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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XVIIème dimanche après la Pentecôte – Commémoraison du miracle à Colosses de l’Archange Michel – ton 8

Miracle de Colosses de l'Archange saint Michel
Le saint Archange Michel arrêtant les flots de son bâton, saint Archippe debout dans une attitude de prière, les mains levés vers le Ciel d’où l’Archistratège est venu manifester la puissance et la protection de Dieu. Icône de Novgorod du XVème siècle.
Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 19 septembre 2010 (6 septembre du calendrier julien), divine liturgie de 9h15.

Dimanche du ton VIII de l’Octoèque avec mémoire du miracle opéré au IVème siècle par une apparition de saint Michel Archange, qui, à la prière de saint Archippe, détourna dans un trou les flots de deux rivières que les païens avaient dévoyées pour engloutir la communauté chrétienne de Colosses en Asie Mineure. Dans la liturgie byzantine, l’archange saint Michel est appelé l’archistratège, i.e. le chef des milices célestes.

A la divine liturgie

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Du ciel tu descendis, ô Dieu de miséricorde, * trois jours dans le tombeau tu souffris de demeurer * pour nous délivrer de nos péchés ; * notre Vie & notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi.
2. Tropaire de saint Michel archange, ton 4 : Archistratège des célestes armées, * malgré notre indignité, nous te prions * de nous protéger par tes prières et nous garder * à l’ombre des ailes de ta gloire immatérielle, * nous qui nous prosternons devant toi & te supplions instamment : * délivre-nous de tout danger, * grand Prince des Puissances d’en-haut.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion de saint Michel archange, ton 2 : Archistratège de Dieu, serviteur de sa gloire, * guide des mortels et chef des Anges, obtiens-nous * ce qui est utile à nos âmes & la grâce du salut.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 8 : Ressuscité du tombeau, * tu as éveillé les morts & ressuscité Adam, * Eve danse de joie en ta Résurrection, * les confins de la terre célèbrent ton éveil d’entre les morts, * ô Dieu de miséricorde.

Des prie-Dieu en pierre : symbolique du pavé des églises chrétiennes


Vue panoramique partielle de l’immense mosaïque qui constitue le pavement de la cathédrale d’Otrante, sur la côte sud-est de l’Italie.

DES PRIE-DIEU EN PIERRE
par Mgr Marco Agostini
(Mgr Agostini appartenient à la deuxième section de la secrétairerie d’état, il est cérémoniaire pontifical et passionné de liturgie et d’art sacré – article paru dans “L’Osservatore Romano” du 20 août 2010).

Le soin apporté par l’architecture ancienne et moderne, jusqu’au milieu du XXe siècle, au pavement des églises est impressionnant. En plus des mosaïques et des fresques pour les murs, on trouve aussi, pour les pavements, de la peinture en pierre, des marqueteries, des tapis de marbre.

Je pense par exemple au “tessellatum” multicolore de la basilique Saint-Zénon à Vérone ou de l’hypogée de Santa-Maria-in-Stelle près de cette ville, ou à celui, vaste et raffiné, des basiliques de Théodore à Aquilée, de Sainte-Marie à Grado, de Saint-Marc à Venise, ou à celui, mystérieux, de la cathédrale d’Otrante. À l’opus tessulare cosmatesque brillant d’or des basiliques romaines Sainte-Marie-Majeure, Saint-Jean-de-Latran, Saint-Clément, Saint-Laurent-hors-les-Murs, Sainte-Marie-d’Aracoeli, Sainte-Marie-in-Cosmedin, Sainte-Marie-du-Transtévère, de l’ensemble épiscopal de Tuscania ou de la Chapelle Sixtine au Vatican.

