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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme de la fête de saint Ambroise – rit dominicain

Saint Ambroise de Milan - gravure d'un missel du XVIIIème siècleSaint-Eugène, le samedi 7 décembre 2019, messe de 11h célébrée en rit dominicain (avec l’association SOS Chrétiens d’Orient).

Ambroise, Évêque de Milan, fils d’Ambroise citoyen romain, vint au monde tandis que son père était préfet des Gaules. On dit qu’en son enfance un essaim d’abeilles se posa sur ses lèvres : présage de la divine éloquence qu’il devait montrer un jour. On l’instruisit dans les arts libéraux, et bientôt le préfet Probus le préposa au gouvernement de la Ligurie et de l’Émilie. Il se rendit à Milan par l’ordre du même Probus, au moment où le peuple, après la mort de l’évêque arien Auxence, était en dissension touchant le choix de son successeur. Ambroise se rendit donc à l’église selon le devoir de sa charge, pour calmer la sédition. Quand il eut, à cette fin, parlé avec éloquence de la paix et de la tranquillité publique, un enfant s’écria tout à coup : « Ambroise Évêque ! » Tout le peuple répéta cette acclamation, demandant Ambroise pour son Évêque.
IVème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

Comme Ambroise refusait d’accepter et résistait aux prières de la multitude, le vœu ardent du peuple fut déféré à l’empereur Valentinien, auquel il fut très agréable de voir qu’on demandait pour le sacerdoce ceux qu’il avait choisis pour magistrats. Cette élection ne satisfit pas moins le préfet Probus qui, au départ d’Ambroise pour Milan, lui avait dit comme par inspiration divine : “Allez et agissez, non pas en juge mais en Évêque.” La volonté impériale s’accordant avec le désir du peuple, Ambroise fut baptisé (car il était encore catéchumène), initié aux mystères sacrés, et, ayant passé par tous les degrés des Ordres de l’Église, il reçut la charge épiscopale huit jours après son élection, le sept des ides de décembre. Devenu Évêque, il défendit résolument la foi catholique et la discipline ecclésiastique, convertit à la vraie foi beaucoup d’Ariens et d’autres hérétiques, et parmi ceux-ci il enfanta à Jésus-Christ saint Augustin, cette lumière éclatante de l’Église.
Vème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

Quand l’empereur Gratien eut été tué, Ambroise se rendit deux fois en députation auprès de Maxime, son meurtrier ; mais celui-ci refusant de faire pénitence, il cessa toute relation avec lui. Il interdit à l’empereur Théodose l’entrée de l’église, à cause du massacre des Thessaloniciens ; comme le prince représentait que David, roi comme lui, avait été adultère et homicide : « Vous l’avez imité dans sa faute, répondit Ambroise, imitez-le dans sa pénitence. » C’est pourquoi Théodose accomplit humblement la pénitence publique que lui avait imposée Ambroise. Le saint Évêque s’étant donc acquitté de sa charge en multipliant pour l’Église de Dieu ses travaux et ses soins, et ayant écrit beaucoup de livres remarquables, prédit le jour de sa mort, avant de tomber malade. Honorat, Évêque de Verceil, trois fois averti par la voix de Dieu, accourut auprès de lui, et lui donna le corps sacré du Seigneur. Ambroise, l’ayant reçu, pria, les mains étendues en forme de croix, puis il rendit son âme à Dieu. C’était la veille des nones d’avril, l’an de Jésus-Christ trois cent quatre-vingt-dix-sept.
VIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

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Programme de la messe votive de la Sainte Vierge au samedi – rit dominicain

La Vierge Marie par Giovani Battista Salvi Sassoferrato, c. 1640. Académie Carrara de BergameSaint-Eugène, le samedi 16 novembre 2019, messe de 11h30 célébrée dans le rit dominicain (avec l’association SOS Chrétiens d’Orient).

