturier en libre accès.

    PS. Tant que dure l’octave de la Fête-Dieu, je publierai très volontiers toute image de procession du Saint-Sacrement. Avis à tous mes amis !
    Au XVIIIème siècle à Paris, il y avait procession tous les jours durant l’octave. 🙂

    ***

    Dans cette série :

    Fête-Dieu à Toulouse en 1700

    Fete-Dieu a Toulouse 1700

    Un grand merci à Xavier de Rochebrune qui m’a envoyé ce soir ce tableau représentant la procession de la Fête-Dieu à Toulouse en 1700.

    Remarquons :

    • le clocher de Saint-Sernin en arrière plan,
    • les huit capitouls de Toulouse (premiers magistrats de la ville, charge qui conférait la noblesse héréditaire) portent le dais, assistés par des petits pages,
    • le Saint-Sacrement est porté par l’archevêque de Toulouse, le dais étant précédé de sa crosse,
    • les membres du Parlement de Toulouse suivent le dais, cierge en main pour beaucoup,
    • la couleur liturgique est le rouge, comme à Paris (usage usuel en France jusqu’au XIXème siècle), comme en témoignent les dalmatiques des clercs qui précèdent la croix de procession,
    • le clergé porte des cierges (prescription liturgique pour la procession de la Fête-Dieu), des surplis longs & le rabat blanc (le rabat devient noir sous le règne de Louis XV).

    C’est un témoignage ancien & très intéressant de l’usage de faire porter le dais à des personnages distingués, contraire à la règle de le faire par des clercs.

    C’est surtout un beau témoignage de la France chrétienne, dans laquelle les premiers personnages de la Cité ne répugnaient pas à rendre un témoignage public & éclatant de leur foi.

    En ce dimanche d’élections, aurons-nous des hommes politiques en nos processions ??? Pfffff… 🙁

    Merci encore à Xavier. Continuez à m’envoyer vos images de procession de la Fête-Dieu !

    ***

    Dans cette série :

    Fête-Dieu à Paris en 1830 – Sortie de procession par Turpin de Crissé

    Comte Lancelot Théodore Turpin de Crissé (1782 † 1859) : sortie de la procession de la Fête-Dieu de l’église royale de Saint-Germain l’Auxerrois en 1830 (détail)

    Un grand merci à M. l’Abbé Meissonnier, fssp, qui m’a envoyé hier soir ce magnifique tableau dû au talent du comte Lancelot Théodore Turpin de Crissé (1782 † 1859). Sauf erreur de ma part, il s’agirait de la sortie de la procession de la Fête-Dieu de l’église royale de Saint-Germain l’Auxerrois en 1830.

    Remarquons :

    • l’admirablement ordonnancement général de la procession,
    • les ornements liturgiques rouges & non blancs (depuis l’origine de la Fête-Dieu à Paris, la couleur liturgique employée a été constamment le rouge),
    • les 40 (!) enfants de chœur portent la ceinture rouge sur le surplis & la calotte rouge ; deux sont acolytes, tous les autres portent un cierge, comme le demandent les règles liturgiques de la procession de la Fête-Dieu (tous les fidèles d’ailleurs devraient porter un cierge ; on voit une petite fille avec un cierge, quelques autres au loin derrière le dais),
    • le dais est porté par des clercs (& non d’éminents laïcs) ce qui est plus conforme aux règles ; ces clercs ne sont pas toutefois induts de chapes ou de dalmatiques,
    • outre le célébrant, tous les autres prêtres présents portent également la chasuble rouge (cela est très fidèle aux rubriques de la procession du Très-Saint Sacrement),
    • le porte-croix est en chape,
    • derrière le porte-croix marchent 6 chantres-chapiers, portant le turlututu, l’ancien chapeau pointu des chantres (le second à gauche le tien en ses mains),
    • derrière les chantres marchent des ecclésiastiques & chantres, puis un second groupe de chantres avec les surplis sans manches (usuels pour les chantres parisiens),
    • tous les ecclésiastiques portent la calotte noire (les deux premiers chapiers semblent porter le col oratorien),
    • la longueur des surplis des petits comme des grands clercs,
    • les bannières sont tenues par les rubans,
    • des jeunes filles jettent des pétales de roses sur deux rangs de part & d’autre du passage de la procession,
    • la troupe présente les armes,
    • le suisse avec sa masse & sa hallebarde, arbore un baudrier magnifique,
    • les deux thuriféraires semblent curieusement manquer.

    Voici une vue générale du tableau de Turpin de Crissé :

    Comte Lancelot Théodore Turpin de Crissé (1782 † 1859) : sortie de la procession de la Fête-Dieu de l’église royale de Saint-Germain l’Auxerrois en 1830

    Remarquons les tapisseries qui bordent le chemin de la procession, les armes pleines de France au portail & les deux bannières fleudelysées, qui firent scandale dans la France louis-philipparde. L’actuelle mairie du Ier arrondissement avec son beffroi n’est pas encore contruite.

    Je trouve ce tableau très touchant : beaucoup de grâce ainsi chez les enfants de Marie groupés autour de la bannière de la sainte Vierge. C’est un beau témoignage des fastes de la vie liturgique parisienne quelques années avant l’abandon du rit propre au diocèse.