Et aussi aux marqueteries de marbre de Saint-Etienne-le-Rond, de Saint-Georges-au-Vélabre, de Sainte-Constance, de Sainte-Agnès, à Rome, à celles de la basilique Saint-Marc à Venise, du baptistère de Saint-Jean et de l’église San-Miniato-al-Monte à Florence, ou à l’incomparable “opus sectile” de la cathédrale de Sienne, ou aux panneaux de marbre blanc, noir et rouge de Sainte-Anastasie à Vérone, ou encore aux pavements de la grande chapelle de l’évêque Giberti ou des chapelles (XVIIIe siècle) de la Vierge du Peuple et du Saint-Sacrement, toujours à la cathédrale de Vérone, et, surtout, à l’étonnant et précieux tapis de pierre de la basilique Saint-Pierre au Vatican.


Pavement de la cathédrale de Sienne – XVème-XVIème siècles.

À vrai dire il n’y a pas que les chrétiens à s’être intéressés au pavement : on est impressionné par les sols en mosaïque des villas grecques d’Olynthe ou de Pella en Macédoine, par ceux de la villa impériale romaine du Casale à Piazza Armerina en Sicile, ceux des villas d’Ostie ou de la maison du Faune à Pompéi, ou par la somptuosité des scènes du Nil au sanctuaire de la Fortuna Primigenia à Palestrina. Mais aussi par les pavements en “opus sectile” de la curie sénatoriale du Forum à Rome, par les fragments provenant de la basilique de Junius Bassus, toujours à Rome, ou par les incrustations de marbre de la “domus” d’Amour et Psyché à Ostie.

L’intérêt des Grecs et des Romains pour le pavement n’apparaît pas de manière évidente dans les temples, mais dans les villas, les thermes et les autres lieux publics où la famille ou la société civile se réunissait. Même la mosaïque de Palestrina ne se trouvait pas dans un lieu de culte au sens strict. La cella du temple païen n’était occupée que par la statue du dieu et le culte avait lieu à l’extérieur, devant le temple, autour de l’aire sacrificielle. C’est pourquoi les intérieurs n’étaient presque jamais décorés.

Le culte chrétien est au contraire un culte intérieur. Institué dans la belle pièce du cénacle, ornée de tapis, à l’étage supérieur d’une maison d’amis et propagé initialement dans l’intimité du foyer domestique puis dans la “domus ecclesiæ”, le culte chrétien a transformé la maison en église quand il a pris une dimension publique. La basilique Saint-Martin-des-Monts est construite sur une “domus ecclesiæ” et elle n’est pas la seule dans ce cas. Les églises n’ont jamais été le lieu d’un simulacre, mais la maison de Dieu chez les hommes, le tabernacle de la présence réelle du Christ dans le très saint sacrement, la maison commune de la famille chrétienne. Même le plus humble des chrétiens, le plus pauvre, était maître et seigneur dans l’église en tant que membre du corps mystique du Christ qu’est l’Église : il marchait sur des pavements précieux, il profitait des mosaïques et des fresques des murs, des peintures sur les autels, il sentait le parfum de l’encens, il était réjoui par la musique et le chant, il voyait la splendeur des ornements portés pour la gloire de Dieu, il goûtait le don ineffable de l’eucharistie qui lui était donnée dans des calices d’or, il marchait en procession en ayant la sensation de faire partie de l’ordre qui est l’âme du monde.


Pavement en mosaïque d’une église paléo-chrétienne en Jordanie.

Loin d’être un étalage de luxe, les pavements des églises étaient l’endroit où l’on marche mais ils avaient aussi d’autres fonctions. Ils n’étaient sûrement pas faits pour être recouverts par des bancs : ces derniers ont été introduits à une époque relativement récente, quand on a voulu aménager les nefs des églises pour permettre d’écouter commodément de longs sermons. Les pavements des églises devaient être bien visibles : dans les figures, les entrelacs géométriques, la symbolique des couleurs, ils conservent la mystagogie chrétienne, les indications processionnelles de la liturgie. Ils constituent un monument à la base, aux racines.


