Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.
Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.
Saint-Eugène, le dimanche 21 avril 2013, grand’messe de 11h.
Le troisième dimanche après Pâques est aussi appelé dimanche de Jubilate, en raison du premier mot de l’introït de la messe. L’évangile de la messe de ce jour est tiré du dernier discours du Christ à la Cène dans l’évangile de Jean (16, 16-22) : “Un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis un peu encore, et vous me verrez, car je vais au Père.” Aussi ce dimanche constitue-t-il un point de bascule au milieu du temps pascal : après avoir célébré la résurrection et la vie nouvelle offerte par le baptême & l’eucharistie, voici que la perspective que nous offre la sainte liturgie change et nous prépare au départ du Seigneur vers son Père et à l’envoi de l’Esprit, aux fêtes prochaines de l’Ascension & de la Pentecôte.
Procession d’entrée : Salve festa dies – chant processionnel pascal des Églises des Gaules – Texte et mélodie de Saint Venance Fortunat, évêque de Poitiers (VIème siècle) – harmonisation : Touve Ratovondrahety et Henri de Villiers (extraits)
Saint-Eugène, le dimanche 14 avril 2013, grand’messe de 11h.
Ce second dimanche de Pâques est aussi appelé dimanche de Misericordia (du 1er mot de l’introït) ou – le plus souvent – sous le nom populaire de dimanche du Bon Pasteur, en raison de l’évangile qui y est lu (Jean 10, 11-16) et qui est repris par le second Alleluia et l’antienne de communion du jour :
Ego sum pastor bonus : et cognósco meas et cognóscunt me meæ. Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.
Dès l’antiquité, à Rome, la messe stationnale du pape a lieu en ce jour à Saint-Pierre du Vatican, auprès de la tombe du Prince des Apôtres qui a été le premier pasteur du peuple chrétien après Notre Seigneur, que saint Pierre précisément appelle, dans l’épître qui est lue ce jour à la messe :
Pastórem et epíscopum animárum vestrárum, Le Pasteur et l’Evêque de vos âmes.
“La dévotion à Jésus Rédempteur sous les traits du Bon Pasteur pénétra de bonne heure dans le cœur des premiers fidèles. Abercius, dans son inscription funéraire, parle du Bon Pasteur qui, de ses yeux toujours vigilants, regarde son troupeau. A la fin de l’âge apostolique, Hermas donne précisément le nom du Pasteur à son écrit apocalyptique sur la pénitence, sujet alors si discuté. A Rome, l’église située sur le Viminal, près de laquelle les Pontifes fixent leur résidence temporaire, est dédiée au bon Pasteur, dont l’image, au dire de Tertullien, ornait les calices et les coupes eucharistiques. La représentation du bon Pasteur est si familière aux peintres et aux sculpteurs des catacombes que nous la trouvons reproduite à profusion dans les arcosolia et sur les sarcophages. Bien plus, à une époque où le spiritualisme de l’art chrétien antique avait encore en horreur les statues, on fait une exception en faveur de celle du bon Pasteur, dont plusieurs exemplaires importants nous ont été conservés.” (Bienheureux cardinal Schuster, archevêque de Milan, in Liber Sacramentorum).
Procession de sortie : Cantilène pascale O filii et filiæ – mélodie du XIIIème siècle, paroles de Jehan Tisserant (XVème siècle), harmonisation Henri de Villiers
Saint-Eugène, le dimanche 6 mai 2012, grand’messe de 11h.
Comme dimanche dernier, l’évangile de ce dimanche nous prépare au départ prochain du Christ à l’Ascension & à la venue du Paraclet de vérité à la Pentecôte. L’évangile est tiré de l’évangile de Jean, comme régulièrement durant le Temps Pascal ; la lecture de l’évangile de Jean pendant le Temps Pascal doit remonter à la plus haute antiquité, car c’est une constante que l’on retrouve dans les différents rits tant Orientaux qu’Occidentaux. comme dimanche dernier, c’est un extrait du dernier discours du Christ pendant la Cène (Jean 16, 5-14).
