La messe des dimanches et fêtes retransmise en direct sur la chaîne YouTube ITE MISSA EST.

Ce soir, mercredi 11 juin 2014, dans le cadre des festivités du 800ème anniversaire de la naissance de saint Louis, roi de France, la paroisse Saint-Eugène – Sainte-Cécile organise un pèlerinage vers saint Louis-en-l’Ile.
Départ de Saint-Eugène à 19h.
Arrivée & messe à Saint-Louis-en-l’Ile vers 20h15.
Note sur une particularité liturgique remarquable de la messe de ce jour :
La messe qui sera célébrée est celle du mercredi des Quatre-Temps, dans l’octave de la Pentecôte (1ère classe). Comme tous les mercredis des Quatre-Temps, cette messe possède la particularité rare dans le rit romain d’avoir 3 lectures : une prophétie, une épître & un évangile. Comme nous sommes dans l’octave de la Pentecôte, l’hymne angélique, le Gloria in excelsis Deo y est chanté, contrairement aux autres messes des Quatre-temps, qui se situent à des jours de pénitence sans Gloria. Or, la position du Gloria à la messe du mercredi des Quatre-Temps est tout à fait intéressante. Elle ne se situe pas après le Kyrie mais entre la prophétie (1ère lecture) et l’épître (2nde lecture). Cette position pourrait surprendre, mais elle est tout à fait naturelle – et de fait très ancienne – si l’on compare avec la vigile pascale et aussi avec l’antique vigile de la Pentecôte supprimée en 1955 : le Gloria in excelsis s’intercale bien entre les différentes prophéties de l’Ancien Testament et l’épître. Cette place n’est pas dû au hasard mais répond à un symbolisme profond : chant des Anges dans la nuit de Noël, le Gloria in excelsis marque le moment de l’Incarnation, le passage de l’Ancien au Nouveau Testament, de l’économie de la Loi à l’économie de la Grâce.
Il est à noter que les réformes liturgiques des années 60, qui se présentaient comme un retour à l’antiquité liturgique, aient négligé cette position pourtant bien antique du Gloria in excelsis Deo dans le nouveau système des trois lectures dominicales qu’elles ont instauré.
Photo : Messe à Saint-Louis-en-L’Ile le 25 avril 2014 : 800ème anniversaire de la naissance de saint Louis – crédit photographique : Gonzague B.
Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Téléchargez les partitions chantées au cours de cette messe & présentes dans cet enregistrement :
Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.
Crédit photographique : Breizhette pour Le Rouge & le Noir – Page Facebook Louis XX
Saint-Eugène, le samedi 17 mai 2014, messe votive solennelle de 10h30.
Messe de saint Louis, au propre de Paris – mémoire de saint Pascal Baylon.
En présence de S.A.R. Mgr le duc d’Anjou, aîné des descendants de saint Louis.
Schola Sainte Cécile et ensemble de cuivres anciens.
« Le saint roi construisit nombre de monastères et d’hospices pour les pauvres ; il secourait de ses largesses les indigents, visitait fréquemment les malades et, non content de les faire soigner à ses frais, leur donnait de ses propres mains ce dont ils avaient besoin. Simple dans ses habits, il n’épargnait pas à son corps les mortifications du cilice et du jeûne. Louis IX traversa de nouveau la mer pour combattre les Sarrasins, mais au moment où il venait d’établir son camp en face de l’ennemi, il mourut de la peste en prononçant ces paroles : « J’entrerai dans votre maison, Seigneur, je vous adorerai dans votre saint temple et je glorifierai votre nom. » Son corps fut transporté à Paris ; il est conservé dans la célèbre église de Saint-Denis, où on le vénère. Quant à son chef, on le porta à la sainte Chapelle. Glorifié par d’éclatants miracles, il a été mis au nombre des Saints par le Pape Boniface VIII. »
VIème leçon des vigiles nocturnes de la fête, au second nocturne.