Pavement en céramique de l’église Saint-Michel de Capri.

Ces pavements sont principalement destinés à ceux qui vivent la liturgie et y évoluent, à ceux qui s’agenouillent devant l’épiphanie du Christ. S’agenouiller c’est répondre à l’épiphanie donnée par grâce à une seule personne. Celui qui est touché par l’éclat de la vision se prosterne à terre et, de là, il voit davantage que tous ceux qui sont restés debout autour de lui. Ceux-ci, en adorant, ou en reconnaissant qu’ils sont pécheurs, voient des reflets dans les pierres précieuses, dans les tesselles d’or dont sont parfois composés les pavements anciens, la lumière du mystère qui rayonne depuis l’autel et la grandeur de la miséricorde divine.


Pavement en marbre de l’église du Val-de-Grâce, à Paris.

Il est émouvant de penser que ces pavements si beaux sont faits pour les genoux des fidèles : un tapis de pierre durable pour la prière chrétienne, pour l’humilité ; un tapis aussi bien pour les riches que pour les pauvres, un tapis pour les pharisiens et pour les publicains, mais qui est surtout apprécié par ces derniers.

Aujourd’hui les prie-Dieu ont disparu de beaucoup d’églises et on tend à retirer les balustrades auxquelles on pouvait s’appuyer pour la communion à genoux. Or, dans le Nouveau Testament, le geste de s’agenouiller est fait à chaque fois que la divinité du Christ apparaît à un homme : on pense aux Mages, à l’aveugle-né, à l’onction de Béthanie, à Marie-Madeleine dans le jardin au matin de Pâques.

Jésus lui-même dit à Satan, qui voulait lui imposer une génuflexion mal à propos, que l’on ne doit fléchir le genou que pour Dieu. Satan nous demande encore aujourd’hui de choisir entre Dieu et le pouvoir, entre Dieu et la richesse, et il nous tente encore plus en profondeur. Mais ainsi on ne rendra gloire à Dieu pour rien ; ceux qui ont favorisé le pouvoir, ceux dont le cœur a été lié par un acte, ceux-là s’agenouilleront.

Un bon entraînement pour vaincre l’idolâtrie dans la vie est de recommencer à s’agenouiller à la messe, ce qui est d’ailleurs l’une des formes d’actuosa participatio dont parle le dernier Concile. Cela permet aussi de se rendre compte de la beauté des pavements (au moins ceux qui sont anciens) de nos églises. Devant certains d’entre eux, on est tenté de se déchausser, comme le fit Moïse devant Dieu qui lui parlait depuis le buisson ardent.

Source : Chiesa, Pourquoi la communion à genoux ?

Programme du XVIème dimanche après la Pentecôte – clôture de la fête de la Décollation de saint Jean Baptiste – ton 7

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 12 septembre 2010, divine liturgie de 9h15.

Dimanche du ton VII de l’Octoèque avec mémoire :

  • de la clôture de la Décollation du vénérable chef du saint & glorieux prophète, le précurseur & Baptiste Jean,
  • de la translation de Vladimir à Saint-Pétersbourg, l’an 1724, des reliques du saint & grand prince Alexandre Nevski († 1263),
  • des saints illuminateurs et docteurs de la Serbie (les saints archevêques Sabbas I († 1237), Arsène I († 1266), Sabbas II († 1269), Eustache I († c. 1285), Jacques († 1292), Nicodème († 1325), Daniel († 1338), les saints patriarches Jean II († 1354), Ephraim († après 1395), Spiridon († 1388), Macaire († 1574), Gabriel I († 1659), et le saint évêque Grégoire).
  • *


