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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Enregistrement : sainte messe du IVème dimanche de Carême – dimanche de Lætare

L’enregistrement complet de cette messe :

Sermon de M. l’Abbé Pinilla :

Croix dans la chapelle royale de Versailles

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Téléchargez les partitions de cette messe :

Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

Guillaume Bouzignac – Ecce homo

Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulème, de Bourges, de Rodez, de Clermont-Ferrand & de la collégiale Saint-André de Grenoble.
Ecce homo
Scène sacrée sur la Passion – 5 voix mixtes (SATBB).
4 pages – Ré mineur.

Avec son talent habituel, Guillaume Bouzignac dramatise un épisode du récit de la Passion de Notre Seigneur en instaurant un dialogue entre Pilate (représenté par une taille soliste) & la populace (le chœur à 5 voix à la française). Le contraste est saisissant entre les lentes déclamations désolées de Pilate et les invectives haletantes de la foule. Cette scène sacrée pour le temps de la Passion annonce l’arrivée postérieure de l’oratorio.

Le texte du motet :

℣. Ecce homo ! ℣. Voici l’homme !
℟. Crucifíge eum ! ℟. Crucifie-le !
℣. Regem vestrum crucifígam ? ℣. Vais-je crucifier votre roi ?
℟. Tolle, crucifíge eum ! ℟. Prends-le, crucifie-le !
℣. Quid enim mali fecit ? ℣. Qu’a-t-il fait de mal ?
℟. Crucifíge eum ! ℟. Crucifie-le !
℣. Ecce Rex vester ! ℣. Voici votre Roi !
℟. Non habémus Regem nisi Cæsarem ! ℟. Nous n’avons pas d’autre Roi que César !
℣. Dimíttam illum in Pascha ? ℣. Dois-je le libérer pour Pâques ?
℟. Non hunc, sed Bárrabam ! ℟. Pas lui, mais Barrabas !
℣. Quid fáciam de Jesu ? ℣. Que vais-je faire de Jésus ?
℟. Tolle, crucifíge eum ! ℟. Prends-le, crucifie-le !
℣. Quid enim mali fecit ? ℣. Qu’a-t-il fait de mal ?
℟. Crucifíge eum ! ℟. Crucifie-le !

Les premières mesures de cette partition :

Guillaume Bouzignac - Ecce homo

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Programme du troisième dimanche de l’Avent

Saint-Eugène, le dimanche 15 décembre 2013, grand’messe de 11h.

Ce dimanche est appelé dimanche de Gaudete en raison des premiers mots de l’introït, qui est aussi le premier verset de l’épître lue aujourd’hui (Philippiens 4, 4). Comme pour le dimanche de Lætare pendant le Carême, ce dimanche marque une pause pendant la pénitence de l’Avent, dont l’austérité est tempérée en ce jour par la liturgie : on orne de fleurs les autels, l’orgue peut se faire entendre seul, on peut user d’ornements roses au lieu des violets, le diacre et le sous-diacre déposent les chasubles pliées des temps de pénitence pour revêtir la dalmatique et la tunique qui sont des ornements de joie, de même les évêques usent de la mitre précieuse. Néanmoins, tant le Te Deum aux vigiles nocturnes que le Gloria à la messe restent supprimés jusqu’à Noël. Autrefois, au dimanche de Gaudete, on bénissait les fiançailles de ceux qui se devaient marier après Noël ainsi que les oriflammes et les bannières. A matines, on annonce par la leçon suivante tirée d’une homélie de saint Léon le Grand le jeûne solennel des Quatre-Temps du dixième mois (=décembre).

Nous vous avertissons publiquement, mes très chers frères, et avec une sollicitude pastorale d’observer le jeûne du dixième mois. Le temps où nous sommes et la coutume de notre dévotion nous y engagent. Par ce jeûne, qu’on célèbre lorsque la récolte de tous les fruits de la terre est terminée, on offre à Dieu, qui nous a donné ces fruits, un très juste sacrifice de continence. En effet, que peut-il y avoir de plus utile que le jeûne ? Par son observance, nous nous approchons de Dieu, et, résistant au démon, nous surmontons les attraits des vices.
Sermon de saint Léon, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

