Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du dimanche de la Septuagésime

Saint-Eugène, le dimanche 16 février 2014, grand’messe de 11h.

> Catéchisme sur la Septuagésime

> Le temps d’Avant-Carême (Septuagésime) dans les liturgies chrétiennes : antiquité & universalité
 
La Septuagésime nous prépare au Carême en nous invitant à penser à notre destinée. Ce temps d’Avant-Carême est caractérisé par la mise en place des règles liturgiques suivantes, propre à marquer la pénitence :

1. La couleur violette sert à l’office & à la messe du Temps de la Septuagésime pour tous les vêtements & ornements liturgiques.

2. L’Alleluia est supprimé depuis la fin des Ières vêpres de la Septuagésime jusqu’à la vigile pascale. A la fin des Ières vêpres de la Septuagésime, on fait l’adieu de l’Alleluia (Clausum Alleluia) : 2 chantres chantent en conclusion de ces vêpres, sur le ton de Pâques :

℣. Benedicamus Domino, alleluia, alleluia.

Et on y répond :

℟. Deo gratias, alleluia, alleluia.

Après ce renvoi, l’Alleluia qui termine chaque Deus, in adjutorium au début de tous les offices est remplacé par Laus tibi, Domine, Rex æternæ gloriæ (Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire).

A la messe, l’Alleluia qui suit le graduel est remplacé par le chant du trait le dimanche & aux jours de fête (on ne chante que le graduel seul aux messes fériales).

3. Les glorieuses hymnes que sont le Te Deum à l’office de la nuit et le Gloria in excelsis Deo à la messe sont supprimées. Ils reviendront à Pâques (et, pour le Gloria in excelsis Deo, à titre exceptionnel à la messe du Jeudi Saint). Dans le rit traditionnel, le Benedicamus Domino remplace l’Ite, missa est à la fin de la messe (la règle générale était simple : on ne chantait l’Ite, missa est à la messe que lorsqu’on y chantait le Gloria in excelsis Deo).

4. On peut toutefois continuer à toucher l’orgue seul (jusqu’au Mercredi des Cendres). Les auteurs ne s’accordent pas sur le maintien de la dalmatique du diacre et de la tunique du sous-diacre. La plupart notent qu’on continue à utiliser ces vêtements liturgiques (qui sont signes de joie), quelques uns néanmoins indiquent qu’il faut passer aux chasubles pliées, utilisées pour les jours de pénitence. Il est vrai que la rubrique du Missel (Partie I, titre 19, n°6) n’indique l’emploi des chasubles pliées pour les jours de jeûne et que le temps de la Septuagésime n’est pas jeûnée (historiquement, on n’y jeûnait que le mercredi, le vendredi & le samedi comme le reste de l’année) ; la même rubrique précise l’emploi des chasubles pliées aux dimanche de Carême (qui ne sont pas jeûnés) sans faire remonter cet usage aux dimanches de Quinquagésime, Sexagésime et Septuagésime. Pourtant on trouve une réponse de la Congrégation des rites (n°5385 du 31 août 1867) indiquant qu’il faut utiliser les chasubles pliées aux prières des 40 heures (qui ont lieu dans la semaine de la Quinquagésime).

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Programme du Dimanche du Fils prodigue – ton 6

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 mars 2013 du calendrier grégorien – 18 février 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VI de l’Octoèque. Le Dimanche du Fils prodigue est le second du cycle du Triode du Carême et, par son évangile, prépare les fidèles à la perspective du jeûne de la grande Quarantaine qui arrive. Il correspond au dimanche de la Sexagésime dans le rit romain et inaugure la semaine dite de l’apokréo ou carnaval, dernière semaine pendant laquelle les laïcs peuvent encore consommer de la viande. Ce dimanche de l’avant-Carême est attesté au moins à partir du IXème siècle dans les évangéliaires constantinopolitains. Aux matines à partir de ce dimanche et pour les deux autres dimanches suivants de l’avant-Carême, on ajoute aux psaumes 134 & 135 du polyéleos le psaume 136 (« Au bord des fleuves de Babylone ») (ou plutôt, le chant du psaume 136, qui existait à l’origine tous les dimanches de l’année, n’a été conservé que pour ces trois dimanches).