    A LA PETITE ENTREE

  • I. Tropaire du dimanche Ton VII
    Par ta Croix, Seigneur, tu as détruit la mort, tu as ouvert au Larron le Paradis ; tu as changé en joie le deuil des saintes Femmes et tu as donné l’ordre à tes Apôtres de proclamer que tu es ressuscité, Christ Dieu, pour donner au monde la grâce du salut.
  • II. Tropaire de la Décollation de saint Jean-Baptiste Ton II
    La mémoire du juste s’accompagne d’éloges, * mais à toi, Précurseur, suffit le témoignage du Seigneur ; * vraiment tu t’es montré en effet * de tous les Prophètes le plus grand ; * aussi tu fus digne de baptiser dans les eaux * celui qu’ils avaient annoncé ; * sur terre ayant lutté pour le vrai, * jusqu’aux Enfers tu annonças, plein de joie, * le Dieu manifesté dans la chair, * qui du monde enlève le péché * et nous accorde la grâce du salut.
  • III. Tropaire de la Translation des reliques de saint Alexandre Nevski Ton IV
    Reconnais tes frères, nouveau Joseph, * toi qui ne règnes pas sur l’Egypte, mais au ciel avec le Christ, * bienheureux prince Alexandre, et multiplie le froment * à la prière des gens de ton pays ; * protège aussi ton héritage, le peuple chrétien, * et, dans les peines que leur inflige l’ennemi, * viens en aide aux fils de la sainte Russie.
  • IV. Tropaire des saints illuminateurs & docteurs de la Serbie Ton IV
    Saints archevêques et patriarches qui avez illuminé la Serbie, * Père théophores qui avez gardé fidèlement l’apostolique tradition, inébranlables piliers * et guides suprêmes de la vraie foi, * priez le Maître universel * de faire au monde le don de la paix * et d’accorder à nos âmes la grâce du salut.
  • V. Kondak de la Translation des reliques de saint Alexandre Nevski Ton IV
    De même que tes lointains parents Boris & Gleb * du ciel apparurent pour t’aider * lorsque vaillamment tu combattais * contre le régent de Suède et ses guerriers, * de même encore maintenant * viens au secours de ta nation en triomphant de l’ennemi, * qui veut asservir les fils de la sainte Russie.
  • VI. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
  • VII. Kondakion de la Décollation de saint Jean-Baptiste Ton V
    L’illustre décollation du Précurseur * fut un acte dans l’œuvre de salut, * puisqu’aux Enfers il annonça la venue du Sauveur. * Qu’Hérodiade gémisse à présent * qui réclama ce meurtre impie, * car ce n’est pas la loi de Dieu * ni la vie éternelle qu’elle aima, * mais les illusions qui ne durent qu’un moment.
  • VIII. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
  • IX. Kondakion du dimanche Ton VII
    Désormais la force de la mort est impuissante à retenir les mortels, car le Christ est descendu, brisant et détruisant les puissances de la mort ; l’Enfer est enchaîné, les Prophètes tous ensemble se réjouissent. Le Sauveur, disent-ils, est apparu à ceux qui demeurent dans la foi ; venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.
  • PROKIMENON DU DIMANCHE TON VII
    ℟. Le Seigneur donne la puissance à son peuple, le Seigneur bénit son peuple dans la paix (Psaume 28, 11).
    ℣. Rendez au Seigneur, fils de Dieu, rendez au Seigneur la puissance & la gloire (Psaume 28, 1).

    ALLELUIA TON VII
    I. Verset du dimanche
    ℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
    ℣. de publier au matin ton amour, ta fidélité au long des nuits (Psaume 91, 2).

    MEGALYNAIRE A LA MERE DE DIEU DURANT L’ANAPHORE
    (sera chanté en vieux plain-chant Znamenny).

    KOINONIKA
    I. Verset de communion du dimanche
    Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1)

    Programme du XVème dimanche après la Pentecôte – clôture de la fête de la Dormition – ton 6

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 5 septembre 2010, divine liturgie de 9h15.

    L’office de ce jour combine celui du dimanche (ton VI de l’Octoèque) avec celui de la clôture de la Dormition de la Bienheureuse Vierge Marie.

