Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Plain-chant dominicain – Nativité de saint Jean-Baptiste – Communion Tu puer

Die 24 Junii
In Nativitate S. Ioannis Baptistæ
Communio

Communion - Tu puer - ton 2

Tu, puer, prophéta Altíssimi vocáberis : præíbis enim ante fáciem Dómini paráre vias ejus. Toi, enfant, tu seras appelé Prophète du TrèsHaut : car tu marcheras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies.
(Luc I, 76).

La même antienne de communion avec les versets du cantique de Zacharie, le Benedictus, ton 2 dominicain :

Communion - Tu puer - avec Benedictus - ton 2

Communion - Tu puer - avec Benedictus - ton 2

Communion - Tu puer - avec Benedictus - ton 2

Benedíctus Dóminus, Deus Israel, *
quia visitávit, et fecit redemptiónem plebis suæ.
Béni soit le Seigneur le Dieu d’Israël ; parce qu’il a visité & racheté son peuple.
Et eréxit cornu salútis nobis : *
in domo David, púeri sui.
Et qu’il a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de son serviteur David,
Sicut locútus est per os sanctórum, *
qui a sæculo sunt, prophetárum ejus :
Ainsi qu’il l’avait promis par la bouche de ses saints Prophètes, qui ont vécu dans les siècles passés.
Salútem ex inimícis nostris, *
et de manu ómnium, qui odérunt nos.
De nous délivrer de nos ennemis, & des mains de tous ceux qui nous haïssent ;
Ad faciéndam misericórdiam cum pátribus nostris : *
et memorári testaménti sui sancti.
En usant de miséricorde envers nos pères, & en se souvenant de sa sainte alliance :
Jusjurándum, quod jurávit ad Ábraham patrem nostrum, *
datúrum se nobis :
Suivant la promesse faite avec serment à Abraham notre père, qu’il se donnerait à nous,
Ut sine timóre, de manu inimicórum nostrórum liberáti, *
serviámus illi.
Afin qu’étant délivrés de la main de nos ennemis, nous le servions sans crainte,
In sanctitáte, et justítia coram ipso, *
ómnibus diébus nostris.
Dans la sainteté & la justice, nous tenants en sa présence tous les jours de notre vie.
Et tu, puer, Prophéta Altíssimi vocáberis : *
præíbis enim ante fáciem Dómini, paráre vias ejus :
Et vous petits enfants ; vous serez appelé le Prophète du TrèsHaut : vous marcherez devant la face du Seigneur, pour lui préparer ses voies ;
Ad dandam sciéntiam salútis plebi ejus : *
in remissiónem peccatórum eórum :
En donnant à son peuple la connaissance du salut, pour la rémission de leurs péchés,
Per víscera misericórdiæ Dei nostri : *
in quibus visitávit nos, óriens ex alto :
Par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, qui a fait qu’un soleil levant nous a visités d’enhaut,
Illumináre his, qui in ténebris, et in umbra mortis sedent : *
ad dirigéndos pedes nostros in viam pacis.
Pour éclairer ceux qui sont dans les ténèbres & dans l’ombre de la mort, & pour conduire nos pieds dans le chemin de la paix.
Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto. * Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, * et in sǽcula sæculórum. Amen. Gloire au Père, & au Fils, & au SaintEsprit. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

Plain-chant dominicain – Samedi de la IVème semaine de Carême – Office Sitientes, venite ad aquas

Sabbato post Dominicam IV.
in Quadragesimæ
Officium

Sitiéntes, veníte ad aquas, dicit Dóminus : et qui non habétis prétium, veníte, et bíbite cum lætítia. Vous qui avez soif, venez aux sources, dit le Seigneur, et vous qui n’avez pas de quoi payer, venez et buvez avec joie.
(Isaïe LV, 1).
℣. Atténdite, pópule meus, legem meam : inclináte aurem vestram in verba oris mei. ℣. Mon peuple, écoutez ma loi ; prêtez l’oreille aux paroles de ma bouche.
(Psaume LXXVII, 1).
Glória Patri, & Fílio, & Spirítui Sancto. Sicut erat in princípio, & nunc, & semper, & in sæcula sæculórum. Amen. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

Le même office, avec versets supplémentaires (Psaume LXXVII, 2 & 3):

Plain-chant dominicain – Samedi de la IVème semaine de Carême – Communion Dominus regit me

Sabbato post Dominicam IV.
in Quadragesimæ
Communio

Dóminus regit me, et nihil mihi déerit : in loco páscuæ ibi me collocávit : super aquam refectiónis educávit me. C’est le Seigneur qui me conduit et rien ne pourra me manquer. Il m’a établi dans un lieu de pâturages, il m’a amené près d’une eau fortifiante.
(Psaume XXII, 1-2).

La même antienne de communion avec les versets du Psaume XXII, ton 2 dominicain :

Dedúxit me super sémitas justítiæ : * propter nomen suum. Il a fait revenir mon âme ; il m’a conduit par les sentiers de la justice, pour son nom.
Nam, et si ambulávero in médio umbræ mortis, non timébo mala : * quóniam tu mecum es. Car quand même je marcherais au milieu de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucuns maux, parce que vous êtes avec moi.
Virga tua, et báculus tuus : * ipsa me consoláta sunt. Votre houlette et votre bâton ont été le sujet de ma consolation.
Parásti in conspéctu meo mensam, * advérsus eos, qui tríbulant me. Vous avez préparé une table devant moi contre ceux qui me persécutent.
Impinguásti in óleo caput meum : * et calix meus inébrians quam præclárus est ! Vous avez oint ma tête avec une huile. Que mon calice qui a la force d’enivrer est admirable !
Et misericórdia tua subsequétur me * ómnibus diébus vitæ meæ. Et votre miséricorde me suivra dans tous les jours de ma vie.
Et ut inhábitem in domo Dómini, * in longitúdinem diérum. Afin que j’habite éternellement dans la maison du Seigneur.
Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto. * Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, * et in sǽcula sæculórum. Amen. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

Domine, salvam fac Galliam – Prière pour la France du IInd ton en faux-bourdon parisien

Arrangements Henri de Villiers.
Prière pour la France : Domine, salvam fac Galliam du IInd ton en faux-bourdon parisien.
3 voix égales (TBB) ou 4 voix mixtes (SATB).
1 page – Sol mineur.