Catéchisme de l’Avent

  • Procession d’entrée : orgue
  • Kyrie de la Messe Gaudete in Domino semper, du sacre de Louis XVI, par François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Credo de la Messe Gaudete in Domino semper, du sacre de Louis XVI, par François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Tu quis es ? motet dramatique à deux chœurs sur le texte de l’évangile de ce jour, de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Préface de l’Avent au propre de l’archidiocèse de Paris
  • Sanctus de la Messe Gaudete in Domino semper, du sacre de Louis XVI, par François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • A l’élévation : O salutaris Hostia de la veille des O (H. 36) – Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites & de la Sainte Chapelle
  • Agnus Dei de la Messe Gaudete in Domino semper, du sacre de Louis XVI, par François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Prière pour la France, sur le VIème ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est XV
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Procession de sortie : Venez, divin Messie – texte (1701) de l’abbé Simon-Joseph Pellegrin (1663 + 1745), sur le vieux noël « Laissez paistre vos bestes » ; harmonisation de M. l’abbé Lambert (Versailles, 1845)
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
    Télécharger commun de l’Avent au format PDF.

    Enregistrement : sainte messe de la solennité de sainte Cécile

    L’enregistrement de cette messe :

    Le sermon de M. l’Abbé Faure, curé :

    Sainte Cécile par Simon Vouet ca. 1626, Wadsworth Atheneum, Hartford (Connecticut)

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    Enregistrement : sainte messe du XVème dimanche après la Pentecôte – La résurrection du fils de la veuve de Naïm

    L’enregistrement de cette messe :

    Le sermon de M. l’Abbé Chapeau :

    La veuve de Naïm implorant Notre Seigneur Jésus de ressusciter son Fils. Jean-Germain Drouais. XVIIIème siècle.

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    Enregistrement : sainte messe du Vème dimanche après la Pentecôte – Le pardon des injures

    L’enregistrement de cette messe :

    Le sermon de M. l’Abbé Iborra, vicaire :

    Instrument de paix : instrument liturgique employé pour le baiser de paix

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    Programme de la solennité du Sacré Cœur

    Saint-Eugène, le dimanche 9 juin 2013, grand’messe de 11h.

  • Propre grégorien du jour
  • Procession d’entrée : orgue
  • Kyrie : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
  • Gloria : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Prose – Fas sit, Christe, mysteria (ton v.)
  • Credo : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Pendant les encensements de l’offertoire : O quam amabilis – motet jésuite anonyme du XVIIème siècle
  • Sanctus : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Après la Consécration : O vere digna Hostia de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Agnus Dei : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont – Alternance polyphonique pour le second Agnus Dei : de la Missa Cantate Domino de François Cosset (c. 1610 † c. 1673), maître de chapelle des cathédrales de Laon, Reims et Paris
  • Pendant la communion : O Amor (H. 253) – motet de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Au dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : Cor arca legem continens – hymne des laudes de la fête écrite par le piariste Filippo Bruni († 1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le pape Clément XIII en 1765 – chant français
  • Organiste invité : Simon-Pierre Bestion de Camboulas.

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    Programme de l’Ascension

    Catéchisme sur l’Ascension.

    Saint-Eugène, le jeudi 9 mai 2013, grand’messe de 11h.

    Saint Augustin estimait que la fête de l’Ascension était d’institution apostolique. Cette fête est en effet très ancienne, même si dans les tous premiers temps de l’Eglise, l’Ascension du Seigneur était célébrée au jour de la Pentecôte, jointe à la descente de l’Esprit-Saint sur les Apôtres (cette disposition, qui nous paraîtra aujourd’hui curieuse, est encore attestée au début du IVème siècle par Eusèbe de Césarée et le récit de la pèlerine Egérie). L’institution d’une fête propre au 40ème jour après Pâques paraît remonter au dernier quart du IVème siècle, probablement après le premier Concile œcuménique de Constantinople de 381 qui défendit la divinité de l’Esprit-Saint (on voulut sans doute alors réserver la fête de la Pentecôte à la célébration seule du mystère de l’Esprit-Saint) – et il est possible que saint Grégoire de Nysse – dont on possède l’homélie pour l’Ascension de l’année 388 – fusse, sinon l’initiateur – du moins l’un des premiers propagateurs d’une célébration de l’Ascension au 40ème jour après Pâques au lieu du 50ème jour. La fixation de la célébration liturgique de l’Ascension au jeudi qui est le 40ème jour après Pâques, commune à partir de la fin du IVème siècle à tous les rits d’Orient & d’Occident, n’est bien sûr pas le fruit du hasard, notre Seigneur s’étant élevé vers le ciel 40 jours après sa résurrection ainsi que le rapporte saint Luc dans les Actes des Apôtres (“Il s’était aussi montré à eux depuis sa passion, et leur avait fait voir, par beaucoup de preuves, qu’il était vivant, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant du royaume de Dieu.” Actes 1, 3). Selon une tradition patristique ancienne (attestée par les Constitutions Apostoliques, livre V, chap. XIX.), l’ascension du Seigneur s’est produite à midi, aussi l’heure de sexte revêt une solennité particulière en ce jour : ainsi, à Rome, après la messe célébrée sur l’autel de Saint-Pierre, le Pape était couronné par les cardinaux et, vers l’heure de sexte, se rendait en procession solennelle au Latran, accompagné par les évêques et tout le clergé.