Le Fils de Dieu s’est choisi pour mère, non pas une femme riche et opulente, mais cette bienheureuse Vierge dont l’âme était ornée de vertus. Comme la Bienheureuse Marie surpassait en pureté le reste de l’humanité, c’est pour cette raison qu’elle conçut dans son sein le Christ notre Seigneur. En recourant à cette très sainte Vierge, Mère de Dieu, nous obtiendrons les bienfaits de son patronage. Ainsi, vous toutes qui êtes vierges, réfugiez-vous auprès de la Mère du Seigneur. Sa protection vous conservera cette vertu dans toute sa beauté, dans tout son prix, dans toute son intégrité.
Sermon de saint Jean Chrysostome, évêque, IVème leçon des vigiles nocturnes du commun des fêtes de la Sainte Vierge, au second nocturne.

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Programme de la messe votive de la Sainte Vierge au samedi – rit dominicain

La Vierge Marie par Giovani Battista Salvi Sassoferrato, c. 1640. Académie Carrara de BergameSaint-Eugène, le samedi 12 septembre 2019, messe de 11h30 célébrée dans le rit dominicain (avec l’association SOS Chrétiens d’Orient).

Le Fils de Dieu s’est choisi pour mère, non pas une femme riche et opulente, mais cette bienheureuse Vierge dont l’âme était ornée de vertus. Comme la Bienheureuse Marie surpassait en pureté le reste de l’humanité, c’est pour cette raison qu’elle conçut dans son sein le Christ notre Seigneur. En recourant à cette très sainte Vierge, Mère de Dieu, nous obtiendrons les bienfaits de son patronage. Ainsi, vous toutes qui êtes vierges, réfugiez-vous auprès de la Mère du Seigneur. Sa protection vous conservera cette vertu dans toute sa beauté, dans tout son prix, dans toute son intégrité.
Sermon de saint Jean Chrysostome, évêque, IVème leçon des vigiles nocturnes du commun des fêtes de la Sainte Vierge, au second nocturne.

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Programme de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix

L'Empereur Héraclius restitue la Vraie Croix à Jérusalem - école flamandeSaint-Eugène, le samedi 14 septembre 2019, grand’messe en rit dominicain de 11h30 (messe pour l’association SOS Chrétiens d’Orient).

Fête de l’Exaltation de la Sainte Croix

Découverte par l’impératrice sainte Hélène en 326 après des fouilles, la sainte relique de la Vraie Croix du Christ avait été partagée en trois parts par celle-ci, entre Jérusalem, Constantinople et Rome.

La part de Jérusalem avait été emporté par l’impie Chosroès II, empereur des Perses Sassanides au cours de la terrible guerre de 614 contre l’Empire, pendant laquelle ses troupes s’emparèrent de la ville sainte après un siège de 21 jours, emporté avec la complicité de la population juive. Dans un bain de sang, la ville fut pillée de ses trésors, la basilique de la Résurrection (Saint-Sépulchre) fut détruite, et de nombreuses reliques firent parties du butin perse, parmi lesquelles la relique de la Vraie Croix qui fut emportée à Séleucie-Ctésiphon (non loin de l’actuelle Bagdad), la capitale de l’Empire sassanide, avec d’autres reliques de la Passion du Christ, comme la sainte Eponge ou la sainte Lance. Les survivants du massacre de Jérusalem, dont le patriarche Zacharie, furent déportés en Mésopotamie. La prise de Jérusalem par ces païens mazdéens, soutenus par les Juifs qui préféraient les Perses aux Byzantins, causa un choc intense parmi les chrétiens.

La fête de l’Exaltation de la Sainte Croix fut instituée dans l’Eglise universelle afin de commémorer le retour de la précieuse relique de la Vraie Croix chez les chrétiens, après la victorieuse croisade que mena l’empereur Héraclius de 624 à 631 contre les Perses.

L’éclatante victoire de Ninive que remporta l’empereur Héraclius Ier sur les troupes perses de Chosroès II le 12 décembre 627 entraîna la chute de ce souverain & la restitution de la précieuse relique par le nouveau pouvoir perse. La Vraie Croix restituée fut apportée à Constantinople, ainsi que la relique de la sainte Eponge. Les deux précieuses reliques furent exaltées devant le peuple de Constantinople le 14 septembre 629.