    Si vous avez d’autres images de Fête-Dieu, n’hésitez pas à me les faire parvenir ! 😉

    ***

    Dans cette série :

    Fête-Dieu – Séquence Lauda Sion – Graduale Romanum 1905

     

    Lavda, Sion, Salvatórem,
    Lauda ducem et pastórem
    In hymnis et cánticis.
    Loue, Sion, ton Sauveur,
    Loue ton chef et ton pasteur
    Par des hymnes et des cantiques.
    Quantum potes, tantum aude :
    Quia major omni laude,
    Nec laudáre súfficis.
    Ose autant que tu peux :
    Il est au-dessus de toute louange,
    Tu ne peux le louer assez.
    Laudis thema speciális,
    Panis vivus et vitális
    Hódie propónitur.
    Le motif spécial de louange
    Qui t’es proposé aujourd’hui,
    C’est le Pain vivant et vivifiant,
    Quem in sacræ mensa cœnæ,
    Turbæ fratrum duodénæ
    Datum non ambígitur.
    Qui au banquet sacré de la Cène,
    Au groupe des douze frères,
    Fut donné sans ambiguïté.
    Sit laus plena sit sonóra,
    Sit jucúnda, sit decóra
    Mentis jubilátio.
    Que ta louange soit pleine et sonore,
    Qu’elle soit belle et délicieuse,
    Une jubilation pour nos âmes.
    Dies enim solémnis ágitur,
    In qua mensæ prima recólitur
    Hujus institútio.
    Voici en effet le jour solennel
    En lequel on fait mémoire
    De l’institution du premier banquet.
    In hac mensa novi Regis,
    Novum Pascha novælegis,
    Phase vetus términat.
    A cette table du nouveau Roi,
    La Pâque nouvelle de la nouvelle loi
    Met un terme à la Pâque antique.
    Vetustátem nóvitas,
    Umbram fugat véritas,
    Noctem lux elíminat.
    La nouvelle institution supprime l’ancienne,
    La vérité chasse l’ombre,
    La lumière élimine la nuit.
    Quod in cena Christus gessit,
    Faciéndum hoc expréssit
    In sui memóriam.
    Ce que le Christ fit à la Cène,
    Il ordonna de le faire
    En sa mémoire.
    Docti sacris institútis,
    Panem, vinum in salútis
    Consecrámus hóstiam.
    Instruits par ces institution sacrées,
    Nous consacrons le pain et le vin
    Pour notre salut.
    Dogma datur Christiánis,
    Quod in carnem transit panis,
    Et vinum in sánguinem.
    C’est un dogme donné aux Chrétiens
    Que le pain se change en chair
    Et le vin en sang.
    Quod non capis, quod non vides,
    Animósa firmat fides,
    Præter rerum órdinem.
    Ce que tu ne comprends ni ne vois
    Une foi vive l’affirme,
    Dépassant l’ordre des choses.
    Sub divérsis speciébus,
    Signis tantum, et non rebus,
    Latent res exímiæ.
    Ces deux espèces deviennent
    Seulement des formes, non des substances
    Sous lesquelles subsistent des réalités sublimes.
    Caro cibus, sanguis potus :
    Manet tamen Christus totus,
    Sub utráque spécie.
    Sa chair est nourriture, son sang est boisson,
    Mais le Christ tout entier demeure
    Sous chacune des deux espèces.
    A suménte non concísus,
    Non confráctus, non divísus :
    Integer accípitur.
    Celui qui le reçoit ne le rompt point,
    Ne le brise point, ne le divise point :
    Il le reçoit tout entier.
    Sumit unus, sumunt mille :
    Quantum isti, tantum ille :
    Nec sumptus consúmitur.
    Qu’un seul le reçoivent, que mille le reçoivent :
    Celui-là reçoit autant que ceux-ci ;
    On le consomme sans l’épuiser.
    Sumunt boni, sumunt mali :
    Sorte tamen inæquáli,
    Vitæ, vel intéritus.
    Bons ou mauvais le reçoivent
    Mais pour un sort différent :
    Pour la vie ou pour la mort.
    Mors est malis, vita bonis :
    Vide paris sumptiónis
    Quam sit dispar éxitus.
    Il est mort des méchants et vie des bons ;
    Vois quels sont les effets différents
    De la même nourriture.
    Fracto demum sacraménto.
    Ne vacílles, sed meménto,
    Tantum esse sub fragménto,
    Quantum toto tégitur.
    Quand le sacrement est rompu,
    Que ta foi ne vacilles, mais souviens-toi
    Qu’il est tout entier sous un fragment
    Que dans le tout.
    Nulla rei fit scissúra :
    Signi tantum fit fractúra :
    Qua nec status, nec statúra
    Signáti minúitur.
    La substance n’en est point atteinte :
    La forme seule est rompue,
    Sans diminution de l’état ni de l’étendue
    De Celui qui y est présent.
    Ecce panis Angelórum,
    Factus cibus viatórum,
    Vere panis filiórum,
    Non mitténdus cánibus.
    Voici le pain des Anges,
    Rendu pain des voyageurs de ce monde,
    Il est le pain véritable des fils
    Qu’on ne doit pas jeter aux chiens.
    In figúris præsignátur,
    Cum Isaac immolátur :
    Agnus paschæ deputátur :
    Datur manna pátribus.
    D’avance il fut préfiguré
    Par l’immolation d’Isaac,
    Par le sacrifice de l’agneau pascal,
    Par la manne donnée à nos pères.
    Bone pastor, panis vere,
    Jesu, nostri miserére :
    Tu nos pasce, nos tuére :
    Tu nos bona fac vidére
    In terra vivéntium.
    Bon pasteur, pain véritable,
    Jésus, aie pitié de nous,
    Nourris-nous, défends-nous,
    Fais-nous voir les biens véritables
    Dans la terre des vivants.
     
    Tu, qui cuncta scis et vales :
    Qui nos pascis hic mortáles :
    Tuos ibi commensáles,
    Coherédes et sodáles
    Fac sanctórum cívium.
    Amen. Alleluia.
    Toi qui sais tout et qui peux tout,
    Qui nous nourris, nous, mortels,
    Fais de nous les commensaux,
    Les cohéritiers et les compagnons
    De la cité des saints.
    Amen. Alléluia.