Procession d’entrée : Cantate Domino (psaume 95) – cantique sur un thème de la renaissance – Henri de Villiers
Credo de la messe royale du Ier ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
Pendant les encensements de l’offertoire : Tristitia vestra, petit motet à deux voix d’Henry du Mont (Jean 16, 20)
Après la Consécration : O salutaris Hostia sur le Salve festa dies de saint Venance Fortunat – harmonisation : Touve Ratovondrahety
Pendant la communion : Déxtera Dómini – offertoire de Pâques dans l’ancien rit parisien – César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde – Psaume 117, 16-17
Procession de sortie : Cantilène pascale O fílii et filiæ – mélodie du XIIIème siècle, paroles de Jehan Tisserant (XVème siècle), harmonisation Henri de Villiers
L’origine de la lecture de l’évangile de l’Aveugle-né au VIème dimanche de Pâques est d’origine constantinopolitaine ; l’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine, comme le Pentecostaire en général. Dans la tradition de Jérusalem, on lisait ce dimanche l’évangile de Jean 2, 12-25 : Jésus chassant les marchants du temple & annonçant sa résurrection le troisième jour. Cet évangile est lu dans la tradition de Constantinople le vendredi de la Semaine Lumineuse.
Dans la tradition occidentale, et plus spécialement provençale, l’Aveugle-né, devenu disciple du Christ après sa guérison, quitta la Judée après la Pentecôte et arriva à Marseille avec un groupe de disciples parmi lesquels figuraient Lazare & Maximin, Marthe & Marie-Madeleine. Il est connu dans la tradition provençale sous le nom de Sidoine, et sous le surnom de Restitut, qui fait allusion au miracle du Seigneur lui ayant restitué la vue.
Saint Sidoine fut le second évêque d’Aix après saint Maximin, ayant d’abord été évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Fidèles, chantons & adorons le Verbe, coéternel au Père & à l’Esprit, né de la Vierge pour notre salut. Car il lui a plu de monter sur la croix, d’endurer la mort dans sa chair et de ressusciter les morts dans sa glorieuse Résurrection.
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Kondakion de l’Aveugle-né, ton 4 : Comme en l’Aveugle de naissance * les yeux de mon âme sont clos * et, Seigneur, dans la repentance * je viens à toi et je m’écrie : * pour ceux des ténèbres tu es la suprême clarté.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Kondakion de Pâques, ton 8 : Lorsque tu gisais dans le tombeau, Seigneur immortel, tu as brisé la puissance de l’Enfer, et tu es ressuscité victorieusement, ô Christ notre Dieu, ordonnant aux Myrophores de se réjouir, visitant tes Apôtres et leur donnant la paix, toi qui nous sauves en nous accordant la résurrection. Prokimen De l’Aveugle-né, ton 8 : ℟. Rendez hommage et faites offrande au Seigneur notre Dieu. ℣. Dieu est connu en Judée, en Israël grand est son nom. Alleluia, ton 8 De l’Aveugle-né, ton 8 : ℣. Regarde vers moi et aie pitié de moi. ℣. Selon ta parole dirige mes pas. A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia ! Verset de communion De Pâques : Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle. Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. Alleluia, alleluia, alleluia.
Saint-Eugène, le dimanche 22 mai 2011, grand’messe de 11h.
Procession d’entrée : Salve festa dies – chant processionnel pascal des Églises des Gaules – Texte et mélodie de Saint Venance Fortunat, évêque de Poitiers (VIème siècle) – harmonisation : Touve Ratovondrahety et Henri de Villiers (extraits)
Credo de la messe royale du Ier ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
Pendant les encensements de l’offertoire : Ave Maria de Marcel Dupré (1886 † 1971), organiste de Saint-Sulpice
Après la Consécration : O salutaris Hostia sur Salve festa dies
Pendant la communion : Déxtera Dómini – offertoire de Pâques dans l’ancien rit parisien – César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde – Psaume 117, 16-17
Au dernier Evangile : Regina cœli (H. 16) – antienne pour la Vierge au temps pascal pour deux voix de femmes – Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de musique de Melle de Guise
Procession de sortie : Cantilène pascale O fílii et filiæ – mélodie du XIIIème siècle, paroles de Jehan Tisserant (XVème siècle), harmonisation Henri de Villiers
Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 22 mai 2011 du calendrier grégorien – 9 mai 2011 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.
L’origine de la célébration de la Samaritaine au IVème dimanche de Pâques est constantinopolitaine ; l’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine, comme du reste l’essentiel du Pentecostaire, et plus spécialement d’origine Studite.
Dans la tradition byzantine, la Samaritaine, reçut ultérieurement le baptême, portant le nom de Photine. Ses sept enfants et elle furent martyrisés sous l’empereur Néron.
Au VIème siècle, l’empereur Justinien fit transporter avec grand honneur depuis Sichar jusqu’à Constantinople la margelle du puits et la pierre où le Christ s’était assis pour parler à la Samaritaine, et les fit placer devant le narthex de Sainte-Sophie qu’il avait faite construire.