    A LA PETITE ENTREE

  • I. Tropaire du dimanche Ton VI
    Devant ton sépulcre les Puissances des cieux, autant que les soldats furent frappés d’effroi ; et Marie Madeleine se tenait près du tombeau, cherchant ton corps immaculé ; mais tu brisas l’Enfer sans te laisser vaincre par lui, tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie. Ressuscité d’entre les morts, Seigneur, gloire à toi.
  • II. Tropaire de la Dormition Ton I
    Dans l’enfantement, tu as gardé la virginité ; * dans ta dormition, tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. * Tu as été transférée à la Vie, étant Mère de la Vie, ** & par tes prières, tu délivres nos âmes de la mort.
  • III. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
  • IV. Kondakion du dimanche Ton VI
    De sa main vivifiante le Seigneur source-de-vie, le Christ notre Dieu, a fait surgir tous les morts des ténèbres de l’Enfer, accordant la résurrection à tout le genre humain ; il est vraiment notre Sauveur, notre vie, notre résurrection et le Dieu de l’univers.
  • V. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
  • VI. Kondakion de la Dormition Ton II
    La Mère de Dieu qui jamais ne se lasse d’intercéder pour nous * et dont la protection ne pouvait cesser d’être notre espérance * ne se laissa pas vaincre par la mort ni le tombeau, * puisqu’elle est la Mère de la Vie et qu’elle a rejoint la Source de la vie : ** celui qui demeura dans son sein toujours vierge.
  • PROKIMENON DU DIMANCHE TON VI
    ℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
    ℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).
    PROKIMEN DE LA DORMITION TON III
    ℟. Magnifie, ô mon âme le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.

    ALLELUIA TON VI
    I. Verset du dimanche
    ℣. Qui demeure à l’abri du Très-Haut, loge à l’ombre du Puissant (Psaume 90, 1),
    ℣. dit au Seigneur : « Mon rempart, mon refuge, mon Dieu en qui je me fie » (Psaume 90, 2).
    ALLELUIA TON III
    I. Verset de la Dormition
    ℣. Lève-toi, Seigneur, vers ton repos, toi & l’arche de ta sainteté. (Psaume 131, 8).
    ℣. Le Seigneur l’a juré à David, vérité dont jamais il ne se départira : “C’est le fruit sorti de tes entrailles que je mettrai sur le trône fait pour toi”. (Psaume 131, 11).

    MEGALYNAIRE A LA MERE DE DIEU DURANT L’ANAPHORE, TIRE DU CANON DE LA DORMITION
    Toutes les générations te diront bienheureuse, toi qui seule es Mère de Dieu. En toi, Vierge pure, les lois de la nature ont été dépassées : ta maternité reste virginale et ta mort annonce la vie. Mère de Dieu, vierge après l’enfantement, vivante après la mort, sauve pour toujours ton héritage (sera chanté en vieux plain-chant dit “grec”).

    KOINONIKA
    I. Verset de communion du dimanche
    Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1)
    II. Verset de communion de la Dormition
    J’élèverai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom du Seigneur. (Psaume 115, 13)
    Alleluia. (sera chanté en plain-chant Znamenny).

    Induant justitiam – Prose parisienne de l’Assomption – Offices notés complets de Paris – 1899

    Induant justitiam - séquence de la messe de l'Assomption

    Cette prose est entrée en 1706 au Missel parisien de S.E. le cardinal de Noailles. Elle figure toujours au propre de Paris depuis cette date. De Paris, elle s’est aussi répandue dans de nombreux diocèses de France. Le rythme musical est bien évidemment ternaire ; selon l’usage, les deux dernières strophes devraient être jouées/chantées plus lentement. Comme toute prose (sauf le Dies iræ des morts pour lequel l’orgue est interdit), l’organiste figure le chant des versets impairs en improvisant sur le plain-chant. Notons que la prose parisienne Induant justitiam a inspiré Alexandre Guilmant (Sortie pour la fête de l’Assomption de la Sainte Vierge – Sur la prose : Induant justitiam, Opus 50, n° 4) et Marcel Dupré qui la cite au second verset de son Magnificat des Vêpres de la Vierge (15 Versets pour les Vêpres du Commun des Fêtes de la Sainte Vierge, Opus 18)