Sous l’Ancien Régime, la prière pour les autorités publiques utilisait le dernier verset du Psaume 19 : Domine, salvum fac Regem, & exaudi nos in die qua invocaverimus te. L’Empire transforma ce verset en Domine, salvum fac imperatorem nostrum Napoleonem, la République en Domine, salvam fac Rem Publicam. Le XXème siècle a chanté également Domine, salvum fac gentem Francorum. Le texte que nous utilisons, Domine, salvam fac Galliam – Seigneur, sauvez la France était déjà en usage au XIXème siècle.

De tradition, ce verset est chanté le dimanche à la grand’messe à la fin de la communion, les dimanches et certaines fêtes (comme le jour Noël selon le Cérémonial parisien de Martin Sonnet de 1662), ainsi qu’aux saluts du Très-Saint Sacrement. Il a été psalmodié sur divers tons, les Vème & VIème tons ayant eu aux XVIIIème & XIXème siècles les plus grandes faveurs. A Saint-Eugène, nous chantons ordinairement le Domine salvam fac dans le ton de l’antienne de communion qui le précède immédiatement (sauf aux grandes fêtes et aux temps festifs, où nous employons en général le VIème ton royal).

Le rythme de cette prière pour la France s’inspire directement de celui utilisé par Charles Gounod dans sa Messe solennelle de sainte Cécile (où le te final est considéré comme enclitique et déplace l’accent tonique d’invocavérimus). D’autres solutions rythmiques ont été utilisées du XVIIème au XIXème siècle pour la cadence finale.

Dans le faux-bourdon à 4 voix, les parties de dessus et de taille sont interchangeables à volonté. Le faux-bourdon parisien employé se retrouve dans de nombreuses éditions liturgiques de ce diocèse depuis le XVIIIème siècle. Il est néanmoins beaucoup plus ancien.

Voici le plain-chant sur lequel est établi ce faux-bourdon :

Domine, salvam fac Galliam - Prière pour la France du IInd ton en plain-chant parisien

Les premières mesures de cette partition :

 
Domine salvam fac Galliam du second ton - faux-bourdon parisien
 

Dómine, salvam fac Gálliam : *
Et exáudi nos in die qua invocavérimus te. (ter).
Seigneur, sauve la France, *
Et exauce-nous au jour où nous t’invoquerons.
(trois fois)

Vous téléchargez cette partition ? Vous appréciez notre travail ? Vous pouvez grandement nous aider en partageant cette page sur vos réseaux sociaux ! Merci par avance !

 
Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger la partition en fichier PDF

Dirigatur du IInd ton

Réalisation : Henri de Villiers .
Pendant les encensements de l’offertoire : Dirigatur du IInd ton.
4 voix mixtes (SATB).
1 page.

Plusieurs provinces de France (Normandie, Champagne) connaissaient sous l’Ancien Régime l’usage de psalmodier avec antienne par le chœur les versets du psaume 140 que le Missel romain fait réciter secrètement au célébrant pendant que celui-ci encense l’autel & les oblats à l’offertoire. Nous avons repris cet usage (encore bien vivant en Normandie au XXème siècle) à Saint-Eugène – Sainte-Cécile pour les dimanches après la Pentecôte, en faisant en sorte que le ton sur lequel nous chantons le Dirigatur s’accorde avec celui de l’offertoire de la messe du jour. Les antiennes – facilement reprises par le peuple – sont celles transmises par la tradition normande (de simples psalmodies un peu plus ornées), ou bien – à leur instar – ont été recomposées à partir d’anciens tons de psalmodies ornées autrefois en usage en France (comme ici pour ce Dirigatur du IInd ton, où l’antienne a été reprise d’une ancienne psalmodie oratorienne). Les versets du psaume sont chantés en faux-bourdons parisiens à quatre parties, dans lesquels la teneur grégorienne est chanté par l’une des voix (ici celle du dessus, mais on peut échanger également les parties de dessus & de taille). Ce faisant, les fidèles sont progressivement familiarisés avec les huit tons de l’octoèque grégorien, surtout dans les paroisses où ils ont peu l’habitude de psalmodier les offices.

Plain chant, texte & traduction :
Dirigatur du IInd ton

℟. Que ma prière, Seigneur, s’élève comme l’encens devant toi.
(les fidèles sont invités à reprendre ce répons avec la schola).
℣. Elevátio mánuum meárum * sacrifícium vespertínum. ℣. L’élévation de mes mains soit un sacrifice vespéral.
℣. Pone, Dómine, custódiam ori meo * et óstium circumstántiæ lábiis meis. ℣. Mets Seigneur une garde à ma bouche, et une barrière sur la porte de mes lèvres.
℣. Non declínes cor meum in verba malítiæ * ad excusándas excusatiónes in peccátis. ℣. Ne laisse pas dévier mon cœur à des paroles de malice, cherchant des excuses aux œuvres d’iniquité.
℣. Glória Patri, et Fílio, * & Spirítui Sancto. ℣. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
℣. Sicut erat in princípio, & nunc, & semper : * & in sæcula sæculórum. Amen. ℣. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

Les premières mesures de cette partition :

Dirigatur du 2nd ton

 
Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger la partition en fichier PDF