Par les prières de ta sainte martyre Photine, Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Amen.
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Cette année, le dimanche de la Samaritaine voit l’occurrence de la fête de la translation des reliques de Sa Sainteté Nicolas, évêque de Myre en Lycie, thaumaturge, jusqu’en la ville de Bari, translation ayant eu lieu l’an 1087. La ville de Myre en Lycie étant tombée aux mains des Turcs, plusieurs expéditions italiennes s’organisèrent pour sauver ses reliques des mains des Turcs. Les marins de Bari affrétèrent trois navires déguisés en navires marchands transportant du grain, parvinrent à Myre, enlevèrent le corps de saint Nicolas et ramenèrent la relique à Bari. On peut lire en ligne le récit de cet enlèvement rédigé en 1088 par Nicéphore de Bari. En deux ans, on construisit à Bari en l’honneur de saint Nicolas une vaste basilique, sous l’autel de laquelle on déposa dans une crypte la précieuse relique.
Le tombeau du saint continue d’exsuder un liquide miraculeux appelé par les Orientaux myron et manne par les Occidentaux. Les textes anciens et les récits de la translation indiquent que le corps de saint Nicolas exsudait déjà un semblable liquide à Myre en Lycie. Lorsque les marins de Bari découvrent le tombeau du saint, ils le décrivent rempli de ce liquide. Voici une vidéo montrant l’extraction annuelle de la manne de saint Nicolas, laquelle à lieu tous les ans le 9 mai à Bari par le recteur de la cathédrale, en présence de l’archevêque de Bari et de plusieurs évêques catholiques & orthodoxes, après la célébration de la messe de la Translation :
Le précieux liquide est mélangé ensuite à de l’eau bénite et distribué aux pèlerins.
Prions le saint pontife Nicolas, devenu, par la translation de ses reliques, pont entre l’Orient et l’Occident, pour l’unité des deux poumons de l’Eglise !
La fête de la translation des reliques de saint Nicolas supprime en ce dimanche la commémoraison de la fête de la mi-Pentecôte.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleine de fierté, aux apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”
2. Tropaire de Sa Sainteté, ton 4 : Voici venue la brillante festivité * et la cité baroise se réjouit ; * avec elle exulte le monde entier * par des hymnes & des cantiques spirituels ; * sainte fête que ce jour, * en la translation des vénérables reliques porteuses-de-guérison * du pontife & thaumaturge Nicolas, car elle brille comme un soleil sans déclin * dont le splendide rayonnement * chasse les ténèbres des épreuves et du malheur * loin de ceux qui chantent avec foi : * Procure-nous le salut, ** toi qui nous protèges, sublime Nicolas.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion de Sa Sainteté, ton 3 : Comme un astre se sont levées * du levant vers le couchant * tes reliques, pontife Nicolas, * sanctifiant par ton passage, la mer ; * la cité baroise reçoit la grâce avec toi * & tu te manifestes pour nous tous ** par excellence comme thaumaturge suscitant l’admiration & plein de miséricorde.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la Samaritaine, ton 8 : Par sa foi, la Samaritaine, venue au puits * vit en Toi l’eau de la Sagesse ; * s’en étant abondamment abreuvée, ** elle reçut en héritage le Royaume d’en haut, car elle est digne d’être glorifiée. Prokimen De la Samaritaine, ton 3 : ℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7). ℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2). De la Translation des reliques de saint Nicolas, ton 7 : ℟. Le juste se réjouira dans le Seigneur et espérera en lui (Psaume 63, 11). Alleluia, ton 4 A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia ! Verset de communion Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. De la Translation des reliques de saint Nicolas : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.
Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 8 mai 2011 du calendrier grégorien – 25 avril 2011 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.
Cette année, le dimanche des Myrrophores se combine avec la fête de l’Évangéliste Marc.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : ** Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire de saint Marc, ton 3 : Instruit par le sublime Pierre, * tu devins un apôtre du Christ * et tu brillas comme soleil sur le monde habité ; * en toi Alexandrie eut son joyau * & par toi l’Egypte fut délivrée de l’erreur, * puisque tout entière tu l’éclairas de tes évangéliques enseignements * comme lumineuse colonne de l’Eglise, * c’est pourquoi, vénérant ta mémoire, * nous en célébrons la brillante festivité, Marc porteur de la parole de Dieu ; * prie Dieu dont tu fus l’évangéliste ** afin qu’Il accorde à nos âmes la rémission de nos péchés.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion de saint Marc, ton 2 : D’en haut ayant reçu la grâce de l’Esprit, * tu as rompu les mailles des rhéteurs, ô Apôtre, * et toutes les nations, tu les as prises dans tes filets, ô Marc très-glorieux * toutes les nations dans tes filets * pour les mener à ton Maître ** en prêchant l’Evangile divin.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion des Myrrophores, ton 2 : Ayant dit aux Myrrophores « Réjouissez-vous », tu as fait cesser par ta Résurrection, ô Christ Dieu, les gémissements d’Eve, notre première mère. Mais à tes apôtres tu as donné l’ordre de prêcher : « Le Sauveur est ressuscité du tombeau ».