Les Perses occupaient toujours la Palestine, et ne se retirèrent qu’au cours de l’hiver 629-630. C’est alors qu’Héraclius, accompagné de son épouse l’impératrice Martine, partit pour Jérusalem au début de l’année 630 pour y rapporter la relique de la Vraie Croix reprise aux Perses. Il y fut accueilli le 21 mars par Modeste de Jérusalem, locum tenens du patriarcat, depuis l’exil du patriarche Zacharie. L’empereur entra dans la ville à pied, sans aucun insigne impérial, en portant lui-même la vénérable relique tout au long de la Via Dolorosa. Il fut le seul empereur qui se soit rendu à Jérusalem.

La fête de l’Exaltation de la Sainte Croix fut fixée au 14 septembre pour commémorer cet exploit. Notons que cette fête suit immédiatement la fête de la dédicace de la basilique de la Résurrection (actuel Saint-Sépulcre) – édifiée sur le Golgotha et sur le tombeau du Christ, là même où fut redécouverte la Vraie Croix par sainte Hélène. La dédicace de cette basilique constantinienne fut en effet célébrée le 13 septembre 335.

“A la vue du Christ élevé en croix, il ne faut pas, mes bien-aimés, que votre pensée s’arrête à ce seul aspect extérieur qui frappa les yeux des impies, auxquels il a été dit par Moïse : “Ta vie sera comme en suspens devant tes yeux, et tu craindras jour et nuit, et tu ne croiras pas à ta vie.” En effet, à la vue du Seigneur en Croix, les impies ne pouvaient apercevoir en lui autre chose que leur crime ; ils tremblèrent de crainte, non pas de la crainte qui justifie dans la vraie foi, mais de celle qui torture une conscience coupable. Pour nous, ayant l’intelligence éclairée par l’esprit de vérité, embrassons d’un cœur pur et libre la Croix dont la gloire resplendit au ciel et sur la terre, et appliquons toute l’attention de notre âme à pénétrer le mystère que le Seigneur, parlant de sa passion prochaine, annonçait ainsi : “C’est maintenant le jugement du monde, maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi.”
Homélie de saint Léon, pape, VIIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

  • Kyriale dominicain II
  • Epître : Philippiens II, 8-11 : C’est pourquoi Dieu l’a élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom
  • Evangile : Jean XII, 31-36 : Et pour moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tout à moi.
  • Credo dominicain I
  • Pendant la communion : O Crux ave spes unica – strophe extraite de l’hymne Vexilla Regis prodeunt, hymne de la Croix, composée au VIème siècle par saint Venance Fortunat lors de la susception à Poitiers des reliques de la vraie Croix par la reine de France Sainte Radegonde – musique de Nicolas Antoine Lebègue (1631 † 1702), organiste du roi Louis XIV et de Saint-Merry
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina romain
  • Procession de sortie : Vexilla regis prodeunt – Hymne de la Croix, composée au VIème siècle par saint Venance Fortunat lors de la susception à Poitiers des reliques de la vraie Croix par la reine de France Sainte Radegonde – ton dominicain

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Programme de la fête du Très-Saint Nom de Marie

Saint Nom de MarieSaint-Eugène, le mercredi 12 septembre 2018, messe solennelle de 20h célébrée dans le rit dominicain et Te Deum d’actions de grâces pour les cinq ans de la fondation de l’association SOS Chrétiens d’Orient). Après la messe, dégustation de croissants.

La fête du Très-Saint Nom de Marie fut instituée par le bienheureux pape Innocent XI en action de grâces pour l’éclatante victoire du dimanche 12 septembre 1683, au cours de laquelle, les troupes chrétiennes coalisées, sous la conduite de Jean III Sobieski, roi de Pologne, et de Charles, duc de Lorraine, écrasèrent les armées ottomanes qui assiégeaient la ville de Vienne pour la seconde fois (victoire de Kahlenberg), permettant la levée du siège de la ville et marquant le début de la reconquête des territoires autrichiens puis hongrois, et par là le commencement du reflux des Turcs hors d’Europe.