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du Triode.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : du Triode.

Tropaires des Béatitudes : six tropaires du ton dominical occurrent et quatre tropaires de la 6ème ode du canon du Triode :
1. Dieu Sauveur, j’enfonce dans l’abîme du péché, * je suis plongé dans l’océan de cette vie, * mais comme Jonas sortit du poisson, * retire-moi du gouffre des passions * et sauve-moi, Seigneur.
2. Sans cesse m’encercle l’abîme des péchés * et j’enfonce sous la rage de leurs flots; * ô Christ notre Dieu, * conduis-moi jusqu’au havre de la vie ; * Roi de gloire, sauve-moi.
3. Le trésor de mon Père, je l’ai dilapidé* et j’ai honte de ma pauvreté ; * de stériles pensées je me suis fait l’esclave; * c’est pourquoi, Seigneur ami des hommes, je te crie: * Dieu de tendresse, sauve-moi.
4. Affaibli par la privation de tous les biens * pour m’être détourné de toi, Source de bonté, * c’est vers toi que je retourne ; * fais-moi grâce, ô Christ, et sauve-moi, ** afin que je chante ton amour pour les hommes.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 6 : Devant ton sépulcre les Puissances des cieux, * autant que les soldats furent frappés d’effroi ; * et Marie Madeleine se tenait près du tombeau, * cherchant ton corps immaculé ; * mais tu brisas l’Enfer sans te laisser vaincre par lui, * tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie. * Ressuscité d’entre les morts, * Seigneur, gloire à toi.
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
3. Kondakion du Fils prodigue, ton 3 : M’étant sevré de ta gloire paternelle, * j’ai dépensé les richesses que tu m’avais données, * c’est pourquoi je fais monter vers toi * la confession du Fils Prodigue : * J’ai péché contre le ciel & contre toi ; ô Père de miséricorde, accueille-moi repentant * & traite-moi, Seigneur, comme l’un.

Prokimen
Du dimanche, ton 6 :
℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).

Epître
Du dimanche du Fils prodique : 1 Corinthiens (§ 135) VI, 12-20
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui réside en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes plus à vous-mêmes ?

Alleluia
Du dimanche, ton 6 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).

Evangile
Du dimanche du Fils prodique : Luc (§79) XV, 11-32
Parce que mon fils que voici était mort, et il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Programme du dimanche de la Sexagésime

Saint-Eugène, le dimanche 12 février 2012, grand’messe de 11h.

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Programme du dimanche de la Septuagésime

Saint-Eugène, le dimanche 5 février 2012, grand’messe de 11h.

> Catéchisme sur la Septuagésime

  • Procession d’entrée :Orgue – improvisation : Naji Hakim
  • Introït : plain-chant et reprise en polyphonie (d’après Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
  • Kyrie XVII – Kyrie salve
  • Trait : faux-bourdon du VIIIème ton à l’usage de l’Eglise de Paris (édition de 1739)
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Media vita, répons pour le temps de la Septuagésime, composé par Notker le Bègue, moine de Saint-Gall († 912)
  • Sanctus XV
  • Après la Consécration : O salutaris – adaptation depuis un Cherouvikon russe tiré du recueil dit du « Vieux Siméon » (1903)
  • Agnus Dei XV
  • Pendant la communion : Orgue – improvisation : Naji Hakim
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du Ier ton (édition de 1739)
  • Ite missa est XV
  • Au dernier Evangile : Ave Regina cœlorum
  • Procession de sortie : Orgue – improvisation : Naji Hakim
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    Programme du dimanche de la Septuagésime

    Saint-Eugène, le dimanche 20 février 2011, grand’messe de 11h.

    > Catéchisme sur la Septuagésime

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    Programme du dimanche de la Septuagésime

    Dimanche de la Septuagésime

    Saint-Eugène, le dimanche 31 janvier 2010, grand’messe de 11h.