    Texte & traduction :

    INDUANT justítiam,
    Prædicent lætítiam
    Qui ministrant Númini.
    En leurs vêtements sacrés
    Qu’ils proclament notre joie
    Les ministres du Très-Haut.
    It in suam réquiem,
    Infert cœlo fáciem
    Arca viva Dómini.
    Elle va vers son Repos,
    Elle tend les yeux vers le ciel,
    L’Arche vivante du Seigneur.
    CHRISTUM, cum huc vénerat,
    Quo mater suscéperat,
    Non est venter púrior.
    Aucun sein n’était plus pur
    Pour qu’une mère y reçût le Christ
    Lorsqu’il vint ici-bas.
    In quo, dum hinc révocat,
    Matrem Christus cóllocat,
    Thronus non est célsior.
    Aucun trône n’est plus élevé
    Pour que le Christ y place sa Mère
    Lorsqu’il la rappelle d’ici-bas.
    QUÆ te, Christe, génuit,
    Quæ lactentem áluit,
    Nunc beátam dícimus.
    Christ, celle qui t’engendra,
    Celle qui te nourrit de son lait,
    Nous l’appelons Bienheureuse.
    Immo, quod credíderit,
    Quod sibi vilúerit,
    Hinc beátam nóvimus.
    Mais c’est aussi parce qu’elle a cru,
    Parce qu’elle s’est abaissée,
    Que nous la proclamons Bienheureuse.
    O præ muliéribus,
    Quin & præ cœlítibus,
    Benedicta fília.
    Ô fille, tu es bénie
    Plus que les femmes de la terre,
    Plus même que les saints du ciel.
    Hauris unde plénior,
    Hoc e fonte crébior
    Stillet in nos grátia.
    À la source de la grâce,
    Plus tu puises pleinement,
    Plus en nous elle coule abondamment.
    AD eum ut ádeant,
    Per te vota tránseant :
    Non fas matrem réjici.
    Pour aller jusqu’à Dieu,
    Que par toi passent nos prières :
    Il ne peut repousser sa Mère.
    Amet tuam Gálliam,
    Regi det justítiam,
    Plebi pacem súpplici.
    Amen. Alleluia.
    Qu’il aime la France ton Royaume,
    Qu’il accorde à ses chefs la Justice,
    Et la paix à son peuple en prière.
    Amen. Alleluia.

    Une interprétation de la séquence Induant justitiam pour la messe de la fête de l’Assomption :

    Programme de la fête de l’Assomption de la B. V. Marie

    Assomption - Poussin

    Catéchisme sur l’Assomption


    Saint-Eugène, le dimanche 15 août 2010, procession du vœu de Louis XIII de 10h45 & grand’messe de 11h.
    Répétition pour les choristes samedi à 18h & dimanche à 10h30.

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Commentaires liturgiques sur la fête de l’Assomption sur le site Introibo.

    Ordinations sacerdotales hier à Wigratzbad (FSSP)

    Le samedi 3 juillet 2010, Son Eminence le cardinal Cañizares Llovera, préfet de la Congrégation pour le Culte divin, a procédé à l’ordination sacerdotale de 5 nouveaux prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, trois Français, MM. les Abbés Després, Renard & Rondot, & deux Allemands de Berlin, MM. les Abbés Bücker & Gesch. Ces ordinations eurent lieu au Séminaire international de Wigratzbad, en Bavière.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Prières au bas de l’autel.
    “Ad Deum qui lætificat juventutem meam.”