    La liturgie traditionnelle connait en ce jour un symbole fort : afin de signifier le départ de notre Maître & Seigneur, après le chant par le diacre de l’évangile à la messe de ce jour, on éteint “le Cierge pascal, que nous vîmes allumer dans la nuit de la résurrection, et qui était destiné à figurer, par sa lumière de quarante jours, la durée du séjour de notre divin Ressuscité au milieu de ceux qu’il a daigné appeler ses frères” (dom Guéranger).

    L’Ascension est une fête d’obligation pour l’Eglise universelle, ce qui signifie que l’assistance à la messe et la sanctification du jour en sont obligatoires, à l’instar d’un dimanche.

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    Guillaume Bouzignac (attr.) – Tu quis es ?

    Musique attribuée à Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez, de Clermont-Ferrand & de la collégiale Saint-André de Grenoble.
    Tu quis es ?
    Motet à deux chœurs en l’honneur de saint Jean Baptiste, pour le temps de l’Avent – 8 voix mixtes (SATB/SATB) – première partie seulement.
    4 pages – La mineur.

    Voici une très étonnante composition de Guillaume Bouzignac, tirée du manuscrit Deslauriers de la Bibliothèque Nationale de France. Bouzignac dramatise le texte de l’évangile du troisième dimanche de l’Avent (Jean, I, 19-28), le transformant en dialogue haletant entre les juifs & saint Jean Baptiste, les brefs échanges entre les deux chœurs recevant encore plus de puissance par une écriture harmonique verticale & simple. On est bien ici en présence d’un mini-oratorio avant l’invention du genre.

    Les premières mesures de cette partition :

    Guillaume Bouzignac - Tu quis es - motet à saint Jean-Baptiste pour l'Avent

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    Guillaume Bouzignac (attr.) – O vere digna Hostia

    Musique attribuable à Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez, de Clermont-Ferrand & de la collégiale Saint-André de Grenoble.
    O vere digna Hostia
    Texte du roi Louis XII – 4 voix mixtes (SATB).
    2 pages – Ut mineur.

    Voici une magnifique élévation de Guillaume Bouzignac, tirée du manuscrit Deslauriers de la Bibliothèque Nationale de France (transcription : Henri de Villiers). Le roi Louis XII, à la suite d’un vœu fait au cours des guerres d’Italie alors qu’il était en difficulté, composa ce texte, s’inspirant de l’une des strophes de l’hymne de Pâques Ad cœnam Agni providi. Il voulu le faire chanter à l’élévation de toutes les messes hautes du Royaume, conjoint à la strophe O salutaris Hostia qui avait été réglé à cette place par le roi Charles V. Cette décision fur entérinée par l’Assemblée du clergé de 1512.

    Après un début admiratif en valeurs longues, Bouzignac use d’un splendide contrepoint, tout en préservant la claire compréhension du texte, conformément à la nouvelle esthétique musicale demandée par le Concile de Trente.

    Les premières mesures de cette partition :

    Guillaume Bouzignac - Elévation - O vere digna Hostia

    O vere digna Hóstia,
    Spes única fidélium :
    In te confídit Fráncia,
    Da pacem, serva lílium.
    Ô vraiment digne Hostie
    Unique espoir des fidèles,
    En toi se confie la France,
    Donne-lui la paix, conserve le lys.

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