Les troupes chrétiennes avaient été galvanisées par le Bienheureux Marc d’Aviano. Au petit matin avant la bataille, Jean III Sobieski avait servi la messe de ce Bienheureux capucin, y avait communié et y avait armé son fils chevalier. On rapporte que le Bienheureux Marc d’Aviano remplaça même l’Ite missa est de la messe par ces mots : Ionnes vincet ! – Jean vaincra. Le roi de Pologne avait ensuite harangué les troupes chrétiennes, leur disant : “Aujourd’hui, il y va tout ensemble de la délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la chrétienté entière !”, puis il chargea les Ottomans en criant :

Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam !
Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à Votre Nom donnez la gloire (Psaume CXIII).

Dans Vienne délivrée, Jean Sobieski vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette, vénérée dans l’église des Augustins où l’on chanta un Te Deum. Le même jour à Rome, le Bienheureux Innocent XI, quoique malade, s’était attaché à suivre à pied la grande procession pénitentielle où l’on demandait à Dieu la victoire pour les Chrétiens, par l’intercession de la Vierge Marie. La nouvelle de la victoire ne parvint à Rome que le 24 septembre, où elle fut accueillie par des sonneries de cloches et des Te Deum, et dès le lendemain, le pape instituait la nouvelle fête du Très-Saint Nom de Marie, fixée au dimanche dans l’octave de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge (le pape Pie X déplaça la fête au 12 septembre). Pour la petite histoire, c’est à l’occasion de cette victoire que furent inventés la viennoiserie appelée croissant ainsi que le cappuccino.

Ô vous, qui que vous soyez, qui vous sentez ici-bas ballotté au milieu des orages et des tempêtes, et non placé sur une terre ferme, ne détournez point vos yeux de cet astre plein d’éclat, si vous ne voulez pas être englouti par les flots. Si le vent des tentations se lève, si vous touchez les écueils des tribulations, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si vous êtes secoué par les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la médisance, de la jalousie, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si la colère, ou l’avarice, ou les séductions de la chair agitent le frêle esquif de votre âme, jetez un regard vers Marie. Si, troublé par l’énormité de vos crimes, confus de la laideur de votre conscience, effrayé des sévérités du jugement, vous vous sentez entraîné dans le gouffre de la tristesse, dans l’abîme du désespoir, pensez à Marie.
Sermon de saint Bernard, abbé, Vème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

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Programme du samedi de Sitientes – rit dominicain

Saint-Eugène, le samedi 17 mars 2018, messe de 11h30 célébrée dans le rit dominicain (avec l’association SOS Chrétiens d’Orient).

Le samedi après le IVème dimanche de Carême, autrement dit le samedi avant le dimanche de la Passion, est plus connu sous le nom de samedi de Sitientes, en raison du premier mot de l’introït. Ce samedi est l’un des 6 jours de l’année prévus par les livres liturgiques traditionnels pour conférer les ordres sacrés, selon une tradition remontant à l’antiquité. Les 5 autres jours marqués par le Pontifical Romain sont les 4 samedis des Quatre-Temps de l’Avent, de Carême, de Pentecôte & de Septembre, ainsi que la vigile du Samedi Saint.

La station de ce jour, à Rome, se fait dans l’église de Saint-Nicolas-in-Carcere (avant le VIIIème siècle, à Saint-Laurent-hors-Les-Murs).

Cette année, on fait également mémoire de saint Patrick, évangélisateur de l’Irlande.

Le samedi de Sitientes est le dernier jour du Carême avant l’ouverture du temps de la Passion. Après la messe & avant les vêpres, on voile de violet toutes les statues et les images dans les églises.

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  • Office – Sitientes, venite ad aquas (ton ii.)
  • Kyrie dominicain VIII
  • Epître (Cantilène dominicaine): Isaïe XLIX, 8-15 : Une mère peut-elle oublier son enfant, et n’avoir point compassion du fils qu’elle a porté dans ses entrailles ? Mais quand même elle l’oublierait, pour moi je ne vous oublierai jamais.
  • Répons – Tibi, Domine, derelictus est (ton iii.)
  • Evangile : Jean VIII, 12-20 : Jésus parlant de nouveau au peuple, leur dit : Je suis la lumière du monde : celui qui me suit, ne marche point dans les ténèbres ; mais il aura la lumière de la vie.
  • Offertoire – Factus est Dominus (ton iii.)
  • Sanctus dominicain VIII
  • Après la Consécration : O salutaris Hostia du Ier ton – plain-chant de Coutances
  • Agnus Dei dominicain VIII
  • Communion – Dominus regit me (ton ii.)
  • Benedicamus Domino dominicain VIII
  • Au dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Répons Multiplicati sunt (ton viii) – répons des vêpres de ce jour dans le rit dominicain