    Ordinations sacerdotales 2010

    Les deux diacres d’honneur du pontife furent Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei & Mgr Thévenin, l’un des sept protonotaires apostoliques participants de l’Eglise Romaine.
    M. l’Abbé Berg, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, faisait fonction de prêtre assistant en chape.
    Notez l’admirable trône & baldaquin à la romaine.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Le chant de l’Alleluia s’interrompt & Son Eminence va au faldistoire pour procéder aux ordinations sacerdotales.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Homélie de Son Eminence sur la valeur du sacerdoce.
    Le pontife est entouré du diacre et du sous-diacre de la messe, savoir : le RP. Lang, de l’Oratoire de Londres, fameux liturgiste (auteur entre autres de “Se tourner vers le Seigneur, essai sur l’orientation de la prière liturgique” – 2006), et membres de plusieurs commissions pontificales romaines, & d’autre part, M. l’Abbé Ribeton, supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pierre.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Appel des ordinands & monitions liturgiques.

    Ordinations sacerdotales 2010

    On admirera tout particulièrement l’extraordinaire pontifical utilisé pour cette messe d’ordination. Ce jeu d’ornements historiques provient de l’Abbaye d’Ottobeuren et avaient été utilisés lors de la dédicace de ce chef-d’œuvre du baroque bavarois le 28 septembre 1766. Ils viennent d’être magnifiquement restaurés & ont été aimablement prêtés par les moines de l’Abbaye, qui entretiennent d’excellentes relations avec le Séminaire de la Fraternité Saint-Pierre. Comme souvent les ornements anciens, ceux-ci avaient un poids considérable (la chape pesait 14 kg).

    Ordinations sacerdotales 2010

    Les chantres s’interrompent dans le chant des litanies des saints pour laisser le pontife chanter trois invocations-bénédictions solennelles sur les ordinants.
    Ut electos istos bene†dicere digneris. ℟. Te rogamus, audi nos.
    Ut electos istos bene†dicere & sancti†ficare digneris. ℟. Te rogamus, audi nos.
    Ut electos istos bene†dicere, sancti†ficare, & conse†crare digneris. ℟. Te rogamus, audi nos.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Imposition des mains à M. l’Abbé Després par le pontife.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Chacun des très nombreux prêtres présents impose ensuite les mains aux ordinants (ici, deux chapelains de l’Ordre constantinien de Saint-Georges).

    Ordinations sacerdotales 2010

    Oraison sur les ordinands.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Début de l’offertoire de la messe.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Encensement de l’autel par Son Eminence le cardinal Cañizares Llovera.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Le cérémoniaire était M. l’Abbé de Andrade, fssp, par ailleurs collaborateur à la Commission pontificale Ecclesia Dei.
    La très belle mitre précieuse portée par le cardinal faisait également partie de l’ornement pontifical historique prêté par Ottobeuren.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Consécration & élévation du Corps du Seigneur.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Consécration & élévation du Précieux Sang du Seigneur.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Vers la fin de la communion, on chante le magnifique répons “Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis ” :

    Jam non dicam vos servos, sed amicos meos, quia omnia cognovistis quae operatus sum medio vestri, alleluia. * Accipite Spiritum Sanctum in vobis paraclitum. * Ille est, quem Pater mittet vobis, alleluia.
    V. Vos amici mei estis, si feceritis, quae ego praecipio vobis. * Accipite Spiritum Sanctum in vobis paraclitum.
    V. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. * Ille est, quem Pater mittet vobis, alleluia.

    Après le chant de ce répons, le pontife déploie les chasubles des ordinants et leur confère le pouvoir de remettre les péchés :

    Accipe Spiritum Sanctum, quorum remiseris peccata, remittuntur eis; et quorum retinueris, retenta sunt.

    Stola innocentiae induat te Dominus.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Après la cérémonie, le pontife, entouré de ses diacres d’honneur & du prêtre assistant.