    > Catéchisme sur la Septuagésime

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    Catéchisme sur la Septuagésime

    Catéchisme sur la Septuagésime - Parabole des ouvriers de la dernière heure - évangile du dimanche de la Septuagésime.
    Parabole des ouvriers de la dernière heure – évangile du dimanche de la Septuagésime.

    Demande. Comment appelle-t-on le 9ème dimanche avant Pâques ?
    Réponse. On l’appelle le Dimanche de la Septuagésime.

    D. Qu’il y a-t-il de particulier dans l’Eglise le Dimanche de la Septuagésime ?
    R. L’Eglise commence en ce jour un temps particulier de pénitence.
    Explication. L’Eglise regarde le temps depuis la Septuagésime jusqu’au carême comme un temps de pénitence, & une préparation au jeûne du carême, comme le carême est lui-même la préparation à la grande solennité de Pâques. Voilà pourquoi l’Eglise retranche ses chants de joie en ce temps & prend la couleur violette, qui est le symbole de la mortification.

    D. Pourquoi l’Eglise commence-t-elle déjà ce temps particulier de mortification ?
    R. Afin que les fidèles se préparent de bonne heure à la grande fête de Pâques.
    Explication. Une excellente manière de se préparer à la pénitence du carême & à la communion pascale, est de se confesser dans le temps de la Septuagésime. L’Eglise, qui ordonne de se confesser au moins chaque année, désire qu’on le fasse avant le carême, afin que par cette précaution on soit plus en état de profiter des grâces attachées à ce saint temps, & mieux disposés à participer aux saints mystères. Cette confession permettra aussi de gagner l’indulgence plénière des Quarante Heures, comme on le verra ci après.

    D. L’Eglise n’a-t-elle pas d’autres raisons en commençant la pénitence à la Septuagésime ?
    R. Oui : c’est pour empêcher les chrétiens de se livrer aux honteux divertissements du carnaval.
    Explication. Les divertissements du carnaval sont un reste du paganisme. Il est inconcevable qu’il faille les défendre à des chrétiens. Se peut-il que la veille d’un temps consacré à pleurer les péchés, on s’y plonge sans mesure ? Peut-on recevoir des cendres, symbole de l’humiliation, en sortant du tumulte des assemblées mondaines & licencieuses ?

    D. Qu’à fait l’Eglise pour s’opposer aux divertissements du carnaval ?
    R. L’Eglise a institué les prières des Quarante Heures.

    D. Qu’est-ce que la solennité des Quarante Heures ?
    R. C’est une dévotion établie pour empêcher les chrétiens de se livrer aux désordres du carnaval, & pour demander pardon à Dieu des excès & des péchés qui s’y commettent.
    Explication. Dans la première institution de cette dévotion, le Saint Sacrement était exposé pendant quarante heures, ce qui a donné le nom à cette pratique de piété. Depuis le Bref de Clément XIII, le temps n’est plus obligatoirement fixé à quarante heures. On expose le Saint Sacrement pendant plusieurs jours, si l’on veut, ou pendant un seul qui est désigné. L’indulgence plénière est accordée à ceux qui, confessés & communiés, visitent le Saint Sacrement pendant ce temps, & prient pour la conversion des pécheurs & des infidèles, pour l’exaltation de l’Eglise, la paix entre les Princes chrétiens.

    D. Que faut-il faire pour sanctifier le temps de la Septuagésime jusqu’au carême ?
    R. Trois choses.
    1. Faire tous ces exercices de piété dans un esprit de pénitence.
    2. Ne prendre aucune part aux divertissements défendus du carnaval, & empêcher ceux qui dépendent de nous de s’y livrer.
    3. Se préparer à approcher saintement des sacrements de Pénitence & d’Eucharistie pour gagner l’indulgence des Quarante Heures.

    Catéchisme de la Septuagésime, par l’Abbé Meusy, Catéchisme historique, dogmatique et moral des fêtes principales, Besançon, 1774