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Programme de la fête de saint Martin – rit dominicain

Saint Martin partageant son manteau - vitrail de la Sainte Chapelle - Musée de Cluny - ParisSaint-Eugène, le samedi 11 novembre 2017, messe de 11h célébrée en rit dominicain (avec l’association SOS Chrétiens d’Orient).

Martin, né à Sabarie en Pannonie, s’enfuit à l’église, malgré ses parents, quand il eut atteint sa dixième année, et se fit inscrire au nombre des catéchumènes. Enrôlé à quinze ans dans les armées romaines, il servit d’abord sous Constantin, puis sous Julien. Tandis qu’il n’avait pas autre chose que ses armes et le vêtement dont il était couvert, un pauvre lui demanda, près d’Amiens, l’aumône au nom du Christ, et Martin lui donna une partie de sa chlamyde. La nuit suivante, le Christ lui apparut revêtu de cette moitié de manteau, faisant entendre ces paroles : “Martin, simple catéchumène, m’a couvert de ce vêtement.”
IVème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

A l’âge de dix-huit ans, il reçut le baptême. Aussi, ayant abandonné la vie militaire, se rendit-il auprès d’Hilaire, Évêque de Poitiers, qui le mit au nombre des Acolytes. Devenu plus tard Évêque de Tours, Martin bâtit un monastère, où il vécut quelque ; temps de la manière la plus sainte, avec quatre-vingts moines. Étant tombé gravement malade de la fièvre, à Candes, bourg de son diocèse, il priait instamment Dieu de le délivrer de la prison de ce corps mortel. Ses disciples qui l’écoutaient, lui dirent : “Père, pourquoi nous quitter ? à qui abandonnez-vous vos pauvres enfants ?” Et Martin, touché de leurs accents, priait Dieu ainsi : “O Seigneur, si je suis encore nécessaire à votre peuple, je ne refuse point le travail.”
Vème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

Ses disciples voyant que, malgré la force de la fièvre, il restait couché sur le dos et ne cessait de prier, le supplièrent de prendre une autre position, et de se reposer en s’inclinant un peu, jusqu’à ce que la violence du mal diminuât. Mais Martin leur dit : “Laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre, pour que mon âme, sur le point d’aller au Seigneur, soit déjà dirigée vers la route qu’elle doit prendre.” La mort étant proche, il vit l’ennemi du genre humain et lui dit : “Que fais-tu là, bête cruelle ? esprit du mal, tu ne trouveras rien en moi qui t’appartienne.” Et, en prononçant ces paroles, le Saint rendit son âme à Dieu, étant âgé de quatre-vingt un ans. Une troupe d’Anges le reçut au ciel, et plusieurs personnes, entre autres saint Séverin, Évêque de Cologne, les entendirent chanter les louanges de Dieu.
VIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

Mémoire de saint Mennas, martyr égyptien.

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Programme de la fête du Très-Saint Nom de Marie

Saint Nom de MarieSaint-Eugène, le mardi 12 septembre 2017, messe de 20h célébrée dans le rit dominicain (messe de rentrée de l’association SOS Chrétiens d’Orient).

La fête du Très-Saint Nom de Marie fut instituée par le bienheureux pape Innocent XI en action de grâces pour l’éclatante victoire du dimanche 12 septembre 1683, au cours de laquelle, les troupes chrétiennes coalisées, sous la conduite de Jean III Sobieski, roi de Pologne, et de Charles, duc de Lorraine, écrasèrent les armées ottomanes qui assiégeaient la ville de Vienne pour la seconde fois (victoire de Kahlenberg), permettant la levée du siège de la ville et marquant le début de la reconquête des territoires autrichiens puis hongrois, et par là le commencement du reflux des Turcs hors d’Europe.