    Ordinations sacerdotales 2010

    MM. les Abbés Gesch, Després & Bücker.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Les cinq ordinants avec le cardinal.

    Tu es sacerdos in æternum secundum ordinem Melchisedech.

    Ordinations sacerdotales 2010

    Dieu, accorde longue vie à Son Eminence !
    AD MVLTOS ANNOS

    Photos : © Henri de Villiers
    200 autres photos de cette magnifique cérémonie en ligne ici.

    Programme de la solennité du Sacré Cœur

    Sacré Cœur

    Saint-Eugène, le dimanche 13 juin 2010, grand’messe de 11h.

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Messe VIII – De Angelis
  • Procession d’entrée : orgue
  • Prose – Fas sit, Christe, mysteria (ton v.)
  • Credo de la Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), organiste de Saint-Paul et de la reine, maître de la chapelle du roi Louis XIV
  • Pendant les encensements de l’offertoire : O Cor amoris victima – hymne au Sacré Cœur du R.P. Croiset, s.j. (1690), sur une polyphonie de 1669
  • Après la Consécration : O salutaris de l’Abbé du Gué, maître de chapelle de Saint-Germain-L’Auxerrois (1768 -1780) puis de Notre-Dame de Paris (1780 – 1790)
  • Pendant la communion : O quam amabilis – motet jésuite anonyme du XVIIème siècle
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : Cor arca legem continens – hymne des laudes de la fête écrite par le piariste Filippo Bruni († 1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le pape Clément XIII en 1765 – chant français
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Photos de la Fête-Dieu à Saint-Eugène

    Fête-Dieu 2010

    Prière silencieuse de l’Aperi avant l’ouverture des vêpres de la Fête-Dieu.

    Fête-Dieu 2010

    Verset d’ouverture des vêpres :
    Deus, in adjutorium meum intende.

    Fête-Dieu 2010

    Fin de la psalmodie et reprise de la Vème antienne :
    Qui pacem ponit fines Ecclesiae, frumenti adipe satiat nos Dominus.

    Fête-Dieu 2010

    Chant du capitule par l’officiant.

    Fête-Dieu 2010

    Exposition du Très-Saint Sacrement après les vêpres.

    Fête-Dieu 2010

    Départ en procession.

    Fête-Dieu 2010

    La procession descend la rue du Faubourg Poissonnière.

    Fête-Dieu 2010

    Benedictus qui venit in nomine Domini.

    Fête-Dieu 2010

    Premier reposoir, rue Bergère.

    Fête-Dieu 2010

    Pange lingua gloriosi Corporis mysterium.

    Fête-Dieu 2010

    Lauda Jerusalem, Dominum.

    Fête-Dieu 2010

    Second reposoir, place de la Cité Trévise.

    Fête-Dieu 2010

    Retour de la procession à Saint-Eugène.

    Fête-Dieu 2010

    Salut solennel de la Fête-Dieu.

    Fête-Dieu 2010

    Adoro te supplex, latens Deitas.

    Fête-Dieu 2010

    Tantum ergo Sacramentum veneremur cernui.

    Fête-Dieu 2010

    Adoremus in æternum Sanctissimum Sacramentum.

    Toutes les magnifiques photos de la Fête-Dieu sont sur le site des photos de Saint-Eugène :

  • Messe de la Fête-Dieu
  • Vêpres de la Fête-Dieu
  • Procession de la Fête-Dieu
  • Salut de la Fête-Dieu
  • Magnificat de la Fête-Dieu 2010

    Magnificat du Vème ton, en alternance avec le plain-chant, écrit par Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou, chanté par la Schola Sainte Cécile aux secondes vêpres de la solennité de la Fête-Dieu à Saint-Eugène (Paris IX).

    Officiant : Abbé Iborra – Solistes : Clotilde de Nedde & Anne Foulard.

    Le Gloria Patri de ce Magnificat :