Prokimen Des Myrrophores, ton 6 : ℟. Sauve, Seigneur ton peuple * et béni ton héritage. ℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne sois pas sourd envers moi. De saint Marc, ton 8 : ℟. Par toute la terre a retenti leur message, & leur parole jusqu’aux limites du monde. (Psaume 18, 5)
Alleluia Des Myrrophores, ton 8 : ℣. Tu aimes ton pays, Seigneur, tu fais revenir les captifs de Jacob. ℣. Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s’embrassent. A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia ! Verset de communion Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. De saint Marc : Par toute la terre a retenti leur message, & leur parole jusqu’aux limites du monde. (Psaume 18, 5). Alleluia, alleluia, alleluia.
L’origine de la lecture de l’évangile de l’Aveugle-né au VIème dimanche de Pâques est d’origine constantinopolitaine ; l’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine. Dans la tradition de Jérusalem, on lisait ce dimanche l’évangile de Jean 2, 12-25 : Jésus chassant les marchants du temple & annonçant sa résurrection le troisième jour. Cet évangile est lu dans la tradition de Constantinople le vendredi de la Semaine Lumineuse.
Dans la tradition occidentale, et plus spécialement provençale, l’Aveugle-né, devenu disciple du Christ après sa guérison, quitta la Judée après la Pentecôte et arriva à Marseille avec un groupe de disciples parmi lesquels figuraient Lazare & Maximin, Marthe & Marie-Madeleine. Il est connu dans la tradition provençale sous le nom de Sidoine, et sous le surnom de Restitut, qui fait allusion au miracle du Seigneur lui ayant restitué la vue.
Saint Sidoine fut le second évêque d’Aix après saint Maximin, ayant d’abord été évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
A LA PETITE ENTREE
I. Tropaire du dimanche Ton 5
Fidèles, chantons & adorons le Verbe, coéternel au Père & à l’Esprit, né de la Vierge pour notre salut. Car il lui a plu de monter sur la croix, d’endurer la mort dans sa chair et de ressusciter les morts dans sa glorieuse Résurrection.
II. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
III. Kondakion de l’Aveugle-né Ton 4
Comme en l’Aveugle de naissance * les yeux de mon âme sont clos * et, Seigneur, dans la repentance * je viens à toi et je m’écrie : * pour ceux des ténèbres tu es la suprême clarté.
IV. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
V. Kondakion de Pâques Ton 8
Lorsque tu gisais dans le tombeau, Seigneur immortel, tu as brisé la puissance de l’Enfer, et tu es ressuscité victorieusement, ô Christ notre Dieu, ordonnant aux Myrophores de se réjouir, visitant tes Apôtres et leur donnant la paix, toi qui nous sauves en nous accordant la résurrection.
PROKIMENON TON 8 ℟. Rendez hommage et faites offrande au Seigneur notre Dieu. ℣. Dieu est connu en Judée, en Israël grand est son nom.
APOTRE : ACTE DES APOTRES, 16, 16-34
ALLELUIA TON 8 ℣. Regarde vers moi et aie pitié de moi. ℣. Selon ta parole dirige mes pas.
EVANGILE : JEAN, 9, 1-38
A LA COMMEMORAISON DE LA TRES-SAINTE MERE DE DIEU DURANT L’ANAPHORE EUCHARISTIQUE
L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !
KOINONIKA
I. Verset de communion de Pâques
Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle.
II. Verset de communion du dimanche
Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. Alleluia, alleluia, alleluia.
Credo de la Messe Royale du Premier ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), organiste de Saint-Paul et de la reine, maître de la chapelle du roi Louis XIV
Après la Consécration : O salutaris de l’Abbé du Gué, maître de chapelle de St-Germain-L’Auxerrois (1768 -1780) puis de Notre-Dame de Paris (1780 – 1790)
Procession de sortie : Cantilène pascale O filii et filiæ – mélodie du XIIIème siècle, paroles de Jehan Tisserant (XVème siècle), harmonisation Henri de Villiers