Les troupes chrétiennes avaient été galvanisées par le Bienheureux Marc d’Aviano. Au petit matin avant la bataille, Jean III Sobieski avait servi la messe de ce Bienheureux capucin, y avait communié et y avait armé son fils chevalier. On rapporte que le Bienheureux Marc d’Aviano remplaça même l’Ite missa est de la messe par ces mots : Ionnes vincet ! – Jean vaincra. Le roi de Pologne avait ensuite harangué les troupes chrétiennes, leur disant : “Aujourd’hui, il y va tout ensemble de la délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la chrétienté entière !”, puis il chargea les Ottomans en criant :

Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam !
Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à Votre Nom donnez la gloire (Psaume CXIII).

Dans Vienne délivrée, Jean Sobieski vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette, vénérée dans l’église des Augustins où l’on chanta un Te Deum. Le même jour à Rome, le Bienheureux Innocent XI, quoique malade, s’était attaché à suivre à pied la grande procession pénitentielle où l’on demandait à Dieu la victoire pour les Chrétiens, par l’intercession de la Vierge Marie. La nouvelle de la victoire ne parvint à Rome que le 24 septembre, où elle fut accueillie par des sonneries de cloches et des Te Deum, et dès le lendemain, le pape instituait la nouvelle fête du Très-Saint Nom de Marie, fixée au dimanche dans l’octave de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge (le pape Pie X déplaça la fête au 12 septembre).

Ô vous, qui que vous soyez, qui vous sentez ici-bas ballotté au milieu des orages et des tempêtes, et non placé sur une terre ferme, ne détournez point vos yeux de cet astre plein d’éclat, si vous ne voulez pas être englouti par les flots. Si le vent des tentations se lève, si vous touchez les écueils des tribulations, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si vous êtes secoué par les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la médisance, de la jalousie, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si la colère, ou l’avarice, ou les séductions de la chair agitent le frêle esquif de votre âme, jetez un regard vers Marie. Si, troublé par l’énormité de vos crimes, confus de la laideur de votre conscience, effrayé des sévérités du jugement, vous vous sentez entraîné dans le gouffre de la tristesse, dans l’abîme du désespoir, pensez à Marie.
Sermon de saint Bernard, abbé, Vème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

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Messe en rit dominicain

Plain-chant dominicain – Messe V pour les samedis, fêtes et octaves de la Bienheureuse Vierge Marie – Gloria

Ordinarivm missæ V.
Sabbatis, Festis et Octavis B.M.V.
Gloria

Gloria - messe V en plain-chant dominicain

Gloria - messe V en plain-chant dominicain

Glória in excélsis Deo.
Et in terra pax homínibus bonæ voluntátis.
Laudámus te.
Benedícimus te.
Adorámus te.
Glorificámus te.
Grátias ágimus tibi propter magnam glóriam tuam.
Dómine Deus, Rex cæléstis, Deus Pater omnípotens.
Dómine Fili unigénite, Jesu Christe.
Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius Patris.
Qui tollis peccáta mundi miserére nobis.
Qui tollis peccáta mundi, súscipe deprecatiónem nostram.
Qui sedes ad déxteram Patris, miserére nobis.
Quóniam tu solus Sanctus.
Tu solus Dóminus.
Tu solus Altíssimus, Jesu Christe.
Cum Sancto Spíritu in glória Dei Patris.
Amen.
Gloire à Dieu au plus haut des cieux.
Et sur terre paix aux hommes de sa bienveillance.
Nous te louons.
Nous te bénissons.
Nous t’adorons.
Nous te glorifions.
Nous te rendons grâces pour ta grande gloire.
Seigneur Dieu, Roi céleste, Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur Fils unique, Jésus-Christ.
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père.
Qui ôtes les péchés du monde, aie pitié de nous.
Qui ôtes les péchés du monde, reçois notre prière.
Qui siège à la dextre du Père, aie pitié de nous.
Car toi seul es Saint.
Toi seul es Seigneur.
Toi seul es le Très-Haut, Jésus-Christ.
Avec le Saint-Esprit, dans la gloire de Dieu le Père. Amen.