L’hymne Te sancte, rursus, Ludovice, prælia forme l’hymne des secondes vêpres de saint Louis au propre de Paris (et de beaucoup d’autres diocèses français qui ont suivi les usages parisiens pour la fête du saint roi). Cette hymne fut écrite par le grand érudit Isaac Habert (1598 † 1668), docteur de la Sorbonne, chanoine & théologal de Notre-Dame de Paris, prédicateur du roi de France, grand adversaire du jansénisme, qui devint évêque de Vabres (dans le comté de Toulouse) en 1645. Le texte de cette hymne entra au bréviaire parisien de 1643, où il prit la place de l’hymne Gaude mater Ecclesia lequel remontait au XIVème siècle et servait jusqu’alors pour les Ières & IIndes vêpres. Nous en donnons ici le chant traditionnel, avec les indications rythmiques & les altérations des sensibles présentes dans les anciennes éditions parisiennes des XVIIème & XVIIIème siècles. La traduction que nous fournissons après le chant est tirée du Diurnal de Paris de 1738.
Te sancte, rursus, Ludovíce, prǽlia Divína poscunt : tu crucis clavum tenens, Speíque sacras ánchora fundans rates, Moves tyránnis bella, Christo mílitas. |
De nouveaux combats, ô saint Roi, vous appellent pour la gloire du vrai Dieu : vos vaisseaux ont la croix pour gouvernail, l’espérance chrétienne leur tient lieu d’une ancre inébranlable : c’est ainsi qu’enrôlé sous l’étendard de Jésus-Christ, vous allez de nouveau porter la guerre aux infidèles. | |
Vincis cadéndo : mors tibi victóriam Aufert et addit : corpus hic palmæ tegunt Nondum sepúltum ; sed triúmpho nóbili Cœlum parátur, & corónis sídera. |
Vous triomphez en mourant : la mort vous ôte & vous assure la victoire : encore sans sépulture sur le rivage barbare, votre corps est couvert de vos lauriers ; mais le ciel vous offre un triomphe plus glorieux, & les astres une couronne immortelle. | |
Tuus patérnæ rédditus terræ cinis Regnum tuétur, dum throno præsens Dei, Ætérna regnans pascis inter lília, Favénsque blando nostra cernis lúmine. |
Vos cendres, rendues à votre patrie, protègent le royaume ; pendant que votre âme, dans le sein de Dieu, se repose parmi des lys immortels, d’où vous jetez sur vos Français un regard favorable. | |
Sit Trinitáti sempitérna glória, Honor, potéstas, atque jubilátio, In unitáte, quæ, gubérnans ómnia, Per cuncta regnat sæculórum sǽcula. Amen. |
Gloire, louange, honneur au Dieu unique en trois personnes, le souverain arbitre de l’univers, qui vit & règne dans tous les siècles des siècles. Amen.
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Nous fêtons cette année le 800ème anniversaire de la naissance de saint Louis, roi de France. A l’initiative de l’Association Oriflamme & afin de célébrer cet anniversaire, une grande journée aura lieu en l’honneur de saint Louis à Paris le samedi 17 mai 2014, autour d’une messe à Saint-Eugène (Paris 9ème), suivie d’une procession solennelle vers Notre-Dame de Paris où aura lieu l’ostension & la vénération de la sainte Couronne d’épines, des reliques de la Passion du Christ et des reliques de saint Louis.
Sont parties prenantes dans l’organisation de la procession :
La Fanfare royale d’Hanzinne venue spécialement de Belgique, accompagnera la procession ainsi que le Chœur Montjoie Saint-Denis. La Schola Sainte Cécile chantera la messe, & le salut des saintes reliques à Notre-Dame de Paris.
« Le roi Louis IX fut à la fois un grand souverain sachant réformer son État et imposer la paix, un mari et un père de famille exemplaire et ce fut aussi un grand saint. » Louis, duc d’Anjou, entrevue au Figaro du 24 avril 2014.
10h30 – Eglise Saint-Eugène (Paris IX) – Messe votive solennelle de saint Louis
Après la messe : pique-nique
13h30 : départ en procession vers Notre-Dame de Paris
vers 15h30 : arrivée à Notre-Dame de Paris & début de l’ostension de la sainte Couronne d’épines & des reliques de la Passion & de saint Louis.
Pendant la vénération des saintes reliques par les fidèles :
Salut final d’action de grâces, aux saintes reliques
Procession de sortie